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Un visiteur
3,5
Publiée le 5 octobre 2020
Un peu déçue par ce film de et avec Edward Norton. Alors oui, le syndrome de son personnage était nécessaire puisque ce film est une adaptation d'un roman (Les Orphelins de Brooklyn) que l'on peut trouver dans une bonne librairie. En en faisant abstraction, ce film aurait été un polar comme tant d'autres, sans truc en plus. Le problème avec cette réalisation, c'est que pendant 2h20 on a l'impression d'avoir à faire à du politiquement correct. L'intrigue se passe dans les 50's mais les personnages réagissent comme ils le fairaient en 2020 - ou plutôt comme il serait correct de le faire. Ainsi, tous ses interlocuteurs font comme s'il n'avaient pas cette maladie, ne sont pas étonnés ou effrayés, donc ils semblent tous la connaître et la mettre de côté. Quant au personnage féminin, on devine très bien ce qu'il va se passer. En bref, il n'y a que la fin qui est décevante, parce qu'on aurait pu avoir quelque chose de mieux pour compenser tout ça.
Acteur reconnu, Edward Norton passe aussi très occasionnellement derrière la caméra, puisqu'il s'agit ici de sa deuxième réalisation en 20 ans ! Il nous livre là un film néo-noir qui reprend sur le papier les ingrédients classiques du genre : un meurtre introductif, une intrigue urbaine dans les 50's autour de magouilles immobilières, de puissants et dangereux magnats, de la corruption, un détective privé déterminé qui va en prendre plein la figure, une femme au cœur de l'histoire... La différence est que visuellement, on est dans une reconstitution soignée mais épurée des 50's (exit le noir et blanc ou les ombres sinistres). Originalité du scénario : le protagoniste, doté d'une grande mémoire, est également atteint du syndrome de la Tourette, qui plus est à une époque où il est méconnu du grand public. Sa capacité à retenir de nombreux détails lui sera évidemment d'un grand secours dans son métier, en revanche ses tics verbaux et gestuels le plomberont souvent quand il s'agit de tirer les vers du nez à des témoins ! Edward Norton campe de manière convaincante ce protagoniste plutôt bien écrit, qui n'est pas résumé à son handicap, même si celui-ci prend de la place dans le scénario. Norton est secondé par de très bons acteurs (Alec Baldwin, Willem Dafoe... même Bruce Willis qui semble motivé !). Tandis que l'intrigue, parfois un peu lente et sans grand surprise, est tout de même intéressante. Au final, "Motherless Brooklyn" ne révolutionne pas le genre mais s'avère agréable à suivre.
Film passionnant pour les nostalgiques du Brooklyn des années 50.
Pour les autres, le film est long, lisse, pas de grosses surprises. Les acteurs sont justes mais il n'y a pas de rythme. Décevant au vu d'un tel casting.
Si vous le voyez au cinéma, sortez avant la fin, elle est insipide.
Un pollar qui se suit tranquillement autour d'un meurtre. J'ai apprécié la première intrigue, moins l'effet "on tourne en rond" qui allonge le film et survole plusieurs éléments pour se consacrer à des détails sans importance. Ed Norton reprend son rôle de déréglé du cerveau pour donner un plus à son personnage, sans que cela ne soit réellement nécessaire. Le meilleur rôle va à Alec Baldwin qu'il est regrettable de ne pas voir aller plus loin dans son rôle. Personnellement, je suis resté sur ma faim. Le final m'a beaucoup déçu tant il prend de raccourci visuel...
Déception au final au vu des notes... Le scénario ne casse pas 3 pattes à un canard... De plus la maladie du personnage principal pouvait l aisser penser à plus de quiproquos ou d humour dans le film, mais au final non... Personne n à l air plus choquer que ça, par ses tocs... 🤔 Et cela n apporte rien de plus à l histoire... De plus film trop long... Alors oui, très beaux décors, très bon jeu d acteur, mais au final ce film ne me laissera pas un souvenir impérissable.
On est dedans dès le début du film. Une intrigue comme on les aime avec des rebondissements sur fond d'affaires pas clairs à l'américaine dans l'époque très cinégénique des années 50. Les acteurs sont tous formidables et Edward Norton, devant et derrière la caméra, est tout simplement excellent.
un film qui ne vaut qu'au jeu d'acteur d'edward norton , un air de déjà vu, un role identique à the score mais la magie n'opere plus. . Ce film est long et ennuyeux surtout la longue scène de la boite de jazz. On tourne en rond pendant deux heures et demi, on s'ennuie à la mort, déçu à un point inimaginable.
Excellent film, avec un scénario très bien ficelé, une enquête qui progresse lentement et qui ne livre ses derniers secrets que dans le dernier quart d'heure. Les acteurs sont très bons, notamment Alec Baldwin, Willem Dafoe, et même Bruce Willis qui n'apparaît pas longtemps. Mais surtout, quelle prestation géniale d'Edward Norton qui porte le film a lui seul, dans un rôle difficile mais à la mesure de son talent. Ce n'est qu'au moment du générique de fin que je me suis aperçu qu'il avait lui-même adapté un roman pour en faire un film qu'il a co-produit et dirigé. Bref, il s'est construit un film sur mesure. Une très belle réussite !
Très très beau film !!! Noir et ... coloré des pastels appuyés des années 50 dans un New York Sublime. Musique et acteurs brillants complètent cette œuvre magistrale!! Edward Norton exceptionnel!!!
Pour sa seconde réalisation, Edward Norton n’a pas fait les choses à moitié. Véritable hommage aux grands films noirs des années 1950, Brooklyn Affairs, dont l’action se déroule pendant ces mêmes années, est un polar extrêmement bien ficelé, doté d’un scénario très solide, et faisant un écho intelligent et intelligible à une actualité plus récente. Norton y interprète un détective privé atteint du syndrome de Tourette qui enquête sur la mort de son mentor. Un personnage somme toute original qui offre au comédien, lui-même très curieux à propos de ce trouble neurologique, un vrai défi d’acteur qu’il relève avec talent. Explorant les arcanes du pouvoir régnant sur la ville de New York à l’époque, le film déploie donc une intrigue haletante et fascinante malgré quelques longueurs, le tout servit avec un casting en or. Il semblerait que la solution de cette affaire soit sans appel : si Edward Norton sait se faire discret, il n’en est pas moins un vrai chic type, qui sait assurément causer cinéma.
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1,5
Publiée le 19 juillet 2020
Brooklyn Affairs est un film qui raconte l'histoire d'un enquêteur privé de New York qui avec le syndrome de Gilles de la Tourette tente de résoudre le meurtre de son mentor. Ce film a des problèmes avec ses personnages et ses dialogues plats et sans intérêt ainsi qu'un rythme qui bouge incroyablement lentement. Vous avez parfois l'impression de regarder un film de 3 heures plutôt qu'un film de 2 heures 20 minutes. La durée et le rythme du film détruisent complètement toute excitation qui pourrait être trouvée. Avec une belle réalisation et une performance engagée d'Edward Norton Brooklyn Affairs finit par être un film très décevant avec de bons composants mais dans le désordre...
Seconde réalisation d'Eward Norton, "Motherless Brooklyn" nous plonge dans le New York des années 50 et renoue avec le film noir de l'époque. La principale curiosité de ce long métrage provient de son personnage principal : un détective privé souffrant du syndrome de Gilles de La Tourette. Le reste, scénario et réalisation, s'avère nettement plus classique, sans réelles surprises bien que maîtrisé. A cela s'ajoute quelques longueurs et quelques confusions narratives. Rien de bien grave et "Motherless Brooklyn" se regarde avec plaisir bien qu'il ne laissera guère une empreinte indélébile dans ma mémoire.