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Luuuuuuuuc
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2,5
Publiée le 14 août 2024
"You're a Bush. Act like one."
Regarder W. juste après avoir vu Vice (Adam McKay, 2018) présente un risque de comparativité élevé : les deux hommes, George W. Bush et Dick Cheney, connaissant un parcours parallèle malgré des sphères d'origine différentes. Ainsi, les deux film commencent à peu près de la même façon : on est en 2001/2002, la deuxième guerre du Golfe se prépare, et on bascule sur le début de l'âge adulte... en prison. En outre, et c'est somme toute logique, les même personnages (dont même de l'exécutif) sont présents à l'écran tout au long du film puisque les deux hommes ont été respectivement président et vice-président. Je relèverai néanmoins cette énorme différence : là où l'accent avait été mis sur la ressemblance avec les personnages réels dans Vice, elle est moins probante ici, Josh Brolin, par ailleurs exceptionnel, collant assez peu à l'image physique qui nous est resté de l'improbable président.
Puisque j'aborde la distribution, je relèverai également la performance de Richard Dreyfuss, au phrasé lent et énigmatique, les autres interprètes étant au mieux passables, au pire insupportables, à l'image de Thandie Newton, incarnant une Condoleezza Rice sous valium. Il est inutile de conseiller de voir ce film en VO tant ça tombe sous le sens : les élocutions et les accents d'origine des différents personnages font partie intégrante de l'Histoire.
Moins ouvertement militant que Vice, W. se veut une description plus en phase avec les biopics traditionnels et, magré quelques dialogues vraisemblablement fictifs et parfois simplistes, voire carrément grotesques (la scène avec Tony Blair ou celle au téléphone avec Jacques Chirac), le souci d'Oliver Stone est de raconter l'histoire d'un homme que rien ne prédestinait à devenir président, si ce n'est son réseau familial et partisan. La narration est ainsi toute entière centrée sur le personnage et ses rapports tumultueux avec son père, ainsi que l'évolution de sa religiosité, et nous livre un George W. Bush plus humain, parfois même touchant, que ce qu'on en a retenu et évite la fresque historique et l'interrogation politique, si ce n'est pour souligner le constant paradoxe de la logique guerrière des Etats-Unis.
Visuellement de facture classique, ce film est enfin un rien trop long, la dernière partie s'engluant dans le scandale des armes de destruction massive avec une lourdeur assez ridicule.
A voir princpalement pour la prestation de Josh Brolin.
Dans le film "W. L'improbable président", le réalisateur Olivier Stone essaie de cerner la personnalité du président le plus détesté de l'histoire américaine pour mieux comprendre ses actions politiques menées pendant ses deux mandats de 2001 à 2008. En effet, Georges Bush est considéré comme un être trop sûr de lui-même, ignoble et orgueilleux, qui vante sans cesse la puissance américaine par rapport au Monde. Olivier Stone parvient à percer le parcours de Bush pour nous montrer qu'il est en vérité une victime de son histoire, qui vit dans l'ombre de son père, déçu de ses actes.... Ce parcours difficile a rendu Bush plus vulnérable malgré son apparence forte. On découvre que Bush se fait facilement manipuler par les conseillers qui proposent de mauvaises stratégies pour profiter du pétrole au Moyen-Orient et qu'il est incapable de gérer son pays. Très interessant, ce film... Je n'ai pas vu le temps passer... Wow ! La ressemblance de James Brolin à Bush, est frappante, l'imitation des gestes et des tics très réussie ! Sa prestation est étonnante.... A voir !
Après "JFK" et "Nixon", Oliver Stone s'attèle à George W Bush avec ce biopic qui évoque d'une part la jeunesse de Bush, et d'autre part son premier mandat, principalement par la guerre en Irak. Cependant, il faut bien avouer que l'ensemble est inégal. Josh Brolin est à l'aise dans le rôle titre, et sa vie avant d'être président est clairement le volet le plus intéressant du film. Là où il aurait été facile de tirer à boulets rouges sur Bush en le présentant comme une andouille, Olivier Stone ne veut plus fin. Bush est présenté comme un homme écrasé par son nom, la pression de son père (impeccable James Cromwell), et la carrière de son frère. Et il n'est ni stupide ni incompétent, mais assez naïf et pas toujours subtil. Toutefois, c'est le volet sur son mandat qui pêche quelques peu, car trop décousu. On y enchaînes des scènes qui ne nous apprennent pas grand chose de neuf, et l'ennui pointe parfois le bout de son nez. D'autant plus que certains seconds rôles, pas assez développés et/ou grossièrement maquillés, ne brillent pas par leur réussite. Il est par ailleurs étonnant d'avoir passé quasiment sous silence quelques passages célèbres de la présidence de Bush (élection controversée, réaction à chaud au 11/09...), pour détourner certaines de ses gaffes ("fool me once..."). Un résultat en demi-teinte.
Ce biopic se concentre sur la jeunesse de George W. Bush. Où pendant longtemps il se sera cherché sans se trouver. Incapable de garder un emploi, courant les filles pour les laisser enceinte. S'il se plaint que son père ne lui ait jamais fait confiance, c'est quand même lui qui lui trouvait constamment du travail et qui réparait les pots cassés. Ce que j'ignorais, c'est que c'est même lui qui serait à l'origine des magouilles lors de la première campagne de 2000. Oliver Stone en parle vite fait. Il aurait dû un peu plus appuyer dessus. Il ne le dépeint pas vraiment comme un imbécile. Ce serait revenu à enfoncer des portes ouvertes. C'est juste un type avec une bonne mémoire. C'est ce qu'on peut lui concéder. Qui se sera lancé en politique juste parce qu'il aura eu un signe. Que voulez-vous de plus ? Tout est dit. La guerre en Irak simplement pour récolter le pétrole alors qu'il savait qu'il n'y avait pas d'armes de destruction massive ? Oliver Stone pointe l'influence néfaste de ses conseillers comme Condoleezza Rice, Donald Rumsfeld, Colin Powell ou Dick Cheney. Des noms que j'étais bien content d'avoir oublié avec le temps. Au fait, quand est-ce qu'ils s'expliquent devant la cour pénale internationale à La Haye avec Tony Blair ceux-là ? C'est bizarre qu'Oliver Stone n'en ait pas émis l'hypothèse. Se serait-il assagi depuis World Trade Center en 2006 ? Son George W. Bush n'est pas bien méchant. C'est un Texan pur jus avec sa casquette, sa bière, ses bretzels et ses chiens qui est devenu président de la première puissance mondiale. A faire la guerre au Moyen-Orient sans en calculer les bouleversements qu'il y a eu derrière. Vu à l'allure où change le monde, c'est toujours intéressant de se replonger dans ces années-là même si Stone n'aura pas parlé du onze septembre ni de l'Afghanistan ni de sa politique économique.
Ce qui frappe en découvrant W., c’est le savant équilibre que maintient Oliver Stone dans son portrait du président américain, portrait où percent critique acerbe, compassion la plus tendre et reconstitution efficace d’un contexte politique et militaire intense. Œuvre très riche, le film ose néanmoins sélectionner les épisodes de la vie du personnage, de sorte à ne pas tomber dans les travers du biopic conventionnel : peu de passages obligés, focalisation portée en exclusivité sur le président. W. se pense à la manière d’un huis clos et invite son spectateur à réfléchir sur l’image médiatique de George Bush Jr, candidat malgré lui de campagnes menées par imitation et pour lesquelles il ne se destinait guère. Le grand intérêt du film se tient là, dans la lutte entre un individu dispersé, placé hors de toute activité politique (il est fan de baseball), et la contrainte que fait peser sur lui sa prestigieuse famille. De cette tension découle une véritable compassion, assez inattendue, toujours juste, et servie par la prestation géniale de Josh Brolin. En dépit de quelques longueurs (surtout géopolitiques) qui alourdissent le récit, W. est une biographie injustement méconnue d’une figure controversée, et dont Oliver Stone tire une fable sur l’improvisation, l’improvisation d’un grand enfant soudain propulsé président. Audacieux et pertinent.
W : L'Improbable Président est un film pas mal, même si je ne suis pas convaincu qu'il ait atteint l'objectif souhaité. Car au final, on se prend d'attachement vis-à-vis de George W. Bush malgré sa politique et à mon avis, ce n'était pas l'objectif d'Oliver Stone que l'on ait une bonne image de ce président. On est sensible à sa quête de fierté paternelle. La scène de bretzel est tout de même très jouissive. C'était tout de même un président particulièrement risible (cumulant les bourdes, notamment lors des visites d'hôpitaux). Acteurs très bien castés et les maquillages sont extrêmement bien travaillés, on reconnaît parfaitement les personnages (les Bush, Dick Cheney, Colin Powell, Condoleezza Rice, Donald Rumsfeld). Josh Brolin est excellent dans le rôle-titre. Les dessous de la fumisterie que constituait la guerre en Irak sont exposés avec clarté tout comme ses motivations (la lecture de Bush selon laquelle le maintien de Saddam Hussein fut ce qui a coulé son père). La réalisation est très dynamique : par exemple en montrant comment la joie d'une victoire facile en Irak laisse rapidement place au fiasco et la perte de soldats. On ressent le malaise d'être le fils le moins aimé et d'être dans un costume de président qui s'avère trop grand.
Ah la la il y a le Oliver Stone qui fait du Platoon ou du JfK (les bons) et puis il y a le Oliver Stone qui fait du Wall street ou du World trade center (les mauvais), pour ce qui est de W l’improbable président il se trouve dans la seconde catégorie, le film est peu marquant, l’acteur qui incarne Georges Bush est peu ressemblant , le film est trop long, la réalisation est plate. Je vous le déconseille
Connaissant un peu le style d'Oliver Stone, je m'attendais avec W, à un film corrosif et engagé. Le résultat est disons, mi-figue, mi-raisin. Certes on en apprend sur Bush, ses frasques, son inculture, son parcours. Mais j’espérai plus, j'espérai un "biopic" dans la veine de l'excellent Nixon par exemple.
Il a fallu que je tombe par hasard dans les bacs des DVDs de la médiathèque de ma ville sur ce film pour enfin le regarder. J'étais un peu trop jeune pour m'y intéresser quand le film est sorti et la hype étant passée lorsque j'étais en âge de vraiment le comprendre, il m'attirait mais sans que je fasse vraiment le pas vers lui.
C'est désormais chose faite mais je ne trouve pas pour autant dommage d'avoir attendu tant de temps pour le voir. Au contraire, je pense que le fait que "W." soit d'une actualité un peu moins immédiate qu'en 2008 aide à le voir sûrement différemment. En 2017, on a désormais le recul nécessaire sur les événements pour en saisir la plupart des nuances (la totalité, cela serait présomptueux). Et revoir le film en ayant en tête toutes les conséquences actuelles de la décision de l'administration Bush d'envahir l'Irak permet de s'élever au delà de la mêlée et de la regarder avec un esprit assez critique.
Il faut toutefois garder en tête les positionnements politiques d'Oliver Stone. Non pas pour crtiiquer son propos en affirmant qu'il exagère mais pour souligner le gros effort qu'il a fait pour nuancer le personnage. Georges W. Bush n'est pas, dans ce film, l'abruti notoire et le dangereux personnage que les médias français nous ont montré. Il n'est bien sûr pas innocent, loin de là, mais Stone s'attache à dresser un portait tout en nuances : le lourd héritage politique de sa famille, la volonté de bien faire, les conseillers cyniques (un traitement assez favorable est réservé à Colin Powell cela dit), etc ... tout cela a mené à la catastrophe qu'a été l'invasion de l'Irak par les USA et dont le monde paie encore les conséquences 14 ans après.
Ce portrait nuancé de Bush surprend lorsque l'on connaît le ton habituellement vindicatif du réalisateur new-yorkais. Mais pour arriver à son but, il fallait choisir un acteur qui puisse incarner ces nuances et les faiblesses comme les forces du président américain. Le choix de Josh Brolin surprend lui aussi car la ressemblance physique n'est pas frappante mais on l'oublie vite car le jeu de Brolin est en intensité. De plus, l'acteur joue beaucoup sur son charisme qui fait que l'on est rivé à l'écran chaque fois qu'il y apparaît.
"W." est donc une très bonne surprise dans son ensemble et il est peut-être un de ces films nécessaires dont le cinéma a le secret (mais pour cette dernière affirmation, je n'en suis pas sûr à 100%).
Oliver Stone est un adepte des présidents américains. Il est le digne représentant des adaptations cinématographiques de biographie plus ou moins romancée (JFK, Nixon et ici, W. L'improbable président). Après un immense travail interne qui passe par le rassemblement des sources à leurs lectures, Olivier Stone qui récemment s'est exercé au journalisme avec l'interview du président russe Vladimir Poutine, nous propose sa vision qui semble-t-il se veut neutre et impartiale. Finalement, le cinéaste ne serait-il pas entrain de prendre la place de l'historien ? Or, ce biopic propose un angle qui nous laisse très circonspect - à commencer par les choix de vie du président américain où on le retrouve - jeune - complètement ivre, acariâtre, misogyne... Bref, un texan dans la plus simple tradition des stéréotypes. On passera donc sur l'objectivité de Stone qui est avant tout un cinéaste. Ainsi, ma critique sur W. L'improbable président se table uniquement sur le matériau cinématographique et non sur la véracité des faits évoqués. Si vous me suivez régulièrement, vous observez 2 éléments importants : je ne suis pas vraiment à l'aise avec les biopics et ce n'est clairement pas mon genre de prédilection. Outre ces considérations, j'ai tout de même un avis sur la question. Oliver Stone fait du Oliver Stone. La réalisation est sans éclat mais reste propre et épurée. Le casting fonctionne bien sans émerveiller le spectateur - Josh Brolin joue l'incarnation du président Bush Junior avec justesse et charisme tandis que James Cromwell semble plus éloigné de ma représentation du président Bush (je ne trouve pas qu'il le ressemble physiquement parlant). L'histoire est découpée de manière ultra-académique : on part d'un événement phare de son mandat (l'invasion de l'Iraq vue depuis Washington) puis on le découpe par plusieurs moments qui construisent le président américain de ces beuveries jusqu'à son poste de gouverneur du Texas. De ses déboires de jeunesse au poste de responsabilité. On ne peut pas avoir une approche plus délimitée et classique que celle-ci d'où ma grande désillusion. Oliver Stone laisse donc un goût inachevé à son oeuvre - rarement grandiose mais suffisament convaincant pour louer quelques qualités à l'oeuvre.
Biopic très intéressant qui nous décrit la personnalité si particulière du président Bush ! Son parcours atypique, ses délires égocentriques, sa fascination pour la guerre... mais également ses failles et ses limites ! Sur le papier c'était parfait mais j'ai trouvé le film un peu inégal avec un début prometteur, un milieu qui s'essouffle très vite et une fin passionnante mais dans l'ensemble j'ai trouvé le tout un peu survolé et un brin caricatural et je comprends l'envie d'Oliver Stone de faire une comédie dramatique mais j'aurais préféré un peu plus de profondeur ! Mais je suis content de l'avoir vu et la scène du Bretzel restera culte à mes yeux ! -_-
De loin pas le meilleur film d'Oliver Stone. Ce film dépeint un W qui se fait tromper et entrainer dans la guerre en Irak, je ne suis pas sur que ça soit la fidèle réalité. Le mimétisme de Josh Brolin est assez impressionnant.
Oliver Stone s'attaque à George W. Bush dans ce film qui s'approche de la farce où celui qui était encore Président à l'époque de la sortie du film se fait gentiment tourner en dérision. A une certaine époque, Stone n'aurait pas hésité à faire pire que ça surtout quand on connaît ses opinions politiques. Ici, il semble nuancer son propos et même s'il nous montre W. Bush comme un imbécile vivant dans l'ombre de son père, il nous le montre également comme un homme qui a toujours eu la volonté de bien faire malgré toutes ses erreurs de parcours. S'il n'est pas désagréable de voir Stone s'assagir un peu et donner de l'épaisseur à ses personnages, il est surprenant de le voir rester aussi sage sur un sujet aussi brûlant. Même s'il est souvent maladroit, "W. - l'improbable président" ne manque pas de charme, notamment parce que Josh Brolin (malgré sa non-ressemblance avec Bush) y incarne son personnage avec force et conviction, bien épaulé par de solides seconds rôles (James Cromwell, Richard Dreyfuss). Les scènes où Bush et son équipe planifient leur guerre en Irak sont très réussies.
Après avoir signé des portraits de JFK et Richard Nixon, Oliver Stone s'intéresse cette fois à la destinée de George "W." Bush, 43ème président des Etats-Unis. Pour ma part, j'ai adoré ce biopic drôle et déjanté mais très bien documenté, centré sur l'entrée en guerre au Moyen-Orient et les mensonges de l'administration Bush qui l'ont accompagnée. Cette période "contemporaine" est entrecoupée de flashbacks dans le passé qui éclairent pertinemment le parcours de cet ancien alcoolique fan de baseball, qui connaît soudain une révélation et une renaissance, par la grâce de la religion et des préceptes presbytériens. Oliver Stone n'a jamais caché ses convictions démocrates, mais sa vision de Bush n'est pas uniquement à charge : il le présente certes comme un homme simple, un fils à papa, n'ayant pas les capacités pour occuper des fonctions aussi élevées, mais aussi comme quelqu'un qui voulait sincèrement faire le bien, abusé par un entourage malavisé voire malintentionné. Evidemment, je ne connais pas personnellement Georges W Bush, mais "W. : L'improbable président" (2008) m'a semblé un biopic juste et équilibré, dont l'auteur a parfaitement bien cerné les tenants et les aboutissants de la politique américaine des années 2000, via le portrait de son leader. La mise en scène est élégante et efficace la plupart du temps, magnifiée par une photographie superbe et une bande son ironique (Robin Hood!). Le film propose également un aspect ludique, les acteurs étant parfaitement grimés pour incarner toutes les célébrités de l'administration Bush. Ainsi, j'ai particulièrement apprécié Josh Brolin, incroyable de mimétisme dans le rôle titre, Richard Dreyfus (Dick Cheney), Toby Jones (Karl Rove), Thandie Newton (Condoleeza Rice) ou encore Ion Gruffudd (Tony Blair), sachant que la liste est loin d'être exhaustive et que les comédiens sont tous au niveau. Une bien belle réussite pour Oliver Stone, de retour à un haut niveau avec "W."