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Verobisson
11 abonnés
274 critiques
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2,5
Publiée le 7 octobre 2024
Film très inégal et déséquilibré. S’il est agréable de regarder la vie "du poète" et appréciable de joindre les « animés » à son personnage spoiler: (spécialités du cinéaste pour son 1er film) , on sort bien déçu de ce biopic. Ludique, graphique, fantasmagorique, l’approche onirique si, elle est charmante au début du film, lasse vite par sa répétition Malgré un casting de stars emmené par le formidable Éric Elmosnino dans le rôle-titre, le film s’embourbe grossièrement sous l’addition d’anecdotes et de femmes célèbres. Le Gainsbourg qu’il décrit manque totalement "d’Aura", alors que Gainsbourg était un homme beaucoup plus complexe et fascinant que celui présenté Sa jeunesse est finement racontée, mais les 20 dernières années de sa vie sont carrément bâclées. Qui se veut élégant et décontracté passe à coté
Les biopics sont souvent des films faciles tant il suffit de tirer sur la corde "nostalgie" pour qu'ils atteignent leur but. Pourtant, dans ce cas précis, il n'en ai rien ! Gainsbourg est un bon film, car il est animé par un vrai sens artistique. Le scénarios, la mise en scène, les interactions entres les personnages sont empreinte d'une sorte de folie douce qui font vivre le film. Gainsboug, le film, est à l'image de Gainsbourg, l'homme, c'est à dire un ovni qui a des choses à dire et montrer.
La vie de Serge Gainsbourg, rythmée par ses compositions et ses liaisons, racontée par Joann Sfar, Deux artistes se rencontrent, pour un résultat visuellement original et musicalement réussi, avec des incarnations fidèles.
Sous forme d'un conte et dans un univers très poétique, ce biopic sur (une partie de) la vie de Gainsbourg étonne. La reconstitution d'époque et les personnages sont bien vus, l'histoire n'est pas déplaisante, la musique bien intégrée... Néanmoins il n'y a rien de bien marquant pour laisser un souvenir autre que d'avoir passer un moment correct à visionner ce film.
Un biopic original, opportun, et parfaitement adapté au personnage : ça commence dès le générique et se poursuit, après une description poussive de l’enfance, avec un Eric Elmosino troublant de ressemblance, absolument parfait dans son rôle, auquel se joint une géniale représentation physique de Gainsbar. Des scènes excellentes : « Je bois » avec trompette et Philippe Catherine, une séquence troublante de Laetitia Casta qui arrive même à imiter la voix de Brigitte Bardot, une interprétation jazzy superbe de « Elle a E dans l’A »... J’ai trouvé en revanche déplacée la caricature féroce de France Gall.
Une interprétation vraiment géniale de cet acteur et une inventivité du récit totalement fantasque mais très enlevée avec un BO qui mêle réinterprétations et nouveaux arrangements audacieux. Totalement convaincu de cette vie d’artiste hors norme.
Gainsbourg (Vie Héroïque) est un film de Joann Sfar sorti en 2010. Il est indiqué au début du long métrage que c'est un "conte" et, en ce sens, le réalisateur réalise un coup de maître. Porté par un Eric Elmosnino absolument habité par le rôle, Sfar nous livre une fable revenant sur les différents aspects de la personnalité de Gainsbourg, passant de l'enfant juif pendant la guerre au peintre vivant la bohème, aux doutes jusqu'au Gainsbarre (qui n'est abordé qu'assez succinctement, et c'est tant mieux). L'idée géniale du film est le personnage de la "Gueule" de Gainsbourg qui renforce le côté conte, spoiler: jusqu'au moment où Gainsbourg va fusionner avec sa gueule pour devenir Gainsbarre . Toutes les prestations d'acteur sont absolument formidables (sauf Sara Forestier, assez anecdotique en France Gall), en particulier Philippe Katerine (en Boris Vian), Laetitia Casta plus sensuelle que jamais en Brigitte Bardot ou encore Lucy Gordon troublante de ressemblance avec Jane Birkin. Pour un premier film, Sfar réalise un long métrage proche de la perfection qui montre la complexité du personnage Gainsbourg, et aide à mieux comprendre le déclin de son être à la fin de sa vie. Passionnant.
Si vous me connaissez, vous savez sans doute que Serge Gainsbourg est un de mes chanteurs préférés et que je suis fan de son œuvre si riche et atypique que j’écoute en boucle sans me lasser. Désireux d’en apprendre davantage sur sa vie et de découvrir de nouveaux biopics sur des personnalités que j’admire, je me suis attaqué à cette première réalisation de Joann Sfar qui nous propulse dans une biographie du chanteur à la tête de choux. En toute honnêteté, ce n’est pas le meilleur biopic que j’ai vu mais il est très bon et il remplit parfaitement sa fonction. Et pour cause, les acteurs sont formidables, et le mot n’est pas assez fort. Eric Elmosnino campe ici un jeune Gainsbourg poète timide et rêveur avec la même justesse que le dépravé Gainsbarre, « sa barbe de trois nuits, ses cigares et ses coups de cafard ». Il n’est jamais dans l’imitation ou la caricature : il est Gainsbourg. Les intonations, les mouvements de mains, la douceur et la provocation, absolument tout y est. Il mérite amplement son césar du meilleur acteur et est accompagné par un casting d’exception avec une Lucy Gordon qui brille en Jane Birkin ou Laeticia Casta qui se confond avec Bardot. La force est aussi là : les personnages ressemblent comme deux gouttes d’eau aux humains qu’ils représentent. La coiffure, le maquillage et les accessoires ont fait un travail remarquable, à commencer par Gainsbourg qu’on croirait voire revivre, c’est aussi surprenant que jouissif. Le réalisateur ose aussi mêler la vie du chanteur avec son propre univers en le faisant suivre par une sorte de marionnette géante nommée « La Gueule » qui représente un premier alter-égo, bon et mauvais conseiller, avant Gainsbarre. Cela entraîne parfois le réalisme à être remis en question mais va tout de même dans le sens du récit. J’ai aussi été un peu déçu de ne retrouver que peu la facette médiatique de Gainsbourg qui avait une manière phénoménale de provoquer presse, notamment avec la célèbre séquence du billet, absente du film - mais le scandale de la Marseillaise fonctionne ici très bien. J’ai retrouvé la grande majorité de mes chansons favorites et j’aurais bien aimé voir davantage de prestations sur scène tant son côté débauché était marquant durant ses derniers concerts. Par exemple, le réalisateur a choisi de montrer la rencontre entre Serge et Bambou avec Love On the Beat en fond, je pensais qu’on allait ensuite assister à l’interprétation de cette chanson mythique sur scène avec son éternelle chemise bleue tant ces archives-là sont représentatives de la fin de sa vie (surtout que le fond musical n’est pas celui de l’album mais du concert). Enfin, je dirai que malgré ces quelques attentes non comblées et un début un peu lent, l’œuvre globale reste très juste et poétique, un bel hommage au maître dont la beauté cachée se voit sans délais, délais.
Éric Elmosnino incarne avec un talent rare le chanteur trublion dont les excentricités cachent mal les côtés écorché vif d'un homme meurtri. On a plaisir à la reconstitution du Paris des années 50, Boris Vian, la Grèco, la Bardot, qui vont contribuer à l'essor de l'homme et du musicien.Son rapport aux femmes est bien développé aussi. La partie finale est plus convenu, mais Joan Sfar réussit à s'emparer de l'état d'esprit de l'homme, et insufflé une certaine légèreté dans un genre qui en manque habituellement.
J'ai trouvé le film assez lent de manière générale, mais j'ai aussi trouvé que c'était sa manière d'aborder l'artiste très intéressante, je salue évidemment la prestation Eric Elmosnino et même Laetitia Casta qui est très convaincante. Cela reste une belle réussite.
Cette biographie très sélective et elliptique de Serge Gainsbourg est un conte où le réalisateur Joann Sfar évoque le "mensonge" de Gainsbourg plutôt que ses vérités. C'est en tout cas comme cela que Sfar présente son film, conscient et soucieux de ne pas verser dans le biopic officiel. De fait, le début du film est incontestablement original qui relate l'enfance de Lucien Ginsburg, les leçons de piano paternelles et forcées, puis l'étoile jaune sous l'Occupation qu'arbore sans honte l'enfant juif. spoiler: Ce sera ensuite le renoncement à la peinture, faute de talent pense Gainsbourg, puis les piano-bars et les rencontres déterminantes avec Boris Vian et Juliette Gréco . Bien aidé par l'étonnante ressemblance du comédien Eric Elmosnino (césarisé pour ce rôle) avec son modèle, Sfar se montre brillant dans la mise en scène, et facétieux aussi, comme quand il affuble le timide Gainsbourg de son double décomplexé sous la forme d'une marionnette, Gainsbarre en somme. La suite du film, et notamment, les relations sentimentalo-musicales de Gainsbourg avec Bardot, Birkin ou Bambou sont hélas bien moins convaincantes, par manque de sensibilité sans doute. Ces séquences nous paraissent un peu brouillonnes, inabouties et finalement anecdotiques. Ce Gainsbourg de la maturité, ainsi croqué par Sfar, ne révèle pas grand-chose.
Non bon j’ai pas aimé grand flop pour moi mais c’était à prévoir étant donné que je n’aime pas gainsbourg. C’est dit voilà. Ça n’engage que moi après tout. Mon perso préféré c’était le papa avec sa réplique légendaire « tu sais, quitter une femme ce n’est pas comme la tromper » BIEN-VU-BONHOMME. C’est quoi votre chanson pref à vous ? Moi c’est quand il chante pas haha hihi ;p Grans cœur sur l’actrice qui joue Jane B qui est abonnée aux rôles de meuf anglaise avec une frange puisqu’elle a ce rôle aussi dans Poupée Russe (merveilleux film que je vous conseille). Voilà sinon que dire ? J’aime pas trop gainsbourg je sais plus si je l’ai dit mais sinon à part ça chouette film si on enlève le perso principal c’était cool.