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7eme critique
527 abonnés
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3,5
Publiée le 5 avril 2015
Eric Elmosnino assure parfaitement le rôle de Serge Gainsbourg, aussi bien sur l'aspect physique que dans la gestuelle, c'est bluffant. Un biopic sur ce grand Monsieur de la chanson française était clairement attendu. Mais loin d'être simple à mettre en scène, le réalisateur Joann Sfar, réussit pourtant haut la main le challenge. Attendu au tournant par les fans du personnages, le film en ressortira bel et bien fidèle à la vie de l'artiste et fera incontestablement l'unanimité. Le casting est irréprochable, que ce soit sur le rôle principal ou encore les femmes qu'il rencontre au fil de sa carrière. Dans cette époque parfaitement retranscrite à l'écran, on découvre le parcours de Gainsbourg, bercé par ses chansons que l'on prend plaisir à découvrir ou redécouvrir.
Tenter un biopic sur Gainsbourg était sans aucun doute une entreprise risquée et la critique attendait Joann Sfar metteur en scène novice de pied ferme comme tous les fans du chanteur dandy qui ne toléreraient pas que l'on touche à leur icône. Le parti risqué de Sfar a été en partie réussi grâce à un choix de mise en scène très axé sur le visuel, n'essayant pas de démonter la personnalité très complexe de Lucien Ginsburg. Il s'agit en fait d'une série de tableaux retraçant les grandes étapes de la carrière du chanteur très imbriquées avec sa vie amoureuse. Tout d'abord l'enfance où le jeune Lucien se crée un double fictif (son grand frère mort à la naissance qu'il se choisit comme protecteur ou conseiller ?) qui lui permettra de surpasser le terrible complexe qu'il aura toute sa vie par rapport à un physique qu'il jugeait ingrat. Ensuite les débuts dans la peinture et ses rencontres avec les célébrités du St Germain-dès-Près des années 50 où il croise Gréco, Vian et bien d'autres qui le convainquent d'entreprendre une carrière comme compositeur interprète plus rémunératrice que celle de peintre bohème. Le début de la célébrité après la chanson écrite pour France Gall et la rencontre avec Bardot qui sera un temps sa muse. La reconnaissance commerciale et la rencontre amoureuse avec Birkin qui donne un court moment l'illusion à Serge qu'il peut chasser son double qui jusqu'alors l'a mené sur le chemin de l'éthylisme, seule béquille à sa timidité maladive. L'amorce du déclin enfin quand Gainsbarre va définitivement dévorer Lucien et provoquer le départ de Jane. Sfar aura eu l'élégance ne s'en arrêter là et de ne pas relater les dernières années de déchéance solitaire du poète dandy en panne d'inspiration. Tous les personnages qui jalonnent la vie de Gainsbourg ont été choisis avec perspicacité et l'on peut saluer la prestation très convaincante de Laetitia Casta en Brigitte Bardot. Eric Elsmonino constituait sans conteste le moins mauvais choix pour incarner le chanteur au physique si particulier. S'il est parfait pour incarner le chanteur hésitant du "Poinçonneur les lilas" il est moins crédible quand éclot le dandy de la rue de Verneuil. Globalement si Sfar tombe quelques fois dans les clichés, il évite tous les pièges du genre en nimbant ses tableaux d'une poésie qui restitue l'environnement de Gainsbourg tel qu'on se l'imagine dans l'inconscient collectif. Un film reste à faire qui tentera de mieux cerner les fêlures de l'homme et son processus créatif.
Je suis tombée en amour pour ce film. D'une beauté à coupé le soufle, respectant la vie réelle de Gainsbourg, et où l'acteur (fabuleux Eric Elmosnino) est pratiquement tout on long du film "accompagné" d'une sorte de mi-marionnetes, mi-ombre chinoise ce qui ajoute au personnage encore plus de crédibilité. Les actrices (Lucy gordon, Laetitia Casta...) qui sont les femmes qui l'on accompagné tout ou long de sa vie joue extraordinèrement bien. Comment ce film n'a pas eu le succès qu'il mérite ? ou alors bénéficié d'un réseau de distribution plus prestigieux, cela je ne le comprendrais jamais. Si par hasard il repasse quelque part, ou que ce soit; foncez vous prendrez alors un bonne dose d'émerveillement. Annick Dessoy - Bruxelles
Un biopic très particulier de la part de Joann Sfar puisqu'il intègre une part de fantastique dans la vie tumultueuse de Gainsbourg, c'était risqué mais force est de constater que la magie opère rapidement, Eric Elmosnino n'y est d'ailleurs pas étranger. En effet son interprétation est incroyable et un peu à la manière d'un "Cloclo", au bout d'un moment on est simplement devant Gainsbourg et on ne cherche pas plus loin. Son double maléfique, Gainsbarre j'imagine, étonne au début puis coule de source par la suite malgré quelques scènes difficile à saisir lorsque notamment il réalise deux actions à la fois en présence d'autres personnages. Un autre gros point fort pour moi est le refus pour le réalisateur du sensationnel avec diverses ellipses qu'il aurait été facile d'exploiter ( le billet de banque, Whitney Houston etc ... ), les seconds rôles ne sont pas en reste avec notamment une BB très réaliste. Au final je ne me suis jamais ennuyé devant cette vision de la carrière de Gainsbourg axée essentiellement sur l'aspect introspectif de cet artiste indémodable et fascinant. Une réelle réussite, à découvrir sans retenue.
Ignorant tout de Gainsbourg (je ne savais même pas qu'il était juif !) et n'étant pas attiré par le personnage, j'avoue que ce "biopic" m'a surpris. J'ai appris plein de choses sur lui (son amour du dessin et de la peinture, des femmes etc.). La réalisation audacieuse avec ses passages oniriques et déconcertants (le double de Gainsbourg en marionnette) évite l'écueil du documentaire bien sage. On saluera également le très bon choix des acteurs et actrices, notamment Kacey Mottet Klein (Serge Gainsbourg jeune) et Éric Elmosnino (Serge Gainsbourg adulte). Par ailleurs, le film est constitué de nombreuses scènes émouvantes et drôles. La musique, très présente, est représentative de l'oeuvre de l'auteur-compositeur-interprète. En conclusion : à voir, même pour ceux (comme moi) que le sujet n'attire pas.
Un bon premier film de Joann Sfar qui apporte sa touche personnelle (La BD) dans ce Biopic original. L'intérêt premier n'est pas forcément de mettre en avant toute l'histoire de Serge Gainsbourg mais plutôt d'en tirer des moments clés pour mieux comprendre sa personnalité. Eric Elmosnino y est bluffant, de part un physique très proche de Gainsbourg mais aussi d'une attitude (gestuelle, verbale) si fidèle à la réalité, chapeau ! Avec une telle prestation, il est donc logique de le voir récompensé par le César du Meilleur Acteur.
Très bonne réalisation. Un "biopic" qui ne se contente pas d'être, contrairement à bien d'autres, un film-documentaire, plus ou moins réussi, sur la vie d'un personnage célèbre. L'interprétation d'Eric Elmosnino est éblouissante, même s'il surjoue peut être un peu une scène ou deux. Film vraiment à voir, et bien sûr à écouter aussi pour la musique.
Gainsbourg (Vie héroïque) : Vraiment, très bonne surprise, je n’ai pas était déçu, au contraire. J’ai était conquis et agréablement surprit par ce biopic qui est vraiment de très bonne qualité, ce biopic brillant et passionnant à la fois sur un homme toute aussi incroyable et talentueux, il aura marqué sa génération. Vraiment, biopic très poétique, vraiment bien raconté avec un soupçon d’humour décalé ce qui donne un brin de folie qui va bien au personnage : j’ai adoré l’espèce de marionnette qui sui tout le temps le personnage, cela importe un coté décalé très appréciable. On n’apprend rien autres de ce qu’on sait mais c’est bien raconté, c’est bien fait, avec beaucoup de sobriété et le film montre à merveille les différentes facettes du personnage et tout ça avec brio et justesse ainsi que les musique les plus connu du personnage. Et puis il faut noter l’excellente performance des acteurs. Que ça soit : Eric Elmosnino qui est juste saisissant en Serge Gainsbourg et les autres acteurs qui joue le rôle de leur compagne qui sont elles aussi très convaincant et aussi bien choisit, les acteurs sont vraiment très ressemblant, surtout Eric Elmosnino. De plus, le film est appuyé par une réalisation de très bonne facture qui mette bien en valeur le personnage et le reste, vraiment très bonne réalisation. Et puis, le scénario (le biopic) comme je disais et très bien raconté, bien mit en scène et bien présenté. Vraiment, on est captivé et passionné par ce biopic. Et puis, coté musiques, c’est que du bon : les meilleurs de Gainsbourg. Voila, très beau portrait de Gainsbourg, qui montre les coté sombre mais aussi le séducteur et surtout l’artiste qu’il était. Vraiment, je n’ai pas décroché un seul second car je ne suis pas très biopic mais quand c’est bien fait, il faut le souligné, comme quoi, les français savent bien faire les biopics (Cloclo…).
Je ne m'attendais pas à un conte biographique en regardant ce film. Tout est bien ficelé à la manière d'une BD, l'enfance ressemble plutot à un flashback. Ou c'est sa vie d'adulte qui est un flashforward vue pas Lucien enfant. Ou tout n'est qu'une hallucination, un rêve de son double, sa gueule. Sa Gueule. Voila un élément auquel je ne m'attendais pas. Il vit avec, tel un schzizophrene. Des ses rencontres, ses amours, on en sait finalement juste ce qu'il faut. Il lui faut une muse, il veut etre pigmalion. Quand même, pour un homme qui se disait à tête de chou, qui devait empester la gitane maïs et le whisky (puis le pastis), il a eu de belle nénêtes! Un vrai artiste. Avec ses travers, ses déboires, ses démons et des passions avortées. Magnifique.
Que l'on aime Gainsbourg ou pas, Elmosnino est assez impressionnant dans ce rôle. Le titre est un peu too much car finalement le film nous propose un regard partial sur un artiste qui n'a d'héroïque que son talent (ce qui est déjà beaucoup). Comme on peut s'y attendre, la bande-son est impeccable. Elle supplante de loin une esthétique décevante et superficielle. La métaphore du personnage imaginaire est originale. Quelques longueurs par moment. Avec cette mode des biopics, on pouvait s'attendre une foi encore à une production sans saveur, ce qui n'est pas le cas. Joann Sfar n'a pas raté son essai en nous livrant une vision singulière.
Pour un coup d'essai sur grand écran, le moins que l'on puisse dire c'est que Joann Sfar a du style et une vision des choses bien à lui. Rien d'étonnant vu qu'il est un graphiste de premier plan. Elmosnino est bluffant de ressemblance avec l'original. Un film classieux et passionnant à condition d'aimer le "grand Serge" bien entendu.
On ne peut pas accuser Joann Sfar d'avoir voulu réaliser un biopic conventionnel mais on ne peut pas l'accuser non plus d'avoir réussi son film. L'artifice quand ça sert à mieux souligner la profondeur d'une oeuvre, c'est bien ; mais quand ça sert à essayer d'en cacher l'absence totale, c'est pas bien. Non, sans déconner c'est bien joli de faire mumuse avec des maquettes et tout mais faire original ne signifie pas forcément que l'on doit enlever totalement la substance du protagoniste réduit ici à l'état de caricature. Quand à sa vie, on a l'impression que le réalisateur-scénariste s'est contenté de faire "plouf-plouf" avec les grandes étapes de cette dernière. Bon d'accord il y a la musique, absolument géniale, mais c'est plus "Merci Serge" qu'autre chose. La seule bonne véritable raison de visionner l'ensemble c'est l'interprétation. Eric Elmosnino, dans le rôle-titre, la regrettée Lucy Gordon, dans celui de Jane Birkin, et Lætitia Casta, en Brigitte Bardot, sont troublants de vérité. Mais une très belle qualité d'interprétation n'arrive pas du tout à cacher la vacuité totale du tout, vacuité qui engendre inévitablement l'ennui. Dieu est sûrement un fumeur de havane mais Joann Sfar n'a pas du tout l'air d'avoir l'étoffe d'un bon réalisateur.
Bon...je vous l'avoue tout de suite: j'aime pas Gainsbourg et je n'apprécie que modérément les BD de Joann Sfar. Alors évidemment, les deux réunis...beuh! Alors on retrouve la patte de Sfar dans ce "conte" (drôle de nom pour une biographie...) comme les passages avec le Gainsbar ou les dessins de Serge, directement faits par l'auteur de BD. D'ailleurs, parlons du Gainsbar: sérieusement, c'est quoi ce truc? Vous croyez vraiment que Gainsbourg se baladait avec ce bidule tout droit tiré d'un (mauvais) film d'animation de la fin du siècle dernier (bon d'accord, c'était il y a 12 ans. Mais c'est toujours rigolo de filer un coup de vieu à ses lecteurs)? Certains vont me dire: "oui mais c'est de la poésie, tu peux pas comprendre, sale matheux!". D'accord mais une biographie, ça doit avant tout être respectueux, non? Vous voyez Edith Piaf dans "La môme" se balader avec le petit bonhomme en mousse vous? Et les passages avec le chou-fleur, tssss... affligeants! Et en plus, Sfar saute d'un coup une quinzaine d'année de la vie de Lucien Gainsburg (car c'est son nom): c'est une biographie, ça?! Et on finit par le plus gros point noir du film: PAS DE DATES!!! Mais pourquoi? Quand on s'y connait pas en gainsbourlogie, impossible de savoir en quelle année on est! Résultat, on ressort du film plus bête qu'on y est rentré. Ah non, j'ai appris qu'il avait écrit "Poupée de cire, poupée de son". J'aime bien. Mais ça vaut vraiment pas le coup de claquer 10 € pour apprendre ça (heureusement que moi je l'ai vu à la télé). Alors regardez la page Wikipédia de Serge Gainsbourgh, vous en apprendrez beaucoup plus sur lui qu'en regardant ce film (oh pardon, ce "conte").
Très surpris par ce film. Je m'attendais à un film un peu plus classique mais Sfar à finalement donné une vision plutot personnel à son film. Moi, personnellemenet j'ai pas trop aimé entre autres le personnage de "La Gueule" et je n'est pas été totalement covaincu par le jeu d' Eric Elmosnino. Légère deception donc même si je trouve que c'est bien que des réalisateurs comme Sfar donne des visions différentes à leurs films. C'est un risque qu'ils prennent et qui peut donné un chef d'oeuvre. Pas ici cependant pour moi.