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Un visiteur
2,0
Publiée le 24 février 2017
Documentaire qui a le défaut majeur des films écologistes: le discours apocalyptique et culpabilisant.Il mélange aussi des sujets sans rapport, la pollution, le conflit israélo-palestinien, les jeux-vidéos violents et leur influence supposée sur la violence des ados.Il aurait pu rajouter les films gores et un sujet sur les Farcs pour faire bonne mesure.Hulot n' est pas un fin pédagogue ni un scientifique.
De belles images mais sans aucune construction dans le message à véhiculer et même pire, totalement desservi par les médiocres commentaires de Nicolas Hulot (possibilité de s'en passer sur l'une des pistes du Blu-Ray) : non seulement sa manière de s'exprimer ne vaut pas un vrai narrateur, mais ses propos sont creux (aucune solution apportée ni aucune accusation franche). Pour voir de belles images, le genre ne manque pas de productions (Home, Planète Terre, Le peuple migrateur même si on s'éloigne un peu)...
Magnifique documentaire de Nicolas Hulot qui nous montre parfaitement bien les inégalités qu'il y a sur Terre. les prises de vue, et certaines scenes sont à couper le souffle par leur beauté. je le recommande pour tous ceux qui se sentent concernés par notre present et notre avenir...
Ce très beau film humaniste a souffert d'une mauvaise compréhension de son message. On a voulu y voir un nouveau brûlot écologiste, à l'image d'«Une vérité qui dérange» d'Al Gore ou du film «Home» d'Artus-Bertrand... Mais, c'est bien plus que cela... Et ce serait réducteur de le limiter à cela. Nicolas Hulot, avec l'ambition incroyable de celui qui ose, nous fait part de ses doutes sur notre mode de développement, et sur les choix de société qui sont les nôtres. Ce n'est pas un sermon grandiloquent, ni une accusation vibrante. Les images absolument exceptionnelles parlent d'elles-mêmes ! Et c'est un choc... Pour ma part, j'ai retenu deux images incroyables : des bush-women en tenues traditionnelles faisant leurs courses dans un supermarché ; et des enfants noirs rassemblés autour du seul lampadaire allumé de leur village pour lire un livre... Alors, bien sûr, comme les deux films déjà cités, ce Titanic-là n'aura aucun succès (et d'ailleurs, avec un mauvais goût déplacé, les Guignols s'en font des gorges chaudes !). Nous n'aimons pas avoir mauvaise conscience ! Mais, si vous pensez que le cinéma ne sert pas uniquement à divertir, mais qu'il peut aussi nous amener à réfléchir sur notre condition d'homme sur cette terre, et bien précipitez-vous... Cela en vaut la peine, et vous n'en sortirez pas indemne.
L'histoire de l'humanité qui se prend le pied dans le tapis qu'elle a elle même tissé. « Home » était un hymne à la planète terre pour s'en souvenir avant qu'elle ne disparaisse (vu que l'on sait qu'il ne se passera rien qui enraye suffisamment tôt la catastrophe annoncée), « Le syndrome du Titanic » est un hymne à la connerie humaine qui va droit dans le mur en chantant. Au moins Hulot commence à pointer du doigt le problème du surpeuplement. Il parle du moment intéressant où les civilisations occidentales vont s'écorcher vivantes pour un morceau d'acier ou de blé (enfin, plus sûrement d'eau). Parce que contrairement à ce que veulent cacher les décideurs avec leurs politiques de natalité subventionnée à tout crin, c'est en étant moins nombreux sur la terre que les problèmes se résoudront rapidement sans perdre le bien le plus précieux, notre liberté, et son soutien le plus évident, la nature. C'est une longue litanie pas mal écrite, un peu moins bien récitée, qui nous entraîne avec quelques jeux de mots à réfléchir à quel point les terriens marchent sur la tête. Le tout avec des images qui font penser à un documentaire indé sur Arte à 23h sans sous-titres et sans paroles. Les images sont pas mal, notamment les plans fixes avec des jolis télescopages esthétiques, mais ce n'est justement pas esthétique, limite art contemporain. Un vrai OVNI. Bref, ce n'est pas pour le grand public, et c'est bien pour ça que c'est intéressant et captivant. Et surprenant de la part de l'esclave de TF1.
Nicolas Hulot tente de reproduire l'effet "Home" de Yann Arthus Bertrand en réalisant un diaporama accompagné de belles images et de phrases percutantes. Un documentaire qui pourra ravir les écologistes à l'esprit simpliste et ouvert aux discours nauséabonds de Nicolas Hulot. L'homme aux différentes casquettes, mais n'en maîtrisant aucune.
Un récit passionant, un voyage extraordinaire, avec des endroits et des faits qui nous auraient paru imaginaires mais... qui sont bien réels. Une prise de consience inratabe même si la voix de Nicolas Hulot est parfois pesante...
"Le syndrome du Titanic" est un film que tout le monde devrait voir pour se rendre compte de ce qui est train de se passer sur cette Terre où l'on survit.
Il faut prendre ce film pour ce qu'il est. Un kaléidoscope de notre civilisation, de ce qu'elle fait de mieux mais surtout de ce qu'elle fait de pire. Il découle plus d'une réflexion philosophique et surtout il n'a pas la prétention de connaitre la vérité, encore moins d'apporter une solution concrète. De ce point de vue ce film est une réussite.
Plus que jamais un film d'actualité. Cependant il ne faut pas se concentrer uniquement sur l'énergie solaire, mais toutes les énergies renouvelables, solaire, éolien, marée motrice. Ces choix sont politiques avant tout, car sans leader politique pour imposer une conception il n'y aura pas de débat démocratique.
On va tous mourir. Voici en 4 petits mots le résumé du Syndrome du Titanic. A la différence de ses camarades cinématographiques (Yann Arthus Bertrand, pour ne citer que lui), Nicolas Hulot a ici choisit de montrer un tableau noir, très noir de l’état du monde. Mais, alors qu’on l’attendait plus sur une critique environnementale de la situation, il nous propose quelque chose de beaucoup plus sociétal et économique, en un mot axé sur le développement durable. Le résultat, bien que graphiquement et musicalement réussi, en est cependant assez confus, le film pataugeant d’une idée à l’autre sans dégager d’axe clair et précis. Surtout, le syndrome du Titanic ne propose pas de solution concrète, mais se contente de marteler que ce qui est mis en place est déjà insuffisant. Pour changer le monde, pour mettre fin au capitalisme et à la société de consommation, il faut des idées. Ce n’est pas Nicolas Hulot qui va les apporter.
un film brouillon qui mélange tout les sujets (violence des ados, pollution,conflit israélo-arabe) comme si ils étaient tous liés à l' environnement.Peu d' explications scientifiques sérieuses.Un film qui prêche des convertis.
Nul besoin d'être utopiste ou révolté pour comprendre le point de vue désabusé et un peu fataliste de Nicolas Hulot dans cet excellent documentaire. Le salut de nos sociétés abreuvées jusqu'à il y a peu par le mirage de la mondialisation et du progrès, passe par un changement radical, une nouvelle utopie même !
Alors certes, Nicolas Hulot n'a pas la prétention d'avoir les clés, mais au moins fait-il l'amer constat d'où nous en sommes, et il se pose de bonnes questions. D'ailleurs il est probable qu'il n'y ait pas de solution aux problèmes écologiques mondiaux, faut-il pour autant ne pas poser les problématiques ?
Ce film ne prétend pas apporter réponse miracle, mais plus d'éveiller les consciences à un changement nécessaire. Alors oui, c'est plus rassurant et confortable de ne rien changer, mais ça nous mène déjà dans le mur !
Certains critiquent le côté noir de cette narration, pour ma part, je suis encore bien plus sceptique que son auteur, qui lui entrevoie la possibilité d'une nouvelle Utopie directrice, d'un nouveau cap pour l'humanité.
A voir d'urgence.
Petite mise en lumière de ma critique : je ne suis pas écolo du tout, surtout vu la récupération commerciale de l'écologie et les mesurettes pour bobos en mal de nature qu'on nous pond en France.