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Un visiteur
2,5
Publiée le 10 février 2010
déçu de ce film un peu longuer pluto fait pour le petit écran que le cinéma pourtant j'aime bien les belles émissions de nicolas hulo mais la c'est pas passer et je me suis beaucoup enmerder bref 2 étoiles quand méme pour la réalisation
C'est quand même affligeant ce que nous Hommes qui avons eu la chance de naitre dans des pays riche faisons vivre à la Terre. C'est affligeant de consommer autant alors qu'à quelques kilomètres se trouve la misère. Voilà ce que montre ce film, et d'une manière assez forte. Les images parlent d'elles même, mais la narration (plutôt bonne) de Nicolas Hulot y est aussi pour beaucoup. Ici pas d'image sublime, à la HOME, ici c'est la dure réalité. Je n'ai pas apprécié ce film comme HOME ou bien encore Un jour sur Terre. Mais ce documentaire même si il est un peu long, se doit d'être vu. Ne serait-ce que pour prendre conscience de ce que nous faisons (et moi le 1er) tout les jours, sans nous en rendre compte. Nous fonçons droit vers l'iceberg....
À ce niveau-là, ce n'est pas de la propagande politique mais, étonnamment, un vrai film de cinéma. Loin des discours catastrophes, trop radicaux et simplistes, que la presse et les médias télévisuels nous balancent à longueurs de journées, Hulot fonce droit sur le problème, quitte à égratigner les âmes bien pensantes. Et dès que l'on a commencé à visionner le métrage on comprend tout de suite mieux certaines critiques négatives et incendiaires. Moi j'ai aimé et je recommande.
Reprenant le titre d'un de ses précédents livres, Nicolas Hulot signe un documentaire engagé mais moins sur la crise écologique, à peine abordée, que sur le fossé entre pays du Nord et du Sud. Contrairement à ce que disent les détracteurs, Hulot ne tient pas le discours du Club de Rome des années 1970 prônant la croissance zéro, au contraire il s'émerveille de ce dont l'homme est capable et ce qu'il est capable de bâtir, il s'interroge sur le but de tout cela et estime que le toujours plus ne peut être une fin en soi, qu'il ne faut plus raisonner uniquement en termes de marchandise mais de stopper les dérives du capitalisme (soit l'ultracapitalisme) pour lui redonner un visage humain. Il dénonce la superficialité et l'arrogance qui se sont emparés de nos sociétés alors que la misère règne ailleurs, que 20% de la population mondiale se partagent 80% des énergies et des richesses est une chose inacceptable. Certes, Hulot enfonce parfois des portes ouvertes et se montre souvent sombre mais il veut continuer de croire en la raison et au bon sens pour améliorer les choses. Le propos de Hulot n'a rien de réactionnaire, de saugrenu ou de fou, il veut simplement rappeler que l'Homme, géant face à une fourmi mais grain de poussière dans l'espace infini, est capable de choses incroyables, qu'il a permis le progrès technique et technologique mais qu'il faut s'interroger maintenant sur ce que nosu en faisons et surtout pour quoi. Après, le film en lui-même n'est pas sans faiblesses: le texte récité par Hulot est parfois pompeux et l'absence de fil directeur clair fait que l'écologiste se répète ou passe souvent du coq à l'âne. De plus, le film tarde à se conclure et s'éparpille un peu sur sa fin. Reste que le film tient un propos engagé fort et retranscrit par des images superbes. Peu importe que l'on partage le point de vue de Hulot ou non, Le syndrome du Titanic est un film à voir.