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cinéman
44 abonnés
812 critiques
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3,5
Publiée le 7 novembre 2024
Une fois acceptée une situation peu commune, on constate que le train Snowpiercer met brillamment en scène une lutte des classes inhérente à l'histoire de l'humanité. Au début on se trouve dans les wagons de queue, où le prolétariat vit dans la misère et la crasse. Les teintes sont sombres. Puis vers le milieu du film, alors qu'on avance vers les wagons de tête, ceux de la classe dominante, on est surpris par le grand luxe et les couleurs deviennent vives. Le contraste est alors édifiant. Tout ceci servi par une bonne interprétation des nombreux acteurs et de bons dialogues. Seul bémol peut-être : une tendance grandissante vers les symboles et les métaphores au fur et à mesure qu'on atteint le wagon de tête, rendant ce film de SF déjà atypique, en univers de plus en plus irréaliste et abscons.
L’ambitieux réalisateur coréen Bong Joon-ho s'empare de la BD française "Le Transperceneige" pour livrer une fresque magnifique où le spectateur est emporté dans cette histoire époustouflante d’un train fonçant dans les paysages immaculées (gelés) d’une « fin du monde » Le scénario est très original: au fur et à mesure que le héros remonte le train,spoiler: (comme de passer de la 3ème à la seconde, à la 1ère classe), c’est autant de couches sociales américaines qu’il traverse. Le film d’actions spectaculaire et brutal est aussi divertissant, burlesque et foncièrement abstrait. Dans ce « huit clos » d’un train lancé "à toute vapeur", il passe d'une noirceur oppressante, à l’émotion et enfin offre un peu d’’espoir sur l'humanité.. Le metteur en scène trouve toujours des astuces pour développer l'histoire, tenir en haleine le spectateur et enrichir le propos. Le film s’inscrit dans la tradition pure "postapocalyptique" qu’il déroule avec brio sur des rails uniques, avec un degré permanent d'intensité esthétique et émotionnelle. C'est un summum de la dystopie, avec créativité et liberté. Il faut le voir plusieurs fois pour cerner tout ce que le cinéaste, dans sa folie baroque, fait passer dans cette œuvre de complexité et de politique
Pas compris l'engouement autour de ce film..! L'idée est bonne mais la réalisation... Les effets spéciaux sont de pietre qualité, de la violence pour de la violence... scènes de combat mal faîtes ! Trop de ralentis... le sang ressemble à de la peinture ! Bref, j'ai arrêté avant la fin ! Aucune subtilité, pour les fans de Stallone!
Mais quel Nanard. Je ne comprends vraiment pas l'aura qui entoure ce film auprès de certains. Certes j'apprécie la SF mais ça ne suffit pas. Bien entendu, j'apprécie la filmographie de Bong Joon Ho mais qu'a à voir ce film avec le reste de son œuvre ?!... Je trouve les acteurs peu inspirés et l'histoire plate et bourrée d'incohérences. Non, vraiment, ce n'est pas un film qui fait honneur ni au genre ni au réalisateur.
Une BD cultissime a eu le droit à son adaptation cinéma par le maitre du cinéma coréen : Bong Joon-Ho ! spécialiste des scénarios " à la lutte des classes", Snowpiercer est un projet ambitieux porté par un casting international ! D'une prouesse dingue, et d'un sous texte puissant et bien gérer, Bong Joon-Ho, tient un GRAND film. Entre les interprétations de chaque acteurs/actrices, une mise en scène exceptionnelle, et un scénario solide.
Rare réalisateur non américain, à avoir réussi aux Etats-Unis !
Une fable de science fiction post-apocalyptique intemporelle. Le matériau est si dense, si riche et si visuellement époustouflant qu'un simple visionnage ne suffit pas a en saisir toutes les subtilités. Rien ne manque, rien de superflu non plus, tout semble si évident dans cette histoire d Arche de Noé futuriste. Un véritable chef d'oeuvre par le maître Bong Joon Ho. Un de plus.
« Snowpiercer », un film d’itinérance dystopique, nous transporte dans un futur où les derniers survivants de l’humanité vivent à bord d’un train perpétuellement en mouvement. La hiérarchie sociale rigide à l’intérieur du train sert de métaphore pour les inégalités et les luttes de classes de notre propre société. Chris Evans et Tilda Swinton livrent des performances remarquables, donnant vie à des personnages complexes et nuancés. Le film alterne habilement entre des scènes d'action intenses et des moments de dialogue plus calmes et introspectifs, offrant ainsi un rythme soutenu qui maintient l’intérêt du début à la fin. L'esthétique visuelle du film est également impressionnante, chaque wagon du train étant conçu avec une attention minutieuse aux détails, reflétant la diversité et la disparité des conditions de vie des différentes classes sociales. La direction artistique et les effets spéciaux renforcent l’immersion dans cet univers post-apocalyptique. Bien que le film présente quelques incohérences et clichés, ces défauts sont compensés par une narration forte et une critique sociale incisive. « Snowpiercer » est un film qui pousse à la réflexion tout en étant divertissant, offrant une vision sombre mais stimulante de l'avenir de l'humanité. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Une coproduction sud-coréenne-tchèque avec 85% des dialogues du film en anglais
Un intéressant film sud-coréen de science-fiction et d’action post-apocalyptique, basé sur le roman graphique français de fiction climatique « Le Transperceneige » de Jacques Lob, Benjamin Legrand et Jean-Marc Rochette, et bien joué par un casting international de premier ordre.
Bon casting (C. Evans, J. Hurt & J. Belle sont très bons), beaux décors, belle histoire. Tout y était pour une aventure passionnante. Une approche sur le changement climatique et les docteurs folamour du climat qui ne manque pas de piquant, surtout aujourd'hui. La vitesse du train donne un rythme naturellement rapide au film et cela fait la tension à lui seul, bien vu ! Gros bémol. Lors de la traversée du train, on sent qu'il beaucoup de lieux n'ont pas de sens et ne peuvent exister dans l'idée de faire un train de survivants. Cela crève l'écran et ne vient que pour peindre la décadence de certains. Bien pensé mais mal soutenu. Ce qui gâche un peu la soupe.
Ce film est l’allégorie parfaite du fonctionnement de notre société et c’est pour ça que le film est si plaisant à voir. Tous les personnages sont parfaitement joués et rendent d’autant plus crédible l’histoire qui se déroule sous nos yeux. Il y’a du trash dans ce film, mais ce n’est pas comme tarantino, juste histoire de mettre du trash. Ici à chaque fois il y’a de l’intérêt de le faire. La douleur des punitions injuste reflète du coup parfaitement la violence des coups avec laquelle réponde le peuple aux tortionnaires. C’est aussi intéressant de voir la différence importante qu’il y’a entre le bas peuple et la haute société. Le principe du train pour les classes est très bien vu. Après le film en fait parfois presque trop, je pense notamment à la nourriture pour les pauvres, c’est presque too much. La fin est aussi très surprennante aussi et m’appelle à me questionner sur comment l’humanité va survivre ? Bref, si on enlève quelques détails le film est tout simplement extraordinaire.
La clé de ce film, commune à l'essentiel des fictions post-apocalyptiques, est la gestions des ressources vitales à l'existence, c'est-à-dire l'eau et la nourriture. Cette rareté fait suite à la tentative pour remédier au réchauffement climatique en 2014, par l'envoi d'un gaz, dans l'atmosphère. S'ensuit une ère glaciaire qui annihile toute vie sur Terre, à l'exception des passagers d'un train qui fait le tour du monde sans s'arrêter. Il est l'adaptation d'une bande dessinée du scénariste Jacques Lob et du dessinateur Jean-Marc Rochette, Le Transperceneige, publiée en 1982 dans la magasine (À suivre).
Le fait que l'action se déroule dans un train divisé en classes sociales, avec en tête les nantis, et en queue, les parias, est original. Ces derniers ont bien entendu l'interdiction de remonter le wagons. Le train, véritable "bunker", roule inlassablement sur les rails. Il s'agit ici pour les survivants de se protéger d'un environnement glacé, impropre à la vie. Nous avons la description d'un monde replié sur lui-même. Tandis que les riches, en tête du train, ont une vie luxueuse; les pauvres des wagons de queue vivent une existence misérable dans des wagons surpeuplés.
Nous avons une société humaine réduite aux passagers d'un train, gouverné autoritairement, et divisé en classes sociales, au nom de la pérennité de l'espèce humaine. D'où la révolte des pauvres qui remontent les wagons pour mettre fin à l'oppression des nantis qui leur refuse une vie digne. La société est foncièrement inégalitaire.
Snowpiercer, réalisé par Bong Joon-ho, est un film de science-fiction qui nous plonge dans un univers post-apocalyptique où les derniers survivants de l'humanité sont enfermés dans un train en perpétuel mouvement. Inspiré de la bande dessinée française Le Transperceneige, ce film a su captiver par son ambition et son originalité, mais pas sans quelques déraillements.
Les Points Forts :
Direction artistique et visuels impressionnants : Bong Joon-ho a toujours été reconnu pour son sens esthétique, et Snowpiercer ne fait pas exception. Les décors sont superbement réalisés, chaque wagon du train offrant une ambiance distincte qui aide à illustrer les différences de classe sociale. Les scènes de combat sont chorégraphiées avec une précision glaçante, ajoutant une intensité brute qui maintient le spectateur en haleine.
Performance des acteurs : Chris Evans livre une performance solide en tant que Curtis, un leader réticent dont la quête pour la justice sociale est à la fois captivante et déchirante. Tilda Swinton, dans le rôle de la conseillère Mason, apporte une touche d'absurdité terrifiante, rendant son personnage à la fois ridicule et inquiétant. Les seconds rôles, notamment John Hurt et Octavia Spencer, apportent une profondeur émotionnelle bienvenue.
Thèmes sociopolitiques : Le film aborde avec audace des thèmes tels que la lutte des classes et l'injustice sociale. La métaphore du train comme microcosme de la société est puissante, et la révolte des passagers de la queue du train contre leurs oppresseurs est une critique mordante des inégalités systémiques.
Les Points Faibles :
Scénario parfois prévisible : Malgré son cadre original, le film souffre par moments de prévisibilité. Les rebondissements sont souvent télégraphiés de loinspoiler: , et la révélation finale sur la collaboration entre Wilford et Gilliam manque de l'impact émotionnel escompté . Le film aurait gagné à introduire plus de nuances dans son intrigue.
Rythme inégal : Le rythme du film est irrégulier. Certaines scènes traînent en longueur, notamment les moments introspectifs de Curtis qui, bien que nécessaires à la construction du personnage, ralentissent l'action de manière frustrante. En revanche, d'autres passages sont si frénétiques qu'ils deviennent presque chaotiques, rendant difficile la compréhension des enjeux.
Personnages secondaires sous-développés : Si les personnages principaux sont bien explorés, les seconds rôles souffrent d'un manque de profondeur. On aurait aimé en savoir plus sur les motivations de certains personnages comme Edgar ou Yona, qui restent malheureusement en arrière-plan.
Conclusion :
Snowpiercer est une œuvre ambitieuse qui mérite d'être vue pour ses visuels saisissants et ses performances d'acteurs remarquables. Cependant, il n'atteint pas toujours les sommets escomptés en raison d'un scénario parfois trop linéaire et d'un rythme inégal. C'est un film qui pose des questions importantes sur la société et les inégalités, mais qui aurait gagné à peaufiner certains aspects narratifs pour vraiment marquer les esprits.
En somme, Snowpiercer est une expérience cinématographique intrigante, mais qui laisse un goût d'inachevé. Il s'agit d'un bon film, mais pas d'un chef-d'œuvre incontournable. Une aventure à travers les glaces qui, tout en étant visuellement époustouflante, manque de chaleur dans sa narration.
Sorte de Soleil Vert à l'envers, cette fois les scientifiques voulant lutter contre le réchauffement climatique, thème très actuel, ont rendu la terre gelée et invivable. Les hommes survivent dans un train séparés en classes sociales. Lutte des classes donc.m, violence et twist final. Belle esthétique, scénario ambitieux, excellente interprétation, on passe un bon moment