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Nicolas L.
90 abonnés
1 751 critiques
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3,0
Publiée le 12 août 2022
Je m'attendais à beaucoup de ce film et ce à cause de son réal évidemment qui nous pond des bijoux de films. Et bien j.ai été déçu car oui même si c'est indéniablement bien filmé, le sujet est trop déjà vu et le scénario comporte beaucoup d'incohérences. Donc bien mais pas top.
Un train tourne autour de la Terre depuis 18 ans sans jamais s’arrêter ; la folie des hommes a déclenché une nouvelle ère glaciaire ; et le restant de l’humanité est dans ce train. Cette arche de Noé est une micro société qui par son organisation, ses règles et ses codes est le pire de ce que l’humanité peut créer comme modèle de société : ségrégation, autorité militaire, gestion des ressources selon une logique de caste, obscurantisme… Tout est en place dans ce film d’anticipation tiré d’une célèbre BD française (Cocorico !!!) pour que la révolte des opprimés soit violente et réprimée tout aussi durement. Ce sujet se prête à un cinéma Sud-Coréen décrivant très souvent une société violente physiquement et dans ses rapports sociaux. Pour son premier film en langue anglaise, Bong Joon-Ho se régale avec tous les effets de mise en scène que permet le huis clos. Nous ne sortirons jamais de ce train lancé à fond au milieu d’un froid polaire ; et l’étroitesse du train et son incroyable longueur laisse place à de nombreuses inventions. C’est captivant de bout en bout jusqu’à quelques incohérences finales laissant un goût amer autour d’un sujet pourtant si prenant. L’éloge de la violence de bout en bout capte aussi un peu trop la lumière parfois au détriment du fond. La volonté de faire commercial et d’attirer un public jeune ne se fond pas trop mal avec le propos, même si ces scènes n’apportent plus rien ni en matière de contenu que d’innovation technique aux deux tiers film. Un bon moment pour un film d’anticipation rondement mené. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Je ne connaissais pas la Bande dessinée mais apparemment les créateurs de la BD sont séduis par le film. Pour ma part j'ai bien aimé, notamment pour le côté "huit clos", et les surprises à chaque découverte de wagon. Après j'ai pas tout compris, notamment ou dorment tous les gens des premiers wagons ^^ Film sympa à regarder
Peu accro et peu connaisseur du genre science-fiction postapocalyptique, j’ai été bluffé par celui-là. Dans un environnement qui fait résonner l’angoisse actuelle du dérèglement climatique, les survivants de l’humanité vivent dans un fracture sociale exacerbée entre les oppresseurs « sachants » et les opprimés maintenus dans l’ignorance. La trame du film est la révolte des seconds, dans un huis clos aussi original qu’étouffant : un train qui tourne indéfiniment autour de cette terre qui ne permet plus la vie. Sans faire appel à de spectaculaires effets spéciaux, le film est passionnant de bout en bout, grâce à un scénario fourmillant d’idées, ménageant découvertes sur découvertes, et une mise en scène d’une redoutable efficacité.
C'est un bon film d'action, d'aventure et futuriste. Le scénario, inspiré d'une bande dessinée française des années 80, est alléchant. Néanmoins, j'aurais préféré une touche supplémentaire de finesse e d'approche. Par exemple, une introduction un peu plus longue et une remontée du train, peut-être un peu plus rapide et une fin plus tranchée notamment.
un film plutôt intéressant qui est l'adaptation une BD française où il n'est pas forcément la plus connue sur notre territoire malheureusement alors que elle est connu partout à l'international quand on voit que un réalisateur coréen écrit réalise l'adaptation le tout produit également parler des studios américain avec un casting anglais et américain pourrait se dire que c'est une BD mériterait un plus gros succès une plus grosse audience en France. de la violence dans ce film mais aussi un film qui fait réfléchir sur l'humanité qui a aussi un message écologique à faire passer . un casting royal et couteau excellent avec un très bon Chris Evans qui est méconnaissable dans ce rôle lui qui sortait tout juste de Avengers et Captain America trouve ici un rôle qui permet d'exposer tout son potentiel au grand public et aux producteurs pour ces prochains rôles. Une atmosphère un peux angoissante et sombre par moment . c'est un bon divertissement mais qui se traîne en longueur dans la fin du films .
De la S.F. avec beaucoup de violence, un peu trop pour que ce ne soit pas ostentatoire en plus d'un contexte assez horrifique sur certains points. On a des explications mais pas tant que cela et la fin à mon sens tombe un peu à plat. J'aime cependant la maîtrise du suspens et la présence et le jeu des acteurs principaux. Le fait de société post-cataclysmique où certains traitent les autres pire que les animaux est cependant assez vaniteux, pas aussi crédible que le film voudrait le faire croire et de là l'épaisseur de film n'est pas du même niveau que sa réalisation et est peu recommandable.
Une adaptation correcte de la géniale BD de Jacques Lob : retour à l’ère glaciaire suite à incompétence humaine. Les rares rescapés vivent dans un train et constituent une société nouvelle, très hiérarchisée. Atmosphère oppressante, manque d’espace et de lumière, et dehors le froid assassin. Violent et cynique, même si toutes les scènes ne sont pas réussies. Musique adéquate.
Un film très décevant pour moi. Même si l'idée de départ était originale, ce train transportant les derniers humains et qui tourne en rond autour d'une planète Terre prise par les glaces suite à une tentative hasardeuse de stopper le changement climatique, la construction linéaire de l'action, une révolte partie de la queue misérable du train pour accéder à la tête, son leader incontesté et sa machine merveilleuse, n'est qu'une suite de violences qui semblent être le moteur principal du film, à l'attention des mateurs du genre. Quelques personnages émergent malgré tout comme le chinois et sa fille. les autres sont pour la plupart caricaturaux. Quelques belles et trop rares images de l'extérieur. Un dernier tiers plus philosophique et qui montre que les bons ne sont pas forcément du bon côté. Au total, c'est long, violent, sans subtilité et peu intéressant
Snowpiercer, est une secousse de ma cinéphilie récente, ce fut le cas lors de sa découverte, à nouveau pour se retour.
Beaucoup considère qu'il s'agit là d'un film mineur dans la trajectoire de Bong Joon-Ho, à titre personnel, je ne partage pas cet avis. Le Blockbuster Américano-Coréen du réalisateur est tout aussi aboutit que ces précédentes œuvres, il est néanmoins plus expérimental, il s'autorise d'autres angles, de nouvelles approchent, franchement, je les accueillent les bras ouvert.
J'aime l'installation du cadre, le temps qui est pris pour le faire, j'adore prendre le film après sa petite intro en animé figé qui raconte de manière cinglante pourquoi ce cloisonnement contraint et forcé. L'assaut qui suit ses évènements, comme touts les combats dans le film, prend de l'ampleur de par la patience de son cinéaste qui manie le tempo de son long métrage tel un chef d'orchestre. C'et d'ailleurs à mesure que le film se rattache aux " facéties " usuelles de style et de fond de ce dernier. L'humour est néanmoins moindre dans Snowpiercer, le ton est beaucoup plus dur que dans ces autres films. L'émotion est aussi d'une manière générale en sous couche, il intervient assez fugacement dans le récit qui se calque une fois lancé sur sa course et garde en stock ses émanations pour un regard globalisé. Il y'a toutefois du grotesque et de la caricature, certains le déplore, moi j'adore !
Tilda Swinton et Song Kang-Ho tiennent leurs rang à ce petit jeu, Alison Pill est bien aussi je trouve. Bong Joon-ho recours à cet usage pour déconstruire les rapporte et figure de domination par le ridicule et instaure dans son processus une autre vision du monde en parallèle, il commence par là. Il embraye ensuite, mais gardons le suspense. Les symbole et pied de nez à l'histoire, ancienne ou plus récente sont aussi très présente, de ce jet de godasse qui en rappel un autre au début des années 2000 au culte de l'éducation par la manipulation de la pensée, ou encore de l'exécution en direct à la TV ... Les gros scuds aux errements de l'humanité sont belle et bien de la partie.
J'en reviens aux libertés de ce film. Technique d'abord, la séquence en infra-rouge, la verticalité, les décors tel que la serre et l'aquarium ( ce regard de Yona !! ) sont des beautés qui tranche avec des blockbusters types. Il en ressort d'autres envies et desseins là encore bienvenue. Dans l'idée aussi. Le choix moral de Curtis ( Chris Evans divin ) lors du combat qui l'oppose à cette armée cagoulé n'a par exemple pas sa place dans une copie bien codifiés et donc stéréotypés. Lui aussi tue de manière arbitraire, un prêté pour un rendu.
Tout le film tiens sur la chute ou le maintiens de l'empire, mais aussi de son alternative qui se manifeste le moment venu. Ce flocon laisse rêveur dans un premier temps, il est bien plus qu'une berceuse pour idéaliste shooté. Encore une fois loin du modèle standard, Snowpiercer supprime tour à tour les siens sans réticences mais témoigne à la manière de Children of Men de Cuaron une portée philosophique de chaque départ. Les confidences autour de cette clope, après l'épisode du club, viennent réunir les réelles ambitions de NAM, autres que de ce pété le crane au Kronol et font ressurgir des tripes de Curtis un aveu sur son passé qui change tout là aussi.
La croyance et l'allégeance au système, quel qu'il soit est une parabole contre une vérité tout aussi dure, c'elle de s'envoyer dans le décors avec ses principes. spoiler: Les morts combinés de Nam et de Curtis pour sauver ceux qu'ils aiment rappel The Host. Cette fois-ci Goh Ah-seong est celle qui doit survivre ...
Snowpiercer est certes un peu à part, voilà la raison pour laquelle je l'aime autant. Il est pour moi l'un des films essentielles de la décennie auquel il appartient. Une des crêtions les plus édifiantes sur les questions de libres arbitres.
Réalisé par Bong Joon-ho et adapté d'une bande dessinée française, Snowpiercer, Le Transperceneige est un film de science-fiction post-apocalyptique franchement pas terrible. L'histoire nous emmènes en 2031 ou un groupe de survivants vivent dans un train faisant le tour de la terre, qui est désormais plongée dans une ère glacière après une tentative de contrebalancer le réchauffement climatique. Si ce synopsis donne envie sur le papier il déçoit malheureusement dans les faits. En effet ce concept original traitant de la lutte des classes à travers ces différents wagons symbolisant la réussite passe totalement à côté de son sujet et comporte des éléments absurdes, décrédibilisant totalement ce script. Il en est de même pour le thème du réchauffement climatique qui n'est au final qu'un prétexte pas du tout traité correctement. On se retrouve donc devant un banal film d'action comportant une bonne dose de violence, rempli de facilités scénaristiques et manquant de contexte, rendant ainsi l’ensemble beaucoup trop long pour ce que ça a à raconter. Ce scénario n'est pas bien exploité du tout et aurait pu être clairement plus prometteur. Et pourtant ce n'est pas le plus gros défaut de ce long-métrage puisque le problème majeur provient de ses personnages pas du tout attachants voir carrément repoussants. Ces derniers sont interprétés par un casting peu reluisant avec à sa tête un Chris Evans complètement fade. Comme si ce n'était pas suffisant il est entouré par d'autres comédiens tout aussi peu convaincants comme Tilda Swinton, Jamie Bell et même Ed Harris. Seul Song Kang-ho sort légèrement du lot. Mais tous ces rôles sont inintéressants, on se moque du sort de ces individus qui ne véhiculent aucunes émotions, en partie dû à des répliques insipides. Globalement le ton employé dénote avec la situation ce qui fait sonner faux tous les échanges entre eux. Hélas la forme n'est pas beaucoup mieux que le fond. La réalisation de Bong Joon-ho reste convenable et tente de se diversifier malgré un environnement exigüe, cependant les effets-spéciaux peinent à convaincre, notamment dans les décors extérieurs neigeux parfois grossiers. De plus, on ne ressent n'y la vitesse et n'y les secousses, faisant ainsi perdre en crédibilité même si les différentes ambiances entre les compartiments sont une des grandes réussite du film. C'est d'ailleurs un peu près la seule avec la b.o. dans le ton à défaut d'être marquante. Reste une fin qui ne relève pas le niveau puisque celle-ci est bâclée et dépourvue de bon-sens à l'image de ce récit assez faible. Vous l'aurez compris, Snowpiercer, Le Transperceneige ne possède pas assez de qualités pour en faire un film à voir, vous pouvez donc rester à quai plutôt que monter dans ce train d'enfer.
Le film est pas si mal. Il a un bon concept original et est bien exploité en première partie de film. Mais il y a quelques incohérences / la fin est un peu moins convaincante. Je recommande.
Bong Joon-Ho n’a plus à prouver son talent et a le culot de se lancer dans le film catastrophe aux accents purement américain. Le contexte est post apocalyptique, à la manière de « La route » de Hillcoat, le monde est plongé dans le chaos mais cette fois pas question de mettre le nez dehors, le monde est plongé dans une ère glaciaire où toute vie extérieure est impossible. L’humanité n’est désormais réduite qu’à un petite groupe d’humains reclu dans un immense train qui circule en permanence. Le suspense est bien mené et on attend avec impatience la suite de l’histoire pour comprendre ce qui se passe réellement dans ce train. Seulement beaucoup d’incohérences sont présentes et la fin m’a énormément déçu. Bong Joon-Ho n’a pas ici réalisé son meilleur film mais l’ensemble reste tout de même un bon moment de cinéma.
Adaptation d'un roman à succès, Snowpiercer du cinéaste sud-coréen Bong Joon Ho (Parasite, Okja...) ne m'a pas tant convaincu que ça. Il faut dire que l'on me l'avait présenté comme un chef d'oeuvre. Je n'ai pas assez adhéré à l'intrigue, surtout dans son final qui m'a quelque peu déçu. Mais le film possède des qualités indéniables: scénario intelligent, mise en scène de génie, acteurs au top (Chris Evans est génial dans ce rôle) et thématique de "lutte de classe" chère au réalisateur, bien que je préfère sa vision dans Parasite. C'est donc un bon film mais qui ne m'a pas suffisamment transporté au vu de mes fortes attentes.