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capirex
96 abonnés
334 critiques
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4,0
Publiée le 13 décembre 2023
Adapté d'une BD Française c'est là un excellent film Post-Apocalyptique de Bong Joon Ho ! Outre l'aspect spectaculaire du film il faut y voir une Ode à la résistance sur fonds de lutte de Classes-Sociales ! C'est l'un des films les plus personnel du réalisateur !
J'adore ce film tout y est graphique ciselé et poignant .. un univers à la Terry Gillian ... et une allégorie de ce que la condition humaine est peut être
Super film ! J'ai adoré être transporté à bord de ce train et cette univers fantastique qui reflète d'une certaine manière notre société. C'est très brillant j'adore.
Octavia Spencer et Chris Evans dans le même film c'est un grand OUI
Bullet train de David leitch à côté c'est ridicule. Ce film est tellement original, bien pensé,bien écrit. On est tout le temps dans le train et pourtant ce n'est jamais ennuyant. Merci à ce réalisateur tellement incroyable de nous pondre ces pépites qui renouvelles le cinéma c'est juste fou. C'est un des réalisateurs que j'admire le + dans ces dernières années, avec bien sûr eggers ; aster ; peele.
Huis clos dans un train transportant les survivants de l'humanité alors qu'à l'extérieur c'est une ère glacière qui fait rage.
Et comme le monde actuel, c'est une lutte des classes. Le bas de la société en queue du train, qui a de l'humanité en elle, va tout faire pour aller en tête de train, là où est le maître du train et la haute et dépravée caste. Le scénario nous conduit dans un premier temps à des luttes sanguinaires et meurtrières avec ses bonnes doses d'action et de combats. Dans un deuxième temps , quand les rescapés arrivent en tête de train et rencontrent le dirigeant (Ed Harris), cela passe dans la conversation et la morale. Cela devient mou.
Moral de l'histoire : la lutte des classes débouche sur une disparition presque totale de l'humanité et c'est la nature spoiler: représenté par l'ours blanc qui en sort vainqueur.
Bong Joon Ho nous offre ici une mise en scène excellente avec des mouvements de caméra vraiment beau et même un plan séquence, pas très utile mais cool. Chris Evans joue bien pour une fois, Tilda Swinton et Song Kang Ho sont incroyables comme d'habitude et la présence de John Hurt et Ed Harris est vraiment plaisante. Il y a quelque chose de très obsédant avec ce film, on a envie de savoir ce qu'il y a dans le prochain wagon et on est jamais déçu, car oui les décors sont vraiment dingues, tout comme les costumes d'ailleurs. Boon Joon Ho nous donne une sensation de claustrophobie en ne nous montrant que très peu le dehors. Il y a quelques incohérences et quelques questions sans réponses: comment le train marche si tous est gelé ? Mais le scénario est vraiment très original et bien écrit et tous les personnages ont un développement.
Snowpiercer : Le Transperceneige est un film sorti en 2013 réalisé par le réalisateur coréen Bong Joon-ho (parasite, the host) et inspiré de la bande dessinée française créée par Jacques Lob et Jean-Marc Rochette dans laquelle la Terre se trouve plongée dans une nouvelle ère glacière, anéantissant toute forme de vie.
Ce film traite de la lutte des classes et contrairement à pas mal des films du réalisateur celui-ci est raté. Malgré des bons décors, les thématiques et personnalités des protagonistes sont simplement effleurés, creux. L’ensemble de l'œuvre en plus d’être effroyablement cliché est répétitive, le rythme qui stagne. C’est décevant, il y avait vraiment moyen de produire un film intéressant sur le thème de la lutte des classes.
Un concentré d’humanité dans un train. La queue du train, ce sont les bas fond, les exclus, les exploités. C’est sombre, violent. L’avant c’est, NO SPOIL … Entre les deux, le réalisateur prend son temps d'y passer : la lutte des classes est dure et longue. Du coup, le scénario distillent les informations qui sont distribuées avec justesse et au bon moment. Le suspens est maintenu car toutes les fins sont envisagées. Certains pourront reprocher la violence du film et ils auront peut-être raison, mais tout le monde sait que la lutte de classe est violente. Certains wagons (comprendre certains chapitres) sont plus fulgurant que d’autres. Des symboles, y’en a partout dans le film, même dans sa violence, spoiler: même quand les morts qui se relèvent. . Un wagon, c’est un décor, une salle une ambiance. Le train nous fait voyager. Ce film semble diviser la critique. Bong Joon Ho maîtrise la mise en scène. Je ne m’attendais pas à voir certains acteurs dans un tel film, j’ai eu quelques bonnes surprises (je n'ai pas regardé le casting avant). Ce film est vraiment un concentré d'idée ce que peuvent reprocher certains car cela fait au détriment de la psychologie des personnages. Certains reproche la fin, je la trouve plus intelligente que celle de la BD et pour une fois, je préfère l'adaptation cinématographique d'une oeuvre couché sur papier. Ma scène préférée : spoiler: la salle de classe .
Snowpiercer est adapté d'une BD (que je ne connais pas) : un train est condamné à faire sans cesse le tour de la terre (et ce depuis plusieurs années) car cette dernière est devenue invivable, enseveli sous la neige (sauf le rail évidemment).
La société est divisé là aussi en classes, réparties entre la tête et la queue du train.
On suivra ici Curtis, un voyageur de la queue du train (donc la classe pauvre) qui va lancer une rébellion pour arriver en tête du train. Le personnage manque de charisme, de présence, ..... on arrive pas vraiment à s'attacher, il est là sans être là.
La fin reste imprévisible, je ne m'attendais pas vraiment à ça.
Pour son cinquième long-métrage sorti en 2013, le réalisateur sud-coréen Bong Joon-Ho prend une dimension internationale en tournant entièrement en anglais avec notamment des acteurs anglo-saxons (Chris Evans, Ed Harris, Tilda Swinton, etc.). Le scénario inspiré d’une bande-dessinée française, possède une grande richesse thématique. Dans un monde post-apocalyptique, les uniques survivants se retrouvent à bord d’un train circulant autour de la Terre. Répartis dans des wagons cloisonnés en fonction de leur catégorie sociale, ces individus connaissent des existences opposées. A l’avant du train, les plus riches côtoient le luxe, tandis qu’à l’arrière la souffrance est de mise. Jusqu’à ce qu’une révolte pousse les plus misérables à transgresser l’ordre établi. Outre les effets spéciaux vraiment époustouflants, le cinéaste sait exploiter cet espace confiné pour créer un véritable sentiment d’oppression. Même si le récit tente de proposer une réflexion philosophique sur le dérèglement climatique, l’endoctrinement et la lutte des classes, il reste avant tout basé sur l’action et le spectaculaire. Bref, un film fulgurant qui n’échappe pas aux codes du blockbuster.
Bien que le scénario soit intéressant je suis resté un peu sur le quai. Sans doute la longueur excessive et de longues scènes assez contemplative qui ajoutent à ce sentiment de tirer le sujet jusqu'au bout du bout avec un final attendu. Du même réalisateur je préfère les polars ou Parasite.
L'américanisation du cinéma de Bong Joon-ho aurait pu nuire à sa beauté, mais il n'en est rien. Il fallait bien un coup de neuf de la part d'auteurs coréens pour renouveler le blockbuster ! Car s'il y a bien une chose à encenser dans ce Snowpiercer c'est bien son audace. Adapter la bande-dessinée d'origine aurait pu être un exercice laborieux, le réalisateur de Memories of Murder nous rappelle qu'on n'a pas affaire à une pastèque : c'est propre, lisible, haletant et il possède de véritables moments gravés dans les mémoires, tout en ayant un commentaire social métaphorique (le train qui tourne en rond) profond. En des temps où le blockbuster moyen peine à proposer du neuf, Snowpiercer apporte un vent de fraîcheur là où on ne l'attendait pas. Une fois de plus, chapeau Bong Joon-ho, et merci d'exister...
J'ai vu la série avant ce film. J'ai été très décu. Trop d'incohérences. Ca manque de psychologie. J'attendais un affrontement psychologique entre Wilford et Curtis. Et bien non c'était bien mou. La série est bien plus réussie, plus profonde et mieux réalisée.