Avis sur Starship Troopers

Pas un chef d’œuvre, mais presque !
Côté ambiance, c'est un must pour tous ceux qui aiment allier l'action, film de guerre, science fiction et ton déjanté. La réalisation très propre (au contraire des arachnées de l'espace après déchiquetage!) participe à l'immersion. La bande son est une grande réussite et appuie certaines scènes d’héroïsmes ou de tensions à en donner des frissons ! Quand aux acteurs, ils jouent des têtes brûlées, je ne sais pas ce qu'ils valent dans un rôle plus fin, mais ils conviennent bien ici. En fait dans le style, volontairement kitch, cela aurait pu être un film de série Z... sauf qu'il est tellement bien maîtrisé qu'il devient une œuvre très originale, un ovni cinématographique de la science fiction. J'y vois aussi tout de même du second degré, devant l'excessive propagande de la guerre et des USA. Une chose est sûre, ce film n'est pas à prendre au sérieux ! Original, il souffre de peu de concurrents dans le genre. Il rate de peu le chef d’œuvre dans ma notation car il lui manque sans doute une portée au delà du divertissement (malgré le ton critique à l'encontre des adorateurs de la patrie et de la guerre mais de manière sous entendue). Le scénario aurait pu être un peu plus complexe, et la toute fin moins expéditive... En fait la fin ouvre à une suite, mais les suites réalisées sont tellement mauvaises (autres réalisateurs) que du coup celui-ci aurait mérité d'être clos plus proprement. Enfin, encore une fois le mot "propreté" ne sied guère à cette aventure souillant l'écran de sang verdâtre ^_^

L'un des films les plus surprenants de la fin des années 90 et surtout une œuvre injustement boudée et incomprise par le public. Car sous ses faux airs de propagande pro-armée américaine tendance "GI Joe", "Starship Troopers" est avant tout une violente charge antimilitariste et une critique acerbe de l’interventionnisme américain dans le monde. Paul Verhoven, qui signe là son meilleur film, pousse d’ailleurs la subversion jusqu’à faire un parallèle plus qu’osé avec le Nazisme en choisissant des acteurs plus proches de la gravure de mode blonde aux yeux bleus que du militaire à la Rambo (et piochant dans les séries pour ados du moment), en balançant régulièrement un flash de propagande vantant les effets bénéfiques de l’intervention de l’armée et appelant à participer à l’effort de guerre et en affublant carrément ses scientifiques d’impers à la SS. Le réalisateur néerlandais montre ainsi toute l’aberration des sociétés autoritaires poussant leur jeunesse au patriotisme exacerbé pendant que leurs élites sont à l’abri des conflits et sans oublier de gaver le peuple d’images réconfortantes. Mais le coup de génie de Verhoven (qui a malheureusement dérouté les spectateurs) est de ne pas s’être limité à cette seule charge en soignant également ses effets spéciaux, sa BO, son intrigue et ses personnages. On se prend à s’attacher à cette bande de têtes brûlées parmi lesquelles Casper Van Dien (cantonné depuis aux séries B voire Z), la bombe Denise Richards, Dina Meyer, Jack Busey, Michael Ironside, Patrick Muldon, Clancy Brown sans oublier Neil Patrick Harris. Bref, le réalisateur force le spectateur à se ranger du côté des Humains malgré leur responsabilité dans la guerre qu’ils ont au final provoqué. Et surtout le film est très riche en séquences dantesques telles que l’arrivée sur Klendathu ou l’assaut de la base humaine par les Arachnides qui n’est pas sans rappeler "Fort Alamo" ainsi qu’en moment plus intimes comme le début sur Terre ou l’entraînement des militaires. On se trouve donc devant une perle atypique qu’il est primordial de ne pas cantonner au statut de série B auquel il semblait promis et surtout qu’il est urgent de réhabiliter, aucun film n’ayant depuis été aussi loin dans la dénonciation des travers des sociétés modernes !

Un film SF qui joue à fond la carte rétro-kitsch pour nous narrer une guerre intergalactique riche en action et en effets spéciaux. Cependant méfiance à tous ceux qui s’attendent à du grand spectacle tout ce qu’il y a de plus conventionnel : Paul Verhoeven est au commande, d’où en fait une critique acerbe d’un certain visage de l’Amérique. Virulent dans sa première partie, le film souffre néanmoins de quelques longueurs dans sa seconde. Certains reprocheront à ce film que l’aspect satirique est trop peu souligné, le rendant souvent dérangeant. Moi je lui reprocherais plutôt le fait qu’il s’essouffle très vite pour laisser trop longtemps place à des batailles à outrances. Un film qui est donc inégal, mais néanmoins provocateur et osé. Un film à voir, surtout dans le contexte géopolitique actuel.

J’ai bien aimé le film, qui joue sur les deux tableaux, celui du divertissement jouissif avec des scènes d’actions qui en font encore voire aux films d’actions d’aujourd’hui avec de la violence et du gore décomplexé et de l’autre celui de la satire qui se moque des états unis, sous cette federation avec sa propagande qui ridiculise la manière dont les américains se voient a travers leurs médias. le film connaitra deux suites, en live de qualité inégales même si je préfère staship troopers 2 et deux autres suites en film d’animation, qui gagne en fluidité ce qu ils perdent en ton subversif.

" Starship Troopers " très bon film de science fiction de Paul Verhoeven . L'histoire se déroule dans le futur au 24e siècle . Une fédération musclée fait régner sur Terre l'ordre et la vertu , exhortant sans relâche la jeunesse à la lutte , au devoir , à l'abnégation et au sacrifice de soi . Mais aux confins de la galaxie une armée d'arachnides se dresse contre l'espèce humaine et ses insectes géants rasent en quelques secondes la ville de Buenos Aires . Cinq jeunes gens à peine sortit du lycée plein d'ardeur et de courage s'engage dans l'armée et partent en mission dans l'espace pour combattre les envahisseurs . Ils sont loin de se douter de ce qu'ils les attends ...
Le réalisateur Paul Verhoeven ( " Total Recall " , " Robocop " , " Basic Instinct " ...) signe avec " Starship Troopers " un très bon film de science fiction . L'histoire est prenante avec cette bande de jeune qui va s'engager dans l'armée pour aller détruire des arachnides sur une planète extraterreste et sa va être explosif donnant lieu à son lot d'action , de suspense le tout saupoudré d'humour , d'ironie et de second degré . Un film qui allie à merveille humour , scènes gores et scènes d'actions spectaculaires spoiler: ( le combat entre les arachnides et les soldats sur la planète , les milliers de bestioles qui attaque la colonie ou se sont réfugier les soldats ... )
. " Starship Troopers " est un très bon mélange de science fiction et de film de guerre futuriste saupoudrer d'ironie , de second degré et d'un humour déjanter . C'est un film à grand spectacle spectaculaire mais également une critique acerbe de l'Amérique et en particulier de l'armée américaine qui en prend gentilment pour son grade . Paul Verhoeven se moque gentiment de l'Amérique et du patriotisme américain avec une certaine ironie en la tournant en dérision . Le film est porter par un très bon casting avec nottament Casper Van Dien , la sublime Denise Richards , Jake Busey et Dina Meyer tous très bon dans les rôles de ses jeunes motivés et plein de courage qui vont partir combattre des insectes géants sur une lointaine planète . A noter aussi la présence de Michael Ironside ( " Total Recall " ) excellent et charismatique dans le rôle d'un commandant de l'armée qui va diriger cette bande de jeunes .
Les costumes , décors et effets spéciaux donnant vie à cette univers futuriste et à ses énormes bestioles sont très réussit . Les arachnides ont l'air très réalistes . Les effets spéciaux n'on pas énormément vieillit plus de 20 ans après mis à part sur quelques scènes . Un très bon divertissement .

Paul Verhoeven, réalisateur de films violents? Ou de films sur la perversité humaine? Tout cela serait bien réducteur même si ces deux élément font effectivement partie intégrante de son univers. Verhoeven est surtout un observateur acide de la condition humaine de la société. Robocop renvoyait l'image d'une société ultra-sécuritaire, Basic Instinct convoquait lui le sexe comme moyen de manipuler et d'avoir le pouvoir. Mais Starship Troopers pourrait bien être son chef d'oeuvre, et son film le plus accompli. Et paradoxalement le moins compris. A sa sortie, il s'est fait hué par une partie de son public, sceptique devant son traitement caricatural de l'armée et de son héros. Et c'est pourtant là toute la subtilité du Hollandais: il en fallait du cran pour faire d'un film si cher une parodie. Verhoeven se permet même de rendre hommage à Kubrick (le camp d'entrainement nous réserve un bon lot de scènes chocs hilarantes). Tout a été savamment pensé pour que l'horreur nous prenne autant que le rire. On se retrouve dans un univers bien avancé, où l'ordre mondiale se retrouve menacé par d'insectes extraterrestres, et où la seule possibilité pour devenir citoyen revient à s'engager dans l'armée. Et évidemment les petits jeunots qu'on a en guise de héros vont tâter de l'arachnides. Et c'est là qu'on réalise qu'on est bien chez Verhoeven: les assauts sont d'une violence rarement vue au cinéma (seul "Il faut sauver le soldat Ryan" a pu être aussi horrible). On le comprend aussi car il est toujours aussi bon directeur d'acteurs: Casper Van Dien est génial dans un rôle aussi cliché que savoureux. Son grand rôle (malheureusement le seul). Tous- de Denise Richards à Jake Busey, en passant par Michael Ironside- campent leurs rôles comme des grands et arrivent à nous accrocher, malgré la critique constante que le réalisateur fait de leurs personnages (tous archétypaux). Verhoeven a détourné le livre original, qui prônait une société militaire comme idéale, pour en faire un pamphlet à l'attention des sociétés ultra-patriotiques (les U.S.A par exemple), ainsi qu'une parodie des films de science fiction et de guerre. Peut être le film le plus abouti de Verhoeven.

Avec "Starship Trooper", Paul Verhoeven nous emmène dans un futur lointain où la Terre est dirigée par la "Fédération" et capable de se déplacer dans l'espace. Or, une espèce d'insectes géants et dangereux menace la terre et l'hollandais violent nous fait suivre le destin d'un groupe de lycéen dans cette lutte acharnée.

Alors que l'on prend d'abord plaisir à suivre ce groupe de lycéen terminant leurs études, Verhoeven va vite rentrer dans le feu de l'action avec d'abord les préparatifs et l'entrainement, puis enfin la guerre. Et là, il met en scène un monde où l'on voyage dans l'espace mais surtout où l'espèce humaine lutte contre des sortes d'insectes géants et là aussi c'est totalement fun et on prend un vrai plaisir à suivre ces combats bien mis en scène, sanglant et gore.

Mais Verhoeven fait plus que ça et ne se contente pas d'un film décomplexé et fun, c'est même tout le contraire. Il prend un point de vue satirique et ironique et l'Amérique capitaliste, conquérante et militaire en prend totalement pour son grade et ce à tous les niveaux. La violence est omniprésente et résout tous les problèmes, il met en scène des personnages typiques que l'on trouve dans les sitcoms yankees (ce à quoi m'a fortement fait penser la première partie où on suit les amourettes des uns et des autres !), des produits formatés avec la poupée, le beau-gosse à mâchoire carrée et excellent sportif de surcroît etc etc. Puis surtout, ces personnages évoluent dans un monde où pour être un citoyen respecté il faut avoir fait son service militaire et tout cela il le met très bien en scène que ce soit à travers les actes ou les discours (notamment celui du professeur au début). Puis enfin, il met en avant la vision colonialisme du monde ainsi qu'une armée capable d’enchaîner les missions suicides, le tout retranscrit par des médias non avares de scoops.

Ce qui pourrait paraître lourd ne l'est pas du tout car Verhoeven maîtrise son sujet de bout en bout et ne se fixe aucune limite et c'est tant mieux. Il mélange cette attaque frontale et directe envers les USA avec la création d'un univers maîtrisé où les bastons sont bien foutus (tout comme les "monstres" d'ailleurs). Quant aux acteurs, ils rentrent à merveille dans des rôles souvent inexpressifs, là où ils auraient pu tomber dans l'excès et devenir lourdingue, ce n'est aucunement le cas.

À nouveau Verhoeven justifie son surnom de "hollandais violent" et ne se fixe aucune limite pour combiner film de science-fiction guerrier fun et attaque virulente contre le système américain et dans les deux cas, c'est une réussite.

Verhoeven atomise la frontière entre le bien et le mal et signe une critique acide du IIIème Reich et de l'Impérialisme Américain. Attention ça tâche. Une série B irresponsable si vous le prenez au 1er degré, une satire extrêmement juste et hilarante au 2nd degré, à l'image d'une scène de fin bien plus sombre qu'il n'y paraît, d'un cynisme ahurissant. Moi j'appelle ça un chef d'oeuvre.

Adaptation libre du roman éponyme "Etoiles garde à vous" en Français est un film unique en son genre mélangeant SF et film de guerre. Ultraviolent, gore à souhait, ST dispose de scènes choque et d'un scénario ultra ficelé. Bien éloigné du roman, il critique pourtant l'impérialisme Américain, et sa propagande.
Côté casting, il est dôté d'un all star movie de l'époque. On y trouve les belles Denises Richard et Dina Meyers. Côté homme, le beau gosse Casper Van Dien mène la danse, épaulé par Michael Ironside. Tout ce beau monde est désormais dans la case "que sont-ils devenus ?".
Les CGI ont assez mal vieillis, néanmoins l'ambiance militaire du film est toujours présente.
Bref, Starship Troopers est un film comme on n'en fait plus de nos jours, il risquerait de choquer trop l'opinion publique, plutôt demandeuse de reboots Marvel-Kikoo-Disney.

1997 : Paul Verhoeven, le ''Hollandais Violent'' est de retour avec un film de science-fiction bien subversif et ultra-violent comme Robocop dix ans plutôt : Starship Troopers. D'ailleurs, l'équipe technique des deux films est assez semblable : Basil Poledouris à la musique et Edward Neumeier au scénario (ce dernier réalisera également Starship Troopers 3 !).

Après l'échec critique et public de son précédent film Showgirls sorti en 1995, Verhoeven se doit de revenir à son meilleur niveau. A sa sortie, Starship Troopers est un échec commercial : un budget de 105 000 000 $ (un record pour l'époque en partie à cause de ces effets spéciaux) pour 54 000 000 $ de recettes aux USA, 65 000 000 dans le Monde et 900 000 entrées en France. Le film est également un échec critique, la presse le taxant de film pro-militariste et fasciste ... La presse qui n'avait donc rien compris au film !

Le film de Verhoeven est, au contraire, un pamphlet anti-fasciste et antimilitariste plein d'ironie et de second degré : les militaires de la Fédération arborant des uniformes proches de ceux du IIIe Reich, des jeunes sans conscience ne pensant qu'à se battre pour devenir citoyen alors qu'ils courent au massacre, extermination d'une ''race'' extraterrestre (des insectes), entraînements à balles réelles, tortures de soldats, valorisation de la violence et de la force etc ... Qui plus est, Verhoeven critique de nouveau la manipulation des médias par les instances politiques avec le site Internet qui remplace le JT de Robocop, des médias ''spectacularisant'' la mort de 100 000 personnes en 1 heure à Buenos Aires à cause d'une attaque insecte. Il critique, également, la télévision américaine en ''castant'' pour les rôles principaux des acteurs de soap ... Et il se fout bien de leur ''belle'' gueule (C'est un peu ironique ça !) !

A coté de cette vive critique de la société américaine, le film assure : le scénario, adapté du bouquin du même nom de Robert Heinlein, est excellent tout comme les effets spéciaux numériques. La musique bien que bonne n'atteint pas le niveau de celle de Robocop. Les acteurs sont plutôt bons et surtout Michael Ironside (encore une fois!).

Un chef d'oeuvre définitivement sous-estimé !

Crevez sales insectes ! Paul Verhoeven est un réalisateur habitué au genre de la science-fiction, on peut citer Total Recall, Hollow Man ou encore Robocop. Le film le plus connu du réalisateur est sans conteste Starship Troopers, un film tiré d'un roman qui se risque sur le chemin de l'action, de la science-fiction et sur un humour à prendre au second degrés.

Le spectateur se voit catapulté dans un monde où règne la guerre entre humains regroupés sous la houlette d'une fédération mondiale dirigée par un Sky Marshall, sorte de président de la Terre, opposés aux insectes qui se divisent en plusieurs espèces. Si l'on regarde la face visible du scénario de Starship Troopers, on a le droit à une histoire banale qui oppose les humains aux insectes, rien de plus, et rien de moins. Mais si on gratte la surface de cette histoire, on peut y apercevoir des facettes plus intéressantes et moins évidentes à relever. En effet, on y voit une critique de la société de consommation avec un humour à prendre au second degrés (voire même au troisième). Tout militaire ayant fait son service auprès de la fédération peut prétendre à la citoyenneté et donc au droit de vote, ce qui n'est pas rien. On retrouve tous les clichés d'une société régie par les militaires comme par exemple la propagande ridicule et peu crédible sur l'engagement dans l'armée, les soldats violents, les généraux avides de nouvelles recrues à envoyer au front, le devoir de la jeunesse envers la fédération... On peut aussi voir dans le scénario une grosse critique des États-Unis, actuellement première puissance au monde, qui s'engage dans les conflits mondiaux un peu partout. La présence des chaînes d'informations qui diffusent en continu des spots TV patriotiques et qui sont alimentées par des journalistes accrédités peut rappeler la première guerre du Golfe qui a eu lieu à peine six ans avant la sortie du film et qui fut, elle aussi, filmée en grande partie et diffusée sur les télévisions. On y trouve aussi la censure qui joue un grand rôle, censurant des moments gores des émissions TV sur la guerre avec un vulgaire bandeau qui n'empêche quand même pas de voir ce qui se passe derrière. Si l'on regarde cette histoire avec un œil moins critique, on remarque que la mise en scène est originale et bien cherchée. On alterne entre plan de grandes batailles, plans dans l'espace, plans sur terre, plans dans les casernes... Le film est varié et nous en fait voir de toutes les couleurs d'autant que les décors traversés par les personnages sont crédibles et originaux (désert aride, planète isolée, vaisseaux spatiaux, base abandonnée, académie, cavernes, maison...). Les scènes de batailles sont, quant à elles, très bien filmées et ont le mérite d'offrir des passages assez violents pour ne pas dire carrément gore.

Le casting n'est clairement pas un atout pour le film. Je pense bien évidemment au trio de tête emmené par le leader Casper Van Dien habitué des petits rôles et aux second rôles. Ici, il est au centre du film et je pense que c'est son meilleur rôle dans toute sa carrière. Dina Meyer est, elle aussi, une très grande habituée des seconds rôles. Elle est assez crédible dans son rôle même si elle n'est pas si présente que ça. Idem pour Denise Richards (Sex crimes) clairement pas à son aise. Les autres acteurs sont eux aussi pas très crédibles, mais je pense qu'ils font exprès d'exagérer leurs personnages afin d'amplifier le côté second degrés du film.

Considéré comme le film aux 600 effets spéciaux, Starship Troopers nous offre actuellement un spectacle digne de cette réputation. Les détails sont fins, les décors regorgent de vies, les nombreux effets spéciaux d'explosions sont crédibles, les batailles spatiales sont bourrées de séquences cheap, les combats terrestres sont prenants puisqu'on a du mal à distinguer les faux des vrais insectes. Faut dire qu'avec un tel budget (105 millions de $ en 1998, ce qui n'est pas rien !), le film reste solide même quasiment vingt ans après. Les musiques sont elles aussi très bien incorporées au films et jouent un grand rôle dans la mise en scène.

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Les + : l'histoire un tantinet exagérée qu'il ne faut pas prendre au premier degrés, une critique intéressante d'une société militariste, une réalisation exemplaire qui tient encore la route !

Les - : mais des acteurs un tantinet agaçants voire pas très crédibles, une histoire qui risque de décevoir celles et ceux qui cherchent une histoire sérieuse

Paul Verhoeven nous prouve une énième fois qu'il est un maitre incontesté dans le domaine de la science-fiction. Jouant la carte du second degrés, le scénario présente une guerre absurde opposant des humains avides de combats musclés et des insectes prêts à tout exploser. Le sang gicle dans tous les sens sans jamais léser sur les litres de globules rouges. Comble du comble, on nous offre un véritable déluge visuel qui est superbe, pour un film qui n'est pas loin de sa vingtième bougie. Dommage que les acteurs soient si peu crédibles, mais qu'importe, le film procure son lot de divertissement et assure au spectateur un excellent moment en sa compagnie. Une référence en la matière. Un bon moyen de se divertir sans trop se poser de questions.

Il paraît que c'est du second degré et que ça veut dénoncer le militarisme, en voilà une intention qui est bonne, hélas c'est raté. Le scénario est primaire, les acteurs masculins ont des têtes à claques, Denise Richard ne sait pas jouer et affiche un sourire niais tout au long du film, les invraisemblances en tous genres foisonnent. Et puis surtout dans ce petit monde antipathique on ne trouve rien à quoi se raccrocher. A sauver : une amusante scène de douche mixte.

La guerre qui oppose l'humanité au vilain insecte geant n'est qu'un pretexte pour raconter une histoire d'amour qui personnellement m'a beaucoup touché.Surtout le personnage de Dina Meyer.J'ai meme faillit verser des larmes...A voir.Certainement l'un des meilleurs films de Paul Verhoeven.

Après son échec injustifié sur Showgirls, Paul Vehroeven revient à la science-fiction avec l'adaptation du roman "Étoiles, garde-à-vous !" de Robert Heinlein. Un choix judicieux pour le plus irrévérencieux des metteurs en scène hollandais, Starship Troopers étant l'un de ses meilleurs films tous genres confondus. Créant un tout nouvel univers peuplé de soldats intrépides et d'extra-terrestres arachnéens, Vehroeven réinventerai presque la science-fiction. Original, bien mené, extrêmement gore et bourré d'un humour noir terriblement corrosif, Starship Troopers nous entraine dans un futur finalement peu différent de notre présent. Le scénario, constamment entrecoupé de spots télévisés hilarants, s'intéresse au destin de trois amis qui vont chacun suivre une voie différente : Rico l'intrépide (Casper Van Dien dans le rôle de sa vie) s'enrôle dans l'infanterie, Carmen la tête brûlée (Denise Richard, atout de charme diablement sexy) plonge dans l'aviation tandis que Carl l'intello (le beaucoup trop rare Neil Patrick Harris) s'engage dans une autre voie plus scientifique. Accompagnés de véritables gueules du cinéma comme Michael Ironside et Dean Norris (qui retrouvent tous deux Vehroeven après Total Recall), Clancy Brown ou encore Jake Busey, le trio principal va suivre un parcours différent, le film suivant principalement le dur entrainement de Rico et de son passage de simple soldat au poste de lieutenant. Le scénario est donc riche, complet, facile à suivre et passionnant, son réalisateur étant comme un poisson dans l'eau quand il s'agit d'approfondir ses personnages tout en livrant au spectateur son lot d'action et d'effets spéciaux. Ces derniers sont d'ailleurs toujours aussi impressionnants de réalisme, même plus de dix ans après, agrémentant des séquences musclées comme on aimerait en voir plus souvent. Sans oublier les moments forts et les rebondissements, le long-métrage cultive des répliques et autres passages instantanément cultes. Les effets gore sont bien évidemment nombreux, Vehroeven n'épargnant personne quand il s'agit de démembrer ses acteurs, leur liquéfier les bras ou leur faire sucer le cerveau : âmes sensibles s'abstenir donc, le réalisateur réputé trash ne faisant toujours pas dans la dentelle, son cinquième film américain étant sans conteste son plus sanglant. En résumé, bourré d'humour, d'action et batailles interstellaires sidérantes, Starship Troopers reste un film incontournable qui ravira sans conteste les fans de science-fiction.

Véritable film culte, ce Starship Troopers nous surprend de part son côté caricatural et sa violence. Les scènes défilent sans que l'on puisse les prédire, à l'instar d'autres films du genre. Paul Verhoven signe une grande oeuvre, à mi chemin entre la critique et le patriotisme. Aucune de ses suites n'a pû lui arriver à la cheville.