Avis : Starship Troopers - Page 4

Ceux qui ont aimé insistent sur la dimension subversive du film, le sous texte, bla bla bla. Certes, cela existe bel et bien mais c’est totalement anecdotique face au déferlement de gore dont nous inonde Verhoeven. Les personnages sont totalement creux, à l’image de l’intrigue. ''Oui mais c’est fait exprès, parce qu’on a trafiqué leur ADN'' dira le fan. Et alors ?! Ca n’empêche pas de construire une histoire ça ! Et que les fans ne viennent pas me dire qu’ils n’aiment pas voir de la chaire fraîche se faire ratiboisser de toutes les manières possibles, puisque ce n'est que ça pendant 2h15 ! Si Verhoeven voulait vraiment dénoncer la guerre et l’endoctrinement, qu’il revoit ''Full metal jacket'' ou ''Les sentiers de la gloire''. A vouloir jouer sur tous les tableaux, le sien est irregardable.

Suis-je le seul à ne pas trouvez ce film drôle ? Suis-je le seul à ne pas trouvez ce film intéressant ?

Des situations stéréotypées jusqu'à la moelle, des dialogues d'une débilité incroyable, des personnages inconsistants, une exaltation du patriotisme aveugle, d'un militarisme forcené et d'un héroïsme à deux balles. Il y a tout pour faire un bon navet avec cela. Et pourtant ce film n'est pas un navet parce que c'est Paul Verhoeven qui est derrière la caméra et qu'il utilise une arme de destruction massive pour se moquer avec une ironie très grinçante (les clips de propagande militaire sont absolument géniaux dans ce domaine!) de toutes les "valeurs" que ce film est censé exalter à savoir le second degré. C'est efficace et cela rend véritablement jouissif le fait de voir des personnages aux QI peu élevés se faire déchiqueter par des insectes géants. Les effets spéciaux représentants d'ailleurs ces derniers sont très spectaculaires. Juste une petite réserve purement subjective : je ne comprends pas le fait que le personnage principal préfère Denise Richards à Dina Meyer. Mais le plaisir est là et sous une première apparence voulue de stupidité, "Starship Troopers" est une oeuvre intelligente et pertinente qui annonçait et critiquait tout ce qui fera la "gloire" de l'Amérique de Bush et dont il ne faut pas être voyant pour deviner qu'hélàs ses "valeurs" ont un bel avenir.

Paul Verhoeven nous offre très grand film de Science-Fiction (l'un des meilleurs)sur une armée mondiale(plutôt américaine)qui lutte contre l'armée des arachnides parasites.Certaines scènes de combats sont des vraies boucheries.Le sang et le gore ne manque pas dans les combats à balles des Starship Troopers.Le scénario,aussi futuriste soit-il,montre parfaitement la difficultée des soldats et leur détresse dans leurs conflits pour sauver l'humanité.Les sentiments,l'émotion,le suspense,l'humour et surtout l'action,sont présents tout le long du film.Casper Van Dien est magistralement dans son meilleur rôle.Une épopée extrêmement subversive et spectaculaire.Un chef-d'oeuvre.

Lorsque que le film est sorti les critiques ont parlé d'un film au relent fasciste, cela est totalement faux d'ailleurs cela a nuit au film qui fût un flop au cinéma. C'est bien navrant car pour ma part c'est un excellent film de SF qu'il faut voir à tout prix pour tout fan de SF qui se respecte. On peut chipoter sur des scènes assez gore qui ne font pas dans la dentelle (scènes que j'ai adoré personnellement) mais face à des insectes géants des scènes crues et sanglantes ne pouvaient être évitées. Un vrai régal, Verhoeven frappe fort encore une fois

Paul Verhoeven voulait parodier la "perfection plastique" de ses acteurs comme les programmes qui les ont révélé, et les transposer dans un film de guerre SF sale et méchant pour mieux appuyer là où ça fait mal en jouant sur l'ironie et la satire. Ainsi dès les premières minutes on a droit à tous les clichés des sitcoms pour ados... Tout ça en une petite première partie qui instille aussi tout ce qui façonne l'impérialisme américain qui se veut modèle pour le monde. Quand arrive l'incorporation militaire soudain le style n'est plus à l'insouciance estudiantine mais à l'insouciance du bleu qui n'a pas encore vu le sang. Armée façon Wermacht, symboles façon IIIème Reich, narration qui se vend comme une bonne propagande de "va t'en-guerre" comme le fait qu'une guerre peut être vite fait bien fait comme pouvait le croire les jeunes soldats en 1914. Verhoeven pousse tous les curseurs à fond pour mieux pointer du doigt la bêtise militariste. On peut encore s'étonner que certains y ait vu au contraire un film fasciste ! Le brûlot joue tant la carte du clichés parodiques que c'est pourtant d'une évidence sans appel. Paul Verhoeven signe un pamphlet sanglant et cynique aussi grossier qu'intelligent.
Site : Selenie.fr

Paul Verhoeven signe l'ultime pamphlet politique d'action spatio-temporel...un genre à lui tout seul ! Starship Troopers est un film qui ne ressemble à nul autre film. Etrange mélange aussi homogène que magistral, d'univers high-tech et de deuxième guerre mondiale, le film de Verhoeven a pourtant été traîné dans la boue et les accusions de néo-nazisme et de fascisme ont déferlé. La violence fait partie intégrante de la vie et le cinéaste n'hésite pas à la montrer omniprésente en signe de protestation. Sous ses airs d'énorme divertissement, Starship Troopers est donc un pamphlet anti-militaire corrosif et engagé. Au début, on pense bien sur aux sitcoms américaines genre Beverly Hills avec ces acteurs au sourire Ultra-brite, aux beaux yeux bleus et biens foutus...puis Verhoeven retourne le spectateur comme une crêpe en les envoyant à la boucherie. D'ailleurs y'a de quoi se marrer (le cinéaste le premier) en les voyant tout contents d'aller se faire trucider casqués à la Playmobile. Verhoeven dénonce les diffusions en masse de la propagande par les médias, les chaînes d'info ininterrompues et la censure. Censure hypocrite d'ailleurs qui cache une vache se faire bouffer par un alien et qui montre en gros plan les cadavres démembrés des soldats morts (ou en train de se faire tuer) pour la patrie. Au-delà du pamphlet, Starship Troopers est une immense réussite technique, de la magistrale réalisation constamment inventive de Verhoeven aux sublimes et époustouflants effets spéciaux créés par Phil Tippett. L'humour est omniprésent, les personnages volontairement crétins sont désopilants (d'où le jeu de massacres encore plus jouissif), la violence est souvent insoutenable (et le film est pourtant produit par Buena Vista, filiale de Disney !). Verhoeven signe un chef d'oeuvre parodique, un miroir de la société américaine qui utilise la puissance et la violence quand une situation d'opposition ne peut se résoudre immédiatement démocratiquement. Would you like to know more ?

Un film à la fois impressionnant, parodique, kitsch, gore… Ce film est tant à la fois qu'il en est inclassable. On peut le prendre au premier degré et apprécier les moments de bravoure et les batailles contre les affreux cafards, mais on peut aussi et surtout l'apprécier pour ce qu'il est réellement : une excellente parodie de films d'invasion extra-terrestre mais aussi de guerre. On y retrouve l'habituelle formation des soldats par un instructeur très sévère, limite sadique, la lutte pour la survie de la planète face à d'affreux envahisseurs…

Vraiment déçu, après avoir lu tout les commentaire je m’attendais à quelque chose de bien mais je pense que c'est l'un des PIRE FILM que j'ai vue de ma vie, mise à part des tripes qui volent y a rien à voir... En plus de sa il y a des scènes vraiment écoeurante, je déconseille si vous grignoter devant les films, d’ailleurs je déconseille tout simplement, sur 20 je lui met 0.5.

Starship Troopers n'est certainement pas le film que j'attendais. De la série B à l'état pur, même si ce film est considérer comme culte, il sera pour ma part considérer comme divertissant ( encore une fois ).
On va pas se voilé la face la moitié du film est d'un nié absurde, du Héléne et les garçons versions science fictions ! N'ont franchement l’espèce de trio amoureux (Dizzy - Johnny - Carmen ) est complétement débile. Même si ce n'est pas le premiers sujet que veut montrer le film il est tout de même assez bizarre de voir ça dans un film de Verhoeven ( Total Recall était moins tendre avec sa meuf au trois nibards ). Ok ce n'est qu'un petit détail dans le film, me cela m'as profondément déçu tout de même, le film veut prendre son temps pour installer une vrai intrigue, mais saupoudré avec des acteurs qui joue aussi bien qu'un pieds et de quelques scènes inutile au déroulement de l'histoire. Starship Troopers s'annonçait comme une grosse déception dans le monde du cinéma. Et puis le miracle arriva !
Nos cher amis les arachnides ! Visuellement bleffant, cela rattrape tout de même le début du film. Une bonne exploitations avec de l'originalité, des scènes d'actions bien maitrisé et une trame scénariste qui tient la route, même si la fin est gros comme une maison et beaucoup trop facile venant d'un film d'une telle envergure.
Mais toute ces erreurs peuvent être pardonné. En effets étant fans de science fictions Starship Troopers reste un grand film dans l'histoire du cinéma, certes composé d'incohérence, de défaut... Mais il reste culte et incompris ( je fait peut être partie de cela ).
Des dialogue à la limite de la rigolade, Starships Troopers n'est pas un film sérieux ! Prenons le au deuxième degrés et vous serez surpris vous même à l'aimer malgré ses défaut. Peut être que ce n'était pas l'idée de départ mais l'ayant vu de cette œil là, toute les erreurs critiqués au dessus, sont passable tant que ce film n'est pas pris au sérieux.
Des scènes maitrisé, des effets spéciaux grandioses, des acteurs génia** ( bon j'ai rien dis ).
Ce n'est pas pour rien que beaucoup de gens disent de ce film que c'est une mauvaise série B.
Série B oui, mauvais non.
Pour conclure Starship Troopers n'est pas culte pour ma part, ce film est juste un gros divertissement bien dosé, rentrer dans l'histoire de la sciences fictions et au final on l'aime ce Starship Troopers !

L’échec public et critique de Showgirls marque une brisure dans l’enchainement de succès qu’avait connu Paul Verhoeven jusqu’à présent aux États-Unis. Reformer l’équipe de Robocop (Verhoeven à la réalisation, Edward Neumeier, cette fois sans Michael Miner, au scénario et Basil Poledouris à la musique) pour un nouveau film de science-fiction pouvait sembler un gage de succès. Mais cela ne fut pas le cas : une fois encore, Verhoeven signa un film trop ironique envers la société américaine pour être accepté par le public et la critique locaux : il sera beaucoup mieux accueilli en France par exemple.
Ainsi, Starship troopers (adapté très librement du livre de Robert A.Heinlein, Etoiles, garde-à-vous !) présente une société humaine (les pays semblent plus ou moins inexistants), fortement inspirée de la civilisation américaine (les personnages principaux viennent de Buenos-Aires mais ne sont pas du tout typés latinos), prônant le militarisme (elle se sépare entre les civils et les citoyens qui sont plus valorisés car ils ont été à la guerre ; les publicités télévisées et les journaux, rappelant tous deux ceux de Robocop, vantent de manière caricaturale l’effort de guerre...). Ainsi, après des premières minutes parodiant le genre purement américain du film de lycée (l’intellectuelle qui aime le mauvais élève, rivalités amoureuses, thématique du premier rapport sexuel, bal de fin d’étude…), Verhoeven s’amuse à jouer avec les codes du film de guerre. Il débute ainsi avec l’entrainement militaire fortement inspiré du Full metal jacket de Kubrick (la reprise du fameux « Sir ! Yes ! Sir ! ») pour enchainer, comme dans le film précédemment cité, par des séquences de guerre (contenant la fameuse séquence de l’homme gravement blessé qui se sacrifie avec une bombe pour pouvoir sauver ses co-équipiers).
Le film porte indiscutablement la patte du cinéaste hollandais par son ironie : les personnages sont incroyablement respectueux du gouvernement et ne remettent jamais en cause la justesse de leur combat (une phrase d’un journal télévisée évoque juste le fait que certains pensent que les arachnides ne font que répondre à une tentative de colonisation des humains) : ce sont des personnes mutilées au combat qui vantent le plus l’armée ! De même, le manteau et la casquette que porte Carl une fois devenu colonel font énormément penser aux tenues nazies : Verhoeven reconnait lui-même s’être inspiré de l’iconographie du Troisième Reich et plus particulièrement de Leni Riefenstahl pour représenter cette société militaire ! Pour bien insister sur le recul qu’il porte sur cette société fascisante, Verhoeven montre également des dirigeants militaires n’hésitant pas à sacrifier volontairement une partie de leurs hommes pour s’assurer de l’emplacement de l’ennemi. Enfin, même si cela est très minime, on retrouve toujours l’attrait que possède Verhoeven pour la sexualité, avec certaines allusions à double sens (Ibanez qui fait une course pour être la première à « tenir le manche »), et son rapport très naturel et très nordique à la nudité (la séquence de la douche collective mixte faisant écho à celle des vestiaires de Robocop, toutes deux impensables de la part d’un cinéaste américain).
Cette vision très critique apparait plus dans la première partie spoiler: (la formation)
que dans la seconde spoiler: (le combat et que l’on peut faire débuter avec la mort des parents de Rico, rappelant celle des parents de Leia dans Star wars, film également inspiré par la Seconde Guerre mondiale)
, qui est contient beaucoup plus d’action (très violente, cela va sans dire de la part de Verhoeven) mais où l'ironie reste malgré tout très présente.
Les acteurs (parmi lesquels on retrouve Michael Ironside qui avait déjà joué pour Verhoeven dans Total recall) interprètent leurs personnages avec le recul nécessaire qui sera hélas parfois assimilé à du mauvais jeu : comme pour Elizabeth Berkley avec Showgirls, cela n’a peut-être pas été si bénéfique pour ces jeunes têtes d’affiche qui ne connaitront pas particulièrement de grandes carrières suite à ce film (même Denise Richards était plus célèbre pour sa plastique que pour ses films, à l’exception de Sexcrimes et du James bond Le Monde ne suffit pas). Visuellement, Verhoeven est toujours aussi à l’aise derrière sa caméra et les effets spéciaux sont extrêmement réussis, conservant toutes leurs forces vingt après. Quant à la musique de Basil Poledouris, elle est très adaptée au film mais, à l’exception de son thème principal, est moins marquante que sa composition pour Robocop.
Une fois encore, Paul Verhoeven signe une belle réussite mais celle-ci, comme son film précédant, ne fut que très moyennement comprise à sa sortie, subissant des accusations de fascisme (alors que c’est justement ce qu’il dénonce), et le poussa à s’orienter vers un film plus commercial et portant un peu moins sa marque pour son dernier film hollywoodien : Hollow man, L’Homme sans ombre.

Starship Troopers est une pure réalisation de génie de Verhoeven. L'histoire d'une guerre entre humains et arachnides peuplant des planètes lointaines et assez féroces.
Et Verhoeven fait du Verhoeven : un film choc, violent, trash mais au combien jouissif !
Par contre, inutile de perdre son temps à préserver ses neurones pour l'histoire car rien de plus simpliste. Le film ne repose que sur l'action et le gore avec l'humour qui caractérise les films de ce réalisateur.
Bref : un film qui le laissera pas insensible et qui pourra effrayer les plus aguerris.

Un drôle d'objet, que je voulais voir depuis un moment. Mon avis est mitigé. D'un côté, l'ironie du regard porté sur l'Amérique militariste est assez fascinante par l'ampleur des moyens qui sont mis en oeuvre à son service. D'un autre côté, ce déploiement d'action et d'effets spéciaux oblige à prendre le spectacle au premier degré. Sauf que les personnages volontairement caricaturaux relativisent les enjeux des combats. A l'arrivée, dans l'ironie comme dans le spectaculaire, on n'est donc jamais qu'à moitié servi. Le film reste quand même en mémoire grâce à cette étrange demi-mesure, mais aussi par l'univers visuel assez singulier qu'il invente dans la première partie, à mi-chemin entre les gadgets vintage de la science-fiction des années 80 et l'orgie numérique des années 2010. Mais là encore, le verre est plus qu'à moitié vide, parce qu'on passe ensuite le plus gros du film dans des déserts sans âme, qui n'ont d'autre intérêt que d'évoquer des déserts bien réels où des guerres bien réelles ont eu et ont encore lieu.

« Starship Troopers » est un bon film de science-fiction, doublé d’une très bonne satire. L’histoire est originale et propose de nombreuses métaphores concernant la guerre, les médias et la politique. L’intrigue est basique et offre un développement à travers un groupe d’amis d’enfance. La mise en scène est relativement dynamique et les effets spéciaux sont particulièrement soignés pour l’époque. Le choix du casting est cohérent avec l’idée de nouvelles recrues découvrant l’horreur d’une guerre. Une vingtaine d’années après sa sortie, ce métrage fait office de classique pour de nombreux spectateurs.

Le problème de ce film et que certains aspects le rendent décevant. Verhoeven voulant critiquer l'attitude va en guerre d'une jeunesse endoctrinée à la fois par l'état et l'information de masse voit le propos de son film échapper à l'intérêt du spectateur qui ne peut s'empecher de se dire que des araignées extra-terrestre intelligente... ben c'est vraiment très con comme idée de plus les effets spéciaux sont vraiment limite limite. Du coup le film n'atteint pas ce qu'il avait réussi avec Robocop et c'est vraiment dommage.