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Florent B.
76 abonnés
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4,5
Publiée le 1 août 2021
Il y a des films qui marquent une génération, qui marquent le cinéma de leur empreinte. Et Starship Troopers en fait partie. Irrésistiblement captivant, et visuellement époustouflant, Starship Trooper ne prend pas une ride et reste toujours d'actualité. De gros moyens pour l'époque, qui lui permet de se bonifier avec le temps, un peu comme du bon vin. Le tout réalisé par un grand réalisateur, Monsieur Verhoeven, ne manquant pas d'apporter une certaine critique acerbe de la supériorité militaire américaine. Un film incompris en 1997 mais un film culte aujourd'hui.
Un film de guerre qui se cache derrière un film de science-fiction (ou l'inverse), déjà il y avait tout pour me séduire. Mais rapidement on se rend compte que « starship troopers » est bien plus que ça ; Il s'agit en fait d'un plaidoyer contre la guerre, très proche dans la construction et la philosophie de Platoon. Les ressemblances entre les deux films sont tellement nombreuses qu'il ne sert à rien de les comptabiliser, mais on retrouve la même machine à « broyer » les jeunes recrues afin de les préparer aux horreurs qu'ils (elles) vont vivre plus tard. Une large place est également laissée aux techniques d'embrigadement dénoncées avec talent par P. Verhoeven qui s'en donne à cœur joie pendant toute la première partie du film. Ensuite place à l'action et, là encore, c'est superbement réussi. Les scènes de combat sont titanesques et les effets spéciaux n'ont pas pris une ride. L'action (purement américaine) est en permanence mêlée à l'ironie grinçante (très européenne) du réalisateur. Le résultat est simplement bluffant. J'adore ce film, le discours est universel et intemporel, c'est un chef-d’œuvre sans aucun doute !
Très bon et très ironique, ce film nous embarque dans une guerre futuriste. Les scènes d'action et les effets spéciaux sont très réussis. Une épopée intergalactique satirique !
Ce film aurait pu devenir culte si il n'était pas ennuyeux à mourir. Il dure 2h15 pourtant il ne se passe rien d'intéressant pendant la moitié du film! Sinon les effets spéciaux sont assez bon pour l'époque mais on mal vieillies, ils ressemblent maintenant aux effets spéciaux des téléfilms foireux que l'on voit souvent sur Syfy.
Quand Paul Verhoeven sort son Starship Troopers en 1998, difficile d'imaginer à quel point celui-ci est visionnaire tant ce qu'il dépeint dans cette guerre intergalactique fictionnelle va trouver son écho dans le monde réel dès le début des années 2000. Conspué quasi unanimement par la critique (certaines désignant le film comme fasciste!), Starship Troopers n'en demeure pas moins un chef d'oeuvre du cinéma politique, tant son analyse mi goguenarde mi satirique reflète à la perfection la folie belliqueuse d'une Amérique obligée d'entretenir une guerre à la terreur, pas tant motivée par la défense d'idéaux de civilisation que pour le maintient d'une hégémonie de plus en plus contestable (et contestée) en plus d'être extrêmement meurtrière et mortifère.
Conçu comme un gigantesque Molard craché à la face de l'hypocrisie bien pensante de tout un système bâtit sur la spoliation et le racisme, le film débute en présentant une société idéalisée au possible (glissant l'air de rien quelques notions d'eugénisme à la Huxley avec son casting de jeunes premiers aussi narcissiques que stupides, véritable précurseur de la génération Face de bouc et autres je te raconte ma vie pleine de trous.com) tout en évoquant un système fédéral globalisé aux dirigeants interchangeables (pas si éloigné que ça des velléités mondialistes promues par les médias dominants) Starship Troopers expose un péril permanent en la menace Arachnide (soit la représentation. parfaite de l'ennemi laid, uniforme et déshumanisé) dont l'existence entrave la libre exploitation par les humains des ressources de la planète Klendatu.
Foudroyant de lucidité, Verhoeven dézingue tous azimuts non seulement en limitant la conscience politique de ses personnages à sa plus simple expression (la notion de citoyenneté réduite au consumériste), mais également en démontrant à quel point la logique ultra libérale et son corollaire capitaliste n'ont jamais engendré autre chose que la guerre (le conflit armé n'étant que le paroxysme du conflit économique, que ce soit pour produire de nouveaux marchés ou simplement éliminer la concurrence). Car si le film démontre bien une chose, c'est à quel point le système est régit par ces enjeux extrêmement simples, qu'il s'évertue à complexifier pour noyer dans le vain et le faux (tout en brossant l'ego dans le sens du poil) l'existence précaire individuelle de la masse uniformisée au possible en dépit des différences objectives quelles soient sociales ou autre (le sang versé de la chair à canon ayant de tout façon la même couleur sur le sol...).
"L' ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui !" Cette citation de Desproges ne saurait mieux illustrer le fond thématique de ce chef d'oeuvre, les méchants de l'affaire n'étant pas bien différents de ceux qu'on nous présente chaque jour (choc des civilisations) eux aussi réduits à d'ignobles cancrelats tout juste bons à être écrasés pour que prévale notre société que le manichéisme le plus abjecte aura érigé au range de norme universelle. Pas étonnant donc de voir débarquer des officiers en tenues nazis dans un final à haute teneur subversive (puisqu'on vous dit que les méchants c'est eux!!) le manne financière issue de la guerre à la terreur (argument commercial imparable) s'auto alimentant à l'instar des spots de propagande militaire diffusés dans le film (la mort dans les tripes et le sang devenant sacrifice héroïque propre à susciter de nouvelles vocations dans la société du mimétisme...), où quand la fiction prophétise la réalité (Buenos Aires/11 septembre - tête pesante extra terrestre qu'on sort de sa grotte pour exhiber et étudier/Saddam Hussein qu'on sort de son trou pour lui faire passer des examens médicaux face caméra comme un animal sauvage
Tu m'étonnes que certains aient grincé des dents...
Sous de faux airs de divertissement, Starship Troopers est un pamphlet anti-militaire corrosif et engagé, curieux mélange de genre ou des jeunes patriotes BCBG se font dépecer par des arachnides féroces. Les effets spéciaux des créatures sont incroyables de réalisme, en revanche les scènes dans l’espace et les vaisseaux spatiaux ont très mal vieilli. Mais l’atout principal du film de Paul Verhoeven est de dénoncer violemment la propagande des médias et la censure hypocrite de la société américaine qui utilise sa puissance de feu quand une situation d'opposition ne peut se résoudre démocratiquement.
Starship trooper est sans doute le film que je préfère, en tout cas le film que j'ai le plus vu (une dizaine de fois sur une vingtaine d'années, depuis mes huit ans)...Le film est en effet exceptionnel dans le sens où il s'agit en réalité (et on le voit par pas mal de détails disséminés tout le long du film) d'un immense film de propagande à destination des habitants de la Fédération, cette immense empire stellaire centré sur la Terre et dirigé par une dictature militaire. Le film a donc un coté transgressif évident. Mais ce n'est pas vraiment ce qui me plait dans ce film: en soi, on peut tout à fait prendre le film au mot, et se laisser embarquer dans l'histoire de ce jeune lycéen qui après avoir eu son bac devient un des héros d'une lutte sans merci contre les arachnides. Une bonne partie du trauma lié à la guerre est effacé; les soldats ne soufrent pas de stress post-traumatique; il n'y a pas vraiment de dilemme moral: les arachnides semblent être dénués de conscience et les soldats incarnent le camp du Bien (l'agresseur c'est bel et bien les arachnides avec le météore); la guerre et l'armée sont des outils de promotion sociale; les généraux quand ils font des erreurs les assument avec courage; les officiers sont proches de leurs hommes...C'est une vision presque romantique de la guerre, vue comme quelque chose de beau...(à noter d'ailleurs que c'est la définition même du fascisme...). Le soldat Rico et les autres militaires sont des soldats courageux et irréprochables...Enfin, pour enfoncer le clou, les effets spéciaux sont impeccables, et n'ont pas vieillis (hormis peut être un peu pour les vaisseaux spatiaux), les arachnides sont toujours aussi impressionnantes, voire même belles d'une certaine façon...Le cadre des Badlands où a été tourné une partie du film est magnifique et on vogue de planètes en planètes, de la Terre de l'an 2300 (où l'on voit la vie de Rico en tant que lycéen) jusqu'au fin fond de l'espace, dans d'immense vaisseaux et bases spatiales en passant par une base avancée encerclée d'arachnides (dans laquelle les vaillants soldats défendent chèrement leur peau)...Et puis la BO est tellement belle (voir par exemple au moment du débarquement). Le film est donc crédible, et il est fort probable qu'en voyant ce film de propagande le spectateur de l'an 2300 aura envie de s'engager dans l'armée...Donc un immense film...
Un classique signé Verhoeven, avec toujours autant de cynisme et d'humour noir. Cette fois il tacle l'armée et les médias (les débuts d'Internet) dans ce film à prendre au second degré, dont les scènes d'action sont aussi très réussies. (Bien)
Paul Verhoeven se fait volontairement plaisir avec cette parodie de science-fiction."Starship Troopers"dénonce la bétise du militarisme à tout prix,le tout avec beaucoup d'humour.Il faut prendre le film au 2nd degré,et sous son apparente limpidité,beaucoup de messages sont recensés.De plus les combats contre les arachnides sont impressionnants,voire gores.Les effets spéciaux ont peu vieillis.Décapant comme l'ironie d'un système auto-destructeur,qui est une métaphore de la folie des hommes.Subversif comme Verhoeven sait le faire.Message d'actualité.Film culte donc,unique par son traitement et avec de jeunes acteurs issus de séries qui s'amusent bien.
Un classique des 90 porté par un très bon visuel et de superbe effets mécaniques, de l’action sanglante sans compter, un casting très bon et 2 actrices superbes, sa célèbre scène de la douche collective qui nous met tous d’accord. Un -12 Ans parfaitement respecté, des insectes tonitruants, globuleux, visqueux et sanglants. Des scènes de guerres intenses contre des centaines d’arachnides assoiffées et des insectes volants géants, des entraînements militaires parfois drôles pour nous montrer la dureté du front…Un régal.
Starship Troopers est le genre de film culte qu'on adore ou qu'on déteste, politiquement incorrect vis à vis des USA, donc vivement critiqué à sa sortie dans ce pays. Pourtant la caricature du "Engagez-vous" martelé par l'Oncle Sam, du fiasco du Vietnam et des parfaites marionnettes façon Ken et Barbie aux dents blanches reste jouissive, au milieu d'un bain de sang bien dirigé. Les effets spéciaux sont plutôt réussis pour un film de 1997, ce qui nous immerge un peu plus dans cette boucherie pour rire (et réfléchir ?) où les États-Unis ont comme souvent le dernier mot.
Peter Verhoeven nous plonge avec une certaine perversité dans une guerre intergalactique où de jeunes volontaires des deux sexes – sorti tout droit d’une sitcom américaine – s’engagent dans une lutte sans merci pour combattre une invasion d’arachnides. Estampillé culte, « Starship Troopers » est un film de SF vraiment fun, d’une violence trash et gore excessive, à prendre au second degré bien sûr. La mise en scène est soignée et les scènes d’actions sont soutenues par des effets spéciaux maîtrisés. Une œuvre à part, ouvertement antimilitariste, doublé d’une critique cynique pour le moins originale de la puissante Amérique.
Verhoeven n'est pas là pour nous faire la morale sur les bassesses humaines. Il est avant tout là pour divertir, pour donner des sensations fortes, pour épater le spectateur et le surprendre. Et pour ça, tous les moyens sont bons ! Le sang qui gicle, les filles nues qui envahissent l'écran... Un film sans hémoglobine ni poitrine féminine exhibée n'est tout simplement pas de Verhoeven ! Pas besoin d'être devin pour se douter que la censure a du boulot avec le "Hollandais Violent" ! Starship Troopers constitue son cinquième film américain, adapté d'un roman de Heinlein. Et pour cause, Starship Troopers peut s'interpréter de nombreuses façons. Celle qui se rapproche le plus de la vérité est sans nul doute "gros spectacle mélangeant film de guerre, Star Wars et parodie de film de propagande". La presse a quant à elle vu un film promouvant le fascisme. Fascisme il y a, mais promotion il n'y a pas car, pour Verhoeven et le scénariste Ed Neumeier, Starship Troopers ne fait que se moquer des films de bourrage de crâne du IIIe Reich. Nous est alors démontré que dans n'importe quelles circonstances, la guerre nous transforme en fasciste. Voilà en gros de quoi il en retourne. Et bien sûr, par derrière, on se moque aussi de la société américaine. Le film se divise d'ailleurs en trois parties distinctes. La première ressemble fortement à un feuilleton pour ados. La deuxième partie, c'est l'engagement militaire. La troisième partie, c'est la guerre contre les insectes géants. Pour beaucoup, toute l'essence de Starship Troopers réside dans ces affrontements intenses entre nos petits soldats et nos scarabées géants. Les effets spéciaux sont géniaux, les combats sont violents, jouissifs, épatants... Le résultat ? Un excellent film, que l'on peut prendre comme on veut, car il nous offre beaucoup de choses : réflexion, spectacle, plaisir... Starship Troopers délivre un message pour ceux qui veulent bien en voir un, à travers une fausse propagande grosse comme une maison.
Dernier succès de Paul Verhoeven avant son passage à vide des années 2000, Starship Troopers est un excellent film d'action/science-fiction où les humains sont en guerre contre une race extraterrestre surnommée les Arachnides. En plus d'être un très bon divertissement, Starship Troopers est également une belle charge contre la guerre, les armes et l'impérialisme américain. Le tout accompagné d'une propagande que Paul Verhoeven prend un malin plaisir à parodier et à dénoncer. Côté technique, la réalisation est irréprochable et les scènes d'action sont lisibles et bien mises en scène. On regrettera cependant une b.o moins inspirée que pour les précédents films de Verhoeven et des effets spéciaux qui ont un peu mal vieillis avec le temps. Enfin, côté casting, bien que les acteurs soient jeunes, ils remplissent parfaitement leur contrat et c'est un plaisir de voir Michael Ironside en chef de troupes absolument charismatique. Starship Troopers est un excellent film d'action/SF et un des meilleurs films de Paul Verhoeven avec RoboCop et Total Recall.
Ce n’est qu’en lui accordant une sous-lecture politique que l’on trouver à Starship Troopers une raison viable de ne le rabaisser au rang des séries Z de fonds de tiroir que seront ses pseudo-suites réalisées ultérieurement. Derrière ce space-opera ultra-testostéroné, c’est bien une allégorie de la politique interventionniste américaine, et en particulier de la déroute vietnamienne, qui est faite avec un sens de l’ironie que beaucoup ne comprendront malheureusement pas. Paul Verhoeven va même jusqu’à dépeindre une dystopie dont les codes se rattachent aisément au régime nazi avec notamment le recours à de jeunes acteurs californiens au pur style aryen. Les scènes de combat dans la deuxième heure profitent d’effets spéciaux qui, encore quinze ans plus tard, les rendent impressionnantes même si cette seconde partie traine en longueur et aurait largement pu être coupé de moitié. Si le scénario peut sembler au premier abord terriblement manichéen, du fait de la simplicité de sa trame et de l’empathie qui se créé entre ses héros et les spectateurs tandis que les créatures insectoides sont terrifiantes, un minimum de recul sur ce divertissement atypique permet d’y voir un regard alarmant sur la place de l’Homme dans la nature.