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    Starship Troopers
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    bobmorane63
    bobmorane63

    188 abonnés 1 963 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2010
    Un film de science fiction trés bien fait et totalement déjanté signé par le cinéaste Paul Verhoeven qui ne connut pas le succés aux Etats-Unis lors de sa sortie, les critiques presses jugeant comme film fasciste alors que pour ma part, ce n'est que du cinéma de divertissement,, des films choquants, j'en ai vu plus violents considérés comme des chefs d'oeuvres là-bas. Ce long métrage joue brillament avec le second degré, un jeune lycéen integre l'armée pour etre considérer comme un citoyen et surtout pour l'amour d'une fille qui reve d'etre pilote spatiale. Entrainement puis combats contre des bestioles géantes à quatre pattes qui déchiquètent des corps et menacent l'humanité. Un film auquel je prends toujours mon pied chaque fois en le voyant, Paul Verhoeven crée son univers galactique avec violence et sans tabous comme il a fait dans toute sa filmographie. Les acteurs, sortant des séries télévisées pour la plupart, Casper Van Dien, Dina Meyer, Denise Richards, Michael Ironside ou Jake Busey sont tous excellents. Un film ultra délirant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    582 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2018
    Film d'une redoutable malice, "Starship Troopers" égare plus d'un spectateur sur sa route. Ce que tout le monde voit, c'est un divertissement gore et hyper-spectaculaire, empreint d'un humour bien gras; ce que chacun aurait dû voir, c'est l'ironie permanente qui règne. Elle ne réside pas simplement dans la parodie des spots publicitaires propagandistes du gouvernement et dans le grinçant "Do you want to know more ?" mais également dans le rapport des terriens aux arachnides et, en allant encore plus loin, dans la soi-disant amitié entre les personnages. "Un bon insecte est un insecte mort" : cette phrase terrible en rappelle une autre bien triste prônée par le régime nazi, dont la métaphore insistante (le symbole de l'aigle) aurait dû ouvrir les yeux aux producteurs du film, de même que l'opposition flagrante entre l'armée et la science est une composante essentielle de la dénonciation à l'oeuvre. Alors que les hommes pourraient tenter d'étudier – au sens de comprendre – les arachnides, ils préfèrent éviter tout rapport altruiste et restent obsédés par un besoin stérile de domination. Ainsi, il ne faut pas prendre au sérieux "l'amitié" entre les principaux personnages, dont les liens sont écrits de manière purement caricaturale et sont interprétés par des acteurs tous coiffés comme des poupées Barbie, une manière très drôle de surligner leur dévouement bête et absolu à une idéologie qui réclame avant tout le sacrifice et la discipline. L'ironie de Verhoeven doit donc nous faire réfléchir au statut des images à première vue sensationnelles et démonstratives; sa valeur est de laisser au spectateur un espace de liberté réflexive raccord avec le sujet même du film : être capable de prendre de la distance, de ne pas être leurré par l’agressivité d'un montage qui vomit ses plans dans un flux continu et étourdissant mais comprendre la puissance corrosive d'un cinéaste qui fait mine de faire corps avec ses personnages alors qu'il ne cesse de s'en écarter.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 mars 2013
    Ben pour le coup, j'avais trouvé à Robocop un bon scénario et une certaine profondeur. Ici, je ne trouve rien. Certes, une critique de la société... bien que par endroits la critique soit difficile à déceler, quand tout se présente comme une ode à la militarisation et aux forces armées. Une critique ? Et pourtant on fait passer pour des héros les plus belles figures qui se sacrifient et qui n'abandonnent jamais la lutte. Protection contre la menace du territoire, engagement, vengeance... toutes les valeurs portées par le héros qui est juste un mannequin ; creux, modelé, avec une belle gueule de Ken, et qui doit passer par tous les stéréotypes de la formation de soi pour devenir un vrai héros.

    Mais surtout un film sans aucune volonté de réalisme ni de crédibilité, sans profondeur, avec des acteurs au top de leur médiocrité. Impossible d'aimer ce film tant chaque scène et chaque choix, actions ou combats est criant de débilisme. Une société futuriste... XXIVe sciècle ? Contre des insectes bestiaux sur un rocher flottant dans l'espace ? Et malgré tout l'humanité est en danger ? Mon dieu... Ces types vont quand même au corps à corps avec des monstres 5 fois plus gros qu'eux ! Et avec des mitraillettes !
    Je veux dire, comment on peut assumer une pareille stupidité et en faire un film en pensant que les gens vont réussir à s'y immerger ?
    La première fois que j'ai vu ce film, je devais avoir 12 ou 13 ans. J'avais cru que mon avis avait pu être abusément négatif, voyant les notes ici, donc je l'ai revu ce soir... c'est pire que dans mon souvenir.
    Non, désolé, même si en me forçant j'arrive à y voir une critique, ça vaut quand même la note que je lui met. S'il me faut une critique de l'esprit combatif débile d'une armée de soldats fanatiques, je regarde Full Metal Jacket.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 février 2008
    Je met 0 étoile pour m'adresser à rogertg2.
    Il semblerait que vous n'avez pas compris le but du film, le réalisateur l'a pourtant bien expliqué à sa sortie... Je fais des études de cinéma et voilà le résumé parfait de ce que voulait faire le réalisateur: """""
    Paul Verhoeven a en effet souhaité faire de son film une critique politique des systèmes autoritaires et de la société américaine, comme il le dit explicitement dans la version commentée du film. En effet, les autorités exhortent sans relâche la jeunesse au devoir, au combat, tout cultivant l'abnégation de soi et en les poussant au patriotisme. Le film se veut également une parodie de la stupidité humaine: l'amour et l'amitié en dégoulinent de bêtise, la moralité au ras des pâquerettes (scène de mort de la copine de Rico, le héros). Starship Troopers est en fait une critique acerbe de l'idéologie américaine, la montrant au premier degré dans tout ce qu'elle a de plus propagandiste, en y parodiant chaque instant. Sa critique est essentiellement ambiguë ou en tout cas inattendue puisqu'il n'y oppose pas, comme cela se fait généralement, la barbarie et la modernité : dans Starship Troopers, le public est forcé de se ranger du côté des « héros » alors même que leur combat n'a rien de juste. En effet, en lisant derrière la propagande on comprend que les Terriens sont les belligérants qui provoquent les « insectes » puis les attaquent « préventivement ». Ils sont par ailleurs incapables de se remettre en question, de s'interroger sur leurs méthodes (parodie de démocratie, sacrifice de troupes pour jauger l'ennemi) ou de sortir de schémas patriotiques.""""""
    Sinon après on aimes ou on aime pas ^^ Mais je voulais juste préciser que ce film n'a rien "d'une apologie de la violence gratuite et à outrance et à la gloire de l'armée américaine".
    Sinon, pour le reste, tout n'est qu'une question de point de vue et de goût. C'est pas parce que vous n'avez pas aimé, que le film EST nul. Ce qu'on dit n'est jamais une vérité
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2010
    Grand amateur de film de science fiction, on lui doit entre autres le premier volet des aventures de Robocop (1988) et Total Recall (1990) avec Schwarzenegger. Ici, Paul Verhoeven retrouve donc la S.F et y rajoute une petite pointe d’ironie. Starship Trooper (1998) se veut moqueur, sans pour autant être un pamphlet sur le patriotisme et la guerre. C’est toujours bon enfant, léger mais relevé par une forte teneur en effets spéciaux. Entouré d’acteurs de seconde zone, malgré la présence de Michael Ironside et de la ravissante Denise Richards, Starship c’est avant tout de l’action non-stop, porté par des effets visuels de grandes qualités, surtout pour l’époque car aujourd’hui, on peut l’avouer, dix ans après, il n’a toujours pas pris une ride. C’est le genre de film qui se déguste en long, en large et en travers, tout en faisant attention aux répliques et aux comiques de situations. Un film comme on en fait plus, c’est désolent !
    Chose encore plus navrante, c’est de constater les deux autres suites qui ont vu le jour en 2004 et en 2007, deux direct to video, chacun ayant été réalisé par un réalisateur différent, il est préférable de ne pas y prêter attention, en comparaison à ce premier opus.
    Ricco92
    Ricco92

    223 abonnés 2 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2016
    L’échec public et critique de Showgirls marque une brisure dans l’enchainement de succès qu’avait connu Paul Verhoeven jusqu’à présent aux États-Unis. Reformer l’équipe de Robocop (Verhoeven à la réalisation, Edward Neumeier, cette fois sans Michael Miner, au scénario et Basil Poledouris à la musique) pour un nouveau film de science-fiction pouvait sembler un gage de succès. Mais cela ne fut pas le cas : une fois encore, Verhoeven signa un film trop ironique envers la société américaine pour être accepté par le public et la critique locaux : il sera beaucoup mieux accueilli en France par exemple.
    Ainsi, Starship troopers (adapté très librement du livre de Robert A.Heinlein, Etoiles, garde-à-vous !) présente une société humaine (les pays semblent plus ou moins inexistants), fortement inspirée de la civilisation américaine (les personnages principaux viennent de Buenos-Aires mais ne sont pas du tout typés latinos), prônant le militarisme (elle se sépare entre les civils et les citoyens qui sont plus valorisés car ils ont été à la guerre ; les publicités télévisées et les journaux, rappelant tous deux ceux de Robocop, vantent de manière caricaturale l’effort de guerre...). Ainsi, après des premières minutes parodiant le genre purement américain du film de lycée (l’intellectuelle qui aime le mauvais élève, rivalités amoureuses, thématique du premier rapport sexuel, bal de fin d’étude…), Verhoeven s’amuse à jouer avec les codes du film de guerre. Il débute ainsi avec l’entrainement militaire fortement inspiré du Full metal jacket de Kubrick (la reprise du fameux « Sir ! Yes ! Sir ! ») pour enchainer, comme dans le film précédemment cité, par des séquences de guerre (contenant la fameuse séquence de l’homme gravement blessé qui se sacrifie avec une bombe pour pouvoir sauver ses co-équipiers).
    Le film porte indiscutablement la patte du cinéaste hollandais par son ironie : les personnages sont incroyablement respectueux du gouvernement et ne remettent jamais en cause la justesse de leur combat (une phrase d’un journal télévisée évoque juste le fait que certains pensent que les arachnides ne font que répondre à une tentative de colonisation des humains) : ce sont des personnes mutilées au combat qui vantent le plus l’armée ! De même, le manteau et la casquette que porte Carl une fois devenu colonel font énormément penser aux tenues nazies : Verhoeven reconnait lui-même s’être inspiré de l’iconographie du Troisième Reich et plus particulièrement de Leni Riefenstahl pour représenter cette société militaire ! Pour bien insister sur le recul qu’il porte sur cette société fascisante, Verhoeven montre également des dirigeants militaires n’hésitant pas à sacrifier volontairement une partie de leurs hommes pour s’assurer de l’emplacement de l’ennemi. Enfin, même si cela est très minime, on retrouve toujours l’attrait que possède Verhoeven pour la sexualité, avec certaines allusions à double sens (Ibanez qui fait une course pour être la première à « tenir le manche »), et son rapport très naturel et très nordique à la nudité (la séquence de la douche collective mixte faisant écho à celle des vestiaires de Robocop, toutes deux impensables de la part d’un cinéaste américain).
    Cette vision très critique apparait plus dans la première partie spoiler: (la formation)
    que dans la seconde spoiler: (le combat et que l’on peut faire débuter avec la mort des parents de Rico, rappelant celle des parents de Leia dans Star wars, film également inspiré par la Seconde Guerre mondiale)
    , qui est contient beaucoup plus d’action (très violente, cela va sans dire de la part de Verhoeven) mais où l'ironie reste malgré tout très présente.
    Les acteurs (parmi lesquels on retrouve Michael Ironside qui avait déjà joué pour Verhoeven dans Total recall) interprètent leurs personnages avec le recul nécessaire qui sera hélas parfois assimilé à du mauvais jeu : comme pour Elizabeth Berkley avec Showgirls, cela n’a peut-être pas été si bénéfique pour ces jeunes têtes d’affiche qui ne connaitront pas particulièrement de grandes carrières suite à ce film (même Denise Richards était plus célèbre pour sa plastique que pour ses films, à l’exception de Sexcrimes et du James bond Le Monde ne suffit pas). Visuellement, Verhoeven est toujours aussi à l’aise derrière sa caméra et les effets spéciaux sont extrêmement réussis, conservant toutes leurs forces vingt après. Quant à la musique de Basil Poledouris, elle est très adaptée au film mais, à l’exception de son thème principal, est moins marquante que sa composition pour Robocop.
    Une fois encore, Paul Verhoeven signe une belle réussite mais celle-ci, comme son film précédant, ne fut que très moyennement comprise à sa sortie, subissant des accusations de fascisme (alors que c’est justement ce qu’il dénonce), et le poussa à s’orienter vers un film plus commercial et portant un peu moins sa marque pour son dernier film hollywoodien : Hollow man, L’Homme sans ombre.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    113 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2018
    A ne surtout pas prendre au premier degré ! Un film coup de poing, à l'action brutale et aux critiques sociales acerbes. Quelques surprises bien vues dans le scénario, qui nous font vite dépasser le strict cadre de l'action de bourrin pour critiquer en les ridiculisant les méthodes fascistes même déguisées de commercial et de capitalisme. Pourquoi pas du fascisme capitaliste d'ailleurs ? Bref, de quoi s'interroger après le film, après s'être parfaitement diverti.
    JeanSéééééé
    JeanSéééééé

    27 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 février 2008
    Ceux qui ont aimé insistent sur la dimension subversive du film, le sous texte, bla bla bla. Certes, cela existe bel et bien mais c’est totalement anecdotique face au déferlement de gore dont nous inonde Verhoeven. Les personnages sont totalement creux, à l’image de l’intrigue. ''Oui mais c’est fait exprès, parce qu’on a trafiqué leur ADN'' dira le fan. Et alors ?! Ca n’empêche pas de construire une histoire ça ! Et que les fans ne viennent pas me dire qu’ils n’aiment pas voir de la chaire fraîche se faire ratiboisser de toutes les manières possibles, puisque ce n'est que ça pendant 2h15 ! Si Verhoeven voulait vraiment dénoncer la guerre et l’endoctrinement, qu’il revoit ''Full metal jacket'' ou ''Les sentiers de la gloire''. A vouloir jouer sur tous les tableaux, le sien est irregardable.
    Bgbn
    Bgbn

    13 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2024
    Starship Troopers est un film culte qui se démarque par sa bipolarité singulière mêlant satire militaire et immense spectacle de science-fiction. Les décors sont grandioses et les scènes d'action comme de narrations sont réussis.
    Eric C.
    Eric C.

    239 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2015
    Incroyable film SF de presque 20 ans qui n'a quasiment pas vieilli et qui represente toujours un univers a part dans le genre. Maestria du realisateur Paul Verhoven et debuts plus que prometteurs et reussis de la somptueuse Denise Richards. Film a voir au second degre tel qu'il a ete pense d'une societe totalitaire et guerriere qui n'est pas sans rappeler l'esprit des annees Bush et de la toute puissante amerique. Du spectacle, de l'humour, de l'ironie et une tres belle reussite visuelle. Un classique a redecouvrir. Avec des creatures insectes et tueuses vraiment tres reussies.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    272 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2016
    Subversif comme il sait l'être, Verhoeven nous en remet une couche avec ce film qui joue sur tous les clichés du patriotisme militariste américain, envoyant une jeunesse dorée à l'abattoir dans une guerre sans merci. Visuellement impressionnant et dans le droit fil de son Robocop, sa mise en scène déménage et esthétise une violence crue, dans une sorte de Platoon du futur. Corsé et bien servi par ses jeunes acteurs (sélectionnés avec soin dans le style "beaux et bronzés"), Starship Troopers est un témoignage supplémentaire de la réflexion acide de Verhoeven sur l'évolution de l'Amérique (si toutefois l'on peut parler d'évolution) et son exaltation de la virilité à tout crin.
    Incertitudes
    Incertitudes

    204 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2008
    Avec Starship Troopers, Paul Verhoeven clôt sa trilogie sur la science-fiction entamée avec Robocop et poursuivie par Total Recall. La presse américaine a violemment critiqué le film le jugeant fasciste et pro-militariste. Ce qu'il n'est pas, bien entendu, car lorsque l'on connait le "hollandais violent" qui est bien plus intelligent que ça, on sait que chez lui tout n'est que farce, provocation et second degré ce que visiblement les américains n'ont pas compris. Ici, nous avons une poignée d'abrutis tous brushing impeccables, dents étincelantes, tout heureux de partir en guerre contre des araignées meurtrières. Même le fait de se faire occire les uns après les autres n'altérent en rien leur bonne volonté de foncer dans le tas et de tirer sur tout ce qui bouge. Première dénonciation de Verhoeven, une constante chez lui, les médias qui font de la politique un spectacle, endoctrinent les spectateurs en montrant l'armée et ses actions sous un jour excessivement favorable et enfin dans toute leur bétïse et leur cynisme puisque est censurée une vache en train de se faire dévorer par une araignée mais pas un soldat qui lui se fait allégrement trucider. La charge contre les gouvernements est elle aussi sévère puisqu'on les voit accumuler les discours avec toujours les mêmes idées et envoyer des soldats, en fin de compte, à la mort. Le débat entre deux chercheurs se contredisant sur leurs connaissances en matière d'arachnide est hilarant car il montre qu'il faudrait avant tout que la science se mette d'accord avant de pouvoir indiquer la marche à suivre. Verhoeven nous laisse à chaque fois le choix, ici nous avons affaire à un bon film d'action bien bourrin avec de très bons effets spéciaux qui contentera tout le monde mais il nous livre aussi un brillant pamphlet sur la politique américaine et plus précisément en matière militaire avec à un moment une véritable séquence parodique de Full Metal Jacket. Jouissif.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 août 2013
    Completement deuxieme degré, Starship Troopers est une merveille lorsqu'on le juge pour ce qu'il est, à savoir une critique acerbe du militarisme. Il ne fallait évidemment pas s'attendre que le sulfureux Paul Verhoven réalise un film de science-fiction classique, meme avec un scénario original. Cela dit, visuellement le film est tres réussi et les insectes font vraiment froid dans le dos : certaines scenes bien gores raviront les amateurs de sensations fortes ! Une oeuvre largement sous-estimée car communément incomprise.
    Tiger V.
    Tiger V.

    91 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2013
    Un film un peu négligé ou qu'il manque quelque chose. Scénario très basique pour une invasion de soldats contre une espèce d'extraterrestres. Un casting d'acteurs très moyen malgré une séduisante actrice comme Dina Meyer. Le film a quelques moments d'ennuis assez lourds dont particulièrement le début, autrement dit la première partie est un peu chiante. Dès le début de la deuxième partie, on change d'atmosphère car c'est la guerre omniprésent. Les scènes d'actions sont pas mal. Sans vous cacher, c'est bien gore. Les créatures ne ressemblent à rien, voire ridicule et j'ai vu mieux. Les vaisseaux spatiales, les armes sont bien pensés malgré que j'attendais des armes avec des lasers car c'est un film de science-fiction. Des décors et des costumes assez moyen dans l'ensemble. Un film qui manque de satisfaction.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 septembre 2021
    Ce film avait un potentiel fantastique. Tout le monde peut vous dire qu'il était basé sur un livre écrit par Robert Heinlein. En réalité tout ce que Verhoeven a retenu c'est que le personnage principal s'appelait Juan Johnnie Rico et que l'ennemi était les Bugs. Pour donner plus de contexte laissez-moi ajouter que le livre a été publié à l'origine en 1959 et gardons cela à l'esprit. L'histoire a été écrite avant le Vietnam six ans seulement après la fin du conflit coréen. Selon le commentaire du DVD Paul Verhoeven n'a jamais fini de lire le roman affirmant qu'il a lu les premiers chapitres et qu'il s'est ennuyé et c'est senti déprimé que le message du film est la guerre fait de nous tous des fascistes et qu'il voit le film comme une satire du militarisme américain. Belle recherche de fond Paul car le thème général du livre est que la responsabilité sociale exige un sacrifice individuel. C'est le seul roman de science-fiction figurant sur la liste de lecture de trois des quatre académies militaires des États-Unis. Ce roman est rempli de leçons de vie et d'exemples de l'importance du devoir civique. Mais surtout il contient un élément vraiment cool qui se serait très bien traduit au cinéma. Le livre passe beaucoup de temps à expliquer l'armure électrique qui a fait de l'infanterie un infanterie mobile. Les soldats ne descendaient pas dans des bateaux ils étaient tirés par des tubes dans des capsules (d'où le terme starship troopers) et leurs combinaisons ressemblaient à une sorte de gorille mécanique géant. Plutôt que d'utiliser l'une des meilleures idées de l'histoire de la guerre de science-fiction Verhoven a décidé de créer ce film et d'y ajouter son propre commentaire sur le métier de soldat et la société. De jolis garçons et de jolies filles dans des scènes de douche peuvent rapporter du plaisir a certaines personnes mais cela ne fait certainement pas un bon film. C'est un film avec un potentiel fantastique qui n'a jamais été aussi près de se réaliser...
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