Attention, spoilers ! Si vous n’avez pas vu la série La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre, ne lisez pas la suite de cet article.
Signant le grand retour de Kristen Bell sur le petit écran, La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre était un pari risqué pour Netflix. En effet, la série parodie le thriller diffusé par la plateforme il y a moins d’un an, La Femme à la fenêtre avec Amy Adams, et tous les films du même genre, comme La Fille du train avec Emily Blunt, sur ces héroïnes portées sur la bouteille qui doivent résoudre un terrible meurtre.
Ici, Anna – interprétée par une Kristen Bell qui maîtrise l’art de la satire sans jamais tomber dans l’excès – est une femme qui vit désormais seule après le meurtre de sa fille et le départ de son mari. Artiste peintre, ayant lâché ses pinceaux, elle sombre désormais dans l’alcool et passe son temps à la fenêtre à regarder la vie de ses voisins.
Notamment son nouveau voisin, Neil (Tom Riley), un veuf qui vient d’emménager avec sa fille. Mais un soir, Anna assiste impuissante à la mort de la petite amie de Neil. Sauf que personne ne veut la croire. Après quelques circonvolutions, la série finit par résoudre son mystère dans le dernier épisode et désigner un coupable… aussi improbable qu’effarant !
COLLEEN E. HAYES/NETFLIX
Mais la série ne se conclut pas là-dessus. La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre s’offre en prime un caméo aussi génial qu’inattendu avec la grande Glenn Close. Un an après les faits, Anna s’est remise en couple avec son mari Douglas (Michael Ealy) et part pour un week-end à New-York retrouver son amie Sloana (Mary Holland).
Dans l’avion, au siège 2A, s’installe une femme très chic (Glenn Close) juste à côté d’Anna. Après s’être endormie, Anna se rend aux toilettes et découvre sa voisine assassinée. Anna se précipite sur le steward pour le prévenir mais quand celui-ci ouvre la porte des toilettes, le corps a disparu. Il lui dit même qu’il n’y a jamais eu personne au 2A !
Netflix
Anna croit sombrer de nouveau dans la folie, mais elle découvre sur le siège du 2A le petit miroir dans lequel sa voisine vérifiait son maquillage et sa coiffure. Il n’en faut pas plus pour la lancer sur la résolution d’un nouveau mystère ! Ainsi se conclut La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre, avec cette fin ouverte qui appelle à une saison 2.
Vrai cliffhanger ou plaisanterie ?
Les créateurs de la série ont répondu à la question auprès de nos confrères de TV Line. "Nous avons fait cela juste pour exciter le spectateur" a déclaré Hugh Davidson, co-créateur de la série. "C’est inspiré, principalement de romans comme La Disparue de la cabine n°10 où il y a un extrait du prochain livre de l’auteure à la fin…"
Ce final est donc encore une parodie, mais cette fois, des livres qui inspirent les adaptations en longs métrages comme La Femme à la fenêtre ou La Fille du train. "Les films ne font généralement pas ça, [alors] nous avons pensé que c'était drôle de le faire dans une série – pour nous lancer littéralement dans une suite" poursuit Hugh Davidson.
Mais ce qui ressemble à une plaisanterie ne paraît pas tout à fait gratuit. "C'était donc à dessein depuis le début, [mais] il y a eu un moment où Rachel [Ramras], Larry [Dorf] et moi avons passé, genre, deux jours à essayer de comprendre l'intrigue de cette fin. Nous avons donc des pages quelque part…" lance-t-il en laissant entendre qu’ils ont de la matière pour une saison 2.
A Netflix désormais de saisir la balle au bond. Initialement prévue comme une mini-série, La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre a tous les arguments pour continuer avec une saison 2. A bon entendeur…
