Attention, spoilers ! Cet article révèle des éléments clés de l’intrigue de La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre. Si vous n’avez pas vu la série, ne lisez pas ce qui suit.
Avec son statut de satire, on se doutait bien que La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre n’allait pas se conclure de manière ordinaire et nous servir un tueur comme on en a déjà vu mille fois dans les sempiternels thrillers que la série parodie.
Sauf que là, on franchit un cap. Personne n’aurait pu prévoir que la personne qui a tué Lisa (Shelley Hennig), la compagne de Neil (Tom Riley) – soit le voisin qui vient de s’installer en face d’Anna (Kristen Bell) – sa première épouse (Janina Gavankar), l’institutrice et Neil lui-même n’est autre que sa propre fille, Emma (Samsara Yett).
C’est donc une enfant qui a fait un véritable carnage et qui s’assume comme une vraie psychopathe lors d’un affrontement final très brutal avec Anna. Dans un entretien avec TV Line, Rachel Ramras co-créatrice de la série revient sur ce twist final inattendu :
"Nous savions que ce serait Emma depuis le début. C'est littéralement la personne la plus absurde pour [incarner] le tueur, et dans une série où nous construisons l'absurdité à chaque épisode, c'était très logique. Nous avons eu la chance de trouver une actrice comme Samsara, qui pouvait le faire, car vous devez avoir [quelqu'un qui peut] jouer quelqu’un de sinistre tout en étant adorable. Et regarder Kristen Bell combattre une enfant est la chose la plus drôle au monde."
Kristen Bell donne un peu plus de contexte sur cette scène de combat peu commune. "Nous avons dû apprendre une séquence de combat chorégraphiée, et quand vous le faites avec une enfant de 9 ans, c'est essentiellement une danse. Vous devez vraiment savoir où se situe votre corps par rapport à elle. Nous avons eu une doublure, mais Samsara en a fait pas mal."
"Notre réalisateur Michael Lehmann était incroyable… et cela a été fait morceau par morceau. Il y a eu beaucoup de répétitions. Et nous voulions un combat long, brutal et graphique. Nous ne voulions pas que ce soit un combat de dessins animés" renchérit Larry Dorf, co-créateur de la série.
C'était peut-être la meilleure conclusion possible pour cette parodie réussie de bout en bout.