Au micro de France bleu, Valérie Damidot a partagé quelques anecdotes sur les coulisses du château de Dammarie-les-Lys. Aujourd'hui, le château, qui accueille la promotion 2024 avec Marine, Ebony ou encore Franck, a bien changé.
"Il y avait des rats, c'était le b**del !" se souvient Valérie Damidot
Lors de ce podcast, Valérie Damidot a partagé avec humour et tendresse ses souvenirs de la première saison de Star Academy en 2001. À l'époque, elle s'occupait de Jenifer, Jean-Pascal, Mario et d'autres académiciens avec qui elle a tissé des liens durables, notamment avec Olivia Ruiz, dont elle parle avec affection : "C'est une chouette gonzesse ! Olivia, elle a un véritable univers, elle avait pas du tout envie de faire des chansons standards. Elle avait des idées, des choses complètements différents."
L'animatrice de 59 ans n'a pas manqué de faire d'autres révélations sur l'état du château, à l'époque bien loin de ce qu'il est devenu aujourd'hui : "Le château de la première Star Academy n'a rien à voir avec le château maintenant", a-t-elle expliqué. "On est vraiment dans un château avec des armures et il y avait quatre chambres de quatre. Il n'y avait pas de décor, pas de couleurs, pas de codes de télé-réalité. C'était vraiment un château à l'ancienne." L'animatrice a également partagé les défis auxquels les équipes de production et les élèves faisaient face dans ce lieu : "Quand on a récupéré le château, il y avait les coursives pour les caméras avec un faux décor, mais la déco à l'intérieur, c'était vraiment à l'ancienne, avec des armures. Nous, on avait les bâtiments de prod dans les vieilles dépendances du château. Il y avait des rats, c'était le b**del !"
Des conditions loin d'êtres idéales
Mais ce n'est pas tout, selon elle, les conditions de vie n'étaient très pas optimales :"Nous, on crevait de froid, les monteurs crevaient de froid, et les mômes dans le château crevaient de chaud. C'était magnifique", a-t-elle ajouté. "Quand je dormais là-bas, c'était un enfer. Les couloirs où il y avait les salles de montage, on crevait de froid ! Et les gamins dans le château crevaient de chaud." Valérie Damidot a également évoqué la difficulté du rythme imposé aux candidats de la première saison : "Ils se levaient très tôt et enchaînaient énormément de cours. Il y avait beaucoup de danses, de sport, de chant et les répétitions pour le prime... Le rythme était très difficile. En plus, avec la sollicitation permanente des caméras, "Ils n'étaient pas habitués à ça", indique-t-elle. Pour tenter de leur offrir un peu de répit, elle leur avait indiqué l'existence d'une salle particulière : "Je leur avais montré la 'salle CSA', une pièce sans caméras où on ne peut pas exploiter ce que les micros captent. C'était important pour eux de pouvoir souffler un peu, car les caméras étaient sur eux 24h/24." Enfin, en tant que bonne nounou, Valérie se souvient aussi avoir prêté son téléphone personnel aux candidats pour qu'ils puissent appeler leurs proches, elle a ajouté : "C'étaient des mômes ! Des bébés. C'était compliqué d'être tout le temps face aux caméras. Ils en souffraient un peu. T'as envie de faire d'autres trucs".
