Participer à une téléréalité n'est pas tout à fait un travail comme un autre mais il mérite néanmoins compensation. Si l'argent peut être une source de motivation, c'est surtout la promesse d'une célébrité à faire fructifier qui incite les candidats à s'exposer de la sorte. La jeu en vaut-il la chandelle ? Pas pour tout le monde, comme en témoigne Morgan Ouatta, ancien candidat de la saison 5 de Secret Story.
Une rémunération insuffisante ?
Dans un entretien accordé à nos confrères de Télé-Loisirs, celui dont le secret était "Je suis pom-pom girl" révèle ainsi avoir empoché "entre 8 000 et 10 000 euros", pour être resté quatre semaines dans la maison des secrets. "On est payé jusqu'à la fin du jeu et on avait fait des prolongations. On est payé 500 euros par semaine dans la maison, et 350 hors maison", détaille-t-il. S'il reconnait que c'est plutôt "pas mal", il estime que c'est loin de compenser tous les inconvénients qui découlent de cette soudaine notoriété. "Je ne comprends pas pourquoi on est payés si peu pour une émission de télé-réalité (...) 10 000 euros contre des critiques et du harcèlement par moments, ça ne les vaut pas au final", estime-t-il. Et de rappeler que TF1 elle, est largement gagnante : "On est quand même dans une émission qui est regardée du lundi au samedi, avec 3 millions de téléspectateurs chaque vendredi, et 2 millions tous les jours, sans compter les replays..." Cette année, l'émission n'a pas la même exposition puisqu'elle n'a eu droit qu'à un seul prime pour son lancement, présenté par Christophe Beaugrand (et non pas Nabilla, pour le plus grand soulagement de Cindy Lopez).
Des télé-réalités plus généreuses que d'autres
Les candidats de la nouvelle saison de Secret Story, actuellement en cours, gagnent-ils la même chose ? Pas sûr. Car toutes les téléréalités ne se valent pas. Une enquête publiée dans Le Parisien en 2022 révélait que Les Anges de la télé-réalité était, à l'époque, l'émission la plus généreuse avec 12 000 euros pour cinq semaines de tournage, tandis que L'amour est dans le pré ne rémunérait, ni ne défrayait pas ses candidats. Même chose pour les aventuriers de Pékin Express, qui, pour cinquante jours de tournage, empocheraient seulement 500 euros après leur participation et 700 euros après la diffusion du programme, garantissant ainsi une clause de confidentialité sur le contenu de l’émission. D'où l'appétence de certains, d'enchaîner ensuite avec d'autres émissions et de continuer à mettre leur vie en scène sur les réseaux sociaux.