Lancée en 2017 avec Sophie Davant à la présentation, l’émission Affaire conclue a rapidement trouvé son public. Les téléspectateurs ont de suite apprécié la bonne humeur de l’animatrice, les connaissances des experts sur les objets anciens, mais aussi les anecdotes des particuliers venus vendre un de leurs biens. Depuis juin 2023, c’est Julia Vignali qui a pris avec brio les rênes de ce rendez-vous quotidien. Si l’épouse de Kad Merad n’est pas une experte en antiquités, elle peut compter sur la bienveillance de son équipe. Parmi les acheteurs du programme figure Georges Van Cauwenberghe, antiquaire belge arrivé dans l’émission un mois avant la présentatrice. Le Bruxellois fait aussi partie de la version anglaise du programme, intitulée The Bidding Room et diffusée sur BBC One. Véritable passionné, il craque souvent pour les objets présentés, comme le 22 mai 2024 face à une colonne en métal dédicacée par Charles Aznavour :
Dépensier, Georges Van Cauwenberghe "déteste voir un objet partir pour rien"
Dans une interview à Ciné Télé Revue, Georges Van Cauwenberghe a dévoilé la somme folle qu’il dépensait lors de chaque journée de tournage pour Affaire conclue. "En France, sur une journée de tournage regroupant six émissions, je peux dépenser entre 5000 et 15000 euros", a-t-il révélé. Selon lui, c’est certainement ce caractère dépensier qui aurait conduit la production de la version anglaise à faire appel à lui. Il aurait été appelé pour "amener davantage de compétition sur le plateau entre les cinq acheteurs et apporter un peu de sang frais". "La production sait que je déteste voir un objet partir pour rien", a-t-il souligné.
Comment a-t-il été choisi par la version anglaise d'Affaire conclue ?
Georges Van Cauwenberghe a expliqué que l’émission anglaise comptait "cinq acheteurs dont trois (qui) restent fixes tout au long des tournages". Pour sa septième saison, les producteurs recherchaient "un acheteur en dehors de l’Angleterre". Et pour atteindre leur objectif, ils sont entrés en contact avec les équipes d’Affaire conclue en France, selon l’antiquaire.
Entre les tournages en Angleterre et en France, ainsi que son travail en Belgique, ce passionné d’objets d’art a désormais un quotidien bien rempli. De quoi combler son père, lui aussi collectionneur, mais un peu moins son épouse. En effet, cette dernière n’aime "pas du tout le côté médiatique" de son aventure à la télévision.