Encore un départ inattendu. Le lundi 4 septembre 2023, jour de rentrée pour Yann Barthès et sa bande de chroniqueurs dans Quotidien, Alison Wheeler manquait à l'appel. Et pour cause, la jeune femme a décidé de quitter l'émission de TMC pour se consacrer à sa carrière d'humoriste comme elle l'a expliqué sur le plateau de Quotidien, où elle est revenue en tant qu'invitée cette fois-ci, ce mardi 19 septembre.
"J'avais envie de parler de moi, de mes petits tracas"
"Pourquoi tu avais envie de monter sur scène, on ne te suffisait pas ?", a alors lancé le présentateur du talk-show à son ancienne chroniqueuse, qui a répondu, tout aussi cash : "Si tu me suffisais ! Monter sur scène parce que si je joue le spectacle depuis les coulisses c'est moins drôle déjà". Et d'en dire plus sur la suite de ses intentions professionnelles : "J'avais besoin de plus de temps. Cinq minutes, une chronique, c'est court pour parler de soi. J'avais envie de parler de moi, de mes petits tracas. Puis on ne voit qu'une partie de corps donc je me dis 'c'est bien, si on me voit en entier, je peux parler de ma vie de ce que je ressens en tant que femme.'"
Terriblement stressée à l'idée de monter seule sur scène, la jeune femme conclut : "À chaque fois que je dois jouer devant un public et que ça me stresse, je pense à vos têtes et ça me fait du bien". Il faut dire qu'Alison Wheeler a fait ses armes aux côtés de Yann Barthès puisqu'avant d'atterrir, en 2018, sur la chaine de la TNT, elle était humoriste, de 2013 à 2015, dans Le Grand Journal de Canal+.
Une humoriste aussi adorée que critiquée
Après les plateaux télé, place à la scène et elle sera donc en tournée avec son spectacle La promesse d'un soir, à travers la France jusqu'en juin 2024. Un nouveau défi de taille pour cette humoriste qui n'a pas toujours été encensée par la critique comme elle l'a confié, ce jeudi 21 septembre, sur France Inter, au micro de Léa Salamé.
Accusée d'être "trash" et "vulgaire" par certains médias, elle leur répond : "Je n'ai pas l'impression d'être 'trash'". Et de revenir sur ce sexisme qui perdure : "C'était rigolo. Ça m'amusait parce que, moi, j'entendais les chroniques de mes collègues hommes qui envoyaient beaucoup plus, sur des trucs hardcore, et ça ne leur était pas du tout reproché. Mais tant mieux, ça veut dire qu'on progresse, qu'on avance dans le bon sens. Et, un jour, on ne sera plus obligé de mesurer comme ça. On ne dira plus : 'Tu es drôle pour une fille', ou 'Tu es la plus drôle des filles'. Il n'y aura plus de case comme ça". En 2023, Alison Wheeler a donc décidé de se mettre à nu sur les planches, que ça plaise ou pas.