Votre avis sur Aguirre, la colère de Dieu ?
5,0
Publiée le 28 février 2025
Un film sur La toute puissance de la nature sur les fourmis que sont les hommes; Un film sur la folie d'un homme qui entraine les autres dans ses délires. Une musique envoutante....; Des images incroyables....kinski halluciné.... Une expérience à voir absolument
Texas2211

2 critiques

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0,5
Publiée le 13 janvier 2025
Alors j'en ai vu des navets mais celui-là !
Aucun rythme, aucune vie, dialogues minimalistes, pas de musique ou presque, j'ai failli m'endormir tellement il ne se passe rien ! Franchement, filmer des papillons, la rivière...c'est bien, mais on dirait que le réalisateur filme pour filmer. Tout est creux dans ce film. Une purge! Heureusement que cela ne dure qu'une heure trente ! Franchement une déception pour un film dont le sujet était pourtant intéressant.
3,5
Publiée le 12 janvier 2025
Première rencontre entre Werner Herzog et Klaus Kinski, Aguirre, la colère de Dieu est un film qui peut autant fasciner qu’ennuyer. En effet, Herzog choisit un rythme lent constitué de plans longs et souvent contemplatifs décontenançant pour un public qui s’attendrait à un film à grand spectacle. En effet, malgré un petit budget (370 000 dollars) et un tournage rapide de 7 semaines (mais extrêmement intense, compliqué et épique), ce parcours d’un équipage cherchant l’Eldorado et sombrant petit à petit dans la folie en s’entretuant se déroule dans des paysages tout bonnement sublimes qui peuvent fasciner (d’autant plus qu’ils sont portés par la musique envoutante du groupe Popol Vuh). Mais ce qui capte le plus l’attention est la présence totalement habitée de Klaus Kinski. En effet, porté par une démarche étrange, l’acteur aussi détestable dans la vie spoiler: (entendre Aguirre dire qu’il épousera sa fille prend d’ailleurs une autre tournure suite aux révélations de Pola Kinski)
qu’hyptonique à l’écran focalise tous les regards dès sa moindre apparition à l’écran. Ainsi, Aguirre, la colère de Dieu est un film au style assez particulier qui doit se voir en sachant que l’on va assister à une œuvre aux images fascinantes mais au rythme très lent.
4,0
Publiée le 10 janvier 2025
Très bon film de Werner Herzog qui se révèle être hypnotique et fascinant et où Klaus Kinski , totalement habité par son rôle , livre une performance hallucinante !
En point de mire le film brosse un portrait sans concession des rapports hiérarchiques et de pouvoir au sein d’une Société improvisée !
5,0
Publiée le 5 novembre 2024
"Au coeur des ténébres !"

Au XVIème siècle, la chrétienté espagnole est en croisade en Amérique. Le conquistador Gonzalo Pizarro organise une expédition à travers les méandres de la forêt péruvienne aux confins de la Cordillère des Andes. Dans cette immensité sauvage vierge de toute civilisation, le cinéaste allemand Werner Herzog filme en prologue du film, un cortège d'un millier d'hommes serpentant comme une procession, le long d'un corridor rocheux, symbole de la toute puissance de la nature. Cette même nature engloutira l'expédition dans ses entrailles végétales et fera de la canopée, leur tombeau. Ces hommes avides de richesse et de pouvoir sont venus chercher un mythe ; la légendaire cité d'Eldorado, berceau de l'or des Incas. S'enfonçant de plus en plus loin dans la forêt amazonienne, l'espoir va peu à peu céder la place au doute à la peur et à la folie. La cupidité de Lope de Aguirre (Klaus Kinsky) en particulier, transformera cette aventure en voyage au bout de l'enfer. Les deux frères ennemis, Herzog derrière la caméra, Kinsky devant et la magie du cinéma fera le reste. Cette patine quasi-documentaire à la narration absolument nécessaire sert un récit mythologique aux relents d'horreur qui prend corps dans le regard fou et terrifiant de Klaus Kinsky. «Aguirre..» est sans nul doute, l'une des plus traumatisantes épopées que le 7ème art nous a donné de voir.
5,0
Publiée le 30 septembre 2024
Le réalisateur est fou. Kinski plus encore. De cette folie est né un chef d'oeuvre découvert quand j'étais collégien, et dont je ne me lasse pas.
4,0
Publiée le 16 juillet 2024
Par ses plans magnifiques et son histoire de légende, Werner Herzog nous plonge dans cette aventure hypnotisante, où la folie prend le dessus. Par ses images, Herzog dénonce le colonialisme de manière brutale par un personnage emblématique : Aguirre. Cela peut même ressembler à un documentaire tellement qu'on se sent proche de cette histoire. Impressionnant pour l'époque
2,0
Publiée le 8 juillet 2024
Belle entame, décors naturels, ambiance sauvage, mais une insubordination et après après... il ne se passe plus grand chose. Du cinéma honnête mais un film limité.
4,0
Publiée le 16 juin 2024
Werner Herzog nous embarque sur son radeau dans une odyssée folle et hallucinée à la recherche de l'Eldorado, avec un Klaus Klinski complètement habité.
3,0
Publiée le 20 avril 2024
Une expérience de cinéma épuisante surtout quand on a passé une journée assez harassante.
En soi, j’étais dans les conditions de ces personnages que l’on découvre serpentant depuis des jours sur des sentiers étroits et abrupts : déjà bien fatigué !
Ainsi, Werner Herzog nous plonge dans le vif du sujet avec ces hommes constitués de soldats, encombrés de canons et de leurs armes ; de guides locaux et d’esclaves portant des objets divers comme une statue sainte, et de deux femmes.

Une caméra qui saisit de très près Aguirre (Klaus Kinski) pour déceler une folie qui monte lentement crescendo.
Pour tenter de repérer des indigènes qui se confondent dans une forêt dense et verdoyante qui longe des fleuves tourmentés sur lesquels des conquistadors tentent de dompter sur des radeaux de fortune. En vain.
Et la forêt et les fleuves et les indigènes invisibles auront raison d’Aguirre et de ses hommes.
La caméra de Werner Herzog saisit la pesanteur de cette expédition rongée par la faim, la soif, le doute, les illusions de trouver un El Dorado, l’abandon, le désespoir et la folie.

Enfin par moments, cette caméra a les accents du documentaire avec ces gouttes de pluies qui la picotent, difficile de l’oublier.
Caméra qui se fait indiscrète quand elle vient troubler la solitude d’Inez (Helena Rojo), le regard perdu, vêtue de ses dessous blancs ; soudain, celle-ci fixe la caméra à son tour comme pour lui dire qu’elle ne va pas tarder à rejoindre la troupe : celle des personnages ou celle de l’équipe du film ?
Caméra embarquée sur un des radeaux de fortune, elle s’immisce au-dessus des épaules pour capter l’attention soutenue de ces hommes malmenés par un fleuve démonté.

Franchement, je ne m’attendais pas à ce scénario. Je pensais à quelque chose de plus épique, de plus enlevé. « Aguirre, la colère de Dieu » n’est pas un film d’action, c’est un récit contemplatif actif ! Cette pesanteur m’a captivé et non rebuté. J’étais aussi concentré que ces hommes chargés de maintenir stable leur radeau sur des eaux agitées.
Ravi d’avoir enfin vu ce film du patrimoine mondial.
Fred Deusse

1 critique

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4,0
Publiée le 9 septembre 2023
Klaus Kinsky, qui fait froid dans le dos à l'écran comme dans la vie, il faut dire qu'il a fêté ses 17 ans au front sous l'uniforme de la Wehrmacht, sauve, explique et justifie tout ce film à lui tout seul. Il est exceptionnel dans ce rôle d'intriguant, de fou, de traître et de mégalomane. Pour le reste, il faut aimer les films très contemplatifs, il ne se passe pas grand chose, même s'il n'est jamais désagréable de contempler la beauté exceptionnelle d'Helena Rojo, habillée en aristocrate espagnole du XVIe siècle (un peu trop tirée à quatre épingles pour quelqu'un qui est censée dériver sur un radeau en pleine Amazonie pendant des semaines, en toute honnêteté).
5,0
Publiée le 18 mai 2023
Aguirre, la colère de Dieu lança en 1972 le duo Werner Herzog/Klaus Kinski, dont la collaboration sur quatre films suivants leur assura une légende de binôme orageux du cinéma allemand, tant les tensions sur leurs tournages étaient fortes. Inspiré de personnages réels, ce long-métrage tourné au Pérou entre jungle et torrents, dans des conditions souvent extrêmes, raconte l’histoire d’un groupe de conquistadors espagnols méprisants, esclavagistes et racistes, qui tentent d’atteindre l’Eldorado, région mythique supposée regorger d’or. spoiler: Après de nombreuses difficultés et des pertes humaines massives, l’un des membres de l’expédition va prendre l’ascendant et imposer sa vision délirante et mégalomane au reste du groupe.
Aguirre reste dans les mémoires comme l’exemple du film où la fiction a rejoint la réalité en raison d’un tournage périlleux et de la personnalité de l’acteur principal, globalement ingérable, à l’instar de son personnage à l’écran. Une œuvre fascinante à bien des égards, qui mérite largement son statut d’œuvre culte.
2,5
Publiée le 6 avril 2023
Werner Herzog nous transporte à travers les pérégrinations de Conquistadors en quête de l'eldorado, eldorado qu'ils ne trouveront jamais, s'embourbant dans une jungle hostile et sans pitié. Klaus Kinski est à son meilleur, il joue de la plus belle des manières. Cependant, cette quête au trésor n'est pas des plus passionnantes...Malgré une très belle photographie de la nature Sud Américaine, on s'ennuie ferme de bout en bout. On crie au chef d'oeuvre pour ce film mais pourquoi? On est en droit de se poser la question, personnellement je n'ai pas trouvé.
5,0
Publiée le 23 février 2023
Film magnifique, d'évidence, cette oeuvre magistrale a inspiré Ford Coppola pour Apocalypse Now. A voir impérativement.
3,5
Publiée le 3 février 2023
Où la soif de pouvoir et d'or illusoires mènent les hommes... Tourné dans de sublimes décors naturels, ce drame souligne le contraste entre la beauté faussement tranquille du fleuve, la noblesse supposée des protagonistes et la folie obsédante du héros, les dangers d'une quête coloniale. Portée par un inquiétant Klaus Kinski, cette fiction ne respecte qu'en esprit la réalité historique. Assez contemplatif, le film décrit un cheminement psychologique davantage qu'une expédition trépidante. Infernal.
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