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    Aguirre, la colère de Dieu
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    NeoLain
    NeoLain

    4 961 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2013
    Histoire véridique d'un groupe de conquistadors à la conquêtes d'un hypothétique Eldorado en Amazonie. Mais centrons-nous également sur un personnage hors du commun/interprète hors du commun, Kinski qui joue Aguirre dit aussi "El loco", en somme je traduis, "le fou". Je m'attendais justement à un peu plus de folie, mais bon, Kinski assure tout de même. La réalisation est sous Herzog, tout comme pour un de ses films, "Fitzcarraldo", ici aussi, le paysage est somptueux (Malickien). Tourné très loin (au Pérou), sans trucages et ça se remarque. Sinon, sachez que l'action est peu présente. Le malaise qui me vient à l'esprit est que l'émotion ressort peu des personnages, je pense que de toute façon même dans la réalité ils devaient être froid.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2019
    La scène d'ouverture dévoile des hommes que l'on voit à peine, en train de descendre la cordillère des Andes, signes annonciateurs d'une nature écrasante et d'une entreprise vouée à l'échec. À l'instar de "Apocalypse Now", "Aguirre, la colère de Dieu" est de ces films qui proposent un voyage au bout de la folie. Au détail près que celui-là est authentique et conte la destinée stupéfiante de Aguirre "El loco", conquistador qui fonda un royaume indépendant au coeur du Pérou avant se sombrer dans une folie meurtrière. Un tournage fait dans des conditions extrêmes, une interprétation hallucinante et hallucinée de Klaus Kinski... tous ces aspects sont autant de raisons pour découvrir "Aguirre", sans doute le film le plus connu de Werner Herzog. Est-il le meilleur ? C'est plus discutable, car le rythme est assez lent. Mais il est malgré tout l'expression d'un cinéma de plus en plus rare à l'heure actuelle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 août 2013
    J'ai gardé une sensation très étrange de ce film mais je n'ai pas accroché au scénario.
    Cependant l'atmosphère du film est vraiment extraordinaire : Les décors naturel, l'ambiance sonore, le réalisme, je jeux des acteurs, la mort est et le danger omniprésent...Klauss Kinski est vraiment un excellent acteur.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2013
    Après un générique d'une beauté à couper le souffle, visuellement comme musicalement, "Aguirre, la Colère de Dieu" nous entraîne dans les méandres d'une aventure spirituelle, aux frontières de la folie. Werner Herzog est un très grand metteur en scène et filme cette histoire de façon symbolique, gardant ses distances avec Aguirre tout en épousant son point de vue et en transmettant sa démence via l'écran. Un film hypnotique et monumental, qui reste gravé dans la mémoire.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2013
    Aguirre est têtu quand il explore. Il voudrait être Dieu en toute simplicité. Un Dieu dont il va réveiller la colère à mesure qu'il descend ce long fleuve de mystère. Indispensable film pour apprendre l'humilité, une école de la vie...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 avril 2013
    Un pur chef d'oeuvre, Le film qui m'a vraiment ouvert au cinéma en tant qu'art, dès le début cette descente langoureuse vers une matrice devinée, jusqu'à cette fin titanesque : un voyage à rebours de l'absurde humain, le fleuve comme une paix de basse entropie, comme l'absence de volonté, comme la fin qui vient sans espoir autre que dans le rêve malsain, trop humain.
    SmEuG
    SmEuG

    44 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2013
    Le truisme n’étant jamais qu’une évidence qui se sait évidence – donc vérité – il semble pertinent de débuter toute réflexion par cette forme de procédé littéraire. Car toute concaténation d’idées, dont le tout sculpte une réflexion, se doit d’intercaler dans ses interstices des liants suffisamment forts pour que la chaîne résiste aux ravages de la contradiction. En conséquence, commençons par en forger le premier maillon avec la plus évidente des lapalissades : la critique filmique, avant d’extraire du sujet le sens que son artiste a voulu lui donner – si tant est qu’il y en ait un – dessine en premier lieu sa propre interprétation qu’elle vient greffer sur l’œuvre comme si elle lui appartenait corps et âme. Autrement dit, la dernière valeur ajoutée dans le processus de création d’une œuvre d’art est celle du spectateur lui-même, qui dans un élan d’exaltation de sa propre capacité de questionnement viendra lui donner le dernier coup de marteau afin d’en faire un produit fini. Ceci implique qu’il n’y a d’art sans artiste évidemment, mais surtout qu’il n’y a d’art sans public, en ce sens que l’objet artistique, étant par essence un support de médiation entre émetteur et récepteur, ne peut communiquer sans la présence de ce dernier. Le récepteur est donc nécessaire pour qu’il y ait transmission du message, mais il est également suprême souverain dans la mesure où, le médium se voyant doté d’une nature abstraite, il en fait la compréhension qu’il souhaite. Il est le linguiste de sa propre pensée et questionnera les formes et les sons comme ses dispositions cognitives le lui dicteront.

    Dès lors, il paraît vain de préciser que l’interprétation qui suit est probablement loin de l’idée que Werner Herzog se fait de son propre film, mais qu’en sa qualité d’idiome critique, cette exégèse cinématographique n’en est pas moins légitime.

    « Aguirre, la colère de Dieu » ne contient pas le mot « Dieu » par occurrence. A dire vrai, il est imprégné de tout son être par la présence du divin. Ou plutôt, par le rapport communicationnel entre le Créateur et ses créatures. Ce rapport, c’est la manière dont les hommes arrangent l’espace vocationnel indéterminé qui est le leur, et dans lequel ils s’élancent pour déployer leur foi. Par quelles volitions l’homme va-t-il actualiser le souvenir de Dieu ?

    L’auteur suisse Frithjof Schuon, distingue deux principes fondamentaux propres à tous les monothéismes constituant cette mise en relation avec l’Absolu. L’un que l’on qualifiera d’« ésotérique », l’autre d’ « éxoterique ». Le premier se définissant comme la Voie vécue par l’âme et la volonté, se reconnaît dans sa manière d’épurer la tradition religieuse pour revenir aux fondamentaux gnostiques ; à savoir la connaissance - par l’intelligence théomorphe immanente à l’être humain - du caractère Absolu et Illimité de Dieu. La seconde, sous la plume du métaphysicien se définit davantage comme la Voie vécue par la forme et la tradition, le salut par l’action, la règle comme base d’un mode de piété. Autrement dit, plutôt que d’accéder à Dieu par la voie verticale qui s’apparenterait à la contemplation libératrice de l’Immuable, l’éxotérisme choisit le matérialisme comme canal facilitant l’accès à la gnose et extrapole en traduisant l’abstraction divine par une codification concrète accessible à tous.
    Parenthèse fermée, maintenant ses deux notions pleinement expliquées, lions-les à ce qu’elles concernent dans Aguirre.

    Le film s’ouvre sur une longue scène hypnotique, montrant une troupe de conquistadors descendre littéralement du ciel, avec pour arrière-plan phonique, non pas une psalmodie grégorienne sophistiquée, mais une broderies de voix angéliques et ininterrompues confrontant dans l’immédiat, l’humain avec Dieu dans ce rapport de contemplation, cet abandon à toute la splendeur de la Création. Le Livre débute par le Commencement (La Génèse) qui voit l’homme envoyé sur la Terre après le pêché originel ; Aguirre, dans un tracé parallèle, s’ouvre également sur un passage du Ciel à la terre. Nous voilà donc projeter aux origines, alors que l’homme vide de tout dogme, nourrit un rapport ésotérique à Dieu, par la seule intuition de n’être qu’une part de la Réalité relative exclusive de la Réalité Absolue.

    Très vite, un bruit de canon elliptique nous ramène dans une temporalité – le temps ayant son importance dans le film, j’y reviendrai par la suite – plus avancée, dans laquelle l’homme a troqué la vérité plénière et l’efficacité salvifique contre le matérialisme mondain et l’aveuglement passionnel. Le sens de la transcendance métaphysique des formes a déserté l’être humain pour trouver racine dans un exotérisme appelé Christianisme, encadré par toute une structure anthropologique aux codes bien définis.
    Les principes de hiérarchies régissent l’ordre social, puisqu’aux côtés des soldats se trouvent d’une part les individus issus de la noblesse, et de l’autres, les esclaves autochtones réduit à l’état de chair à usage utile. Ainsi est représentée la perte de l’égalité de la valeur d’une vie humaine face à l’Absolu, qui se perpétue par la suite à travers divers tableaux dérisoires, tels que le non-sens absolu de transporter avec soi dans une expédition aussi périlleuse, deux voitures à bras au contenant dissonant par rapport à la diégèse étouffante dans laquelle ils se meuvent. C’est situé dans ce même réel diégétique, donc extrait de son contexte royal et luxueux habituel, que le sacre de Fernando de Guzman le faisant empereur de l’Eldorado, prend une tournure grotesque ; c’est dans ce climat de famine et de survie, que la satire s’élève d’un degré supplémentaire en offrant le triste spectacle de ce même empereur se goinfrer alors que ses hommes se meurent. La transposition de la structure catholico-monarchique dans un univers primitif permet un contraste déclencheur de l’ironie. Comme si un retour à l’état-nature était nécessaire pour démythifier l’ordre clérical.
    Comment, le sens du sacré a-t-il pu se liquéfier de la sorte ?

    Le pêché d’orgueil fut le germe de l’expulsion d’Adam et Eve du jardin D’Eden. Autrement dit, la colère de Dieu ne fut que la conséquence de la nature profondément vaniteuse de sa propre création. Aguirre alors, ne croit pas si bien dire lorsqu’il certifie « être la colère de Dieu ». Il ne l’est non pas en tant qu’il incarne, tel qu’il semble le croire dans un élan mégalomane, Dieu sur terre en personne, mais en tant que cause et conséquence de la colère de l’Eternel. Dès lors, la modification profonde du rapport à Dieu, de l’Origine aux temps nouveaux, semble trouver une explication toute tracée : l’Homme, en raison de son essence mégalomaniaque, de sa volonté de s’élever au niveau de Dieu – Dieu ne l’a-t-il pas créé à son image ? – finit par altérer peu à peu le sens des symboles, et en orienter sa mésinterprétation vers des substituts matériels entrant en conflit avec l’Essence première.
    Cette vanité demeure omniprésente dans le métrage. Aguirre rêve de conquêtes, De Guzman se laisse berner par la flatterie, et le reste de la troupe ne rebrousse chemin à cause de promesses reluisantes. La promesse de l’El Dorado en fait partie, mais n’est qu’un moyen de ramener à l’homme ce qui appartient au Céleste par le fantasme du paradis terrestre.

    Seul le temps, symbolisé par l’eau du fleuve qui se déverse sans répit, arrivera à bout de cette confrontation d’Egos. Rien n’y survit. Un radeau misérable jonché de corps pourfendu finira par conclure cette catharsis désabusée signée par un Werner Herzog au sommet de son art, dont l’ultime coup de génie aura probablement été de choisir Klaus Kinski pour incarner l’Orgueil, pour incarner « La Colère de Dieu ».
    Shephard69
    Shephard69

    333 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 février 2013
    Un film allemand difficile d'accès mais d'une profondeur et d'une magie incomparables. La mise en scène et la photographie me rappellent "La ligne rouge" de Terence Malick. Klaus Kinski, que je découvrais à cette occasion, est absolument incroyable, l'une des plus impressionnantes prestations d'acteurs que j'ai vues. La scène d'ouverture est purement hallucinante. Du grand, du très grand cinéma.
    Gabriel B
    Gabriel B

    5 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 janvier 2013
    Mis à part les paysages magnifiques et les costumes, ce film est ennuyeux, lourd et rempli de longueurs inutiles...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 novembre 2012
    très bon film , même si ce n'est pas le chef d'oeuvre annoncé .
    les images et les prises de vues sensationnelles arrivent a faire oublier un peu les faiblesses et la lenteur du film ....on reste quand même un petit peu sur sa faim ..
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 octobre 2012
    Surement pas le chef d'oeuvre que tout le monde semble honnorer parceque derrière Klaus Kinski il n'y à personne mais le film vaut franchement le detour pour la performance de Klaus Kinski justement. Kinski est juste hallucinant, tellement habité par le personnage que l'on dirait qu'on a filmer la vraie expedition et que l'on a sous les yeux le vrai Lope de Aguirre. Un très bon film qui jusqu'ou la folie d'un homme peut conduire.
    LucienLaurent
    LucienLaurent

    4 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    "Aguirre, la colère de Dieu" est typiquement dans la lignée de ce que peut réaliser Werner Herzog. Si vous chercher un scénario bien ficelé, avec des rebondissements et du suspense, passez votre chemin. Sinon, on peut choisir de passer outre, et de se laisser bercer par l'atmosphère qui retranscrit bien (en tout cas je l'imagine) l'ambiance qu'il pouvait y avoir à l'époque des conquistadores.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 septembre 2012
    J'avais peur de ce film et je dois avouer avoir été agréablement surpris. Derrière l'incroyable lenteur et le manque d'action, je suis resté scotché devant la beauté des scènes et des plans qui défilaient à l'écran. Beaucoup de poésie, beaucoup de questions, dans un film qui explore de nombreux sujets.
    Une atmosphère mystique voire parfois inquiétante amené notamment par le remarquable Klaus Kinski. Un film hors du commun, à voir au moins une fois.
    Manu711
    Manu711

    59 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    Un film au sujet intéressant mais traité de manière bien trop ennuyante à mon goût : les paysages sont certes somptueux mais il n'y a quasiment aucun dialogue et la musique en fond est très lourde, ainsi le film semble durer une éternité...
    Yann C.
    Yann C.

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    la critique enchanteresse de la presse et du monde du cinéma en général devrait de temps en temps se regarder le nombril. Oui, nous sommes dans le renouveau du cinéma allemand des année 70' mais ce n'est pas une raison pour nous faire croire qu'Aguirre,... est un film hallucinant.
    Effectivement, le personnage principal n'est pas Aguirre lui même mais bel et bien cette nature luxuriante, envoutante, envahissante et angoissante. Mais cela ne suffit pas de le dire, encore faut-il exploiter cet angle de façon plus rocambolesque, romanesque, voire historique. Les dialogues sont inexistants, ce qui amène une lourdeur terrible au récit. J'aurais aimé voir se développer la folie de cet homme, Aguirre, de manière plus concrète et plus réaliste. Dès le début, cet homme nous apparaît bien décalé. Le regard halluciné et hallucinant de Klaus ne suffit pas à corriger la faiblesse du jeu des acteurs. La sauce tomate est ridicule, et les scènes surjouées... Les vrais acteurs sont ceux qui n'en sont pas, à savoir ces amérindiens, piochés dans la jungle ou sur les hauts plateaux des Landes. Les références à l'expressionnisme allemand teinté de musique à la flûte de pan en deviennent ridicules.
    A zapper de toute urgence.
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