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    Aguirre, la colère de Dieu
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    212 critiques spectateurs

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    Shaka666
    Shaka666

    58 abonnés 504 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    Je m'attendais à un chef d'oeuvre, mais qu'est-ce que je me suis ennuyé ! Il ne se passe rien pendant 1h30, ça ne décolle jamais, c'est hermétique. Ca me fait penser à "Valhalla Rising" lui aussi soit disant un chef d'oeuvre et qui m'a laissé la même impression.
    Flotibo
    Flotibo

    52 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2012
    Un film assez étrange et difficile à noter. En effet, Herzog nous raconte l'histoire d'Aguirre et de quelques conquistadors à la découverte du nouveau monde. L'intrigue et le scénario restent malgré tout assez pauvre mais une ambiance fascinante règne tout au long du film avec une fin en apothéose. Malheureusement, on s'ennuie quand même trop régulièrement, sans parler de quelques scènes de mort digne d'un mauvais téléfilm. Vraiment dommage que ces détails affaiblissent la qualité globale du film sans oublier la performance incroyable de Klaus Kinski.
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2012
    Un groupe de conquistadors parcourt la jungle péruvienne pour y chercher El Dorado, mais sombrera dans la folie et la déchéance. Malgré sa réalisation très simple, proche d'un style documentaire, ou des dialogues et de l'action minimalistes, "Aguirre, der Zorn Gottes" s'avère pourtant être un film envoûtant. La BO lancinante et les décors naturels provoque en partie cet effet, mais c'est surtout la prestation hypnotique de Klaus Kinski, en leader fou, qui confère une dimension hypnotique à cette descente aux enfers. Célèbre pour son tempérament explosif, l'acteur eut de nombreux accrochages avec Werner Herzog lors du tournage, ce qui ne les empêchera pas d'être révélés par le film, et de collaborer sur d'autres projets. Finalement, cette fable sur la fièvre de l'or et du pouvoir, sur la bêtise des conquérants, remporte notre adhésion. Coppola s'en inspirera d'ailleurs pour "Apocalypse Now".
    Eldacar
    Eldacar

    48 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2012
    Quand un réalisateur fou engage un acteur tout aussi fou que lui, ça donne "Aguirre, la colère de Dieu", film étrange et inclassable. Pas vraiment film d'aventure, pas vraiment film politique, pas vraiment film historique, "Aguirre" tient plus de la fantasmagorie pure et simple. Avec son rythme lent et contemplatif et ses images improbables de bateau perché en haut d'un arbre ou de jeune fille arpentant un village ravagé et disparaissant aussi brusquement qu'elle était apparue, le film instaure un climat particulier et étrangement envoutant. Rythmé par une voix-off en forme de « journal de bord », Herzog nous conte le voyage d'une troupe de conquistadors à la recherche de l'Eldorado et parmi eux, le mégalomane Aguirre, interprété par le brillant Klaus Kinski. Il est le seul personnage qui compte pour Herzog, les autres mourant tous plus rapidement les uns que les autres, voir disparaissant littéralement du film sans que l'on connaisse leur sort. Capable d'une grande violence, Aguirre se rêve en nouveau Cortez, dominant le monde et à l'origine avec sa fille d'une nouvelle dynastie totalement pure. Après avoir mené une mutinerie, il prend le pouvoir d'un nouvel « État » fantaisiste par l'intermédiaire d'un empereur qu'il fait élire pour servir de pantin et qu'il exécutera après que celui-ci ai pris goût au pouvoir. Le semblant de démocratie qui prévalait jusque-là devient alors une tyrannie pure et simple qui les mène tous à la mort. Le plan final est l'un des plus beaux du cinéma, avec se radeau à la dérive où les singes on remplacé les hommes et sur lequel seul Aguirre se tient toujours fièrement debout, défiant la mort dans toute sa folie.
    Frédéric H
    Frédéric H

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 septembre 2012
    Le sujet est intéressant et Klaus Kinski a une "gueule" impressionnante et est habité par le personnage, mais le film traité de manière trop hautaine ; on s'ennuie, c'est long, long, long, heureusement qu'il ne dure que 1h30 car on a l'impression que cela dure le double de temps.
    Je ne comprends pas que l'on puisse le considéré comme un chef d’œuvre
    Kalie
    Kalie

    60 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2012
    En 1560, une troupe de conquistadores s'enfonce dans la forêt amazonnienne à la recherche du mythique Eldorado. Avec des esclaves indiens, ils descendent le fleuve dans un radeau. Bientôt, les membres de cette équipage de fortune succombent sous les flèches d'ennemis invisibles et la maladie. La folie s'empare des survivants. Le film a été tourné sur place en pleine nature et ça se voit. A noter l'hallucinante prestation de Klaus Kinski dans le rôle titre. Cette expédition suicidaire, véritable quête à la fois tragique et dérisoire, est formidable.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2012
    Attention, spoilers dans ma critique.
    Aguirre, la colère de Dieu. Le film est intéressant et le scénario est vraiment bien foutu, on voit bien la montée progressive de l'autoritarisme qui vire en folie du personnage de Klaus Kinski. C'est assez intéressant mais bizarrement je n'ai jamais été plus emballé que ça. Il y a pourtant de beaux moments, tout simples, qui ponctuent le film, qui sont assez sympas, mais je n'ai jamais été embarqué spécialement. J'ai trouvé ça pas mal, mais bizarrement il y a quelque chose qui à mon goût manque pour que cela marche complètement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 août 2012
    Tout le film semble construit autour de Klaus Kinski : absence d'autres acteurs qui pourraient lui faire de l'ombre, personnage à sa (dé)mesure, scénario centré autour d'Aguirre, absence de musique — seuls, peut-être, peuvent lui faire concurrence les paysages andins et amazoniens, que la photographie rend semblables à de trompeurs et illusoires paradis. Et il faut admettre que Kinski, en conquistador blond, « assure » : sa prestation, voix, gestes, déplacements, regards, est au-delà de tout superlatif.
    Plus exactement, elle épouse parfaitement la structure du film : plus le fleuve ralentit, plus la tension s'assourdit et s'accroît, pour aboutir à vingt minutes finales absolument parfaites. De cette structure naissent un resserrement progressif de l'intrigue — qui, d'une expédition militaire, devient bientôt une affaire entre Dieu (qu'on appellera destin si on préfère) et un homme — et l'impression que les chances de rachat, de salut, de santé mentale ou même de survie s'amenuisent inexorablement. Du coup on ne quitte plus l'écran des yeux.
    Pour bien se rendre compte de la qualité du film, qu'on songe au fourre-tout documentaire, paysager et moral qu'aurait pu être “Aguirre, la Colère de Dieu” sous l'œil d'un autre cinéaste. Et on notera que ce film allemand est parfois drôle, ce qui n'arrive pas tous les ans.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 mai 2012
    Film extraordinaire et incroyable . Chef d'oeuvre. peu à dire sinon de le voir ! Evidemment il y a des gens pour ne pas aimer ce travail profond : Manque d'effets spéciaux ? Impressionnant ! Folie des hommes, déraison et beauté des passions, tout y est.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    61 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2012
    Au son de Popol Vuh, l'ouverture est absolument magistrale et marque à jamais les esprits. Puis, à l'image du personnage principal, incarné par un Klaus Kinski halluciné, ou plus simplement à l'image de la vie, l'homme se perd dans une nature hostile, ou plutôt un monde qui lui échappe. Tel un fou, cherchant une issue dans un labyrinthe, dont la seule issue est la mort.......
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mars 2012
    Herzog impose sont style est met en scène son meilleur ennemi, Klaus Kinski, dont la prestation relève du génie!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mars 2012
    Un très grand film sur la folie, la colère et la violence des hommes face à une nature hostile et un ennemi caché, et dans lequel l'homme est la première menace pour lui-même. Un film, qui comme d'autres réalisations de Werner Herzog, s'illustre par son rythme très lent et très proche d'un format documentaire. Il faut tout le charisme de Klaus Kinski pour donner l'envergure à ce film qui constitue presque la première partie de Fitzcarracldo, deux films dans lesquels on retrouve des thématiques similaires. Le personnage de Klaus Kinski constitue presque le pendant du colonel Kurz immortalisé par Marlon Brando. On a ici un rythme très lent, une violence parfois aveugle et sourde et le format documentaire peut poser des problèmes d'approche pour les spectateurs. Werner Herzog nous amène ici au coeur de la folie de l'homme, folie qui prend de plus en plus d'ampleur dans une nature hostile. Le réalisateur nous donne dès le début du film les raisons de cette folie, il manque la plongée progressive dans la folie.Un grand moment de cinéma!!
    Vivien19
    Vivien19

    63 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    Le Nouveau Cinéma Allemand des années 60/70, inspiré par ailleurs directement par nos étendards nationaux de la Nouvelle Vague (Godard, Truffaut, Chabrol, ... pour ne citer qu'eux) est marqué par quatre cinéastes en particulier (il y en a d'autres, pas la peine de me gueuler dessus, il s'agit là d'une liste non-exhaustive et j'invite à ceux qui ne connaissent pas à aller sur des sites particuliers si ils veulent plus de noms) : Wim Wenders, Werner Schroeter, Rainer Werner Fassbinder et Werner Herzog, ce dernier étant le réalisateur de Aguirre, der Zorn Gottes, traduit sobrement en France sous le titre de Aguirre, la colère de Dieu. C'est l'histoire d'une troupe de conquistadors rebelles à la recherche de l'Eldorado sous les ordres du cruel Lope de Aguirre. A noter que Lope de Aguirre a réellement existé, ainsi que l'histoire contée par le film, grandement remaniée pour le coup mais si vous voulez une version plus historiquement viable, allez vous dorer le citron devant El Dorado de Carlos Saura. Puisque le but d'Herzog n'est pas de retranscrire fidèlement l'histoire d'Aguirre, mais plutôt d'en utiliser les ressorts pour en faire une rencontre des genres, entre film d'aventure, tragédie classique et film contemplatif. Inutile de dire qu'Aguirre est un chef d'oeuvre, vous vous en doutiez déjà. Mené par un Klaus Kinski au sommet de son art (Il paraîtrait qu'il était invivable sur le plateau... ou plutôt en pleine jungle. Mais rien n'empêche qu'il joue, pardonnez le jeu de mot lié au titre, comme un Dieu). Werner Herzog est un grand cinéaste, enchaînant des plans riches en sens au cadre magnifique. On pense plusieurs fois à Apocalypse Now (cette remontée du fleuve et des scènes qui sont très semblables), mais finalement, sur le thème abordé, les deux n'ont finalement que très peu de points communs : là où Coppola s'intéressait à la guerre en elle même, Herzog monte un cheminement philosophique sur la mort, son affrontement et son acceptation.
    Les décors sont splendides, la reconstitution est incroyable, les scènes sur air de musique inca sont carrément grandioses - si on en ressort pas forcément grandit sur le message du film, on est avant tout bouleversé par tant de maestria pure, une oeuvre de grande classe mené avec génie. Il est certain qu'Aguirre fait partie des plus grandes réussites du cinéma germanique, et d'une façon plus large, du cinéma en général. Interprété magnifiquement, doté d'une mise en scène risquée et réussie et d'un parti pris historique qui avait tout du casse-gueule, Aguirre se révèle rapidement une référence absolue du genre, tant elle inspire encore aujourd'hui encore les délires visuels historiques dont on citera Valhalla Rising de Refn, résumant avec éclat toute la portée du cinéma d'Herzog : hypnotique, fort et intelligent.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 février 2012
    Œuvre estampillée du sceau du paradoxe. Inspirée de faits historiques, elle prend toutefois de grandes libertés avec cet épisode de la conquête espagnole. L'expédition menée par Pizzaro, loin de finir en eau de boudin, aboutit en effet à une vraie rébellion vis-à-vis de la couronne espagnole. Le spectateur comprend donc rapidement que le film de Werner Herzog se veut avant tout esthétique et symbolique. Pourtant, ici aussi le résultat s'avère mitigé. Si l'univers musical dans lequel baigne "Aguirre" fascine, il n'est toutefois pas assez présent. De trop longs passages en sont dénués, ce qui met en exergue la pauvreté des images. Franchement, j'avais plus l'impression de regarder une vidéo tournée par mes parents dans les années 70. Et c'est bien dommage car Herzog réussit à créer une atmosphère pesante et à la limite du surnaturel. A la manière d'un Kubrick dans "Path of glory", il choisit habilement de ne jamais montrer l'ennemi qui, en restant caché, n'en est que plus inquiétant. Seule exception, lorsque les deux Amérindiens viennent désarmés à leur rencontre, pensant avoir affaire à des dieux. La symbolique est l'autre atout majeur du film. Les exemples sont légion. Le parallèle avec le radeau de la Méduse est peut-être le plus évident. On peut aussi pense aussi au moment lors duquel le cheval-Raison est abandonné, à la référence au Styx, celle aux Aryens avec la volonté finale de purification que manifeste le héros, et ainsi de suite. Mais là-encore, cette intelligence scénaristique est contre-balancée par le côté "fake" du film. Les personnages font des blagues d'un goût douteux au moment de mourir, genre "Tiens, je ne savais pas que la mode était aux flèches longues". L'apothéose, c'est quand l'un des membres de l'équipage a la tête tranchée, et qu'on voit cette dernière continuer à parler. C'est presque une scène digne de "Sacré Graal". La sauce-tomate qui fait office de sang n'arrange rien. Le coup de la couleuvrine qui tire sans même que le héros n'ait à allumer de mèche fait lui-aussi partie des bons moments de rigolade. Même les acteurs semblent vouloir torpiller la crédibilité du film. Si la performance de Klaus Kinski est à saluer, tant son personnage transpire la folie, le reste de l'équipe ne mérite franchement pas les louanges. Admirons par exemple le prêtre, qui se tourne et affiche un sourire niais quand Aguirre lui parle de "croix en or". On aurait souhaité un jeu un peu plus subtil. Certes, Klaus Kinski joue un rôle de composition. Il faisait peur aux figurants lors du tournage, et on se souvient que Werner Herzog a dû le menacer de mort. Mais est-ce une raison pour que les autres jouent aux bras cassés ? Non. Au final, le film s'avère d'un ennui profond. Herzog empile les plans-séquence, semblant jouer la montre. Il se vautre allègrement dans le ridicule. A tel point que la scène finale délivre le spectateur plus qu'elle ne le contente.
    Cathedrale
    Cathedrale

    85 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2012
    Du ciel, un corps céleste plonge tout entier dans l'atmosphère du nouveau monde. La colonie de fourmis descend, avec précaution, cet amas de roches vaporeuses, bercée par les choeurs angéliques de l'eau delà. "Je suis la colère de Dieu". Colère bornée et intrépide, qui n'a de respect que pour la chaire de sa chaire, colère farouche et insaisissable qui ne peut tenir en place. Aguirre doit se détacher de cette autorité trop pressante, quitte à l'éliminer, tout comme il doit partir, à le recherche d'Eldorado, à bord de ces radeaux de fortune. Animé par un besoin VITAL de gloire et de succès, l'envoyé d'en haut tourbillonnera des jours durant sur cette surface houleuse et dangeureuse, menant son équipage à perte. Entouré, submergé de petits singes, esprits malingres ressuscités qui couinent et le narguent d'un bout à l'autre de l'embarcation, Aguirre persistera dans son délire, rongé par la folie, noyé par les fluides de ce continent qui se joue de lui.
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