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    Rashômon
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    Appeal
    Appeal

    157 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2012
    Je ne vais pas trop m'attarder sur la technique de ce film, je n'ai pas fait d'études de cinéma, ni lu beaucoup de bouquin la dessus. Apparemment Rashomon est un film majeur pour la mise en scène, le principal précurseur de la nouvelle vague française. Je veux bien le croire, nous sommes en 1950, mais la mise en scène est très dynamique, très folle et sombre, je ne connais pas beaucoup de films de cette époque du même genre. Mais j'omet volontairement ce point car je ne pourrai juger, pour me concentrer sur le thème du film, qui est bouleversant. Rashomon c'est l'histoire d'un crime : un cadavre d'un homme retrouvé, et une mystérieuse histoire à trois qui a mal tourné. Un homme, un brigand, était présent au moment du crime; et la femme du mort y était aussi. Que s'est-il passé? C'est la qu'intervient le génie de Kurosawa. Amenez à comparaître devant un tribunal, le brigand et la femme vont donner chacun leurs version ; elles sont différentes. Puis, un chaman va donner la parole au mort, qui donne aussi sa version différente. Enfin, un dernier temoin, extérieur, prétend avoir tout vu. Chacun donne sa version différente, et pourtant, chacun... s'accusent. Les versions sont pourtant toute assez proches, incluent des éléments communs, et chacun semble sincère dans son propos, surtout que chacun n'accusent pas les autres, mais eux-même. Le brigand prétend avoir tué l'homme; la femme aussi; et le mort dit s'être suicidé... Kurosawa montre comment chacun, selon sa perception, voit une réalité différemment; comment chacun par sa morale ou par ses relations avec les autres perçoit le crime. Le réalisateur japonnais montre comment les témoignages ne peuvent être objectif, pourquoi aucun ne peut être parfaitement vraie. C'est une véritable reflexion sur la justice, car tout cela est fait sans manichéisme : personne n'a tort, personne n'a raison. Mais surtout, c'est la fine analyse de la morale japonaise qui vaut le détour : chacun s'accuse pour sauver son honneur, quitte à y perdre la vie. Kurosawa émet une vraie critique de l'honneur à la japonaise, dans laquelle la femme est inférieure, la victime est souillée, l'agresseur peut se racheter; mais surtout, par un dernier quart d'heure fabuleux, Kurosawa montre comment cet honneur ronge les japonais qui n'ont pas peur d'être déshonorés, mais qui ont peut de l'honneur, qui n'est pas dans leur nature. Et, pour préserver leur image, les japonais sont prêt à sacrifier les autres, a s'enfermer dans l’égoïsme, et à perdre toute humanité. Le double terrain, a la fois "mémorielle" (3 témoins de la scene et du procès livrent leurs versions) et illustré (reconstitution des témoignages des suspects), permet de saisir l'absurdité des actes commis, les 3 témoins ne parvenant pas à comprendre cette affaire remplie de mensonges, si bien qu'ils se détachent de plus en plus de la foi en l'homme. Une histoire donc fabuleuse, qui donne énormément à réfléchir. Clairement, si ce film est resté dans la postérité, c'est pour la reflexion qu'il amène. Je finirai tout de même sur quelques points purement formels. La mise en scène est dynamique, inventive, les scènes des combats sont crédibles et bien filmées; et les différentes scènes de 2 trios différents (des témoins au procès et des suspects + mort) nous font clairement penser à des tragédies grecques rondement menées. Toshiro Mifune est un véritable fou dans son rôle, un jeu assez exceptionnel, Masayuki Mori lui, montre parfaitement par son regard le paradoxe de l'honneur japonnais; Machiko Kyo, pour finir, déjà est sublime, comme le dis Mifune dans le film "on dirait un ange", est produit incontestablement à elle seule toute l'intensité dramatique du trio, par ses pleurs et son hystérie.
    Anaxagore
    Anaxagore

    125 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2008
    La cause est entendue! «Rashômon» (1950) est un film génial et je n'ai rien de trop original à ajouter à tout ce qui a été dit à son propos. Mais je m'en voudrais de ne pas prendre mon tour pour venir l'honorer. Kurosawa y pose un problème universel. Notre connaissance humaine de la vérité repose très souvent sur la confiance que l'on est contraint d'accorder aux témoignages. Et se pose alors inévitablement la question de la véracité et de la crédibilité de celui qui témoigne. Le réalisateur illustre la problématique dans un contexte qui la dramatise à l'extrême, celui de la justice humaine. Comment juger de la responsabilité de personnes, relativement à un crime, quand leurs témoignages se contredisent? Comment, en telle situation, établir la vérité des faits? Kurosawa met ici cruellement le doigt sur la limite de toute justice humaine; et ce n'est pas sans pessimisme qu'il la considère, même s'il conclut son film sur une note d'espoir en l'humanité encore innocente d'un nourrisson. On a par ailleurs tout dit sur la structure narrative prodigieuse de l'ouvrage, sur la virtuosité, la finesse et la concision de sa mise en scène, ou encore sur la qualité de sa photographie. Je ne vais donc pas gloser inutilement. Je me contenterai de donner davantage de poids encore à l'invitation faite à tout un chacun d'aller admirer cette perle du cinéma nippon.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mars 2017
    Un film qui me tient tout particulièrement à cœur car il a été ma porte d'entrée dans le cinéma de Kurosawa et le cinéma asiatique par la même occasion.

    Xème siècle, Japon, de fortes pluies, trois voyageurs, et plus précisément un moine, un bûcheron et un passant, se réfugient dans un temps en ruine. Le moine et le bûcheron sont terrifiés, notamment par le procès auxquels ils viennent d'assister. Le procès tourne autour d'un célèbre bandit accusé d'avoir violé une femme et tué son mari, un samouraï et ils vont forcer le troisième à écouter leurs récits.

    Voilà comment débute "Rashômon" d'Akira Kurosawa, le film qui le fit connaitre en occident notamment grâce à l'oscar d'honneur du meilleur film étranger ainsi que le lion d'or à la mostra de Venise. Il propose une structure narrative, inventive et somptueuse, où les crimes seront analysés selon différents points de vues, le moine, le bucheron, la victime ou encore l'accusé.

    Le récit, en forme de kaléidoscope s'avère très bien écrit et surtout passionnant, alors que cela reste toujours fluide et surtout on cherche la vérité à travers les propos de chacun des protagonistes, avec un rythme toujours maîtrisé et un suspense tenant de bout en bout, jusqu'à un dénouement final et une fin laissant encore le doute dans nos tête et qui s'avère réussi.

    De plus, son récit s'avère aussi d'une richesse intellectuelle, sans aucune lourdeur, se questionnant autour de la mort, la justice, la conscience ou encore la moralité. On admire aussi la qualité et la maîtrise technique et visuelle de Kurosawa, entre sa mise en scène moderne et dynamique, ses travellings, mouvements de caméras, jeux d'ombres ou encore ses cadrages. C'est virtuose à beaucoup de points de vues ! La photographie en noir et blanc est superbe tandis que les interprétations sont aussi impeccables et notamment Toshiro Mifune dans le rôle du bandit.
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    78 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2012
    Mise en scène rythmée, découpage dynamique, travellings splendides, angles de caméra improbables, plans sublimes : techniquement, c'est une merveille, qui joue sur ce qu'on voit, ce qu'on aimerait voir, ce qu'on nous cache.
    Silhouettes agiles ou hystériques trouées par les rayons du soleil qui filtrent les branches, douleurs et hurlements incessants sur les visages qui transpirent : poésie des corps, des mouvances. Rashômon est un poème.
    Et comme chaque poème, il nous parle des hommes. Des hommes en clair-obscur qui cachent leur part d'ombre, derrière l'honneur, l'honneur, toujours l'honneur, ce mirage qui élève mais qui détruit tout autant.
    Autant dire que cette tragédie grecque au temps des samouraï fascine et bouleverse, et il ne suffirait pour cela que du sublime plan final : un homme marche vers l'avant un bébé dans les bras. C'est l'espoir que filme Kurosawa, à ce moment là. Car de ce plan, il n'y aura qu'une version. Pas deux. Pas trois. Une seule. Un homme marche, un bébé dans les bras. Et plus jamais on ne parlera de cet honneur, l'honneur, toujours l'honneur, l'honneur qui érige mais qui abaisse, qui méprise et tue les gens qui ne supportent pas de s'entendre dire que face au monde se levant devant eux, ils ne sont rien, ils sont faibles, immensément faibles.
    Une splendeur, donc.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2013
    Réalisé en 1950 par le génial Akira Kurosawa, "Rashômon" raconte les différentes perceptions d'un crime à Kyoto au XIème siècle. Entre réflexions sur le mensonge et la foi en l'Homme, et d'autre part, une construction pour le moins singulière, avec une alternance de scènes dans la forêt et sous le portique d'un temple (composée de deux trios différents), on est pris d'une certaine fascination. Cette dernière prend forme grâce au mélange de tragédie et d'optimisme, lui-même révélé par un déroulement captivant et par une esthétique sublime. D'ailleurs, le noir et blanc a une importance de taille, avec notamment sa capacité à donner des indications sur les humeurs complexes des personnages. Aussi, on saluera la performance impressionnante des acteurs, (Toshiro Mifune est sidérant dans sa folie incontrôlable) participant à la force incommensurable qui se dégage du film. Puissant, troublant, et d'une grande modernité !
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2013
    Très intéressant parfois que de lire l'œuvre dont le film est adapté afin d'avoir une meilleure perspective. C'est précisément ce que j'ai fait avec « Rashômon », adapté de la passionnante nouvelle « Dans le fourré » du non moins passionnant Ryūnosuke Akutagawa. Si le résultat est en définitive très fidèle au texte de l'auteur, Akira Kurosawa a eu la grande intelligence de l'enrichir d'un point de vue narratif, si bien que l'ensemble garde une vraie personnalité. Mais ce qui frappe avant tout, c'est bien entendu l'impressionnante maestria visuelle qui caractérise pratiquement chaque plan. Nul doute qu'à ce titre, Maître Kurosawa était un véritable génie, offrant à l'œuvre un souffle, une puissance qui ne se dément jamais. Conséquence : alors que l'histoire et le propos étaient déjà remarquables, « Rashômon » devient carrément somptueux à plusieurs reprises, la saisissante interprétation de chacun (Toshirō Mifune et Takashi Shimura en tête) ne faisant que renforcer ce sentiment. Reste un très léger aspect répétitif (mais pouvait-il être vraiment évité?) et donc une légère frustration me concernant quant à l'histoire connue dès le départ (c'est le risque dans ce cas-là), mais impossible pour autant d'oublier ce spectacle de premier ordre, aussi brillant qu'intelligent : une belle réussite.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2014
    Mon premier Kurosawa, une expérience particulière pour moi qui ne suis personnellement pas un grand amateur de cinéma asiatique, et bien "Rashômon" va peut être m'en réconcilier ...
    Dans le Japon du XIème siècle frappé par la guerre civile trois hommes attendent la fin de la pluie sous la porte Rashô, l'un d'eux est troublé par la mort d'un homme dans la forêt et du procès du prétendu meurtrier, les témoignages divergent, qui croire ?

    Kurosawa nous soumet l'idée que l'homme est foncièrement médiocre, qu'il n'a plus foi en l'humanité, et nous l'expose par cette réalité altérée où tout les personnages montrent leurs failles au fur et à mesure du film, le tout dans un décor contrasté, des ruines pluvieuses aux forêts luxuriantes avec une utilisation presque onirique du clair obscur.
    À l'instar des hommes la nature reste bienveillante, leur rapport est intéressant, elle reste juste, qu'elle soit maternelle, punitive ou purificatrice, Kurosawa a su capter cette subtilité qui sublime son long métrage et sa narration. Sa mise en scène rend souvent les situations tragicomiques, tombant dans une exagération volontairement cynique (comme ce combat interminable dans l'avant dernière séquence), elle reflète sa vision exacerbée de la réalité, que l'homme ne cesse de corrompre autrui et lui même.
    Le procès est montré d'une bien étrange manière, on ne voit aucun juge, ils ne sont même pas suggérés, comme si au final nous étions seuls décisionnaires de cette affaire, et ce point de vue renforce l'introspection, ce qui ne manque tout de même pas de nous perdre devant ses témoignages où chacun semblent avant tout défendre son propre intérêt et honneur, le monde est pourri. Impossible d'avancer dans cette affaire, on fait du sur place face à la malhonnêteté des protagonistes, tout est relativement pessimiste quand à la vision que se fait Kurosawa de l'homme et de sa morale, et on ne peut qu'appuyer son propos.
    Qui croire ? Tajomaru ? Masago ? Le fantôme de Takehiro ? Même l'apparente sincérité du bûcheron est trompeuse, je ne pense pas que cette affaire soit résoluble, elle est ouverte à l'interprétation, mais finalement est ce utile de reconnaître le vrai du faux ? Je ne pense pas, Kurosawa veut juste redonner foi en l'humanité, symbolisé par ce dénouement où l'apparition de ce nouveau né permet d'éclaircir l'avenir de l'homme, ou du moins de l'entrevoir.

    "Rashômon" apparaît comme une œuvre sensitive, philosophique, relativement complexe en apparence mais qui arrive à retransmettre une véritable magie que ça soit dans la réalisation, la photographie et la mise en scène, les interprétations sont saisissantes. Pour un premier Kurosawa c'est extrêmement encourageant, j'ai vraiment été conquis et je vais forcément me résoudre à rattraper mon retard quand à sa filmographie.
    Akamaru
    Akamaru

    3 094 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2012
    "Rashômon"(1950)restera pour toujours le film qui fit découvrir aux Occidentaux toute la richesse du cinéma oriental,aidé en cela par son Lion d'or et son Oscar.Akira Kurosawa a aussi inventé le procédé d'une même histoire,racontée par différents narrateurs,et qui à chaque s'en trouve considérablement modifiée.La vérité n'est donc qu'affaire de subjectivité,ce qui est tout à fait pertinent.4 personnes témoignent du décès d'un samouraï dans une forêt,dans le Japon du Xème siècle:le bandit impertinent,la femme volage,le mari tué(par l'intermédiaire d'une sorcière),et enfin un bûcheron qui a vu toute la scène.Et à chaque fois,le narrateur se met en valeur dans sa version.Qui croire alors?Duplicité,trahison et veulerie au programme d'une oeuvre schizophrénique,maligne,et d'un messimisme implacable,seulement atténué par un final momentanément rédempteur.Toshirô Mifune avec son jeu très expressif démarrait sa collaboration fructueuse avec Kurosawa.Ce dernier,maître incontestable du cinéma nippon(avec Mizoguchi),révélait sa virtuosité,entre les flash-backs,les angles de caméra évocateurs,et les jeux sur l'ombre et la lumière.Une fable bien noire.
    Roub E.
    Roub E.

    952 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2018
    Dans la série je découvre les classiques du septième art je viens de voir Rashomon pour la première fois. Et je ne peux pas dire que ce fut une expérience inoubliable. Non pas que je l’ai trouvé ennuyeux ou vieillot (d’ailleurs sa mise en scène, l’utilisation de la caméra sont elles franchement modernes), juste que le film ne m’a pas touché et que je l’ai traversé sans rien vraiment ressentir. Au delà de ses qualités artistiques formelles et de son scénario intéressant sur la notion de vérité, je n’ai tout simplement pas pris et en suis sorti avec une forme de déception.
    Estonius
    Estonius

    3 343 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2016
    Un chef d'œuvre se doit d'être exempt de toutes critiques. Ce n'est pas le cas de cet excellent film dans lequel Toshiro Mifuné surjoue en sautillant comme un cabri et en riant comme une chèvre. La fin du film n'est pas non plus très convaincante . Quant au thème, on n'a pas attendu Kurosawa pour dénoncer la fragilité du témoignage humain, mais il et vrai que l'illustration ici en est remarquable. La caméra parait vivante tellement elle suit l'action des personnages, l'utilisation de la musique est fabuleuse et puis cette façon de nous montrer un combat dans le quatrième récit où l'on tombe, on a peur, on se bat comme des chiffonniers. Quelles images !
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2013
    Un film singulier, malicieux et d'une beauté marquante. Kurosawa s'amuse ici à brouiller les pistes avec habileté, et à partir d'un scénario minimaliste offre diverses versions d'une même histoire, ce qui nous ouvre des perspectives hallucinantes en terme de morale. C'est cette profondeur qui marque notamment, mais aussi la grande modernité de la mise en scène. Les cadrages sont tous parfaits, la caméra bouge avec beaucoup de grâce et chaque plan est parfaitement réfléchi et a un sens bien précis. Il ne se passe pas grand chose dans ce film, il faut bien l'avouer, mais la précision de la réalisation et l'implication des acteurs sont exemplaires.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2011
    A la sortie de "Rashômon" en 1951, c'est la Mostra de Venise, où il obtient le Lion d'or, puis Hollywwood, en lui dècernant l'Oscar du meilleur film ètranger, qui font de Akira Kurosawa un cinèaste respectè! "Rashômon", avec son rècit qui voit un même èvènement (le crime d'un samouraï et le viol supposè de sa femme) observè selon plusieurs points de vue et ses fameux plans ècrasès par le soleil, dèmontre une originalitè et un esprit visionnaire! il dèvoile ègalement la puissance du jeu de Toshiro Mifune, vèritable Marlon Brando nippon, rencontrès trois ans auparavant et devenu acteur fètiche du cinèaste! Le raffinement des images, l'exotisme, le côtè pirandellien de l'histoire, le message humanisme et l'èrotisme ont fait le reste de ce film culte du cinèma japonais...
    Mr. Renton
    Mr. Renton

    138 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2018
    Si je devais citer mes 100 plus beaux plans du Cinéma, la moitié du classement proviendrait de Rashomon! La réalisation est parfaite, le scénario, un peu a la manière de l'Homme qui tua Liberty Valance s'amuse a brouiller les pistes avec une ingéniosité rare, les acteurs sont fabuleux, certains les jugeront en sur jeu, personnellement il n'en est rien, même Toshiro Mifune est d'une justesse incroyable dans sa folie bestiale et le montage, d'une modernité ahurissante donne un rythme inégalable à l'époque. Et cette MUSIQUE! Akira Kurosawa est un des plus grand réalisateur, Japonais mais pas seulement, de l'histoire du Cinéma
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mai 2013
    C’est une véritable révolution de l’approche scénaristique que nous offrit Akira Kurosawa en éclatant dans Rashomon les codes narratifs classiques hérités de l’art théâtral puisqu’il sembla être le premier à comprendre comment, à travers son montage, substituer au point de vue objectif du spectateur, irrémédiablement extérieur à l’action, les points de vue subjectifs de personnages internes à celle-ci pour créer chez lui un sentiment continuel de doute autour de la réalité des faits. Ce coup de maitre stylistique, instillant le concept de fiction dans la fiction, donne en plus à cette reconstitution d’un fait divers situé dans le japon féodal, une portée humaniste dont l’universalité permit la reconnaissance internationale au réalisateur. Comme toujours chez lui, la mise en image passe par des cadrages parfaitement planifiés et une maitrise adroite des lumières qui s’accompagnent d’une musique ensorcelante en parfaite adéquation avec le système mis en place. L’interprétation magistrale de Toshirô Mufine marqua le début d’une longue et très fructueuse collaboration entre lui et Kurosawa.
    caro18
    caro18

    172 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mars 2012
    Quatre points de vue différents où chacun se met en valeur. Un bébé "miracle" qui arrive à la fin pour sauver la moralité de l'histoire. Même si le principe est novateur, le scénario est déçevant.
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