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    Rashômon
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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 mai 2018
    Après avoir assisté à la Cérémonie d’Ouverture du 71ème Festival de Cannes, découvert un Edouard Baer en maître de cérémonie classe et frais, j’ai été subjugué par la présence de Martin Scorsese (il a reçu le Carrosse d’Or pour le 50ème anniversaire de la Quinzaine des réalisateurs). J’ai surtout été envahi d’un immense frisson de pur joie quand j’ai entendu le metteur en scène de « Mean streets », « Taxi driver », « Les affranchis », « Silence »…, qui de pair avec Madame l’australienne Cate Blanchett (tournant pour Woody Allen, Fincher, Todd Haynes…), ont déclaré (en français !) le Festival ouvert. Et pour 2018, le thriller « Everybody knows », d’Asghar Farhadi, avec le couple star mirobolant Bardem-Cruz qui a monté les marches rouges du Palais tel un Brangelina l’aurait esquissé, est ainsi le premier métrage visionné dans le cadre de cet événement international. Et rien que d’avoir pu visionner ces images cannoises de 2018, je savoure toujours autant !
    Et qui dit Cannes dit cycle Cannes. Ma sélection est donc composée de « Rashômon » (Lion d’Or 1951 à Venise), « Le Salaire de la peur » (Grand Prix 1953 à Cannes, ex-Palme d’Or actuelle), « 2001, l’Odyssée de l’espace » (faisant partie du Cannes Classics 2018), « Amadeus », (Oscar du meilleur film de 1985, Golden Globe du meilleur réalisateur 85… et puis surtout pour rendre un vibrant hommage à un metteur en scène hors norme : Milos Forman) « Le Grand Bleu » (César de la meilleure musique de film 1989 et appartenant au Cannes Classics 2018 !) et « Miss Daisy et son chauffeur » (Ours d’Argent de la meilleure performance d’équipe d’acteurs 1990 ainsi que Cannes Classics 2018). Des moments de cinéma intense en perspective… j’en frissonne d’avance !
    A partir de ces lignes, c’est donc le point de départ de ma critique de « Rashômon ». Mais comment qualifier « Rashômon » aujourd’hui ? Par ses qualités d’écriture, de mise en scène… mais pas que. Il y a ce truc, cette manière de raconter l’histoire, de filmer la torpeur des personnages par un ton, une attitude qui m’a laissé à côté de ce chef d’œuvre. Commençons donc par les qualités.
    Synopsis : abrités d’une pluie torrentielle sous un temple en ruines, deux personnes, hantés par le procès qu’ils viennent de vivre, vont forcer un troisième homme à écouter leur drame : qui du bandit, de la femme de la victime ou du bûcheron qui passait par là a tué le samouraï ?
    Les scénaristes Akira Kurosawa (également monteur pour le métrage et déjà un réalisateur reconnu au niveau national : « L’ange ivre », « Chien enragé ») et Shinobu Hashimoto (auteur fétiche de Kurosawa : « Les sept samouraïs », « La forteresse caché ») réinventent la structure narrative du drame japonais en prenant le point de vue de quatre personnages en des flashbacks utilisés pour la première fois dans un film nippon et en offrant une vision personnelle du drame en laissant des indices au spectateur. Totalement innovant !
    De plus, les décors et costumes servant l’histoire de « Rashomôn » sont habilement mis en avant : il s’agit avant tout du premier film japonais moderne utilisant les codes consacrés à l’histoire médiévale du Japon sur grand écran. En cela, Kurosawa démontre son talent de narrateur mais également son talent à s’engager dans une plaidoirie en faveur des samouraïs. L’ancien devient moderne et le futur metteur en scène de « Ran » nous prouve la force de sa structure narrative et de sa capacité à injecter du sang neuf au montage de l’histoire. Toujours pour parler décor, la pluie évoque, selon Kurosawa, les tourments des personnages. Preuve qu’Akira n’en est pas à son coup d’essai et pioche dans ses références pour nous faire sa leçon de cinéma.
    Ensuite, la musique du film, aujourd’hui vieillotte, nous embarque dans le récit d’un procès avec retournements de situations. Le compositeur Fumio Hayasaka (il a principalement collaboré avec Kurosawa –« Les sept samouraïs »…- et pour Mizoguchi sur « Les amants crucifiés » notamment) nous emmène dans des partitions exotiques, oppressantes et pleines de liberté. Une adéquation de tous les instants. Merci Fumio ! D’autant que ta reprise du Boléro de Ravel reste encore dans mes oreilles qui se sentent encore en forêt nippone en compagnie du bûcheron, caché dans les feuilles. Parfait.
    Pour rester sur l’ambiance, voici le directeur photographique de « Rashomôn » également caméraman : Kazuo Miyagawa. Il fait autant partie de l’équipe Kurosawa (« Yojimbo ») que de celle de Kenji Mizoguchi (« Le héros sacrilège », « La rue de la honte »). Miyagawa a réussi à capter chaque nuance d’une lumière s’insinuant entre les feuilles des arbres : les jeux d’ombre et de lumière, sous ce magnifique N&B, sont ainsi très bien travaillés et l’on ressort transcendé de cette expérience visuelle. Le chef opérateur Kazuo Miyagawa a ainsi utilisé pour la première fois sa caméra qui a été pointée directement vers le soleil dans l’histoire du cinéma. Un résultat plein de nuances forestières. J’adhère !
    On pourrait ensuite discuter du casting pendant des heures, mais je retiendrai l’acteur principal, Toshirô Mifune (alter-ego de Kurosawa devant sa caméra –« Les sept samouraïs », « Yojimbo », « Barberousse »- qui reçut en 1965 à Venise la Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine pour le dernier film cité), qui m’a bluffé par sa composition magistrale. Imprégné par son rôle de bandit, il livre une interprétation dantesquement bestiale, et ce, tout en retenu. La classe à la japonaise, je dirai. Excellentissime !!! Avec Machiko Kyô (« La porte de l’enfer », « Herbes flottantes » de Yasujirô Ozu), la femme du samouraï, qui incarne le féminisme, la beauté fragile et l’irrévérence. Le must. Takashi Shimura, le bûcheron tour-à-tour désespéré et philosophe, sort du lot des seconds rôles par son approche brutale du drame auquel il est lui-même confronté, tant du côté du procès que par son immersion active dans l’histoire. Apportant ainsi une double épaisseur à son rôle, il se fait le double du spectateur en une représentation de l’avocat du diable. Shimura n’est pas meilleur que Mifune, il apporte le liant dont a besoin « Rashomôn » pour exister. Et tant mieux, car il est considéré au Japon comme l’un des plus grands comédiens du vingtième siècle : « Le duel silencieux » de Kurosawa, « Godzilla » d’Ishirô Honda, « La légende de Zaitochi, le défi »… . Un casting ainsi mené à la baguette par le Maître nippon Akira Kurosawa.
    Ce qui m’a laissé sur ma faim ? La mise en scène de Kurosawa, léchée, classique, radieuse et beaucoup trop méthodique. Oui, il y a le grattage inopiné du viscéral Mifune, Hayasaka à la musique pour le fameux boléro japonais, Miyagawa dans l’antre forestière de « Rashomôn » et toutes les révolutions possibles (scénaristique, de montage et de mise en scène) mais je n’ai pas adhéré au chef d’œuvre intemporel réalisé par le plus moderne des cinéastes japonais. La cause ? Sa manière de nous narrer son histoire. Son montage impulsif. Son peps. Son invitation beaucoup trop hâtive. Non pas qu’il ne prenne pas le temps mais j’ai trouvé le ton du métrage démonstratif et pas assez enlevé.
    J’avais sans doute une attente autre de la part de Kurosawa pour son premier film que je regarde, en revanche, je ne peux nier le génie qu’il a eu sur le sol japonais, et bien plus encore… .
    Pour conclure, « Rashomôn » (sorti en 1952 en France) est le douzième long-métrage d’Akira Kurosawa qui le révéla au monde entier. Premier succès japonais à l’international (récompensé du Lion d’Or à Venise et de l’Oscar du meilleur film étranger en 1951) et jalon dans l’Histoire du septième art, il s’agit d’un drame humaniste signé et soigné par le plus moderne des artistes-peintres du vingtième siècle pour avoir créé « Les sept samouraïs », « La forteresse cachée » et « Yojimbo »/« Sanjuro » (et repris par Sturges, Lucas et Leone respectivement) pour ne citer que ceux-là.
    Spectateurs, Kurosawa pour un jour, pasionaria pour toujours !!
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    257 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2013
    En 1950, c’est vers le Japon qu’il fallait se tourner pour voir une innovation cinématographique. En effet, avec Rashômon, Akira Kurosawa démocratisait l’utilisation des multiples points de vue.

    Contant l’histoire d’un meurtre crapuleux agrémenté d’un viol présumé, Rashômon a le bon goût d’être court. Si pour nous autres Occidentaux, le rythme peut sembler particulièrement lent, le film prend son temps pour enchaîner les histoires, il en profite pour manipuler son spectateur, qui perd pied avec la vérité au fur et à mesure que les révélations arrivent. Akira Kurosawa distille son message à petites doses, un message profondément provocant qui remet encore en cause l’Homme, plus de 63 ans après sa sortie. En effet, le film soulève des points encore très justes aujourd’hui. Et la grande force de Kurosawa, c’est d’avoir réussi à vulgariser cela, sans jamais le prendre à la légère. Le film est réellement compliqué, il faut vraiment s’accrocher, mais avec un peu d’attention, le message est limpide. Les acteurs sont excellents, Minoru Chiaki et Machiko Kyô bien sûr, mais surtout l’immense Toshiro Mifune, encore fabuleusement génial et exubérant.

    Rashômon est une expérience indispensable pour tout cinéphile, tant le film est réussi et important pour l’Histoire du cinéma. On pourra cependant regretter l’omniprésence du score de Fumio Hayazaka, sympathique quand même.
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 août 2010
    Vu à Lyon lors d'un cinéma de plein air, Rashomon est un excellent film, dont l'intrigue sera plus ou moins reprise par Zhang Yimou dans Hero. Un samouraï retrouvé mort dans une forêt, trois témoignages : celui de Tajomaru, un bandit redouté arrêté près du lieu du crime, celui de la veuve, celui du défunt via un mystique; trois histoires différentes. Où se cache la vérité ? Akira Kurosawa signe là une oeuvre captivante sublimement interprétée notamment par Toshirô Mifune magistral dans le rôle de Tajomaru. Par ailleurs, le film, par sa morale finale, se révèle plus actuel que jamais et sa vision n'en est que d'autant plus indispensable, pas seulement parce que Rashomon est un grand film de cinéma superbement bien fait, mais aussi (et surtout ?) parce qu'il s'interroge sur la nature humaine et la fragilité des liens sociaux qui régissent notre société. A l'heure où l'on reproche à notré époque d'avoir placé l'égoïsme comme valeur suprême, Rashomon fait figure de remède efficace.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    63 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2012
    Difficile de trouver les mots face à un chef d'oeuvre d'une telle puissance. Rashomon est de ces films qui mettent à mal le récit cinématographique pour le réinventer, le tout dans une action épique et passionnante. Non seulement, on est happé par l'histoire, mais on est surtout époustouflé par la mise en scène extraordinaire. Kurosawa a révolutionné le cinéma, et a inspiré une génération entière de cinéaste du monde entier, et Rashomon en est sûrement une des preuves les plus probantes. Plus qu'un film, un monument, des images rares et précieuses auxquelles on regarde comme les colonnes d'un immense temple sacré. Et évidemment, Toshiro Mifune est bluffant de démence.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2018
    Le chef-d’œuvre à découvrir m’a laissé sans voix, le déroulement du scénario s’enchaîne en laissant le doute plané autour de cette enquête menés par trois points de vue différents, l’intrigue se passe dans le Japon médiéval, la résolution du meurtre mystérieux d’un samouraï est palpitante par ses interventions divinatoires propre au folklore japonais, je me suis fait une frayeur devant l’irrationnel. La révélation du dénouement est une surprise à laquelle je ne m’y attendait pas, le retournement de situation devient dur à encaisser pour les protagonistes, ça marque mon esprit, le voile des mensonges incohérents se lève pour reconstitué en puzzle la vérité en face.
    yoyo114
    yoyo114

    32 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juin 2013
    Ca y est, j'ai vu un kurosawa ! Je dois dire que malgré une certaine beauté dans la mise en scène, et un scénario à tiroirs assez fin, je n'ai vraiment pas trouvé ça transcendant. Ce qui gâche vraiment le film, c'est le cabotinage assez épuisant de tous les acteurs, excepté peut-être le mari. Il y a un vrai souffle dans la mise en scène, c'est certain, mais le film reste assez froid. Difficile de rentrer dedans.
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2011
    J'ai bien aimé. Disons que j'aime bien le procédé de narration, je le trouve intéressant et Rashomon a le mérite de proposer quelque chose d'autre. J'aime cette idée de confrontation de points de vues sur un même évènement surtout que l'histoire est plutôt intéressante.
    En plus de ça c'est bien filmé, bref je suis vraiment satisfait du premier Kurosawa que je vois. Point négatif par contre, le jeu des acteurs. C'est peut être après que selon la culture on ressent le jeu d'acteur d'une façon différente mais j'ai trouvé ça plutôt surjoué dans Rashomon.
    Un bon film tout de même.
    real-disciple
    real-disciple

    68 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2012
    Un film purement sceptique où la vérité est sans cesse remise en cause par différentes versions. En effet chacun y va de sa version pour cacher quelque chose, que ça soit un sentiment de honte, de culpabilité ou de lâcheté. Le film est assez lent par moment mais Kurosawa aiguise son sens de la mise en scène pour qu'on reste captivé jusqu'à la fin. Le film est un exemple de narration construite et à influencé d'autres grands réalisateurs.
    Alolfer
    Alolfer

    87 abonnés 909 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2023
    Du grand Kurosawa ! Rashomon est un film très réussi où une tension règne durant tout le film ! Le jeu d'acteur est incroyable ! Un Grand Kurosawa !
    cinono1
    cinono1

    261 abonnés 1 991 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2012
    La vérité nécessite d'avoir un regard objectif sur les évenements au lieu d'un regard accomodant avec soi-même. Tel semble être la morale du conte de Kurosawa. Les film dit "innovants" pour une époque ne sont pas forcément ceux qui vieillissent le mieux. Magré la mise en scène maitrisé de Kurosawa, le film finit par apparaitre redondant et les personnages se révelent peu attachants. Une démonstration un peu trop froide.
    ygor parizel
    ygor parizel

    207 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2012
    Un des plus célèbres film japonais de l'Histoire. La mise en scène relève du génie tant les plans et surtout les travellings sont brillants. Le scénario est construit de manière astucieuse par contre je trouve que par moments dans les flash-back, les gesticulations des personnages sont trop poussives. Pas le meilleur film de samouraïs de Kurosawa.
    oranous
    oranous

    133 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2009
    Au niveau de la narration, Kurosawa, a eu une excellente idée, à savoir confronter les points de vue des différents personnages concernant la scène, selon leurs vérités, permettant ainsi de reconstituer une histoire complète.
    Le film est très esthétique que ce soit dans sa mise en scène ou encore dans les couleurs. Le noir et blanc est superbe pour l’époque et ne présente pas de défaut particulièrement frappant, les lumières sont toujours très importantes dans le noir et blanc, ici, le travail sur la luminosité est excellent.
    Mais il faut s’accrocher au scénario pour bien comprendre, il y a très peu de dialogue, « Rashomon » est presque un film muet. De plus, la présence notamment de la Chaman est très intriguante.
    Néanmoins, la morale du film est très bonne.
    « Rashomon » est très décevant comparé à l’excellent « Derzou Ouzala ».
    Housecoat
    Housecoat

    103 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2018
    Un crime a été commis et quatre points de vue doivent y répondre, le but n'est pas de savoir qui est le coupable puisqu'il n'y a aucun doute sur qui est le responsable, mais de définir quel est l'implication des trois différents protagonistes dans ce déroulé d'événements à l'aboutissement macabre. Chacune des 4 versions révélant ou inventant aux trois protagonistes impliqués des personnalités minoritairement honorables et très souvent abjectes. Impossible de définir laquelle des interprétations est vraie puisque chacune sauve de façon dissimilée l'image morale de soi ou d'un autre et se conclue toujours sur des éléments manquants qui ne peuvent confirmer à 100% leur véracité. Nous sommes obligés d'accepter par dépit la quatrième version, la plus difficile à accepter, la plus abjecte, celle qui réduit les trois concernés aux plus basses ignominies de la nature humaine, celle qui est la plus douloureuse, celle où personne n'est innocent, celle qui nous fait douter de notre humanité, telle est la parabole que Kurosawa exprime avec Rashômon. Les dernières minutes sont une réponse morale irréfutable qui parleront aux spectateurs qui révéleront si ils sont soit pessimisme ou optimistes. Incontournable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juin 2010
    Mon premier film de Kurosawa. Rashomon reste célèbre pour son scénario très complexe, racontant un fait divers suivant quatre locuteurs. L'histoire est brillante, et le style de Kurosawa est vraiment éblouissant. Le seul bémol je trouve réside dans l'interprétation, qui est à mon sens trop théatrale et parfois surjouée, et qui en définitif lasse au lieu d'émouvoir. Un peu déçu donc, même beaucoup, mais ce n'est ici que le ressenti d'une première vision d'une oeuvre certainement trop complexe pour se livrer tout de suite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 mars 2011
    Un film complexe et limpide à la fois. L'intrigue est digne d'un thriller, et pourtant on ne saura jamais qui a tué le samouraï, et peu importe. Ce film est une sublime réflexion sur le rapport des hommes à la vérité, à leur conscience. La réalisation de Kurosawa est irréprochable ; Toshiro Mifune était quant à lui l'acteur japonais le plus connu à l'étranger : probablement car il était simplement un des meilleurs acteurs au monde. Et ce film est probablement un des plus grands chefs-d'oeuvre du cinéma japonais et mondial.
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