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Sosa
9 abonnés
370 critiques
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3,0
Publiée le 17 août 2022
Film très prenant ce qui est assez surprenant sachant qu'il date du début des années 50, visuellement c'est très beau L'histoire nous est raconté de part une multitude de point de vue seulement j'ai fait le compte, il en manque un : celui du cheval. D'où sort ce foutu bébé ???
Le jeu des acteurs est vraiment mauvais, l'inconnue qui débarque au début, le malfrat, les deux femmes jouent extrêmement mal, c'est limite insupportable surtout lorsqu'ils crient et Dieu qu'ils le font Ce qui est aussi dommage est que le film est trop explicatif notamment à la fin et ce qui est pire que la guerre ce n'est pas le crimes commis mais les faux sourcils des femmes situé aux milieux de leurs fronts.
Le film qui m’a fait découvrir ce grand monsieur du cinéma qu’est Akira Kurosawa et qui m’a donné envie de voir ses autres créations. Au moment où j’écris cette critique, j’ai vu 4 autres de ces films, toujours avec grand plaisir, mais je vais ici vous parler de cette fameuse première expérience avec Kurosawa (et Mifune).
Et alors, quelle expérience ! A travers une nature d’une grande beauté, magnifiant une histoire déjà intense et passionnante, bien qu’inspectant les mensonges et les faux-semblants, chaque plan y est grandiose et magnifique. Je ne saurai dire à quel point j’ai adoré ce film, d’une construction formidable, et ne me donnant qu’une envie : poursuivre la découverte des œuvres de ce metteur en scène incroyable. Voyons voir si je peux parler de cette première expérience le mieux possible :
Ce film nous montre un procès, avec le témoignage des protagonistes de l’histoire qui vont raconter chacun à leur tour leur version de cette histoire. Chaque version évidemment est au crédit de celui qui la raconte, et tend surtout à le (ou la) conforter dans son estime de soi, en occultant le côté de l’histoire qui ne le met pas dans la meilleure position.
A travers ces différentes versions d’une seule et même histoire, Kurosawa nous montre à quel point l’homme est capable de bassesse et de lâcheté, allant jusqu’à se mentir à lui-même. On voit et revoit au court du film pratiquement toujours la même scène, mais filmée ou racontée de manière différente, de sorte qu’une tension s’installe assez rapidement pour ne plus jamais disparaître. Oui, cette tension dure au fur et à mesure de ces témoignages, jusqu’au au moment du fin mot de l'histoire, et surtout le vrai et unique, raconté par un passant qui va contredire toutes les versions précédentes.
C’est, en plus d’un récit extrêmement bien construit et passionnant, une réflexion sur la pensée humaine. Capable de déformer sa propre vérité et mémoire, même au-delà de la mort, prouvant l’incapacité humaine à voir les choses en face, et de se confronter à la vérité.
Cette première expérience dans le monde de ce génie fut donc exceptionnelle et mémorable. J’y ai découvert un réalisateur que je ne suis pas prêt d’oublier et qui ne me lassera pas de sitôt, preuve en est avec les films que j'ai vu de lui (pour l'instant 5 en tout), et que j'ai tous beaucoup apprécié.
Il faut en premier lieu saluer l'initiative de distributeurs et d'exploitants de programmer sur grand écran ce film d'Akira Kurosawa. Il est d'une grande beauté et d'une très grande force narrative. L'histoire d'un meurtre de quatre points de vues différents désarçonne le spectateur et l'interroge sur la Vérité. Quelle mise en scène maîtrisée! Jamais la forêt n'a été aussi belle au cinéma, à la fois mystérieuse, sensuelle et assassine. Les mouvements magistralement chorégraphiés dans cette forêt contrastent avec la simplicité des plans fixes de tribunal. Le tout est hypnotisé la musique qui nous rappelle le Boléro de Ravel. Enfin, les personnages, aussi ambigus les uns que les autres, sont brillamment interprétés.
Le scénario m'a laissé sur ma faim : on ne comprend pas quelles sont les motivations de chacun des protagonistes, ou on s'en fiche un peu. Par contre, j'ai été époustouflée par la modernité de ce film : la lumière, les mouvements de caméra, l'organisation générale de l'intrigue, etc.
Film fou, incroyable de virtuosité et de précision. Dans les multiples point de vue que nous offre le metteur en scène, on retrouve le brio qui fer de Kurosawa l'auteur japonais le plus acclamé jusqu'à son dernier film, "Rêves", en 1991. Avec cette histoire de viol et de procès, le metteur en scène fait un bilan assez pessimiste d'un monde sortant de deux explosions atomiques qui ont rasé deux villes japonaises. D'ailleurs, comment ne pas penser à ce cataclysme lors des scènes où les trois hommes se content cette histoire, à l'abri d'un déluge dans un bâtiment déchiré? On retrouve les thèmes qui feront du réalisateur japonais ce grand cinéaste du double, du soupçon. Un grand film qui se paie le luxe d'être profondément (mais jamais naïvement) humaniste, lorsque cet homme part, sous les trombes d'eau, un couffin dans les bras, le regard vers l'horizon.
Un très bon film tant au niveau des techniques de filmage, les musiques, les jeux d'acteurs et l'histoire. Kurozawa nous torture du début jusqu'à la fin, et même au delà. "Rashômon" est un grand film, du grand art, le seul petit, c'est la fin, je n'aime pas quand on me laisse dans le flou.
Kurosawa est un grand cinéaste et encore une fois il le demontre avec ce film. "Rashomon" est vraiment sublime sur tous les points, déjà la réalisation et le montage est excellent, chaque plan est un régale pour les yeux, l'intrigue est prenante, profonde et intéressante. Les personnages sont bien étudié, la bande son est trés bonne. Que demander de plus pour une oeuvre du 7ème art, aprés faut aimer le cinema japonnais c'est certain.
Quelle belle idée de raconter un même fait divers avec une version différente selon le protagoniste qui la conte. Chacun d'eux tente de donner la meilleure image de lui-même et de sauver son honneur. L'honneur, la base du film, mais aussi la dénonciation de celui-ci par Kurosawa comme étant ce qui mènerait l'humanité à sa perte. L'issue est tout de même positive : on peut toujours croire en l'homme et en sa bonté. Le seul bémol, un jeu beaucoup trop théâtral parfois.
Rashomon est le film qui révéla au monde entier le cinema japonais et Akira Kurosawa, tout simplement l'un des plus grands cinéastes de tout les temps. Le film est avant tout un tour de force narratif, un scénario totalement géniale et inventif qui remet en cause l'objectivité de toutes vérités à travers les témoignages de 5 personnages regroupé autour d'un meurtre et d'un viol durant la période féodale japonaise. Porté par l'énergie de son acteur principal, Toshirô Mifune, et réalisé de main de maitre par Kurosawa.
Film culte, dont la mécanique scénaristique a été reprise sur un grand nombre de films après. Cette mécanique consiste à nous énoncer un événement majeur qui s'est déroulé et qu'on nous montre chaque version d'histoire de chaque personne complètement différente de celles des autres. On étudie d'ailleurs souvent dans les écoles de police "l'effet rashomon", en hommage au long métrage du grand réalisateur Akira Kurosawa.
Voici donc le film qui a fait connaître le cinéma japonais dans le monde entier, c'est d'ailleurs grâce à ce film que la catégorie " Oscar du meilleur film étranger " existe. Ici, Kurosawa nous emmène avec une mise en scène digne de ce nom dans une expérience magistrale du cinéma. Il nous montre ici la nature de l'homme, ces mensonges, on essaye de trouver la bonne solution, la réalité, mais on y comprend rien exactement comme la première phrase du film, Kurosawa montre le mensonge des humains mais aussi le mensonge des images , il utilise la notion de point de vue et le spectateur se demande qui dit vrai . Les plans sont d'une beauté rare malgré qu'il soit en noir et blanc ,la musique est belle mais ce qui m'a le plus marqué c'est la performance de Toshiro Mifune qui est exemplaire pour tout acteur. On peut penser que Kurosawa nous livre une morale à la fin du film, mais il laisse seulement au spectateur l'interprétation de la vision de l'homme, comme quoi l'homme est capable du meilleur comme du pire . Un chef d'oeuvre qui ne laisse pas indifférent.
Quatre pour encourager le p'tit jeune. Je plaisante évidemment, quatre parce qu'il a vraiment quelque chose de spécial, cela dit je me suis passablement emm... par moment. Les acteurs surjouent (Un trait de l'époque, de la culture ou des deux?), certains plans sont interminables et les criaillements sont un peu chiant à la longue. Par contre bien des films actuels avec des techniques impeccable n'arrivent pas à faire passer le quart de ce qui passe dans ce film.
J'ai hésité à mettre trois étoiles puis finalement car cela fait longtemps que je l'ai vu, puis je me suis rappelé l'intelligence du scénario: c'est un film très intéressant sur la vérité et le mensonge. Si certains passages peuvent apparaître un peu gniangnian, j'ai été plutôt touché par cet humanisme de Kurosawa ! Vraiment à voir !
Pratiquement tout le monde à lair de saccorder pour dire que "Rashomon" est un chef duvre mais de mon côté jai été un peu déçu. Ceci ne veut pas dire que je nai pas aimé lhistoire, seulement que je ne lai pas aimée autant que "Ran", ou que "les sept samouraïs" par exemple. Bien quen général la lenteur du cinéma nippon ne me dérange pas (car souvent elle est nécessaire à latmosphère), certains passages mont parus ici un peu trop long, par exemple : la vadrouille du bûcheron au début du film, il se ballade pendant 2 minutes avant de tomber sur quelque chose. Autre détail énervant qui ma frappé plus que dhabitude : la faculté quont les personnages pour sencoubler tout seul au bout de trois pas de course (Jétais peut être dans un mauvais état desprit pour le regarder, il faudrait que je le revois une fois plus tard). Outre ces points négatifs, les cadrages sont impressionnants de perfection, Kurosawa est en effet un maître en la matière, jai été plus dune fois fasciné par ces véritables tableaux. Le scénario est très perturbant, on voit ici un portrait plutôt pessimiste de la nature humaine, et ce quelque soit la version du récit à laquelle on assiste. On retrouve certains acteurs fétiches de Kurosawa (notamment Toshirô Mifune toujours autant frappé lui) qui jouent très bien leur personnage. La bande originale est très belle est sadapte parfaitement aux événements. Ce film est tout de même superbe et vaut sans nul doute la peine dêtre vu.