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    Rashômon
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    176 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juin 2010
    Mon premier film de Kurosawa. Rashomon reste célèbre pour son scénario très complexe, racontant un fait divers suivant quatre locuteurs. L'histoire est brillante, et le style de Kurosawa est vraiment éblouissant. Le seul bémol je trouve réside dans l'interprétation, qui est à mon sens trop théatrale et parfois surjouée, et qui en définitif lasse au lieu d'émouvoir. Un peu déçu donc, même beaucoup, mais ce n'est ici que le ressenti d'une première vision d'une oeuvre certainement trop complexe pour se livrer tout de suite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 mars 2011
    Un film complexe et limpide à la fois. L'intrigue est digne d'un thriller, et pourtant on ne saura jamais qui a tué le samouraï, et peu importe. Ce film est une sublime réflexion sur le rapport des hommes à la vérité, à leur conscience. La réalisation de Kurosawa est irréprochable ; Toshiro Mifune était quant à lui l'acteur japonais le plus connu à l'étranger : probablement car il était simplement un des meilleurs acteurs au monde. Et ce film est probablement un des plus grands chefs-d'oeuvre du cinéma japonais et mondial.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    Akira Kurosawa est certainement comme le cinéaste le plus célèbre et le plus influent du Japon, son métrage Rashômon a d’ailleurs beaucoup influencé le cinéma américain. La réalisation est parfaite, l'idée de montrer la même scène de plusieurs point de vu différent est une excellente idée. En effet seul le point de vu extérieur est objectif car il est impossible de parler de soi sans amélioré son image. Le film comporte de nombreuse idées de montage, alternant entre le présent et le passée. L'histoire est vraiment bien écrite, on y retrouve les thèmes de l'honneur et de la dignité chère au Japon, et bien sûr le vol, qui est un grand déshonneur . Malheureusement, les acteurs ne sont pas de ce niveau, en effet la plupart surjoue et sont insupportable ( tout particulièrement Masago, qu'on a envie de claquer tout le long du film ). Au final, c'est un très bon film que nous offre Kurosawa, et surtout, culte.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2010
    La mise en scène, la réalisation, sont belles, extrêmement soignées. Est-ce que ça vient de la religiosité japonaise, du chamanisme ? du shinto ? Elles traduisent un sens profond de la nature. L’intrigue est une sorte d’énigme policière, non résolue, qui sonde les abîmes psychologiques des protagonistes. La séquence finale, plaquée, cristallise ce qu’on peut reprocher au film : un humanisme de pathos, très appuyé.
    Bobby Sander
    Bobby Sander

    49 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2010
    Mais Rashômon a surtout été une révolution formelle. A l'époque, le public a appris à admettre comme authentique d'un point de vue fictionnel ce qui lui est présenté à l'écran, sans y opposer de doute. En racontant une même histoire sous les différents points de vue de ses protagonistes, Kurosawa se saisit d'un procédé jusque-là inconnu, qui inspirera les plus grands noms du cinéma américain, découvrant un cinéma apte à tromper la réalité (et ''sa'' réalité-même), plutôt que la représenter simplement. Loin de là, l'intention de Kurosawa dans Rashômon est de la refléter.
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2017
    L'incroyable force de "Rashômon" est de parvenir à constamment se renouveler par la répétition. Le principe narratif du film est tout d'abord novateur, consistant à voir le même événement par le point de vue de différents protagonistes, mais c'est surtout ce qu'opère Kurosawa par le biais de ce procédé qui parvient à fasciner et à émouvoir au plus au point.

    Œuvre formelle tournant autour de la notion de subjectivité, cette construction radicale surprend autant qu'elle interroge. Chaque regard se mue alors en récit unique, s'autorisant toutes les libertés, et ce jusqu'à flirter avec le fantastique, dans une séquence de possession aussi dérangeante qu'hypnotisante. Les motifs restent alors les mêmes, mais leur sens, et la manière avec laquelle Kurosawa les met en scène, en change perpétuellement la portée thématique.

    L'asservissement des femmes et leurs conditions sociales se transforme ainsi en propos sur la façon dont ces dernières manipulent les hommes, avant de devenir un questionnement sur l'honneur et la filiation. De même qu'un combat entre deux guerriers tourne au pugilat burlesque entre deux hommes tétanisés.

    C'est cette proximité dans la mise en scène, et l'angle avec lequel sont traités les événements, qui poussent Kurosawa à occulter tout ce qui pourrait venir parasiter la vision de ces protagonistes - des autres intervenants placés dans le flou de l'arrière plan, jusqu'aux juges hors-champs, à qui même la voix à été retirée - pour ne conserver que leur regard.

    Et c'est alors que le cinéaste décide d'offrir la vérité : celle d'une culpabilité commune, où seul la bonté, le pardon et l'espoir permettront à l'Homme d'avancer, et que ce sont là les seules éléments auxquels les protagonistes, et le spectateur, doivent croire, bien au delà des toutes les visions individuelles proposées. Car si Kurosawa nous dit de ne pas croire ces personnages, il nous demande de croire en leur humanité.

    Long-métrage d'observation et d'analyse passionnant, il n'en oublie en rien d'être une œuvre formelle puissante et ludique, se servant du regard des êtres qu'il filme pour nous demander d'oublier le passé - le long-métrage sort au lendemain de Hiroshima et Nagasaki - pour mieux se concentrer sur ce qu'il nous reste d'Humanité. "Rashômon" est beau à pleurer, fort à en être tétanisé et innovant à en être déconcerté.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 115 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2022
    Rashomon sort de ce qu'on a l'habitude de voir : le jeu d'acteur est très exagéré et peut paraître parodique par moment. Pourtant en dehors de ça, c'est un récit non linéaire qui ne fait que de se changer et où on ne sait plus qui croire. C'est au final passionnant à suivre, d'autant plus que la mise en scène n'a pas pris une ride.
    tyrionFL
    tyrionFL

    22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    Il ne manque que peu d'éléments pour faire de Rashomon un film parfait.
    Exemple typique de ce que sera le cinéma futur d'Akira Kurosawa, il démontre déjà tout son talent dans un film à suspense dramatique aux techniques narratives à la Usual Suspect et autres Citizen Kane.
    Le film est magnifique, superbement composé de plans maitrisés saupoudrés de jeux de lumières somptueux et d'une BO magistrale ayant un charme d'époque.
    L'histoire bien qu'assez simple au premier abord parvient à se démultiplier en 4 (voire 5) pour donner des récits aussi éloignés que proches qui ont selon moi pour principal intérêt de brouiller les statuts des personnages.
    Les acteurs sont au top, surtout le grand Toshiro Mifune mais je reproche un trop grand nombre de scènes surjouées, typique du cinéma japonais qui peuvent être agaçantes.
    Le principal problème du film vient de son scénario et de son rythme très lent et qui ne parvient pas à aller au bout des choses que la fin n'aide pas à améliorer.
    Mais si ce genre de chose ne vous effraie pas, Rashomon reste un grand classique du cinéma des années 50
    pichnette13
    pichnette13

    15 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mai 2008
    J'avoue que le scénario est pas mal tourné, je mets une étoile. Les vieux films asiatiques déjà, c'est dur à comprendre, mais là euh faut s'accrocher!
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    142 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2010
    Akira Kurosawa nous offre ici un film très bon où à partir d'un simple meurtre vont partir toutes les hypothèses possibles émises selon les dires de quatre témoins plus ou moins directs. Le fond du film est riche, Kurosawa critique d'ailleurs l'homme et sa subjectivité. Sur la forme c'est vraiment bon aussi même si le film pâtit d'un petit coup de vieux, notamment au niveau des combats assez mous et vieillots. Un bon film accessible à tous et sans aucun doute celui par lequel commencer l'oeuvre de Kurosawa.
    Kill-Jay
    Kill-Jay

    67 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2012
    "Rashomon" est un film asiatique datant de 1950 réalisé par l'un des réalisateurs japonais les plus réputés de l'histoire du cinéma, Akira Kurosawa. Cette œuvre marque la renommée mondiale du réalisateur notamment grâce à sa réalisation minutieuse et surtout grâce à son scénario et son écriture innovante qui inspirera par la suite bon nombre de jeunes réalisateurs et parmi les plus connus les réalisateurs symbolisant la Nouvelle Vague française. "Rashomon" possède sans aucun doute un univers très profond avec le récit d'un crime dans son plus simple élément, mais complètement différent selon les témoins qui le raconte. Si le côté narratif et innovant du film mérite amplement d'être applaudi et bien plus encore, il y a malgré tout un certain manque d'intérêt à l'action malgré la profondeur de l’œuvre, le film peut ennuyer, ne pas captiver, presque endormir malgré qu'il soit relativement court. Nous serions dans ce cas uniquement réveillé par les pleurs et les cris plus qu'irritants de Machiko Kyô qui est insupportable et qui surjoue à la moindre prise au contraire de Toshirô Mifune qui s'avère plutôt convaincant. Le cinéma asiatique est particulier et ce film en est l'incarnation, on aime ou on aime pas. Pour ma part je ne suis pas extrêmement fan mais chacun son opinion..
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Bon, soit, tout a été dit sur "Rashomon", sur la révélation qu'il fut pour l'Occident, sur sa mise en scène à la fois théatrale et épurée, sur la forme narrative telle qu'elle devait marquer le cinéma d'Asie et d'Occident pour toujours, etc....Le plus marquant restera pour moi l'humanisme volontariste du maître, dont l'oeil est triste mais dont le coeur cherche à rester joyeux, un homme qui donne la parole à tous, laissant une place inédite aux individus et à l'intersubjectivité. Quand naiveté et noblesse se marie.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2024
    « Rashomon » d'Akira Kurosawa est un chef-d'œuvre en noir et blanc qui explore de manière fascinante la complexité de la nature humaine et la relativité de la vérité. Le film raconte une histoire simple en apparence : l'agression d'un couple dans une forêt et la mort du samouraï, mais ce qui le rend extraordinaire, c'est la manière dont cette histoire est narrée à travers quatre perspectives différentes, chacune des personnages principaux. Chaque version des événements est contradictoire, révélant ainsi que la vérité est une notion subjective, influencée par les expériences, les émotions et les motivations de chacun. La réalisation de Kurosawa est d'une finesse exceptionnelle, utilisant des techniques cinématographiques innovantes pour l'époque, comme des mouvements de caméra complexes et des jeux de lumière qui ajoutent une dimension presque onirique à certaines scènes. Le contraste entre l'esthétique du film, avec ses magnifiques prises de vue en noir et blanc, et la noirceur de son thème central, accentue encore plus le dilemme moral que le film pose au spectateur. On se retrouve à questionner non seulement la véracité des récits des personnages, mais aussi la nature même de la perception humaine. « Rashomon » n'est pas simplement un film à regarder, mais une véritable expérience introspective qui pousse à réfléchir sur nos propres biais et la manière dont nous interprétons le monde qui nous entoure. C'est une œuvre qui, bien que réalisée en 1950, demeure d'une modernité et d'une pertinence stupéfiantes, et qui mérite d'être revisitée pour apprécier la profondeur de ses questions philosophiques et sa maîtrise cinématographique. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2014
    "Rashômon" (1950) est le 1er long-métrage qu'il m'est donné de voir d'Akira Kurosawa, cette légende du cinéma asiatique. Choc des cultures forcément, car les codes du cinéma japonais de cette période (traitant en plus d'une époque moyenâgeuse) ont inévitablement déconcerté le cinéphile rompu aux références occidentales que je suis. Postures outrancières, combats interminables, éclats de rire malsains redondants, trouvent difficilement leur place dans ma grille de lecture...
    Passé ce trouble initial, on reconnaît aisément le talent de réalisateur virtuose qu'est Kurosawa, qui avait déjà derrière lui une bonne dizaine de films à son actif lorsqu'il tourne "Rashômon".
    Surtout, l'originalité majeure du film se situe dans la multiplicité des points de vue et des vérités opposées qui émergent de ces différents témoignages. Cette thèse de l'absence d'une vérité unique, particulièrement innovante en 1950, a depuis servi de modèle narratif à de nombreuses œuvres cinématographiques.
    Une découverte frappante, forcément difficile à noter.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2015
    Je continue d'explorer sereinement la filmographie de Kurosawa avec Rashomon, un de ses films les plus acclamés, dont le synopsis m'a tapé dans l’œil (eh oui, les confessions, la question du point de vue, c'est pour moi). Ce film possédait tous les ingrédients pour m'envouter mais finalement ce ne fut pas complètement le cas. La toute première scène présente trois personnages réfugiés sous la porte de Rasho pour éviter une pluie torrentielle. Deux d'entre eux viennent d'assister à un terrible procès et en font part au troisième homme. On a donc déjà un certain recul puisque l'histoire est racontée. De plus, on revient régulièrement sur celui qui narre les événements. Il fait une synthèse de chaque témoignage, et le bruit de l'eau renforce cette sensation de détachement, de calme. La forêt est le seul autre élément naturel mis en avant, un peu dommage quand on connaît la virtuosité du cinéaste pour mettre en valeur des paysages. Il lui insuffle quand même une certaine ambiance. La musique orchestrale évoque au début un conte, puis la présence de plus en plus marquée des bois rend l'ensemble plus dramatique. Cela épouse l'évolution des personnages, qui se révèlent tous immondes, chacun à sa manière. Celui de Toshirô Mifune est le plus intéressant, dommage que sa prestation soit maladroite. Il a du mal à faire ressortir le côté caractériel du bandit sans en faire trop, c'est peut être le seul point négatif de ces "reconstitutions". Les interrogatoires, quant à eux, sont filmés en plan fixe, où seuls les accusés apparaissent, tour à tour. Ils s'adressent aux policiers se trouvant dans le hors-champ, derrière la caméra. Kurosawa dit clairement que nous sommes les seuls juges de ces personnages et que nous devons construire notre propre opinion sur eux. Et je trouve regrettable que toute la lumière soit faite sur cette affaire, laisser le spectateur choisir à quelle version il veut croire aurait été très intéressant, d'autant plus qu'on admet que le témoignage censé être le plus objectif pourrait être faux. Mais peut-être que le réalisateur a voulu laisser une part de mystère en ce qui concerne la toute fin, un peu trouble. Rashomon propose une histoire riche, au propos fort, mais malheureusement pas captivante. Au vu de la tournure que prenait le film, je m'attendais à ce qu'on nous demande de réfléchir, d'interpréter. Cela dit, l'intrigue reste agréable à suivre et bénéficie d'une réalisation efficace, Kurosawa n'ayant de toute manière plus grand chose à prouver.
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