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    Rashômon
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    176 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2008
    Un film intéressant à voir pour les différents points de vues qu'il propose. Pour le reste, on a beau être intrigué au début, l'histoire tombe à plat malgré ce qu'elle révèle sur l'espèce humaine : on est tous des lâches et on se ment à nous-même. Il reste également la présence de Mifurne qui compose un excellent brigand. A voir cependant.
    Starwealther
    Starwealther

    75 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2007
    J’aime le cinéma asiatique et les réalisateurs asiatiques pour leurs facultés à pouvoir rendre un film d’une esthétique que l’on ne voit pas ailleurs. Une beauté dans la façon de filmer les paysages, dans Rashomon, Akira Kurosawa montre magnifiquement la forêt et les monuments asiatiques. A travers les sapins, on peut contempler les rayons de soleil qui arrivent à passer entre les branches ou un superbe temple sous la pluie battante où discutent trois hommes à propos des péripéties d’un tueur, d’un guerrier et de sa femme. Ce film est une révolution pour son époque, il est complètement anachronique et on voit à quel point Tarantino s’est inspirer des films dans ce genre notamment pour « Pulp Fiction » qui est un véritable puzzle imagé. La narration est intéressante, on voit une histoire vue sur plusieurs angles, chacun des 3 hommes voit une situation de différentes manières. Chacun des hommes donne raison soit au tueur pour son courage, soit à la femme pour sa situation de victime qui ne peut rien faire, soit pou le mari qui est un honnête homme et qui ne fait jamais le mal. Finalement, on saura ce qui s’est réellement passé et on comprendra que chacun des personnages n’en a fait qu’à sa tête, ils sont tous lâches et ne pensent qu’à eux, aucun n’a les qualités que le passsant, le bûcheron et le moine imaginaient. Kurosawa montre ici que l’homme n’est pas aussi bon qu’il pourrait le croire, tous sont quasiment semblables dans leurs façons d’agir, il pense presque tout le temps à lui même avant de penser aux autres. La fin est optimiste, la découverte du bébé dans le temple et la décision d’un des 3 hommes de l’adopter laisse penser que l’homme peut finalement être bon, certains ne le sont pas évidemment et ne le seront jamais mais ils restent une partie de ceux-ci qui a de grandes qualités. Un film profondément humain.
    I Fucking Like Movies
    I Fucking Like Movies

    31 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 décembre 2014
    Rashomon est un film qui ne manque pas de surprises, surtout pour un film de 1952. En effet le scenario en est l'aspect le plus original, et j'avoue n'avoir jamais rien vu de semblable au cinema, ou beaucoup de films semblent copies-colles les uns sur les autres.
    Dans ce film qui l'a revele au grans public, Akira Kurosawa croise et mele les recits et laisse au spectateur le soin de les demmeler et de se faire son avis sur la verite.
    Avec un casting plus que reduit (8 acteurs a l'ecran en tout), il realise un film d'une heure et demie avec bien plus de personnalites differentes qu'il y a de personnages. Le film montre en effet une grande diversite de jeux pour chacun des personnages principaux qui sont tres convaincants.
    Surprenant du debut a la fin, l'histoire gagne en interet a chaque nouveau chapitre et l'intention du realisateur ne se revele que vers la toute fin.
    Kurosawa utilise des procedes et des plans qui n'ont pas du tout vieillis dans de nombreuses scenes, et seule la qualite de l'image, du son ainsi que le noir et blanc nous montrent que le film est ancien.
    Rashomon est une oeuvre poetique qui nous ramene dans un passe lointain qui n'est pas le notre et ou, si les usages n'etaient pas les memes, les hommes eux n'etaient pas si differents d'aujourd'hui. Entre honneur et folie Kurosawa nous amene dans un ou la lame etait toute puissante, avec un talent de virtuose.
    betty63
    betty63

    22 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2011
    En fait, je pensais regarder l'histoire de Rashômon de Akutagawa, et il s'agit de sa nouvelle "Dans le fourré" qui a été retranscrite en version cinéma. J'aime cette idée qu'il n'y a pas qu'une vérité, mais que les choses n'existent que par l'importance qu'on leur donne. Il en va de même pour les hommes. Beau film mais l'hystérie de Masako m'a un peu gênée.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    182 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2007
    Film qui révéla le cinéma japonais au monde entier, ce drame bien construit donne un très beau rôle à Toshiro Mifune. La mise en scène encore assez statique offre certains cadres intéressants et des mouvements que l'on retrouvera chez de multiples cinéastes (exemple de la caméra dos à la femme qui avance et se retourne au niveau du visage, procédé utilisé dans il était une fois dans l'ouest pour découvrir le visage de Fonda). La pellicule est malheureusement abîmée et la lumière pas toujours très bonne, mais ce drame est une très grande oeuvre énigmatique et philosophique.
    Labouene
    Labouene

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2011
    superbe mise en scène, je ne m'attendais pas à voir un film si "moderne". Mifune est hallucinant d'énergie et d'animalité.
    Antoine D.
    Antoine D.

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2017
    Un film aux allures de tragédie grecque avec une mise en scène très moderne pour l'époque, les mouvements de caméra donnent du relief au film. Le film est tellement connu que le mot Rashomon est entré dans le Oxford English Dictionary. Le scénario mélange l'enquête et questionne, en même temps, sur la mort, la morale, l'honneur et la justice car tous les témoignages rapportés sont différents et objectifs car chacun sert ses intérêts. Le casting avec Toshiro Mifune dans le rôle du bandit est super et le plan final où un homme part avec, dans ses bras, un bébé est splendide et on quitte le film de la manière où on l'a commencé, sur un cadrage avec la porte du dieu Rashô.
    Critique Facile
    Critique Facile

    94 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 août 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/08/10/rashomon-critique/

    Chaque narrateur va en somme raconter « une histoire dont il est le héros ». Il est en réalité question d’une réflexion engagée sur la vérité, sur les petits accommodements que l’on passe avec soi-même, qui viennent jusqu’à nous auto-persuader d’un vécu bien différent de ce qui s’est vraiment passé…

    Au-delà de la puissance très universelle du message, il émane de la mise en scène comme une pureté formelle, avec des jeux ultra-novateurs pour l’époque d’ombres et de lumière, comme si ce noir et blanc là n’était pas comme les autres. Les cadres, les plans sur la pluie, comme sur le soleil, sur les personnages, l’esthétisme philosophique fou des dialogues qui fait de chaque réplique un sujet de mémoire…

    C’est la force d’un message poétique, politique, philosophique. "Rashômon" est un bouleversement, un renversement, une merveille de questionnement sur la façon d’être au monde, sur le vrai moi, c’est un film essentiel, indispensable, fondateur.

    Malgré le sublime désespoir sur la nature humaine que porte "Rashômon", dans l’art de sa métaphore, au bout, justement, il existera l’espoir.
    ZOGAROK
    ZOGAROK

    14 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2011
    4sur5 Pour sa richesse thématique et technique, pour son audace narrative, Rashômon est une sorte de Citizen Kane oriental. Lorsque la Mostra de Venise lui consacre son prix suprême en 1951, le réalisateur Akira Kurosawa n'est, selon la légende, pas même au courant d'avoir fait partie de la sélection. Cette consécration pour le cinéaste marque surtout un cap décisif pour le cinéma nippon (et asiatique de facto), l'ouvrant dès lors au reste du Monde.
    Mais Rashômon a surtout été une révolution formelle. A l'époque, le public a appris à admettre comme authentique d'un point de vue fictionnel ce qui lui est présenté à l'écran, sans y opposer de doute. En racontant une même histoire sous les différents points de vue de ses protagonistes, Kurosawa se saisit d'un procédé jusque-là inconnu, qui inspirera les plus grands noms du cinéma américain, découvrant un cinéma apte à tromper la réalité (et ''sa'' réalité-même), plutôt que la représenter simplement. Loin de là, l'intention de Kurosawa dans Rashômon est de la refléter.
    Dans le Kyoto médiéval, un bonze, un bûcheron et un passant se sont réfugiés dans les ruines d'un temple pour échapper à une pluie battante. Le moine et le bûcheron ont assistés à un procès accusant un célèbre bandit d'avoir violé une femme puis tué son conjoint samourai. Le premier dit avoir perdu sa foi ; l'autre, tout aussi commotionné, livre son compte-rendu au quidam.
    Le film enchaîne alors les témoignages des personnages impliqués, le violeur, la femme souillée puis le mort lui-même, dont l'esprit est invoqué par un chaman, s'exprimant face caméra, répondant ostensiblement aux interrogations que celle-ci leur lance. En posant le spectateur comme juge, Kurosawa évacue (voir interdit) toute sympathie envers les intervenants. Les versions de chacun sont illustrées par ce qu'il conviendrait de nommer aujourd'hui des ''flash-backs'', tous trompeurs, à un degré que le spectateur ignore, puisque chaque auteur se contredit.
    Il faudra attendre qu'un personnage extérieur aux événements (mais spectateur par omission) informe de ses observations pour que l'affaire tende à s'éclaircir. Pas de deus ex machina, l'intérêt que nourri Kurosawa pour son dispositif est ailleurs. En effet, les témoignages n'ont jamais servis quiconque à se disculper, chacun s'accusant du meurtre pour cacher une vérité plus laide. Il s'agissait pour le violeur, la femme ou le samourai assassiné d'exposer la chose de la façon la plus morale qui lui convenait, celle qui n'annihilait ni son honneur ni ses principes. En d'autres terme, celle qui briserait le moins leur égo : le narcissisme l'emporte sur toutes aspirations à la liberté.
    Au-delà des jeux d'ombres et lumières insinuant les mouvements internes de ces condamnés, c'est le regard intransigeant sur l'Homme qui interpelle dans l'oeuvre. Le cinéaste achève cependant son film sur une note d'espoir, permettant à l'un des témoins de la ''nature humaine'' [partant du principe qu'il en est une, ou que ce que nous imaginons cerner avec ce terme puisse effectivement se nommer ainsi] de briser le cercle vicieux qui s'est animé sous ses yeux. In fine, le pessimisme s'en trouve nuancé ; Kurosawa semble estimer que les erreurs des êtres veules, lâches et sournois, préférant le statut quo à toute forme de progrès, puissent être absouses par les gestes désintéressés d'individus crédules ou idéalistes. Sitôt qu'ils auront ouvert les yeux, sur les autres et de fait, sur eux-mêmes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 mars 2008
    NB excellent pour un film de 1950 et le son aussi.Qu'est-ce qui pousse les gens à mentir ? La vanité. Toutes les bassesses morales sont bien dépeintes dans ce portrait sans concessions de l' âme humaine.Le Japon, pays dépositaire du code de l'honneur comme principe moral nous démontre une fois de plus que l'homme ne comprend que ses intérêts, au delà de quelque forme d'éducation qu'il ait pû subir. Ce n'est bien sûr que mon point de vue...
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    8 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2020
    J'ai quand même du mal à croire ce que je lis ici: les critiques parlent d' "UN CRIME" qui a été commis. Moi j'en ai vu DEUX et je suis stupéfait d'être le seul : 1/ le viol de cette femme 2/ l'assassinat du mari. Ca donne à réfléchir cet aveuglement... Cela mis à part, il faut reconnaitre que le film a vieilli. Son intérêt est essentiellement historique, et en gardant cela en mémoire, je lui pardonne son côté suranné et je reconnais que dans cette catégorie il est remarquable.
    Einleiger
    Einleiger

    7 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2022
    Dès le générique, je trouve que les images sont très élaborées. Je vois déjà que ces plans ont pu inspiré Georges Lucas. Et Sergio Leone ira plus loin dans ses plans sur les visages. Akira Kurosawa a influencé les générations suivantes. Et voir Toshiro Mifune, c’est un peu revoir Eli Wallach et son interprétation dans Le Bon, la Brute, et le Truand (film de Sergio Leone). Mais ici, le brigand est encore plus … extravagant.
    Kurosawa n’est pas que source d’inspiration, il est aussi inspiré : on entend par exemple une recomposition du Boléro de Ravel.

    Ce film ne vieillit pas, il n’y a pas de temps morts. Et bien que chaque personnage raconte sa vision des faits, je n’ai pas vu de répétition. L’histoire se permet même d’aller d’aller vers du fantastique. Et chacune des propositions de vérité vont perturber l’entendement du spectateur.
    Qui croire ? Le bonze va t’il retrouver la foi ? Le paysan va t’il garder sa raison ?

    Peut-être que le nombre minimaliste de décor va en rebuter certains, mais c’est d’autant plus justifié par l’ensemble de ces visions et le propos du film. Et quelle beauté visuelle !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 juillet 2010
    Bouzi Bouzouf aime « Rashomon » d'Akira Kurosawa, film datant de 1950 et interprété par Toshirô Mifune, Masayuki Mori, Machiko Kyô, Takashi Shimura, produit par Minoru Jingon, photographié par Kazuo Miyagawa, scénarisé par Shinobu Hashimoto d'après un roman de Ryunosuke Akutagawa... Ok, lecteur, j'arrête. Je vois que ta tête commence à tourner, là, avec cette énumération de noms barbares. Laisse-moi te remettre d'aplomb en te faisant lire ceci : « Bienvenue chez les Ch'tis » de Dany Boon, film de 2008 avec Kad Merad. Voilà, ça doit aller mieux à présent. Bon, « Rashomon », cékoicetruc ? Il s'agit d'une oeuvre bien connue pour sa structure très particulière puisqu'elle propose un même fait – l'agression d'un couple façon « Orange Mécanique » par un célèbre bandit des grands chemins dans une forêt – selon quatre points de vue différents, dont celui de la petite frappe et ceux de l'homme et de sa bourgeoise qui passent un sale quart d'heure (ce procédé est tellement lié à ce film que son titre a été substantivé, et il n'est pas rare d'entendre dans les cocktails de bobos-qui-se-la-jouent à propos d'un autre film reprenant son principe : « Il s'agit d'un Rashomon »). Mais le travail de Kurosawa ne se limite pas qu'à une expérimentation narrative. L'oeuvre brosse aussi un portrait de l'être humain, portrait peu reluisant que Bouzi Bouzouf peut résumer de la manière suivante : l'homme est un gros enfoiré qui ne pense qu'à sa poire, qui est incapable de sincérité, et, par conséquent, la vie en société n'est rien d'autre qu'une vaste comédie. Il y a un coté « l'enfer c'est les autres » évident là-dedans. D'ailleurs, le film s'inscrit complètement dans la veine existentialiste qui imprègne le monde intellectuel de l'époque. Et Bouzi Bouzouf regrette que le bandit n'ait pas été joué par Albert Camus et le couple par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Ainsi, après le tournage, l'écrivain strabique aurait pu lancer à sa brunette : « Rashomon, ça arrache, Momone ! »
    Topaze87
    Topaze87

    8 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2024
    Akira Kurosawa nous offre grâce à sa façon de filmer un beau film poétique malgré un scénario pour le moins banal.
    Desman
    Desman

    7 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2013
    Pas le meilleur Kurosawa de mon point de vue. La mise en scène et la photographie sont nickel. Le scénario est assez simple dans sa construction. Certaines scènes ne sont pas raccord (problème de montage ?). L'histoire repose beaucoup sur la question de l'honneur, très importante dans la culture japonaise, et n'étant pas spécialiste de cette dernière je pense être passé à coté de certaines subtilités. Les personnages eux-mêmes n'étant pas d'accord sur ce qui est honorable ou pas il est difficile de s'y retrouver. Bref pas le plus abordable des Kurosawa pour un occidental.
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