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Puda
104 critiques
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4,0
Publiée le 20 mai 2024
Film d'une beauté visuelle hallucinante mais comme beaucoup de films du réalisateur, c'est très long et surtout fait pour que le spectateur s'interroge sur sa condition humaine. C'est donc un film très philosophoque qui ne plaira pas à beaucoup de gens (et les quasi 3h du métrage risquent de toute façon d'en rebuter plus d'un). Un classique du genre à voir cependant !
Cinquième long-métrage de Andreï Tarkovski, Stalker est aussi considéré comme l’une des œuvres les plus mythiques du cinéaste soviétique. L’histoire de son tournage, épique, n’y est pas étrangère : en raison de problèmes de pellicule, il dut quasiment être tourné deux fois de suite, dans un secteur hautement pollué qui fut tenu pour responsable de la mort prématurée de plusieurs membres de l’équipe (dont Tarkovski lui-même, décédé d’un cancer à 54 ans). Pour le reste, Stalker raconte l’étrange épopée de trois hommes dans une zone qui obéit à ses propres lois physiques et temporelles, et qui ne correspondent à aucune logique humaine connue. Parfois trop long, souvent bavard et sibyllin, le film n’en est pas moins une réflexion passionnante sur la question de la foi et de la spiritualité, que Tarkovski considérait comme fondamentales dans des sociétés de plus en plus matérialistes. En outre, il nous plonge dans une atmosphère fantastique prenante malgré une relative économie de moyen, offrant des images métalliques et lugubres qui marqueront plusieurs générations de cinéastes. À voir au moins une fois dans son parcours de cinéphile.
Stalker, film mythique d'Andreï Tarkovski, ce génie qui manque tellement au monde du cinéma !
Le film nous plonge dans un monde dystopique où la Zone, espace liminal à la lisière du réel et du fantastique, se présente comme une oasis de spiritualité au sein d'un univers matérialiste et désenchanté. Le Stalker, que je vois comme une figure christique et passeur d'âmes, guide deux hommes, l'Écrivain en proie au cynisme et le Professeur prisonnier de son rationalisme, vers la Chambre des Voeux, sanctuaire où les désirs les plus profonds peuvent se réaliser.
Ce voyage initiatique se révèle être une confrontation impitoyable avec les failles et les aspirations de l'être humain. L'Écrivain et le Professeur, confrontés aux dangers et aux miracles de la Zone, se voient contraints de questionner leurs motivations et de sonder les profondeurs de leur âme. Le Stalker, figure tutélaire et énigmatique, agit comme un catalyseur, révélant les parts d'ombre et de lumière qui habitent ses compagnons de route..
Stalker se distingue par sa mise en scène hypnotique, où la lenteur contemplative magnifie la beauté des paysages désolés et des visages burinés. Un film , qui se révèle être une source inépuisable de réflexion et d'inspiration pour quiconque est prêt à se lancer dans ce voyage initiatique unique. Il vous accompagnera longtemps après le visionnage et vous laissera une empreinte indélébile.
Spécial... Ce film porte une allégorie de la fin du monde et des risques nucléaires. Le mélange du noir et blanc et de la couleur est perturbant et plonge le spectateur dans des moments déroutants. Parfois tirant en longueur, il n'en reste pas moins un film iconoclaste et plutôt fort. A réserver nénamoins aux amateurs de cinéma dans les sens techique et artistique des termes.
Il était temps que je revois Stalker, trois zooted qui font de l'urbex métaphysique, évidemment une dinguerie
Et donc : le monde n'est pas extraordinaire en soi. Ou bien les miracles existent ? Mais jusqu'au dernier plan du film, ne sont-ils pas en nous même ? La zone : création des cieux, des dieux ou simple foutaise ? Suffisait-il d'y croire pour créer sa magie et révéler notre vitalisme ? Pas d'intervention extérieure, tout serait déjà là, au fond de l'être, possiblement activable mais impossible à comprendre ? La force vitale nous insufflerait la vie puis à notre tour nous l'insufflerions sur ce qui jusqu'alors était inorganique ou du moins inerte. Notre monde serait donc extraordinaire, comme ce film
Quelques jours après avoir découvert et m'être pas mal ennuyé devant Solaris, je réessaye l'expérience Tarkovski avec Stalker. Et malheureusement, c'est encore pire, je n'ai pas du tout accroché. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, j'étais vraiment concentré sur le film et malgré des très beaux décors et par moment certains dialogues très bons avec une profondeur philosophique, j'avoue que 80% du film est sans intérêt à mes yeux. Il ne se passe pas grand chose et le peu de choses qui se passe met 3000 ans à arriver. Les 2h30 de film sont difficilement justifiables selon moi, et les personnages sont beaucoup trop froids pour qu'on ait un attachement. C'est ce que je disais pour Solaris mais au final, malgré ma bonne volonté, j'ai l'impression que la manière de faire du cinéma en Russie à cette époque était tellement différente des standards américains auxquels je suis habitué qu'il est impossible pour moi d'apprécier Tarkovski. J'ai quand même envie d'approfondir sa filmo pour en être sûr mais pour l'instant, j'en ressors déçu.
Envie de me pendre pendant 3h. Horriblement lent et vide. Je m'en suis voulu d'être resté jusqu'au bout. Certains cris au chef-d'œuvre grand bien leur fasse.
j'ai trouver le film vraiment chef d'œuvres que : car le scénario est et original est super bien écrit le film est esthétiquement impeccable le jeux d'acteur est incroyable et le film garde du mystère sur cette fameuse "Zone". Bref je conseille stalker.
Un classique de la science fiction sans effet spécial de post-prod, qui exploite à fond les possibilités du cinéma. un bijou d'inventivité qui nous transporte dans un monde mystérieux et oppressant... Enfermés dans le labyrinthe de nos psychés.
Alors oui il y a un engagement esthétique... et si on arrive à supporter l ensemble de l'œuvre "monochrome" peut être qu on en tirera un message ? Ça doit être trop sophistiqué pour moi ... beaucoup trop long ... l immersion a ses limites. J ai du manquer de patience quand je lis certaines critiques ...
Un film peu accessible, mais une véritable pépite philosophique et métaphysique. Profond et intense avec une bande son absolument hypnotisante. Un film qui parle au subconscient, une véritable expérience. Avec des fulgurances incroyables. Un vrai chef d'oeuvre.
Surement un des films les plus hallucinant du cinéma tout court. De manière assez unanime, le monde a l'air de trouver ce film bon. Je pense pour ma part qu'il est dans le vrai. Pour commencer, la première séquence après générique spoiler: montre, on le voit dans la chambre du personnage principale. En 30 secondes à peine on assiste à un chef d'œuvre de photographie. Que ce soit avec les portes de la chambre qui oppresse avec un jeu de perspective la femme du stalker. Ou encore avec cette subtilité dans le grain, la couleur sepia ou même dans la lumière.
Tout le film est d'une précision dans ses mouvements de caméra ou dans sa mise en scène que l'on ne peut pas avoir l'impression de voir des acteurs. C'est fabuleux. Très clairement des films comme ça j'en connais pas 100 (déjà parce que je ne connais pas tout). Mais y a pas que ça dans le côté technique. Si vous regardez sur l'aspect des décors, l'ambiance sonore ou le jeu d'acteur; on remarquera quelque chose de pesant. Tout semble si massif et palpable dans un milieu humide marqué par le temps, le conflit entre le naturel et le fabriqué semble être omniprésent. La zone donnant une forme de mariage entre deux monde, l'un réfléchis et l'autre spontané. Sur le sujet du film en lui même je ne m'expliquerai pas. Je pense que chacun a le droit de découvrir par lui même sa réponse à ce film bien moins énigmatique qu'il n'en donne l'air.
Sans doute l'une des plus grande œuvre de tous les temps. Une photographie stupéfiante et un film visionnaire. Tarkovski nous embarque dans cette zone mystérieuse intriguante pendant presque 3 h et émerveille nos rétines et nos cerveaux. Du vrai cinéma.