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berano
4 abonnés
25 critiques
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5,0
Publiée le 20 novembre 2022
j'ai trouver le film vraiment chef d'œuvres que : car le scénario est et original est super bien écrit le film est esthétiquement impeccable le jeux d'acteur est incroyable et le film garde du mystère sur cette fameuse "Zone". Bref je conseille stalker.
Un classique de la science fiction sans effet spécial de post-prod, qui exploite à fond les possibilités du cinéma. un bijou d'inventivité qui nous transporte dans un monde mystérieux et oppressant... Enfermés dans le labyrinthe de nos psychés.
Alors oui il y a un engagement esthétique... et si on arrive à supporter l ensemble de l'œuvre "monochrome" peut être qu on en tirera un message ? Ça doit être trop sophistiqué pour moi ... beaucoup trop long ... l immersion a ses limites. J ai du manquer de patience quand je lis certaines critiques ...
Un film peu accessible, mais une véritable pépite philosophique et métaphysique. Profond et intense avec une bande son absolument hypnotisante. Un film qui parle au subconscient, une véritable expérience. Avec des fulgurances incroyables. Un vrai chef d'oeuvre.
Surement un des films les plus hallucinant du cinéma tout court. De manière assez unanime, le monde a l'air de trouver ce film bon. Je pense pour ma part qu'il est dans le vrai. Pour commencer, la première séquence après générique spoiler: montre, on le voit dans la chambre du personnage principale. En 30 secondes à peine on assiste à un chef d'œuvre de photographie. Que ce soit avec les portes de la chambre qui oppresse avec un jeu de perspective la femme du stalker. Ou encore avec cette subtilité dans le grain, la couleur sepia ou même dans la lumière.
Tout le film est d'une précision dans ses mouvements de caméra ou dans sa mise en scène que l'on ne peut pas avoir l'impression de voir des acteurs. C'est fabuleux. Très clairement des films comme ça j'en connais pas 100 (déjà parce que je ne connais pas tout). Mais y a pas que ça dans le côté technique. Si vous regardez sur l'aspect des décors, l'ambiance sonore ou le jeu d'acteur; on remarquera quelque chose de pesant. Tout semble si massif et palpable dans un milieu humide marqué par le temps, le conflit entre le naturel et le fabriqué semble être omniprésent. La zone donnant une forme de mariage entre deux monde, l'un réfléchis et l'autre spontané. Sur le sujet du film en lui même je ne m'expliquerai pas. Je pense que chacun a le droit de découvrir par lui même sa réponse à ce film bien moins énigmatique qu'il n'en donne l'air.
Sans doute l'une des plus grande œuvre de tous les temps. Une photographie stupéfiante et un film visionnaire. Tarkovski nous embarque dans cette zone mystérieuse intriguante pendant presque 3 h et émerveille nos rétines et nos cerveaux. Du vrai cinéma.
Dans un décor post apocalyptique, une méditation tourmentée sur le besoin de croire. Entre voyage initiatique et critique désespérée du matérialisme, le meilleur film de Tarkovski.
Après un "Solaris" assez stérile pour moi, je me suis lancé dans "Stalker" et autant dire que, même si ça ne fut pas non plus une vraie révélation, je l'ai trouvé beaucoup plus convaincant. Il fait preuve d'une plus grande ambition dans sa densité thématique avec notamment ce trio de personnages qui symbolisent la foi, la science et la littérature et plus globalement le rapport à l'art ou encore l'utopie (des thématiques qui me parlent davantage), mais tout en gardant la sobriété et le raffinement propre au cinéaste. Proposant une esthétique hallucinante avec des décors et des plans qui ont tous une histoire et un cachet, la claque technique et artistique est belle et bien là. Les dialogues sont nettement plus intéressants et la direction d'acteurs frôle la perfection. L'ambivalence de la morale du film, à la fois porteuse d'espoir sur sa finalité mais globalement très pessimiste et fataliste dans son exécution globale et sur le sort des protagonistes nous rendent une oeuvre métaphysique, fantastique et philosophique difficile à cerner. En revanche j'aurais souhaité que Tarkovski, avec cette fameuse zone mystique, joue sur la peur de cet inconnu et sur son aura de manière un peu plus percutante; le côté suggestion étant bien évidemment la meilleure solution. Restent des introspections de personnages assez intéressantes.
Un scénario et des dialogues de haute volée (bien loin des standards de la S-F états-unienne...), un casting parfait (et sans stars !), une photographie à couper le souffle... Et, cerise sur la gâteau : le film a été tourné deux fois ! La première version a vu ses pellicules détruites accidentellement. Tarkovsky a alors retourné le film, dans l'urgence et différemment. À l'arrivée : probablement le plus grand film de science-fiction jamais tourné !!!
Clairement c'est long, très long, mais c'est drôlement intelligent et d'une beauté rare. Chaque plan a du sens et ne se prive pas de durer pour marquer un rythme lent voulu par le réalisateur.
ATTENTION ! Chef-d'œuvre des temps modernes en vu. Tarkovski nous plonge ici dans un monde triste, morose, ou tout est désuet, un monde sans saveur. Le cinéaste promène le spectateur dans un récit philosophique, lent, et contemplatif. Le film lui-même n'est pas fait pour divertir le spectateur, mais l'amène à réfléchir sur le sens de la vie, sur la question humaine. Le film est marquant pour son ambiance jamais égalée, mais aussi pour sa mise en scène : le film pourrait se résumer à une simple balade de trois hommes dans des contrées vertigineuses, rien de plus, mais c'est ce qui contribue à la beauté du film. L'ambiance, exceptionnelle soit-elle, est construite grâce à la tension constante dans le film, et particulièrement maîtrisée par Tarkovski. C'est là tout le génie de ce film.
La bande-originale est toute aussi somptueuse.
Merci monsieur Tarkovski pour ce chef-d'œuvre, je ne peux que le recommander. Un classique du cinéma.
C'est entendu, ça ne se discute pas, Stalker (Tarkovski 79) est un chef d'oeuvre incroyablement prémonitoire sept ans avant les zones 1 et 2 (30 km) de Tchernobyl, douze ans avant la chute de l'urss, en pleine période du refroidissement Brejnev. "C'est un monument, une oeuvre exténuante de beauté, un des plus beaux films de l'histoire." Ouf ! se dit-on en lisant tout ça sur la couverture du dvd Agnès B. On a intérêt à aimer. Alors je suis allé le voir au cinéma Filmothèque puis en dvd. Désolé, mais ce cinéma immobile, essentiellement sonore, ultra-lent, probablement mystique, se référant explicitement à Kafka (Le Château), Bergman (probablement La Honte 68 est-il le plus proche) et paraît-il à Bresson, se concluant sur des impostures probables mais pas certaines ainsi que des (sans doute) faux secrets me laisse totalement froid. Je reconnais la maîtrise, la réflexion, l’utilisation magistrale de moyens limités, les acteurs émouvants et la dimension métaphysique mais je n'adhère à rien. J'étais déjà passé à côté d'Andrei Roublev et de Solaris, je voulais juste confirmer cet avis que je sais très peu partagé.
En plus d'être une oeuvre philosophique majeure, Tarkovski repousse les limites de la frontière entre notre monde et le monde diégétique; Le spectateur tiens un nouveau statut, semble devenir lui-même non personnage témoin, mais caméra, véritable miroir perdu entre fabulation et pragmatisme. Bien entendu, à cela s'ajoute un traitement du son plus proche du subconscient que du conscient, exécuté avec une parfaite maîtrise. En avance sur son temps, le réalisateur offrira dans ce film la dernière vision d'un génie mort par le propos qu'il dénonce ici.