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    Stalker
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    4,1
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    186 critiques spectateurs

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    Benjamin A
    Benjamin A

    718 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2015
    C'est au cœur d'une mystérieuse et énigmatique zone que se trouve une "chambre" où les souhaits de quiconque y entrerait pourraient être exaucés. Seul les "Stalkers", des guides, osent s'y aventurer et l'un d'en entre eux, accompagné d'un scientifique et d'un écrivain, va tenter d'y pénétrer pour y trouver la chambre.

    Si pour moi le cinéma d'Andrei Tarkovski a commencé par quelques sommets (l'immense Solaris, Andreï Roublev & L'enfance d'Ivan), mes deux dernières expériences avec son art sont plus mitigées, d'abord Le Miroir, bien que ce dernier gardait une vraie puissance et maintenant Stalker. Pourtant, tout commence de la meilleure des manières avec cette zone énigmatique dont on ne connaît rien, que ce soit ses origines, son emplacement et ce qu'on y trouve à l'intérieur. On se pose beaucoup de questions autour, un certain sentiment de fascination se créé et Tarkovski met en scène ces trois personnages et, plus on avancera dans la zone, plus ils se dévoileront et vivront un vrai voyage initiatique.

    Pourtant, plus on avant dans le récit, plus je m'y suis senti distant, m'éloignant des personnages et de leurs interrogations. C'est très contemplatif et j'ai l'impression que Tarkovski n'a pas su y maintenir une vraie atmosphère puissante, hypnotique et fascinante, qui, pourtant, est présente dès le début et lors de quelques regains d'intérêt (notamment la dernière partie). Je retrouve dans Stalker quelques interrogations que Tarkovski avait déjà eu dans d'autres de ses films comme le brillant Andreï Roublev, à l'image de la spiritualité, la croyance ou non au sein de cette société, le rapport entre la science et la foi et surtout de l'humain, ses convictions, sa nature et sa vision de la vie. Si ses thématiques gardent une certaine intelligence et justesse, elles n'ont pas eu la porté escomptée

    Ça reste une oeuvre assez difficile à appréhender, si je n'ai pas trouvé que son atmosphère tenait sur toute la durée du film, orchestrant quelques longueurs, ni ressenti toute la supposée puissance et richesse, je n'en reste pas moins subjugué par certains points. Outre la qualité d'écriture, c'est notamment dans la réalisation, plusieurs séquences marquantes et la technique de Tarkovski (plans-séquences, profondeurs de champ, utilisation de la bande-son) et sa façon d'utiliser divers éléments (les décors, la brume etc). Finalement, je n'ai pas grand-chose à lui reprocher et il aurait pu être cette immense claque si j'avais vraiment ressenti, sur la durée, une ambiance vraiment hypnotique qui aurait encore mieux servi toutes ses idées, que ce soit de mise en scène, d'écritures ou intellectuelles.

    Si Tarkovski a su me faire pleinement profiter de son génie avec le fabuleux Solaris, ce n'est malheureusement pas le cas ici et, malgré la richesse et la maîtrise de son réalisateur, je n'ai pas ressenti cette ambiance hypnotique tout le long et je me suis, peu à peu, senti distant au récit. Bien évidemment je n'exclus pas de lui redonner une nouvelle chance à l'avenir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2015
    Un film qu'il faut vivre. Il faut se plonger dans la peau des personnages. Là, après l'avoir fait, on comprend ce qu'il a de bon, de fort, de puissant, de jouissif. A leur place comment je réagirais ? Qu'est-ce qu'il se passe ? On vont-ils ? Quel est cet endroit ? Plongez dans le creu de la vague que vous ouvre Andreï Tarkovski. Suivez-le.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    Stalker est lent. Lent. Très lent. Les longs plans séquences alliés aux dialogues abscons des personnages entre eux, font de ce film un film profondément soporifique, à la manière d’un Five de Kiarostami. Tout y est symbole, tout y est énigme. On pourrait comparer Tarkosvski à Ingmar Bergman dans cette volonté de laisser toujours un sens caché, voire métaphysique dans le récit. La Zone et ses turpitudes (qui n’existent en pratique que dans les dires du Stalker) apparaît terriblement hostile en même temps qu’accueillante : la couleur utilisée en contraste avec le noir et blanc de la ville du Stalker, sublime ses forêts. Mais ce qui est le but de l’expédition du physicien et de l’écrivain, guidés par le Stalker, c’est bien la chambre qui exhausse les vœux secrets des individus. Porc-épic a tué son frère en même temps qu’il est devenu immensément riche après être entré dans la zone. Le fratricide et la fortune étaient-ils ses envies les plus profondes ? La chambre est terrifiante et revêt une signification philosophique de premier ordre : l’homme est-il foncièrement bon ou mauvais ? Dans le refus d’apporter une réponse, Stalker est profondément pessimiste : l’homme est condamné à fuir sa nature profonde et à vivre dans la raison et l’envie avortée. Aussi, si le film expose des réflexions profondes sur l’existence, la militarisation de la conscience (la Zone est fermée et ultra-surveillée), et la politique (l’homme comme animal politique, qui doit faire preuve de politique et renier sa nature profonde pour vivre avec l’autre, comme le Stalker quitte la Zone où il est « chez lui » pour vivre avec sa famille), la forme filmique, bien que maîtrisée, n’est peut-être pas le meilleur support à une telle réflexion. Stalker est condamné à être intelligent, beau et soporifique. Il est à l'image de ses fabuleux plans séquence. Voilà qui est fort dommage.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    63 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    Stalker est vraiment un ovni du cinéma.. Non seulement par son scénario, mais aussi par ses dialogues, par ses messages, par les questions philosophiques soulevés et par l'utilisation du sépia dégoûtant en dehors de la Zone et de la couleur dans la Zone. Stalker dispose d'une photographie vraiment magnifique, qui laisse pantois. Le scénario est quant à lui très originale, et les acteurs sont époustouflants. Oui, certains dialogues sont parfois bizarres et difficiles à comprendre, mais je trouve que rien que là, c'est un tour de force, car il faut travailler dur dessus pour sortir "le triangle ABC est égal au triangle A'B'C'" dans un film comme celui-ci. Mais évidemment, comme beaucoup le disent, le film dispose de moments très chiants... ça en a rebuté plus d'un, et je peux comprendre. J'ai regardé ce film en deux parties, ce qui m'a permis de réfléchir sur la 1ère. Bref, je vous conseille vivement cette très belle oeuvre
    Kloden
    Kloden

    129 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2015
    Sept ans après Solaris, le démiurge Andreï Tarkovski replongeait à nouveau dans une odyssée métaphysique existentielle dont le décryptage idéologique me semble aussi présomptueux qu'inutile. Comment, en effet, saisir la complexité thématique de l'oeuvre d'un cinéaste si riche, qui se revendiquait d'ailleurs bien plus comme un artiste utilisant le medium qu'il considérait comme la forme d'art la plus totale que comme un créateur cantonné à la sphère cinématographique ? D'ailleurs, bien des plans d'un Stalker semblent copier avec une précision inouïe le geste créateur d'un peintre, par l'immobilité de leurs personnages et les mouvements appliqués et contenus des cadres, qui rappellent les traits feutrés d'un pinceau. Et puis, combien d'appuis musicaux, littéraires, philosophiques dans ce Stalker d'une complexité folle ? Mais plus que tout, si je me refuse à une exégèse qui conduirait sans doute à une sur-interprétation limitante et réductrice, c'est justement parce que l'oeuvre de Tarkovski ne se limite pas à sa dimension tangible ou intelligible. Stalker se construit plutôt comme un dialogue personnel et intime entre son réalisateur et son spectateur, le premier offrant au second une expérience avant tout sensorielle. Le cinéma du réalisateur russe ne se lit pas, il se vit, comme une recherche d'absolu et de transcendance qui s'inscrit dans une démarche mystique ahurissante de spiritualité. Quand la communion s'opère, il y a de quoi être sidéré par la force pure de Stalker. Le problème, c'est que je ne l'ai réussie que par intermittence, et que quand on prend trop de recul vis à vis de cette aura hypnotisante, on est derechef confronté à l'habillage opaque du long-métrage, entre discours philosophiques incertains et plans à l'imagerie inaccessible. En d'autres termes, on recommence à intellectualiser à outrance en profitant à peine de la substance véritable de l'oeuvre. Même si cela fait parfois du bien de se sentir un peu dépassé par l'ampleur d'un tel monument, je demeure donc frustré de ne pas avoir pu profiter totalement de ce film extrêmement exigeant à déconseiller absolument aux non-avertis. En retenant, bien sûr, l'incroyable don d'un artiste capable de fasciner sur un simple travelling avant, et de révéler à nos yeux un peu de l'immense richesse de ce monde, de son monde.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 août 2014
    Il est clair que ce film n'est pas destiné au commun des mortels...
    Ce que je veut dire par là c'est que comme souvent dans les films d'Andreï Tarkovski, pour comprendre pleinement le message qu'il nous transmet il faut se concentrer sur le film. Et ce contrairement à tous ces blockbuster américains qui envahissent chaque été nos salles de cinéma.
    Ce film m'a paru assez complexe et à l'interprétation des événement assez libre !
    En fait dans Stalker on peut sentir à la fois l'expérience du réalisateur, sa maîtrise du sujet, et son envie de s'essayer à autre chose... spoiler: Au lieu d'un twist final il nous propose ici un film "instable" dont les protagonistes évoluent constamment, changeant d'état d'esprit au grès de leur péripéties. Ainsi les tempérament semble s'échanger entre les trois hommes.
    Finalement c'est ici en moins de 160 mn que Anreï Tarkovski nous dépeint un point de vue très philosophique sur l'instabilité de l'homme à travers de la science fiction...

    spoiler: Soit dit en passant, c'est extraordinaire à quel point la "zone" dont il est question fait penser à Tchernobyl non loin de là... 7 ans plus tard en 1986 !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 juillet 2014
    Stalker est un film spirituel qui demande de se livrer entièrement car il tente d’expliquer le sens de la vie à travers les personnages. Ce sont poèmes et thèmes philosophiques qui sont abordés dans cette aventure sur le mystère de la vie. Les décors sont d’une efficacité surprenante, le réalisateur ayant choisi de faire de longs plans sur des décors somptueux pour une immersion complète dans cette aventure. Le film mérite une place parmi les grands, personne ne reste indifférent en le regardant car il a le pouvoir de tous nous parler. Chaque spectateur tire ses propres conclusions et impressions du mystère que nous livres cette œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2014
    On m'avait que trop fois recommandé Tarkoski, mais aussi prévenue de la lenteur souvent décrite comme insupportable des plans mais aussi jugée magnifique. Pour cette 1ère j'ai donc accepté de sortir du temps pour ce visionnage et de participer au voyage du Stalker. On suit un homme mélancolique qui est une sorte de passeur dans une monde à part, nommé la zone. Il y a accompagne un écrivant et un physicien qui souhaite découvrir cet endroit secret mais aussi bien gardé par les autorités. Lors de leur voyage on comprend qu'ils cherchent plus en particulier une pièce censée les changer et leur donner une sorte de bonheur existentiel.
    Les thèmes philosophiques abordés par les trois hommes sont vastes et concernant principalement la société. On est plus au moins touché à mesure par leur discussions mais ce n'est pas ce qui vaut de voir ce film.
    Si on accepte de faire ce voyage assez envoûtant on est capturé avec ces hommes dans leur quêtes. Les images de ce monde captivent, il est en ruine mais donne aussi la sensation de renaître (d'ailleurs le film entier baigne dans l'eau!!!). Les plans sont d'une richesse incroyable, leur lenteur donnent du suspense, les détails envoûtent et ouvrent la porte à l'imaginaire. On est d'abord intrigué par le lieu, ensuite on ressent avec les hommes leur questionnement, leur lassitude, leur angoisse au moment d'arriver à l'endroit dit et le choc une fois que celui-ci est dévoilé. La fin est d'autant plus un saisissante car elles remette en perspectives toute la démarche.
    Art Mnesia
    Art Mnesia

    6 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2014
    Il s'agit surement d'une des oeuvres les plus marquantes de Andreï Tarkovski avec l'excellentissime "Solaris". Il pourrais s'agir d'une sorte de compte merveilleusement machiavélique ou l'on ne distingue plus vraiment le bien et le mal, ni la réalité du fantasme. Le choix dans la réalisation et la mise en scène et souvent osé et perturbant ce qui rend le film peu accessible au "novice" du cinema mais le scénario et la puissance narrative on de quoi rammener tout le monde au même niveau : "De simple humains contraints par des forces plus fortes qu'eux". Encore un film a voir au moins fois dans sa vie. L'univers et sombre et froid quasiement glaciale, la vie et le temps semble s'être stoper dans "La zone" et cette bande d'explorateur, tous aussi différents les uns des autres, vont vivre l'aventure la plus significative de toute leur existence ou leur faille et les crevasses de leur âmes leur seraint révéler comme un coup de tonnerre sans éclaire ni aucun son, un éclaire mentale, un éclair divin. En vous remerciant, bon film !
    Timothé Poulain
    Timothé Poulain

    65 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Ce film si opaque et ésotérique s'adresse à plusieurs types de personnes: aux fins connaisseurs de Pascal ET Descartes ET Deleuze, à ceux qui ont lu Dostoïevski avant 10 ans, à ceux qui sortent de 4 ans de classe prépa, à ceux qui n'ont encore jamais vu de film, à ceux qui ont lu 5 fois d'affilée A la recherche du temps perdu, et à ceux qui aiment l'art de la procrastination plus que le café au petit déjeuner.

    Si vous faites partie de l'une de ses catégories, jetez vous sur ce film. Sinon, passez votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 février 2014
    Stalker, comme pratiquement toutes les œuvres de Tarkovski, s’est frotté à la dure censure de l’union soviétique. Par chance le film a pu être sauvé via sa diffusion au festival de Cannes en 1980 où il recevra le prix spécial. En regardant Stalker, il semble impossible que ce film de science fiction passe entre les mailles d’un tel gouvernement. En effet, le sujet traitant d’un pays assujetti que les opprimés quittent pour entrer dans la Zone, territoire symbolisant la liberté et l’élévation spirituelle. Pour s’y rendre, les gens font appel aux Stalker, des êtres anormaux (qui donnent naissance à des mutants), sorte de guides vers la vérité.

    Un scientifique (Nikolai Grinko) et un écrivain (Anatoli Solonitsyne) prennent contact avec un Stalker (Alexandre Kaidanovski) pour découvrir la Zone et la très évocatrice chambre des désirs.

    La première partie du film, dans le pays enchaîné, est montrée dans un noir et marron absolument effroyable, froid, sans âme, comme rouillé. Aucune trace d’essence végétale mais une ville abandonnée, tout aussi détruite que le sont nos compagnons. La transition avec la Zone est alors brutale, on se trouve face à des immensités vertes, à des couleurs claires et vivantes. Le véritable but de se voyage ? Accéder à la chambre des désirs, récurrente dans l’Oeuvre de Tarkovski, qui permettrait d’exaucer les vœux de ceux qui s’y rendent.

    Le film avance, les conversations entre les trois protagonistes se font plus intimes, on apprend que l’intellectuel et le scientifique, qui sont le reflet de la société, ont perdu la foi en l’humanité, à la création. L’échec de la bonté et de la vertu sur les crimes et le pouvoir leur est insoutenable. Tout cela est filmé sans intrigue secondaire, dans l’esthétique qui caractérise Tarkovski (des plans très longs, alternance plans d’ensemble et gros plans, cadrage face caméra, utilisation de la fumée, symbolique de l’eau…

    La suite ici:
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2021
    Que s'est-il passé sur cet univers où ne règne que la désolation ? Ruines inondées, brume, froideur, étroitement gardé: "La Zone". Région mystérieuse d'où une armée n'est jamais revenue, mais qui abriterait une maison renfermant une "Chambre" comblant les vœux de l'homme qui y pénètreront , seuls les Stalkers, ces guides, passeurs, osent s'y aventurer. L'un d'entre eux, accompagné de deux "clients", un écrivain et un savant, entreprend ce périlleux voyage. Que cherchent-ils ? Quelque chose... pour le Stalker la guérison de sa fille : pour l'écrivain l'inspiration ?
    Tout le long du film nous sommes intrigués par le mystère qui plane autour de cette zone . Ensemble, ils atteignent la Chambre, cœur profond de "La Zone"mais personne ne trouve de réponse et Tarkovski semble donner raison à l'écrivain, lucide sur l'incapacité de la chambre à réaliser des souhaits.
    Ce film fait preuve d'une grande maitrise technique mais reste assez inaccessible ( ce film est 29 ème au Top 50 de Sight and Sound )
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 novembre 2013
    Aucun doute, ce n'est pas un film facile. C'est long, très long, et il faudra peut-être du courage pour passer les 20 premières minutes. Les qualités esthétiques du films sont indéniables, et on sait dans quelles conditions difficile le tournage a été réalisé, mais ce n'est pas là l'essentiel, un point parmi d'autres dans la composition de ce chef d'oeuvre. Non, la véritable force de ce film tient dans son discours dont la multiplicité de références le rend, de fait, difficile d'accès. Je ne voudrais pas paraître pédant, mais sans aucune culture chrétienne, biblique en particulier, il y a vraiment de quoi être largué et passer à côté d'un truc énorme. Ce sont en permanence des références au nouveau Testament, Evangiles et Apocalypse surtout, nombreux symboles, le tout teinté d'une vision mystique dont on sent assez largement l'influence d'un Dostoïevski; vraiment, sans ces clés de lecture, on rate vraiment quelque chose; ce serait dommage de limiter Stalker à sa qualité esthétique alors qu'elle n'est que le moyen de mise en oeuvre du discours très riche de Tarkovski.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    C'est sûr, "Stalker" n'est certainement pas le film le plus simple d'accès que vous ayez vu dans votre vie. Complexe, lent, long, Il faut s'accrocher pendant ses 2h30. Mais si jamais vous arrivez à pénétrer dans ce chef-d'oeuvre, vous ne lâcherez plus prise tellement il est captivant de la première à la dernière minute. Je pense qu'il faut le voir plusieurs fois pour tout cerner de ce monument.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 octobre 2013
    Je ne comprends pascomment on peut aller voir un film de Tarkowsky si on n'est pas au fait de son univers.
    Pourquoi aller voir un film contemplatif ou philosophique ou poètique si on n'aime pas çà, Avant d'aller voir un film, on connait plus oumoins l'auteur tout de m^me non? Tarkowsky c'est pas du Besson !! Il me semble que tout le monde sait que Tarkowsky ne donne pas dans le film d'action, alors pourquoi y aller? Pour le plaisir de descendre le film (et l'auteur bien souvent!), c'est petit, mesquin et parfaitement inutile, surtout quand ce n'est pas intelligemment argumenté;
    Il y a un public pour certains types de film et un autre pour d'autres; il n'y a pas à asséner des vérités absolues comme certains le font; il y a de la place pour tous les bons auteurs et un public sincère et averti.
    Un peu de tolérance, de générosité et ...d'attitude responsable;
    cesite n'est pas un défoulement à frustrations !!!
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