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    Stalker
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    mlight
    mlight

    24 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2019
    Stalker fait partie d'une liste de films tellement renommés, tellement cités comme cultes par la majorité des gens, qu'on m'a tellement conseillé qu'en fin de compte, je ne l'avais pas encore vu. Ça ne sert pas à grand chose que je m’épanche sur le synopsis, ça a déjà été fait à de nombreuses reprises mais j'ai besoin de parler un peu de mon ressenti sur ce que je viens de voir, il a fallut que je laisse reposer un peu l'ensemble pour m'en faire une idée concrète et en fin de compte, je n'ai pas vraiment aimé ce film.

    Je lui reconnais pourtant les qualités suivantes, c'est beau, la réalisation est contemplative à souhait, il a été tourné une deuxième fois par Andreï Tarkovski tant cette oeuvre lui tenait à coeur et effectivement c'est une réussite, selon la rumeur, il y aurait même laissé sa santé tant le lieu de tournage était radioactif. Je reconnais aussi que ce film est totalement dingue, on sent que le réalisateur aime la science-fiction et est passé maître dans l'art du suspense, j'ai compris aussi que ce film nous laisse le choix, le choix de l'aimer ou non, d'y croire ou non, nous avons droit à beaucoup de débats philosophiques toujours intéressants.

    Les acteurs sont eux aussi à la hauteur de l’événement, surtout le stalker, son personnage est tellement bien incarné par Alexandre Kaidanovski, ça nous donne l'impression que cet homme existe vraiment. Pour ma part, même si je ne peux peut-être pas appeler ça des points des négatifs, c'est quand même bien ceux-ci qui m'ont le plus marqués durant la projection et c'est bien sûr totalement subjectif. Tout d'abord la lenteur et c'est ce qui a joué le plus dans ma perception du film, c'est beaucoup trop contemplatif à mon goût, rien que la scène d'introduction m'a semblé durer une éternité.

    Ensuite, le fait que l'on nous parle de piège à plusieurs reprises mais jamais nous n'en voyons, en fait, c'est aussi le fait que je dois reconnaître n'avoir probablement pas tout compris à ce qu'on voulait me montrer, j'avais besoin d'un peu plus d'explications, comme pour le twist final,

    pour moi c'est le fait que tout ce que l'on vient de voir était réel, le stalker ayant vécu tellement de temps dans cette zone que cette force a rejaillit sur sa fille, mais durant tout le film, on doit deviner cette force.

    En bref, pour ne pas m'épancher plus, c'est un peu trop artistique pour moi, je n'ai jamais réussi à accrocher totalement à l'univers que Tarkovski propose, trop contemplatif, trop abstrait, j'en avais des attentes à mon avis trop grandes et probablement trop différentes, je reconnais pourtant que c'est une oeuvre tout à fait unique qui a maintenant 40 ans et ça reste bien entendu à voir.
    Téo F
    Téo F

    7 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Un film qui malheureusement pour moi est bien trop ennuyant, je n'ai fais que bailler durant ses plans tellement long... Je ne le recommande pas sauf pour les fans...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mars 2019
    Je suis émerveillée de cette cinématographie d’anthologie, le mentor d’influence par une mise en scène grandiose, un vrai professeur donnant sa leçon de cinéma à apprendre par cœur. Autant de marche à faire dans ce chef-d’œuvre qui n’est simplement qu’une promenade de santé, tout doucement avec certitude que l’heure avance à grand pas. Ce sont tous des chef-d’œuvre d’excellence à de rare exception chez ce réalisateur précautionneux, ainsi était-il à son image pour exposer un résumé de la poésie russe aussi pessimiste soit elle, teinté de spiritualité comme le refrain d’une chanson dans ses films. Avec délicatesse dont lequel il vit en une époque indéfinie, la nation en question est une grosse usine à production effrénée d’idée abstraite par la restriction idéologique, l’URSS à ciel ouvert pour raconter aussi profondément la dramaturgie. Tout qui représente les désirs enfouis vers la zone de non-droit qu’est devenue, une catastrophe faisant suite à la chute d’une météorite survenue. La dureté de l’accès interdit malgré, au-delà des tremblements de terre causant des sables mouvants, cela n’arrêtera en rien les « Stalkers » irradiés sévèrement. L’enfant poète narratif intrigue les spectateurs envoûtés, on aurait dit du pouvoir psychique mais la rationalité machinale reprendra toujours le dessus sur l’esprit. Une réalisation magnifiquement maudite, avec persévérance afin de contempler ce qui finit enfin par laisser couler des larmes. Grâce à cette musique transcendante au pays du mysticisme, de même qu’un peu de classique germain pour vider le stand de boutique Russie enrichissante. Le physique fut épuisé par la contamination et terrassée aussi rapidement puisse reposer en paix son âme paisible. L’immensité géographique du paysage de carte postale soviétique se trouve sur plusieurs pôles de civilisation, ça me parle avec intérêt.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2019
    Deux heures et demi grandioses. Un film long, à la photographie magnifique, lent (il y a des plans d'une longueur, fallait oser !), exigeant (certains échanges philosophiques des personnages...), et qui crée des ambiances incroyables avec ces moyens-là, sans trucage et effets spéciaux.
    Entendre les fanfaronnades de l'Hymne à la Joie m'a surpris et déplu, la trop longue discussion philosophique à la fin également, mais à part ça...
    Un film fascinant.
    Hammerstorm
    Hammerstorm

    75 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2018
    J'écris cette critique avec le theme du film en arrière plan. Que dire, c'est juste un des meilleurs films de l'histoire du cinéma. Une œuvre indispensable pour tout cinéphile qui se respecte. Il s'agit du premier film d'Andreï Tarkovski que je vois et j'ai été scotché pendant plus de 2h40. Transcendé est le terme exact pour caractériser mon sentiment devant se film. Que ca soit les dialogues, l'esthétique, la bande son, le jeu des acteurs, l'histoire tout y est simplement parfait. Le film joue beaucoup sur la métaphore avec la Zone et ses nombreux pièges. Pour comprendre et apprécier ce film il faut savoir lire entre les lignes. Stalker n'est pas un film que le spectateur peut regarder passivement.
    Le rythme du film est très lent donc il faut s'accrocher. Toutefois le film ne comporte aucune longueur, même les grands moments de silence et les plans fixes signifient quelque chose. Dans ce film, rien n'est anodin. Tout est savamment pensé par Tarkovski. C'est saisissant.
    Plus de 24h après le visionnage de ce film, je suis toujours bouleversé. Stalker est un film à voir une fois dans une vie, obligatoirement.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2018
    Huit ans après son grandiose Solaris, Tarkovski revient avec un très long métrage de fantastique minimaliste, au point que l'œuvre semble être vide de tout ce dont elle parle. On y parle d'une Zone, apparue avec la chute d'une météorite vingt ans auparavant, surface désolée renfermant d'étranges pièges. La Zone est fondée sur les décors d'une Estonie toujours soviétique, et elle n'est rien de plus pour le spectateur que des friches où l'eau coule sur des ruines en béton, çà et là envahies par les hautes herbes.

    Les explications ne seront pas au rendez-vous, et l'on peut en vouloir au réalisateur d'avoir fait de son film une odyssée interminable en direction de ce qu'elle n'atteindra jamais. Les mystères de la Zone resteront opaques, comme cachés par la brume peuplant cet univers sordide. Mais derrière cette privation, le génial réalisateur cache une addiction à notre égard qui ne peut que nous laisser plein de gratitude ; une contemplation au rythme de l'Univers, aussi insensible que monumentale, où chaque seconde est remplie, tantôt par un gros plan grandiose d'un acteur très compétent, tantôt par un paysage anodin auquel Tarkovski arrive à attribuer, on ne sait comment, une aura mystique plus que fascinante.

    Tarkovski sait nous frustrer mais il sait aussi composer des poèmes graphiques. Les éclairages et les couleurs, pourtant toujours sépias, sont les vecteurs d'une beauté austère comme un matin d'automne, comme un accès de nostalgie privée d'elle-même. Les dialogues se font attendre, et les pauses entre deux lignes sont plus insupportables encore que les lents zooms avant et arrière. Mais il y a de la technique, de la beauté et du timing derrière ces longues images. Si l'on parvient à ne pas lui en vouloir pour les promesses qui se révèlent toujours être la carotte au bout d'un bâton, on ne pourra qu'être absorbé par ces cadrages et ce sens qui s'écoule au compte-gouttes. Ce qui est géant est toujours lent, non ? Mais bon, peut-être le réalisateur soviétique a-t-il cru que la lenteur générait la grandeur, et non l'inverse...

    Ce qui fait de Stalker une création incroyable, ce n'est pas seulement la détermination de son créateur, mais surtout qu'il nous impose des réflexions servant de pile atomique à notre captivité reconnaissante ; la Zone pourrait très bien n'être que le fruit de notre imagination de spectateur et de celle des personnages. C'est un film qui se réfléchit, et de cette réflexion ne semble pouvoir naître que de l'admiration.

    septiemeartetdemi.com
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 201 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2018
    Tarkovski s’attaque à la pensée humaine. On pénètre dans les méandres du cerveau. Le bouillonnement du fleuve, le tunnel sec des idées. Le chemin en arrière qui ne sera jamais le même qu’à l’aller. Un film qui est une métaphore de l’homme. On ne peut le comprendre totalement. « Le chemin est tantôt aisé, tantôt labyrinthe inextricable ».
    Tel est l’explication probable d’un film très très mystique, ténébreux et presque insondable comme son sujet.
    Le passeur serait un guide pour les fragiles. Mais peut-on guider la pensée humaine?
    Chacun doit trouver la réponse dans ce film étrange.
    Marc L.
    Marc L.

    47 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2018
    ‘Stalker’ est peut-être une des expériences cinématographiques les plus particulières auxquelles j’ai eu l’occasion de m’adonner. Peut-être s’agit-il même d’un “film-qui-n’est-pas-un-film� mais qu’on pourrait assimiler à une rêverie métaphysique pour son auteur, un support permettant d’élaborer une réflexion aléatoire pour son destinataire. Sans remettre en question le génie visuel de Andreï Tarkovski, et ses réflexes d’aller chercher sa vérité artistique non pas dans le Nouvel homme socialiste mais dans l’Ancien homme empreint de foi et d’un mysticisme dont il était lui-même un partisan convaincu (ce qui rendit ses conditions de travail de plus en plus compliquées au sein d’un système politique basé sur le matérialisme athée), il est difficile de nier qu’à l’image de ceux d’un Pasolini, dont il partage la quête d’humanisme avec une sensibilité différente, son travail cinématographique est ardu, d’une haute exigence intellectuelle, parfois à la limite de l’hermétique ; qu’ils défie la logique d’un cinéma pensé prioritairement pour le divertissement et qu’ils devrait pour cette raison ennuyer prodigieusement la plus grande partie du public. Pour résumer ce qui tient lieu d’argument de départ, le “Stalker� doit conduire “l’écrivain� et “le professeur� au coeur de “la Zone�, en un lieu qui a le pouvoir d’exaucer tous les souhaits : les personnages ne sont pas nommés, c’est déjà un signe qu’ils ne valent - peut-être - que pour ce qu’ils représentent. On pourrait en révéler plus mais, à bien y réfléchir, ce n’est aucunement nécessaire. Si traditionnellement, ‘Stalker’ se rattache au courant Science-Fiction - le roman des frères Strougatski, ‘Pique-nique au bord du chemin’, en était, très clairement - la forme que Tarkovski lui a conféré n’en conserve plus que quelques vagues références, comme la nature de cette “Zone�, peut-être d’origine extraterrestre, peut-être détruite par la radioactivité, peut-être tout à fait autre chose : on n’en saura de toute façon rien, ‘Stalker’ n’étant pas de la race des films qui daigne apporter a moindre réponse. Dans le même ordre d’idées, il ne faut pas s’attendre à des visions du futur, des vaisseaux, des armes, des costumes ou que sais-je encore : d’un bout à l’autre de ‘Stalker’, il n’y a, en soi, rien à voir, quelques acres d’herbes folles, de ruines bétonnées et de canalisations inondées : Tarkovski étant un des cinéastes formellement les plus doués de sa génération, il parvient pourtant à conférer à ces environnements d’une banalité absolue un rendu troublant, jusqu’à rendre parfois presque “beaux� dans leur décrépitude ces panoramas de terre détrempée qui lui sont si chers. Il y a surtout que ‘Stalker’ affiche une progression d’une extrême lenteur. On peut même parler d’une forme d’immobilisme narratif puisque la narration n’est en aucun cas le moteur du film, et qu’un spectateur distrait pourrait affirmer sans honte qu’il ne s’est rien passé en un peu plus de deux heures et demi. Cette lenteur relève d’une certaine logique puisque la Zone est supposée être un lieu où les contingences physiques, géographiques et temporelles du monde sont abolies, et où la ligne droite n’est le plus sûr chemin que vers la mort. A l’instar de ses protagonistes qui prendront plusieurs jours pour parcourir quelques centaines de mètres, le film décrit un voyage interminable, où il ne se passe rien : les dangers sont sans cesse mentionnés mais rien ne vient confirmer qu’ils ont une existence tangible. D’ailleurs, le terme même de “Stalker� ne fait-il pas référence à une progression prudente, précautionneuse et discrète ? Paradoxalement, la léthargie qui pourrait guetter se trouve contrariée par une forte densité conceptuelle. A de nombreuses reprises, les trois voyageurs cessent leur progression et débattent avec animation, citent poètes et philosophes, confrontent leurs visions politiques et éthiques, se réfèrent à la bible pour tenter de percer à jour les secrets de l’endroit et leurs propres raisons de s’être lancé dans une telle expédition. Ces références, ces constats, ces pensées entreront, à un moment où à un autre, en résonance avec les propres questionnements du spectateur, et alimenteront cette réflexion, ce moment à passer avec soi-même, que recherchait Tarkovski...car c’est de l’Homme qu’il s’agit au final, de ce qui l’anime, de ce qu’il cherche à tâtons tout au long de sa vie, dans la souffrance et l’obscurité, sans être vraiment capable de l’identifier. Peu importe ce que le Stalker, l’écrivain ou le scientifique découvriront à l’issue de leur périple: même quand Tarkovski juge utile de lever un peu le voile, cela n’a qu’une valeur exemplative, un appui pour transformer l’expérience en une sorte de “Film-dont-vous-êtes-le-héros�, et dont ce sera au spectateur de définir ce qu’il lui aura spontanément inspiré et ce qu’il en aura retiré. Serez-vous sensible à la possibilité d’un lieu détaché des contingences matérielles et politique, qui rend possible une introspection objective ? Moquerez-vous la foi de charbonnier du Stalker ? Plaindrez-vous au contraire les deux cartésiens trop cérébraux pour regarder le mystère de la vie en face ? Est-ce l’allégorie religieuse (en fait panthéiste, mais on repère évidemment mieux la symbolique chrétienne) qui vous marquera en premier avec ce Stalker, figure d’humilité et de relatif désintéressement, qui se désespère de la cupidité, de l’arrogance humaine et de l’incapacité de ses semblables à être raccordés à eux mêmes, à l’écoute de leurs aspirations profondes ? Ou l’allégorie politique, puisque le lieu pouvant potentiellement conduire à l’épanouissement et au bonheur humain se trouve interdit d’accès et férocement gardé par le pouvoir en place ? Peu importe, il n’y a aucune vérité unique à retirer de ce projet brut et minimaliste, et Il est donc très difficile de définir ‘Stalker’ comme un bon ou un mauvais film : c’est un film marquant, fascinant, rebutant, une expérience à part entière, pensée et conçue comme telle dans son unicité, dont la bonne marche dépendra de multiples facteurs : même si cela sonne comme une énorme tarte à la crème, la destination n’ayant ici aucun intérêt, c’est du voyage dont il faudra tirer des agréments...mais cela variera aussi énormément en fonction du moment du voyage et du voyageur !
    janus72
    janus72

    48 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juillet 2018
    ATTENTION ! ! !
    Ceux qui voudrait revoir ce film de Tarkovski avec un déficit de sommeil risque fort de plonger dans l’abîme.
    Oui la photographie est superbe mais cela suffit-il pour crier au génie, sans bouillir ?
    Ces plans (séquences) qui durent une demi-éternité - des travellings à 0,5 km/h - ce jeu des acteurs forcément monocorde sur un scénario épais comme une feuille de Riz Lacroix pour ce long - long - trop long métrage (o2:45) "Mythique" . . . mystique... aux frontières de la lumière ou du sujet abscons ?
    Bref la ressortie de Stalker remastérisé me tentait bien tout en gardant un souvenir mitigé de Solaris.
    Alors mauvaise pioche pour moi et recharge de batterie assurée pour plusieurs spectateurs dans la salle.

    PS : Peut-être que ce film n'était finalement qu'un énorme Pub pour les verres Duralex qui ne se cassent que difficilement en tombant de la table . . . ?
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    202 abonnés 2 525 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 juillet 2018
    Stalker est un film bien étrange.
    Il vaut mieux s'accrocher au début car c'est assez difficile de tout saisir. L'atmosphère est très particulière (notamment par le choix de tout mettre en noir et blanc la première demi-heure du film avant de passer en couleur). Les décors sont à la fois simples et travaillés.
    Le rythme est très lent et contemplatif. À mon avis, ça ne mérite pas 2h45 ; je me suis ennuyé.
    Je n'ai pas accroché à l'atmosphère et je suis un peu passé à côté de ce film, c'est dommage.
    7eme critique
    7eme critique

    543 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2018
    Bienvenue dans la zone !
    C'est long, c'est lent, il y a beaucoup de scènes qui traînent en longueur, les dialogues sont nombreux, les décors sont beaux et seront sublimés par la photographie, le scénario est très original, l'approche l'est également, "Stalker" bénéficie clairement d'une réelle atmosphère, d'un vrai climat mystérieux, et parfois même, hypnotique. Cette aventure énigmatique dotée d'une esthétique de grande beauté (jonglant entre couleur et sépia) pourra nous rappeler le style d'un certain Iouri Norstein (un autre cinéaste russe de la même période, bien que d'animation pour sa part). "Stalker" ne laisse pas indifférent et occupera notre esprit quelques temps, tant ce film exploite de nouvelles perspectives cinématographiques (pour l'époque), laissant ainsi travailler la libre interprétation de chacun. Un voyage expérimental particulièrement original où la poésie viendra se mélanger à la philosophie. Un pilier du cinéma russe !
    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    Impossible de rester insensible à ce chef d'oeuvre aux ramifications multiples, dense mais lumineux, qui traite de l'espérance, de la possibilité du bonheur, de la foi, et peut-être très simplement de la puissance mystique du cinéma.
    soulman
    soulman

    93 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    La puissance des images de Tarkovski emporte tout sur son passage. "Stalker" est un film hors du temps, unique, marqué par le terrible pessimisme du cinéaste. Perfection des plans, variations entre le noir et blanc et la couleur, recherche des sons, tout concourt à la création d'une ambiance inquiétante, l'évocation d'un monde schizophrène qui pourrait bien celui dans lequel nous vivons...
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    707 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2017
    Dans une ambiance électrique, envoûtante, hypotonique, l'histoire met en scène un lieu fantastique, fantasmagorique, la Zone. Un lieu dangereux, incompris, dans lequel une chambre réaliserait les désirs de l'Homme. Profondément réfléchie, Stalker est peut être une métaphore de la séparation de l'Allemagne, avec cet éternel questionnement : comment trouve le bonheur ?

    https://m.facebook.com/la7emecritique/
    this is my movies
    this is my movies

    718 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2017
    Autant le dire tout net, le film n'est pas aimable et ne se laisse pas apprivoiser comme n'importe quel divertissement mainstream. Le symbolisme, la philosophie, la métaphore, la poésie visuelle, un refus des conventions classiques, tout cela fait que le film est assez compliqué à suivre, à aimer et à comprendre. Quoique la compréhension immédiate ne soit pas le but du film. En effet, à l'instar de Kubrick et son « 2001, l'odyssée de l'espace », le but est plutôt d'interpeller le spectateur, de balancer les questions métaphysiques et de laisser chacun y trouver sa propre explication. L'Homme remis au centre des enjeux. C'est bien normal pour un film ouvertement humaniste. Formellement, on est sans doute devant un film d'une rare beauté, filmé dans des décors comme on en avait alors jamais vu au cinéma, dans une espèce de no man's land rappelant vaguement une zone industrielle qui aurait mal tournée. La Nature a repris ses droits, l'Homme cherche des réponses et des solutions à ses problèmes quand bien même il les possède déjà, sans le savoir. Le rythme est lent, chaque action est exposée avec une lenteur qui pourrait décourager certains curieux mais pour ceux qui voudraient bien accepter le prix du voyage, la récompense pourrait être belle. Tarkovski y a mis toutes ses tripes, y laissant sa santé (c'est sur le tournage du film, à Tallinn en Estonie, au milieu de ce ramassis de relents toxiques, qu'il finira par développer le cancer qui mettra un terme trop prématuré à une carrière certes étalée sur trois décennies mais ne comptant que 8 longs métrages). Reste donc, pour l'éternité, un chef d'oeuvre qui n'aura jamais finit de questionner les voyageurs qui auront accepté cette main tendue du Stalker, qui les emmène dans cette Zone d'où on ne revient pas indemne. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
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