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    Stalker
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    186 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2012
    Ce film, comme toute l'oeuvre de Tarkowsy mérite des commentaires volumineux. Le mien sera laconique, simple et en deux points :
    1- Vous ne l'avez pas vu.
    C'est incontournable
    2 - Vous l'avez vu mais pas beaucoup ou pas du tout apprécié
    Je vous plaind sincèrement, sans vous mépriser, c'est tout simplement dommage de ne pas avoir su cultiver cette chance de monter plus haut.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    23 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2012
    Ce lancer dans le visionnage de "Stalker" n'a pas été chose facile mais je me suis laissé convaincre par l'excellente notation qu'on lui attribue. Pas de toute "Stalker" un une œuvre à part entière et qui se veut avant tout philosophique sur la nature et les désirs humain. On ne peut nier le talent de Andrei Tarkovski qui nous emmène dans un voyage énigmatique. Néanmoins je trouve que le film quand même vieilli notamment sur l'aspect visuel et que l'aspect philosophique en plus d'un scénario lent n'est pas vraiment percutant. Beaucoup d'attente, pas mal d'ennui!!
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    161 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2012
    Comment décrire une telle splendeur visuelle, une telle réflexion sur l'Homme et le divin? «Stalker» est sans doute l'un des sommets de l'oeuvre d'Andrei Tarkovski, génial cinéaste qui eut malheureusement la vie beaucoup trop courte. Tarkovski est l'un des rares cinéastes à avoir créé son propre langage cinématographique, composé de long plans contemplatifs (et sublimes), de sons et de silences agencés de façon à toucher au plus profond de l'être et de ses sensations. Son cinéma est à la fois puissant et fragile, évocation de l'Homme et de ses interrogations, confronté à la Nature et à Dieu. Tarkovski filme au-delà des choses et des êtres comme nul autre : il atteint ici une pureté cinématographique sans pareille et nous offre certainement l'une des oeuvres les plus extraordinaires du XXe siècle, tous arts confondus. Quand on sait qu'en plus il a du entièrement recommencer son film à zéro après l'avoir filmé une première fois (pour cause d'un problème à la pellicule, causant la perte irrémédiable de tout son travail), on comprend mieux quel genre d'homme était Andrei Tarkovski... [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    bidulle3
    bidulle3

    72 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2012
    7 ans après "Solaris", Andreï Tarkovski reviens à la science-fiction. Et une chose est sûre, c'est qu'entre ces deux oeuvres, bien des point communs s'y trouve. Bref, "Stalker" est certainement l'un des films les plus réputés du cinéaste russe, et cette réputation est justifié certes, mais sa description elle, est bien plus complexe.
    Comment, sans effet spéciaux, Tarkovski peut il arrivé à un tel résultat ? C'est juste bluffant, il nous embarque tout d'abord pendant près de 10 minute de muet puis pendant environs 40 minute dans une ambiance sépia, au beau milieu d'un décors apocalyptique, car en effet, Stalker est un film abordant la fin du monde, ou plutôt la fin d'un monde ... Cette univers jaunâtre, ce camaïeu terne est l'absolu contraire de la Zone, endroit mystique, où l'on passe la plus grande partie du film, c'est aussi la partie réel, vivante, celle où toute forme de vie et de mort se confond. Andreï Tarkovski nous plonge alors dans une promenade, un parcours à la fois magique et inquiétante, tel un chemin de croix nous menant au bout de l'espoir, dans une salle où l'Humanité y reposerait ? ...
    Guidé part le Stalker, interprété part Alexandre Kaidanovski, impeccable dans son personnage, il représente bien plus que cela, il est aussi une certaine neutralité, une certaine représentation de la foi. Il est aussi l'équilibre entre l'écrivain et le scientifique, qui donne un parallèle plus qu'intéressant entre la croyance religieuse, les convictions et le savoir. Mais les parallèles ne sont pas qu'ici, ils s'y trouve tout au long du film, entre la Zone, point précis connu de peu de personne, y faisant entré les plus malheureux et l'endroit de soit-disant réalité, la Russie, où règne peu de vie, d'entrain. La Zone justement, endroit le plus important de l'oeuvre, est sublime, la nature y est mis de l'avant, la brume donne un rendu magique, et regorge de coin superbe, triste mais beaux, comme le chant de char, ou bien le lac. Et le tunnel, passage sombre, affolant, nous emmenant dans une salle inoubliable, plus que la salle, c'est le film qui l'ai, grâce non seulement à sa photographie resplendissante, alternant les nuances, les ambiances mais aussi les cadrages, les mouvements de caméra lent, les plans fixe somptueux, les prise de vue, d'angles, bref, Stalker est un chef d'oeuvre de maîtrise, tant part sa plastique que part sa technique.
    Andreï Tarkovski aurais pu se contenté d'un film complexe mais avec des élément de réponse, or, il préfère nous laissé songeur, interrogatif, rien que part la dernière scène du film, qui est d'une grande beauté, mais aussi d'une grande tristesse, apportant plus de réflexion qu'autre chose, et alors ? n'est ce pas là la preuve qu'un film c'est aussi une oeuvre d'art ? Art que le cinéaste russe aime et montre souvent. Et que dire du chien, véritable phénomène d'obsession, qui bien que bizarre, offre quelques chose de grandiose au film, c'est incroyable, mais ce chien possède quelques chose d'encore curieux, mais en qui j'y vois une personnification d'un dieux (anubis ?) ou alors de Dieux en personne ?? et l'apparition de l'aigle ?
    En somme, si "Stalker" n'apporte pas toute les réponses à ses questions, c'est aussi parce que certaine chose sont inexplicable, en revanche, quelques chose l'ai bien, c'est que ce film est d'une beauté immense, 2H35 de maîtrise, d'image éternel, qui ne touche pas forcément sur le moment, mais qui marque l'esprit au fer rouge, qui nous hante, qui force l'admiration, oui, Stalker est un bijoux obsessionnel, doté d'un univers riche, soutenu part une bande son pus que troublante. Les bruit viennes et forme une musique alors que les silences sont bruyant et sourd ... Stalker, où le voyage mystique nous amenant dans l'antre de l'Humanité, réalisé part l'un des plus grand génie du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mai 2012
    15/20
    Faut vraiment etre très concentrer et patient pour voir les film de TARKOVSKY sinon on passe a coté du film... je comprend les gens dise que c'est pourri, intélectuel, chiant...
    Je prefere les oeuvre abordable par tout le monde, n'est ce pas cela le génie ?
    cylon86
    cylon86

    2 560 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2012
    Les films de Tarkovski sont d'une telle lenteur qu'ils en deviennent fascinants. "Stalker" ne déroge pas à la règle et suit trois hommes qui osent s'aventurer dans la Zone, mystérieux endroit délaissé dont on ne sait pas grand-chose. Prenant le parti de la science-fiction, le cinéaste filme trois hommes perdus dans une immensité qui ne leur appartient pas et qu'ils ne comprennent pas, métaphore de la condition humaine. Le rythme a beau être lent et certains plans friser le foutage de gueule (De longs plans sur les visages des personnages traversant le pays), on ne peut pas nier du génie au réalisateur qui signe encore un film envoûtant dont on ne comprend pas tout mais dont la beauté se suffit à lui-même. Les décors naturels sont vraiment superbes de désolation.
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2014
    Superbe photographie.

    Le meilleur film de Tarkovski subjectivement.

    On y apprécie la lenteur à une époque où tout doit aller de plus en plus vite.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 février 2012
    Le film est très bien filmé et à de très belles couleur mais, le film est d'un pompeux et d'un prout prout. On voit bien que le réalisateur (et c'est Tarkovski qui l'a dit) qu'il fait des films pour une classe élevée et donc meilleure pour lui. Bon, le coté peut accessible au plus grand nombre et face au contexte de l'URSS est en soit un film anticommuniste. Les acteurs sont justes aussi dans leur roles, sans plus. Détail troublant, la zone inhabité et dont la nature à reprit le pouvoir, ressemble fort à la zone comtaminée de Tchernobyl et des villes l'entourant.
    Redzing
    Redzing

    1 161 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2012
    Trois hommes traversent une mystérieuse Zone pour y trouver une chambre exauçant les vœux. Le moins qu'on puisse dire, c'est que "Stalker" est très difficile d'accès. Il s'agit avant tout d'une quête initiatique et non d'un film fantastique (aucun élément surnaturel ne sera d'ailleurs montré). Tarkovski nous guide ainsi via une série de plan-séquences ; en conséquence le rythme est très lent, l'action quasi inexistante, et les 2h40 paraissent bien longues. Mais le rapport entre la foi et les trois protagonistes, reflets de la science, de la religion, et de l'art, est présenté de manière très intéressante. Le propos sur la misère humaine et l'espoir est également à décrypter dans cet ensemble très riche de symboles. Enfin, on ne peut qu'admettre que la photographie est superbe. Tarkovski nous pond des images sublimes à partir de décors poisseux, et les fameux plans-séquences sont impressionnants. En somme, une œuvre à la poésie indéniable, mais pas facile à appréhender.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 février 2012
    Véritable chef d’œuvre gargantuesque signé par le maître soviétique Andrei Tarkovski. Pour être honnête, je pense vraiment pas avoir compris toutes les subtilités que cachent l'histoire. Mais je sais pas, le film nous transporte de bout en bout, il parvient facilement à nous plonger dans un univers rempli de mystère et d'interrogation. Une fois qu'on arrive dans la Zone, les couleurs éclatent, on sent moins ce poids écrasant de la société, plus d'espace, plus d'air, avec le calme et la quiétude qui règnent. Mais finalement, on ne sait pas si c'est juste une impression, une façade qui cache quelque chose de beaucoup plus sombre, plus inquiétant. On voit trois personnages, le Stalker, l’Écrivain et le Professeur traverser la Zone pour atteindre une mystérieuse chambre qui exaucerait tous les souhaits de ceux qui l'occupent. Mais cette traversée est jonchée d'obstacles tout aussi mystérieux. Ce qui aurait pu être une simple ballade, se transforme en véritable parcours initiatique. Au fur et à mesure que les protagonistes se rapprochent du but, les doutes surgissent et les personnalités se révèlent.
    Le spectateur est mis tout le long au même titre que les personnages, on ne sait pas vraiment à quel saint se vouer, arnaque ou véritable miracle ? Qui peut le dire ? On n'en sait pas plus et on en saura pas plus qu'il en faut... tout juste assez pour faire marcher notre imagination, ce qu'il faut pour nous interpeller et quelque part nous amener à faire nos propres choix. La réalisation est bluffante, la photographie est très soignée, avec des plans magnifiques et des décors au-delà de la perfection...
    Cathedrale
    Cathedrale

    89 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    Suivez le STALKER dans la Zone, immense délire d'une société en décomposition, on s'y sent rapidement chez soit. Tapissée de vide, c'est avec une aisance toute naturelle que les pensées s'y débattent et abattent les âmes de ceux qui s'y glissent, s'y noient. Deux battants de porte entre ouverts, notre être lentement les franchit, le coeur battant d'une locomotive furieuse envahit le sommeil de l'eau, dans le verre se fragmente, l'homme doucement se lève, nous assistons ici, au réveil des Dieux. L'Ecrivain, le Professeur, menés par le STALKER dans cette brume métallique, où s'éveillent les arbres et s'entremêlent rouille et racines, au travers d'un champs de chars, on s'y brûle.. "Mais tu sais, je me sens partout en prison" alors il s'enfuit dans la Zone, avec l'idée naïve d'en sauver quelques uns, la bouche ouverte, les yeux fuyants, n'a t-il pas peur que de lui même? Tarkovski allège son oeuvre de tout trucage ou effet spécial encombrant, dans la Zone, le superflu n'a pas lieu d'être, n'existe pas, juste ces flux, liquides, vaseux, les briques et l'eau, copulent et se confondent, en un chant tout droit vomit de la bouche d'un Ange. Commence alors la traversée, tu n'as qu'à bien te tenir, suivre les traces de ton désir, il est déjà passé par là, le Maître y a laissé sa peau mais peut être atteindras-tu la Chambre, et alors, ALORS. . .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2012
    Libre de toute interprétation, Stalker reste l'un des meilleurs films de science fiction : beau, puissant (soporifique au début). C'est le genre de film exigeant qui ne se découvre que si le spectateur cherche, il ne faut pas s'attendre à un film où rien n'est demandé pour le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 décembre 2011
    J'ai beau être un grand adorateur de cinéma, j'ai souvent du mal avec ce genre de film. Stalker est un film qui fait la part belle aux conversations philosophiques entre-coupées de longs plans.
    C'est le premier film de Tarkovski que j'ai eu l'occasion de voir, et ayant vu des extraits du ''Miroir'' je voyais à peu prêt à quoi m'attendre.
    Dans tous les cas, je n'ai finalement pas été déçu, au contraire.
    Tout d'abord le film joue sur un jeu de noir et blanc et de passage à la couleur assez magistral. Le Noir est Blanc évoquant plutôt la réalité, où l'intériorité de nos protagonistes et la couleur la Zone, cet endroit étrange qui fait l'objet de toutes les spéculations et qui est le lieu que les 3 personnages principaux explorent durant la plus grande partie du film.
    Cette Zone est un lieu très étrange, de nature et de constructions qui passent d'escaliers inondés à des pièces couvertes de sable, créant la confusion chez le spectateur qui ne sait plus où se passe l'action, même si au final le tout reste cohérent. Une confusion et une perte de repère que Tarkovski maintient sans cesse via les gros ou très gros plans, les transitions couleur/noir et blanc et aussi une utilisation du cadre minutieuse qui nous fait toujours patienter jusqu'au dernier instant pour révéler le hors-champ.
    L'usage du son est également incroyable, la captation des bruits de la Zone est émerveilllante autant qu'elle est perturbante et la profondeur de champ est utiliser avec une dextérité sans limite.
    Une réalisation époustouflante au travers de laquelle se posent de nombreuses question, sur le désir, l'art, la croyance durant toute la traversée de la Zone vers La Chambre, un lieu qui exaucerait tous les souhaits.
    Ce film aurait pu être ennuyeux, mais il est si bien filmé, si bien monté, et le désir est si fort à chaque instant de savoir ce qui se cache par-delà chaque barrière que l'on reste scotché, ébloui. Au final on sera d'abord frustré, puis de nouveau émerveillé, voire troublé, et triste de ne pouvoir poursuivre cette exploration vers des réponses que l'on souhaiterait plus claires.
    Jahro
    Jahro

    57 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2012
    Universellement admis au panthéon du septième art, Stalker méritait bien son coup d’œil. On voulait connaitre cet Andrei Tarkovski, parfois nommé le Stanley Kubrick russe, adulé aux quatre coins du monde, repris par quantités d’artistes d’horizons divers. Dès la première image, on pense déjà tenir un début d’explication. Car ici, chaque plan est une œuvre d’art : cadrage, contraste, couleur, sujet, on se croirait devant un DVD monographique. Et à une minute le plan, on a le temps d’admirer. Bon mais sinon, de quoi ça parle ? Dans un futur à la proximité indéfinie, sur un lieu indéterminé, il y a un endroit non identifié dont on ne sait quasiment rien, « La zone ». Il parait que personne n’en est revenu, et pourtant des rumeurs circulent sur une mystérieuse chambre en son centre, prête à exaucer vos vœux les plus chers. Trois personnages, « Professeur », « Écrivain » et « Passeur » partent donc à l’aventure. Voilà, c’est parti pour deux heures de débats et monologues philosophiques, entre réflexions profondes et futilités théâtrales. La place de l’homme, le duel entre l’art et la science, la quête du bonheur, le but de l’existence, tout y passe. Et tandis que chaque thème est disserté avec rigueur et détermination, les épreuves se succèdent, dans une métaphore à peine déguisée de la vie. Malgré les lenteurs, malgré l’obscurité du récit, peu aidé il faut dire par la faiblesse palpable des moyens, on reste aspiré par l’atmosphère onirique. Un film pour les penseurs, que les rêveurs sauront apprécier, mais quant aux autres…
    RuleZzZ
    RuleZzZ

    13 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 août 2011
    Bouillie existentialiste et intellectualiste complètement indigeste. C'est lent, c'est mou, c'est monotone, c'est long, c'est infâme, on s'ennuie, on lutte contre le sommeil. Rien ne se passe, les dialogues sont creux, vides, sans intérêts, le scénario est minable. On comprend pourquoi l'empire soviétique s'est effondré. Seuls ceux qui aiment humer l'odeur de leurs propres pets mettront une bonne note, ou éventuellement ceux qui veulent paraître moins idiots qu'ils ne le sont réellement. Pourtant, règle numéro 1 : si à première vue, c'est pourri, alors c'est pourri. Quelque que soit le moindre obscure concept qui se cache derrière, on parle d'un film, si la première impression est mauvaise, c'est que le réalisateur s'est loupé, et donc le film est foiré. On ne juge pas sur les intentions mais sur le résultat !
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