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GodMonsters
1 311 abonnés
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5,0
Publiée le 12 septembre 2011
Je suis perplexe devant un tel film ! C'est mon premier long-métrage de Andrei Tarkovski que je visionne, et je trouve son univers passionnant. 'Stalker' est un véritable ovni cinématographie, il en reboutera et choquera plus d'un ; mais on ne peut reste indifférent devant le résultat. Visuellement, c'est magnifique ; la photographie est très soignée et certains plans restent dans la tête (par contre, des fois ils durent trop longtemps, on a des minutes où il se passe rien). Mais je pense que la meilleure qualité du film est son ambiance, dérangeante et sombre à la fois. 'Stalker' mérite vraiment le coup d’œuvre car il offre une vision post-apocalyptique totalement inédite.
Très bon long métrage de Tarkovsky, Stalker soulève des questionnements de l'âme très intéressants. La quête de la "Chambre" et de l'exauceur de vœux est une très belle métaphore des tourments de l'âme humaine. Les protagonistes prendrons conscience tout au long du film, et suite à diverses épreuves, de leurs véritables"moi" intérieur, le tout baigné par des poèmes philosophiques vraiment très réussis. Et si il y a quelques chose à retenir de Stalker, c'est bien cette photographie sublime. Le jeu d'ombres et de lumières est absolument fascinant, limite expressionniste. La colorimétrie éparse, tantôt se rapprochant du sepia (sans l'être vraiment), tantôt en couleur "naturelle",entre aussi en ligne de compte dans ce raisonnement. Point d'action ici, peu de plans rapprochés (mais quand il y en a, ceux ci ont vraiment un impact fort). L'ambiance en est d'ailleurs plus formidablement reconstruite. On sent un mélange de malaise, de peur, d'espoir, de nostalgie ... bref de tous les sentiments possibles et inimaginables. La scène de fin, encore plus imagée que le reste du film, restera sans aucun doute, une des scènes les plus culte de l'art cinématographique. La seule ombre au tableau pour ma part est que je ne parle pas un chouia de russe. Ainsi pour suivre d'une part la formidable beauté des images, et d'autre part les poèmes et les discutions philosophiques des personnages, il a fallu vraiment s'accrocher pour lire à la fois les sous-titres (formidablement bien traduis) et contempler la "Zone" !
Tarkovski est définitivement un grand, un très grand cinéaste. Stalker est une œuvre puissante, poétique, mystique, tout est ébouriffant et hypnotique, les rares dialogues sont écrit d'une plume sublime. Un chef D'œuvre absolu qui réussit a se démarquer de son statut d'adaptation et a grandement inspiré un des très rares jeux vidéos pouvant presque prétendre au statut d'œuvre artistique.
Si je ne devais citer qu'un seul film de Andreï Tarkovski, ce serait Stalker! Quelqu'un avait dit sur ce film que c'était un film d'action sans action! On ne peut lui donner tort car il se passe des choses sans qu'ils ne s'en passent! Andrei Tarkovki distille au travers d'une photographie aussi belle que sobre une ambiance glauque et purement et simplement inquiétante. La zone est un périmètre sans vie où des règles mathématiques règnent en maître... Tarkovski oblige, le rythme est lent. Les plans durent éternellement et le spectateur a l'impression de regarder des tableaux (sensation encore plus vraie pour andrei roublev). Stalker n'est donc décidément pas un film comme les autres! Mon plus grand choc cinématographique...........
grand film de science fiction philosophique. faut être honnete, c'est pas facile d'accès, ca dure 2h43 et on suit quand meme 3 bonhommes dans un terrain vague. Mais comme de nombreux films, on est content quand on l'a fini, on a aimé, on se dit que c'est meme un chef d'oeuvre de la SF.
J'hésite à commenter ce film, qui est tout bonnement génial. Un spectateur parle de "rêve éveillé": c'est ça. J'ai eu la sensation que Tarkovski avait voulu filmer nos rêves, ou un rêve. Un rêve que l'on pourrait faire à tout âge, un rêve vrai, pas fantasmé. J'ai reconnu des paysages que je voyais en rêve tout petit, à 4 ou 5 ans. C'est ce que j'ai le plus aimé d'ailleurs, cette sensation de vérité, due au choix des images mais probablement surtout au jeu d'acteurs, réalistes, simples, comme les Russes savent le faire. Pas de surjeu ou si peu. Des acteurs magistraux, qui tiennent des dicours métaphysiques dans leurs vieux manteaux pourris. Et des images dans le même genre: simples, presque pas truquées. De l'eau, des vieilles mares, du béton, des bouts de campagne, des morceaux de ville. Simples. Vraies. Et magnifiques. La lenteur du film m'a un peu dérouté. Nous sommes en 2009, et le rythme de notre monde s'est quand même bien accéléré depuis 30 ans. J'ai donc vu le film en plusieurs fois. Mais j'ai très envie de le regarder à nouveau. En une fois.
Stalker est une grande déception pour moi. L'image est très travaillée c'est indéniable, et contribue à créer une atmosphère trouble et inquiétude. Mais que de longueurs: les plans n'en finissent plus, les dialogues philosophico-mystiques finissent par devenir lassants au regard d'une intrigue si faible (Un écrivain et un physicien recrutent un passeur pour se rendre dans une zone condamnée dont un prétend qu'un lieu à le pouvoir d'exaucer les désirs profonds. Arrivés à destination, ils hésitent à tester ce pouvoir. Ils rentrent chez eux. Fin!) On veut y croire, et on reste sur sa faim.
Un film d'une beauté absolue, à la mise en scène millimétrée... peut être les plus belles images de l'histoire du cinéma. Par dessus tout ça une ambiance onirique, un voyage plus qu'étrange, de grandes réflexions philosophiques et métaphysiques: on vole très haut, on plane même et difficile de redescendre à la sortie de la salle, les images vous hantent encore la nuit, quand vous vous retournez dans votre lit à demi-endormi. Peut être la plus profonde expérience cinématographique de ma vie, mais attention: un film qui n'est pas facilement accessible et qui demande beaucoup d'attention, de la patience et une certaine cinéphilie de la part du spectateur... Mais si vous relevez le défi, vous serez plus comblé!
Lorsqu'on sort de la salle après avoir visionné un film comme Stalker, il devient évident que le cinéma peut tout. Quelques (trop) rares cinéastes ont exploité toutes les possibilités du média, Tarkovsky les a transcendées, en particulier dans ce film. Le film débute dans un village sordide, avec une image d'un sépia doré sidérant de beauté, de telle façon qu'on est dans un premier temps étonné de la laideur de la nature lorsque les 3 personnages pénètrent dans la Zone, accompagnés par un passage en couleur. L'Ecrivain et le Professeur viennent ici à la recherche de la Vérité, habités par le doute et la confusion, et le Stalker reporte ses espoirs en ces gens qui se confient en dernier recours à leur Foi en le Mystère de l'univers, à savoir la Chambre, dont on dit qu'elle peut accomplir tous les désirs. Mais la Zone est un lieu au fonctionnement impénétrable, dans lequel les lois de la physique ne s'appliquent plus (ce que Tarkovsky retranscrit avec une virtuosité inconcevable en recréant une atmosphère qui semble appartenir à un autre univers, je pense en particulier au plan avec les vagues de sable très rapprochées, ou à la traversée du Hachoir). Le chemin vers la Vérité n'est ni unique, ni direct, le Stalker substitue à son sens logique un mysticisme fusionnel avec la nature de la Zone pour trouver son chemin. Comme toujours chez le génial russe, seules les questions auxquelles il n'a pas la réponse l'intéressent. Cette fable existentialiste métaphysique se conclut sur une remise en cause du Sens de la Vie, qui ébranle en particulier le Stalker. Le plan final semble suggérer que l'Humain n'a de limites que celles qu'il s'impose. Cinématographiquement, il en ressort la même chose, et c'est peu de dire qu'Andreï ose tout, et que sa maîtrise est impériale. La direction d'acteurs comme les dialogues sont secs et tranchants. La bande-son laisse pantois. Le film est certes lent (il y a là l'idée de suspendre le temps) mais captivant 2h40 durant. On en ressort envoûté.
avec peu de personnages et de moyens, et sans le moindre effet spécial, Tarkovski réussi le plus beau, le plus mystérieux, le plus envoutant et le plus obssédant des films de SF. Inégalé, inégalable
S'il ne faut garder-regarder qu'un seul film dans sa vie, c'est bien celui-ci. La grâce et le mystère de Stalker résiste au temps, du même que le génie unique de Tarkovski. Comparé à lui, combien le savoir-faire, les tics et le toc, des autres cinéastes paraissent vains !
Très grand film ! Tarkovski est un cinéaste majeur de l'histoire, son style est lent et intello (moi j'adore). Les décors et ambiances délabrés et humides sont magnifiques (les scènes tournées dans les tons sépia encore plus). Les dialogues sont emprunt de philosophie (comme toujours chez le cinéaste) c'est intéressant. Film étrange et culte.