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    Stalker
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    186 critiques spectateurs

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    Plume231
    Plume231

    3 949 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2011
    Un poème existentiel, écologique, humaniste, rationnel d'un côté mais donnant une image positive et optimiste de la foi d'un autre ainsi qu'une critique à l'égard du régime communiste de l'époque, le tout réuni en une seule et même oeuvre. Et c'est au grand Andrei Tarkovski que l'on doit ce prodige. Ce qui veut perfection d'images cadrées au dixième de millimètre près, photographie magistrale et direction d'acteurs impeccable. Autant dire une oeuvre d'une très grande richesse au rythme lent mais envoûtant dont il est difficile de saisir tous les aspects (toujours pas compris ce que le gentil toutou fait dans le film !!!) mais dont il est impossible de passer à côté de la beauté non seulement formelle mais aussi profonde de l'ensemble. On y croit à fond et le tout sans effets spéciaux, trop fort Tarkovski.
    Noistillon
    Noistillon

    84 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2012
    Sceptique avant le visionnage de Stalker ... Non pas que je n'aime pas Tarkovski mais j'avais l'impression que son cinéma
    était sur une pente descendante depuis Solaris.

    L'expérience commence par un travelling avant de toute beauté et dès lors, je savais que j'allais assister à quelque chose d'immense, de grandiose.

    Rarement objet filmique ne m'aura si singulièrement fasciné. Stalker est une sorte de voyage extraordinaire où la beauté vient frapper chaque plan, chaque mouvement de caméra, chaque mot de son sceau. L'oeuvre part pourtant d'un postulat simple : l'existence d'une Chambre où les désirs les plus sacrés sont exaucés. C'est l'occasion d'une analyse sur l'homme et ce qui le fonde, sur l'espoir, sur la vie et sur la mort. Mais, là où le film aurait pu donner dans la vulgate métaphysique, la différence et, je pense le fondement de l'oeuvre, c'est que Tarkovski teinte toujours sa thèse du lyrisme qui le caractérise. Paradoxalement, malgré son propos colossal et sa symbolique somptueusement esthétisée, Stalker est un film relativement accessible car, s'il ne possède pas la verve épique de 2001 l'Odyssée de l'espace, il lui oppose la pureté émotionnelle la plus absolue.
    Le film est riche en dialogues mais, loin de ceux qui, exténuants et éprouvants, m'avaient empêché d'apprécier véritablement Solaris ou le Miroir. Ici, c'est captivant du début à la fin. Une des oeuvres les plus importantes de l'histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 août 2011
    Tarkovski est un maître.
    Parkko
    Parkko

    162 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2011
    C'est vraiment un film très intéressant. Ce qui est très bien dans STALKER c'est que c'est au moment où on pense que le film s'essoufle qu'il se renouvelle complètement pour apporter une dimension supplémentaire et beaucoup plus intéressante. J'ai pas envie d'en parler trop car chacun à son interprétation peut-être. Parlons alors de la technique, car c'est vraiment très bien filmé, y a rien à dire là dessus. Il y a vraiment quelque chose qui se dégage de ce film rien que par les choix artistiques fait mais en plus y a le scénario qui est super intéressant derrière. Bref, j'ai trouvé ça très bien.
    oneosh89000
    oneosh89000

    43 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2011
    Il me tardait de découvrir le cinéma russe. Tarkovski, cinéaste reconnu auprès des cinéphiles le définissant comme un des réalisateurs les plus mythiques. "Stalker" , cinquième réalisation du russe, est une oeuvre particulièrement colossale par son astreinte au pessimisme.Au cœur d'un univers intemporel futuriste , deux hommes aidés d'un "guide", homme marginal menant tout individu à une Zone capable de combler toute aspiration humaine. Les trois personnages évolueront dans un paysage en proie à un urbanisme rongé par la dégradation , société victime d'un régime politique dénoncé explicitement. C'est par ailleurs grâce à la colorisation du film que l'on passe de la civilisation perdue à la Nature , là où se trouve la fameuse Zone , symbole d'un franchissement du réel. On entre ainsi dans une seconde partie plutôt assez frustrante très lassante basée essentiellement sur la philosophie des personnages au plus profond de chacun. Mais ce sera la dernière partie qui sera la plus troublante, les monologues de l'"Écrivain" et de la femme du "Stalker" font assurément froid dans le dos , et cette dernière partie aussi mystique et mystérieuse qu'elle soit assure remarquablement les liens avec les deux premières parties. Si certains se feront refroidir par la lenteur du rythme, Andreï Tarkovski réussit en 1979 une prouesse littérale bouleversante du cinéma fantastique à laquelle récompenses et divers hommages (le film fait penser à une BD d'Enki Bilal qui lui a rendu un hommage dans une de ses œuvres) sont nettement compréhensibles vu la très haute qualité du travail accompli. Mais quelle réalisation sous somnifères pendant 2h40, c'est énormément lancinant...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 mai 2011
    c'est un film merveilleux fantastique maintenant il faut savoir des le générique si vous êtes dans le public vise ou pas moi je me suis sentie d'ailleurs un peu exclu par cette histoire on ce demande parfois même si vu la photographie(superbe tout du long) et les détails du décors(ferriques) si le film n'est pas juste un sujet d’étude pour écoles du cinéma maintenant 2 ou 3 détails décevant de la fin mon beaucoup déçu des trucs que je ne raconterais pas pour ne pas spolier mais qui après 2 heures de film ou on contemple et on lis les dialogues avec attention déçoivent fortement ah dernier point regarder le de jour la nuit si vous baissez l'attention vous risquez de vous endormir et je ne vous accuses pas d’être des gens incapables de suivre c'est juste qu'il y a beaucoup de dialogues et que chaque plans fixes est un tableau a contempler il faut donc de l'attention c'est tout
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mai 2011
    Ce film est un OVNI. Oubliez le film d'action ou le scénario pleins de rebondissement. Ici il ne se passe que très peu de chose et à une vitesse très lente. La mise en scène et les acteurs sont très bon et il règne une atmosphère très bizarre tout le long du film. Je trouve que cela est très bien réussi, les décors aussi sont magnifique et la photographie tout bonnement incroyable. Les plans superbement travaillés peuvent durer plus d'une minute parfois (!), le film est composé comme une peinture et les mouvements de caméras sont juste hallucinants. A part ça, le rythme est très très lent, les 2 heures 40 semblent ne jamais se finir. Tout est contemplatif, à chaque fois qu'on s'attend à un événement, il ne se passe rien. Les personnage ne font que traverser les décors (certes magnifiques) et discuter en s'interrogeant sur le sens de la vie. Ce film est vraiment portée sur la réflexion et je le voie comme un texte de philo: très ennuyant mais très intéressant. Bref je vous conseil de le regarder si vous êtes en bonne forme (pour ne pas s'endormir) et si vous êtes sensible à ce genre de film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 avril 2011
    Quelle épreuve! Il faut s'accrocher pour regarder ça en entier.

    Le film raconte l'histoire de deux hommes guidés par un passeur à travers "la zone", un no man's land interdit et réputé dangereux où se trouve une chambre qui doit exaucer leur voeu le plus cher. Ils vont être confrontés aux épreuves qu'ils s'imposent et à leurs propres questionnements.

    Autant le dire tout de suite, le film est très lent, il n'y a pas d'action, le fantastique est très peu visible, certains plans durent une minute sans aucun mouvement. Si ça vous rebute, pas la peine de perdre 2h40.

    Maintenant que voit-on quand on va derrière le rythme?
    Un film philosophique, au propos finalement assez peu creusé, les personnages ne dialoguent pas mais tournent en boucle sur leurs propres questions et la zone ne les fait pas beaucoup évoluer (l'écrivain a exactement les mêmes réflexions avant et pendant la traversée).

    Un film fantastique sans effets spéciaux, basé donc sur la mise en scène, que j'ai beaucoup aimé sur certaines scènes, beaucoup moins sur d'autres.

    Des acteurs dont l'interprétation n'a finalement peu d'importance dans la qualité du film, tant les dialogues et la réalisation sont prépondérantes.

    Surtout une qualité photo incroyable, certains plans sont vraiment de magnifiques tableaux, la lenteur du film nous donne alors l'occasion de les contempler comme il faut.

    Un résultat mitigé selon moi donc, le film est beau et pose des questions, mais ne le regardez pas dans le noir passé 21h, parce que vous risquez de louper la fin.
    jeanjean15
    jeanjean15

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2011
    Un film de science fiction a mille lieux des réalisations hollywoodiennes hystériques tant sur la forme, en l'absence d' effets spéciaux, que sur le fond, d'une extrême richesse. Cette œuvre philosophique et mystique aux images d'une beauté hypnotique malgré la rudesse des décors nous conte le voyage dans la zone de trois hommes à la recherche d'une réponse au sens de leur vie, de la Vie. Ne voulant pas dévoiler le dénouement, je vous conseille fortement de voir ce monument du septième art.
    Sebele31
    Sebele31

    11 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2011
    Menés par un stalker, leur guide mutique, deux brillants intellectuels se rendent clandestinement dans la zone car l'on prétend que la vérité la plus intime peut s'y trouver. Durant ce déstabilisant voyage, les protagonistes vont entrer en eux-mêmes et peut-être trouver au final ce qu'ils cherchent. Quête initiatique donc, Stalker est pourtant bien plus que ça, c'est un monument incroyable du cinéma. Un conte méta-physique et philosophique, lent et contemplatif, vertigineux et déroutant. La photographie y est incroyable de maîtrise, le passage du noir et blanc à la couleur constitue une admirable transition entre la réalité sinistre et ravagée et l'illumination que semble promettre cette zone retournée à l'état sauvage. Car jamais la nature ne nous avait été montrée de la sorte; elle y est dévorante, vivante et presque irréelle; un personnage à part entière. On ne peut s'empêcher alors de penser à la zone interdite de Tchernobyl. Stalker est donc un film incontournable, magnifique, exigeant et éprouvant dont on ressort exsangue. Tarkovski est bien cet immense réalisateur trop injustement oublié, à ranger sans hésiter au panthéon des plus grands du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mars 2011
    Envoutant, déstabilisant... Un voyage, une expérience unique qui vous entraine au-delà de la réalité en explorant les tréfonds de l'âme humaines.
    Le chef d'œuvre d'un grand cinéaste.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    148 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2011
    Stalker, ou l'aboutissement du travail d'un génie du Septième Art. Après avoir vu Le Miroir de Tarkovski un bon mois auparavant je me suis dit "Tarkovski, c'est le mec qui a saisi toute l'essence du cinéma" et là, bis repetita avec Stalker. Le cinéaste livre ici sûrement l'un des plus grands films jamais réalisés en matière de Cinéma, chaque image respirait le Cinéma, le visionnage de Stalker fut pour moi une expérience sensorielle exaltante et également l'occasion de contempler ( ce verbe prend tout son sens ici) la densité d'une oeuvre intense et réfléchie. Stalker est une oeuvre d'art d'une beauté tout simplement ravageuse. La photographie est une des plus belles qu'il m'ait été donné de voir, que ce soit en noir et blanc ou en couleurs ça reste un régal pour la rétine, de plus que ce changement de couleurs a une symbolique, je l'interprète comme un passage du sombre (la réalité) à la lumière (la Zone, lieu de toutes les espérances). Dans son film Tarkovski balaie l'espace de sa caméra, use de travellings somptueux, de plans séquences maîtrisés et a cette manière de zoomer sans qu'on ne se rende compte. Pourtant le film donne cette impression de rester statique, ceci étant sûrement dû à un rythme aussi lent que captivant, le temps semble suspendu, en particulier dans la Zone. Je rajouterais aussi que Tarkovski est un cinéaste qui, armé de sa caméra, balaie l'espace visuel comme personne, le transcendant et le rendant presque infini. C'est cette impression-là que j'ai eu de la Zone, elle semble banale à première vue mais infinie de par le mystère qui l'entoure, notre perception de l'espace s'en trouve modifié, c'est fabuleux!
    En dehors des ces innombrables qualités esthétiques dont il est d'ailleurs inutile de les décrire (le mieux étant de voir cela par vous-même), Stalker demeure aussi une remarquable fable métaphysique sur l'homme en quête du bonheur. Le guide voit la Zone comme l'Eldoardo, il est la représentation-même de l'espérance et paradoxalement, il ne connait pas les "miracles" de la Chambre qui consiste à exaucer les voeux les plus chers. Il est accompagné du professeur et de l'écrivain, deux personnages que je vois plus comme une métaphore de la raison et du doute. Ces 3 personnes se retrouveront dans la Zone, lieu de tous les possibles où toutes les lois de la nature sont modifiées, où chaque mètre carrée semble dangereux. Cette Zone c'est le quatrième personnage du film, si ce n'est LE personnage principal. C'est un lieu qui dégage une aura indescriptible, tout semble changer sans qu'on ne s'aperçoive de rien et cette impression, seul un génie comme Tarkovski pouvait le faire, Stalker c'est le film qui prouve que le Cinéma peut donner l'illusion de tout. Ces personnages sont interprétés par de grands acteurs, habitués de Tarkovski, qui offrent ici des performances sobres et intenses, ces interprètes sont juste brillants.
    Je soulignerais aussi la richesse des dialogues. Pleins de sens, de philosophie, ils sont formidablement bien écrits. J'ai vraiment pris une claque devant ce film, c'est une oeuvre d'art à part entière et je signe pour le revoir encore et encore. Un film qui mélange le sublime à la réflexion tout en nous proposant une expérience sensorielle hors du commun, comme on en éprouve rarement. Stalker c'est l'Art, Stalker c'est le Cinéma.
    Julien D
    Julien D

    1 218 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2014
    Il est tout à fait concevable que le grand public puisse trouver ce film long, ennuyeux et inutile pour quiconque cherche à y voir autre chose qu'une peinture onirique et contemplative dépourvue de rythme, mais il est moins admissible que l’on se lance ainsi un film d’Andreï Tarkovski, et en particulier dans la plus métaphysique de ses œuvres, sans savoir à quoi s'attendre. Plus que la qualité graphique des images, qui oppose magistralement l’obscurité de la réalité à la lumière paradoxalement plus réaliste que génère l’espoir de la zone, la mise en scène dépouillée ou encore la splendide musique composée par Eduard Artemiev, c’est dans la teneur philosophique des dialogues des trois personnages que leur quête va se transformer en une épopée lyrique et une réflexion, certes complexe mais profonde, sur le rapport entre foi et transcendance spirituelle. Le professeur de physique, l’écrivain mais aussi le stalker qui les guide dans cette zone dont on ne sait rien de concret, vont peu à peu se découvrir, faisant de leur périple une métaphore d’une découverte de leur propre inconscient. Le fatalisme et le surréalisme allégorique du contenu de ces 150 minutes réussissent à être remis en question par une scène finale qui laisse de nombreuses interrogations en suspens. Déjà, sept ans plus tôt, le réalisateur russe nous avait offert avec Solaris une perle dans le domaine, mais Stalker parvient aisément à s’affirmer comme étant l’une plus belle exploration de l’âme humaine que le cinéma puisse nous offrir.
    Ells
    Ells

    15 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2011
    légerement lent et langoureux, tel le duo et la sueur des amants qui s'excite, mais ici se n'est que pour vos idées, votre cerveau et l'avancement de la vie .
    TheGP
    TheGP

    6 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2011
    Le moins que l'on puisse dire de Stalker est qu'il ouvre au spectateur un monde agréablement atypique par rapport à ce que la science-fiction anglo-saxonne peut nous présenter. L'une des caractéristiques fortes des œuvres de Tarkovski est la lenteur de l'action, qui est méliorative en ce qu'elle laisse au réalisateur le temps d'installer une tension constante et lui permet d'explorer au moyen de longs dialogues entrecoupés de silence les circonvolutions psychologiques de ses personnages. Cette lenteur peut aussi tout simplement provoquer l'ennui mortel du spectateur peu réceptif. Car dans Stalker, le plus important n'est bien sûr pas l'objectif du voyage, cette mystérieuse pièce qui exhausserait les voeux des courageux marcheurs, mais bien les caractères et motivations de ces derniers qui découvrent leurs véritables visages goutte à goutte en faisant face à l'adversité. Finalement, la "zone spéciale" est-elle véritablement régie par des règles surnaturelles ou le Stalker n'est-il qu'un escroc ? Aucune réponse n'est apportée et tout cela n'est guère assez trépidant pour nous enthousiasmer. Un film que n'apprécieront que les initiés concentrés.
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