Derniers Avis : Hard Candy - Page 10

Un scénario astucieux pour une vengeance que Machiavel n'aurait pas renié.
Froide et méthodique,la jeune actrice- géniale E.Page (Juno,Bliss) -joue au chat et à la souris avec le non-moins excellent P.Wilson.Dans une ambiance stressante,elle nous entraine dans la recherche de "sa" vérité ou la victime n'est pas toujours celle que l'on croit.Le climat est pesant,renforcé par le huit-clos et l'absence d'autres personnages.Toute l'histoire doit se jouer entre l'homme et "l'enfant" et celui qui en sortira vainqueur ne sera pas pour autant libéré...
Glaçant!!!

Le très dérangeant "Hard Candy", de David Slade, est une très bonne surprise, un thriller sulfureux qui démonte les règles, les codes du thriller. Servi par des acteurs remarquables, Ellen Page est réellement flippante et devient à certains moments exécrable, enfin Patrick Wilson est largement crédible et parfois émouvant dans le rôle du pédophile piégé... La force du film est là : inverser les rôles, la proie devient le prédateur, le prédateur devient la proie... Le film aurait pu être vite insupportable, mais il y a un fond attirant dans ce film, celui de faire réfléchir le spectateur. Le scénariste et le réalisateur tentent de nous piéger dans notre appréhension des actes et des personnages... Et ça marche. Le personnage d'Ellen Page, Hayley (ou pas !) est totalement sadique et souvent même détestable, au point d'oublier les éventuels crimes du pédophile. C'est en cela que le film est déroutant, dérangeant, car notre propre vision du criminel est à chaque instant remise en cause, et ce pour les deux protagonistes. Visuellement, c'est assez classique même si les quelques changements de lumières opérés subitement dans les différents espaces, ainsi que les mouvements de la caméra qui passe derrière un mur et revient dans la même salle, marquent cette idée d'inversion omniprésente.
Le film fait également réfléchir sur cette fameuse interrogation "la fin justifie t-elle les moyens'... Thème souvent répété dans les séries et le cinéma américain, ce n'est pas le plus important ici, mais bel et bien la justesse des inversions de rôles, facilitée par la justesse du jeu des acteurs. Bon petit thriller original.

Quelques incohérences et quelques longueurs...
Je suis déçue par la simplicité du scénario même si le jeu d'acteur est généralement satisfaisant.

Hard Candy est une boite de bonbons dont chaque bonbon diffusera un goût unique et sensiblement différent selon son goûteur, ses motivations, ses aspirations. Un goût parfois terrible et secret dont seule la langue sera le témoin. Hard Candy n’est pas un lieu d’échanges libres et réciproques, de débats que l’on remettra encore et toujours à plus tard. Hard Candy est une sentence, une sentence de mort, mort d’un mal dans l’œuf. La lente glaciale et irrémédiable chute du marteau d’un juge incarné par une enfant dont l’âme semble avoir émergé spontanément d’une Juste Justice si tant est qu’il y en ai une.

Hard Candy, ou comment réussir avec un budget microscopique. David Slade réalise une petite bombe du cinéma américain indépendant, un huis-clos oppressant qui se pose comme une version psychologiquement pesante du Petit Chaperon Rouge... où les rôles de bourreau et de victime s'inversent. Un concept peut-être pas novateur mais traité ici avec une précision chirurgicale. Relativement peu violent et sanglant, le réalisateur mise tout sur la psychologie par des dialogues ciselés et percutants dont l'ampleur doit beaucoup à ses interprètes. Des premiers aux seconds rôles, la direction d'acteurs est parfaite : Ellen Page en adolescente extrêmement lucide et intelligente porte le film sur ses épaules. Une prestation remarquable, remarquée et méritée. A ses côtés, ou plutôt, en face d'elle : Patrick Wilson en pédophile qui cache bien son jeu, toujours crédible et juste. Deux personnalités fortes qui s'affrontent appuyées par une mise en scène radicale nous plongeant en plein coeur de l'action d'ailleurs riche en rebondissements narratifs. Le scénario jusqu'au boutiste et tout en crescendo nous surprend de plus en plus au fur et à mesure par son écriture à la fois fine, dense et admirablement bien charpentée. A lui seul, le final tétanisant de maîtrise démontre toute la force d'Hard Candy, un film choc qui marquera les esprits pendant encore un moment. [Extrait de Screamcity-Horror.skyrock.com blog de critiques ciné]

J'ai bien aimé mais c'était un ptit peu ennuyant, j'ai trouvé les dialogues par moment un peu long...

Ellen Page est un peu trop sûre d’elle, Patrick Wilson pas toujours crédible dans ce film au titre attrayant, à l’intrigue bancale, à la réalisation travaillée et au rendu un peu décevant et très peu convaincant.

Dérangeant à souhait ce film est vraiment unique et à voir.
Avec très peu d'acteurs et de décors, ce film de David Slade nous plonge dans un univers sordide qu'on ne nous montre pas souvent à travers une réalisation.
Ayant un scénario assez travaillé et original, ce film est à détester ou à adorer en ayant l'esprit ouvert ou non ).
Mention très spécial à Ellen Page qui est parfaite et excellente dans ce rôle qui lui colle à la peau.
De ( deux ) très bons acteurs et une bonne réalisation font que ce film restera dans les mémoires.

Une belle photographie pour ce huis-clos, un bon jeu des deux acteurs, interéssant, MAIS malheureusement pas crédible; l'ado est bien trop mature pour une ado. Ce qui plombe l'histoire.

Hard Candy est un thriller psychologique extrêmement puissant et également extrêmement malsain. Cette histoire mêlant sadisme et vengeance est un concentré de perversité peu importe de quel point de vue on décide de se placer. Patrick Wilson nous offre une performance incroyable, j’ai été moins convaincu par Ellen Page, je trouve que, physiquement, l’actrice ne correspond pas vraiment au rôle de cette jeune-fille que j’aurais imaginé avec un visage plus angélique, afin d’accentuer encore un peu plus le contraste de la personnalité de Hayley.

Ce film manque peut-être d’un peu de rythme, quelques passages étant redondants voire ennuyeux, cependant il s’agit là d’un film rare, unique qu’il faut au moins avoir vu une fois. Il s’agit d’un bijou psychologique que l’on aimera ou que l’on détestera. Il est vrai qu’il peut être difficile de faire face à autant de perversité. Ames sensibles s’abstenir, notamment les âmes sensibles masculines qui risqueraient de ne pas supporter la scène de la castration, certes uniquement suggérée mais tellement angoissante.

C'est lent... Très très lent... On s'ennuie alors que les scènes s'éternisent, on ne sait pas trop durant le film de quel coté l'on doit se ranger, la jeune fille parait encore plus déranger que sa victime... Ce n'est vraiment pas un film agréable à regarder... Pour moi c'est raté!

Autant le dire dès le début, c'est mon avis, j'ai trouvé ce film nul à chier, on est bien au-delà du simple navet ridicule qui existe à foison. Je me suis emmerdé comme rarement je me suis emmerdé devant un film. Par rapport au pédophile on ne sait même pas s'il a commis des crimes, on sait seulement qu'il possède une vidéo porno pédophile, ce qui est déjà immonde, mais quand même moins. En tout état de cause j'avais envie de buter la gamine pendant tout le film, je déteste les films d'horreurs en général, mais là un Saw spécial Hayley Stark m'aurait fait plaisir. D'ailleurs pour rester sur ce personnage (de merde) le scénariste a fait fort, elle a 14 piges, mais est déjà très mature pour son âge, c'est la Mozart de la torture sérieux, en plus avec ses bras aussi gros qu'une baguette de pain elle a une force incroyable, aucun problème pour malmener le type, pour le soulever, quand je dis que ce film est consternant je ne mens pas. Que dire de la scène de castration (fictive), putain que c'est malsain et dérangeant à voir (surtout quand on est un homme), rarement j'ai été autant mal à l'aise à regarder une scène. Je vais arrêter d'écrire parce que j'ai envie d'oublier cette énorme navet, mais si j'étais réalisateur je noterais bien soigneusement le nom du scénariste pour ne surtout jamais avoir à faire à lui. En résumé Hard Candy c'est un film, ou plutôt une daube sans intelligence, sans pertinence, chiant, long, pervers, sans aucune morale, malsain, insupportable, au propos douteux, bref je déteste, non je hais.

Hard candy est un film qui a fait réagir les gens, et ce de différentes manières. Et peu importe l'opinion qu'on s'en fait au début, pendant, et à la fin, le film a la mérite de traiter d'un sujet encore trop peu exploité au cinéma : la pédophilie. On peut trouver les personnages détestables mais il est impossible de ne pas remarquer le talent d'Ellen Page et de Patrick Wilson, tous deux convaincants. Je pense que ce film, on ne peut que l'adorer ou le détester. On entre ou pas dedans. C'est un excellent thriller qui ne plaira qu'à des gens ouverts qui aiment la psychologie et réfléchir devant tous les éléments qu'on veut bien nous donner à propos d'un sujet difficile et dramatique, afin qu'on se fasse une opinion en toute connaissance de cause. Dans tous les cas, je ne vous conseille pas de regarder ce film si vous n'aimez pas voir exploités la vengeance, la haine, le sadisme au cinéma. Pour ma part j'ai trouvé ce film très constructif et intelligent.

Ce film me semble avoir eu un peu trop de succès, à mon goût ! On sait ce qu'il va se passer avant même la 1ère demi heure. Le suspens reste cantonné à comment et quand.
Une question se pose, au final : qui était le plus fou des deux ?

Un bon thriller malsain ça vous tente ? Si oui, accrochez vous car Hard Candy risque fort de vous faire tourner la tête tellement il est efficace et éprouvant. Déjà, il touche un sujet extrêmement dérangeant dans le cinéma : La pédophilie. Un mot qui fait mal surtout lorsqu’il sort de la bouche d’une enfant de 14 ans. Dans ce film, une jolie jeune fille et un charmant homme âgé de 32 ans (leur différences d’âges est donc tout de même de 18 ans) se rencontrent sur internet et décident de se donner rendez-vous. Ils se rendent chez lui tous les deux, bavardent, discutent… Cet homme mur lui tend t-il un piège ? Non c’est elle en vérité. Mais qui est gentil ? Qui est le méchant ? Héros ou anti-héros tous les deux ? Toutes ces questions que le spectateur se pose sont la force de Hard Candy : nous ne savons jamais vers qui nous placer, qui mérite de vivre, de mourir, qui a raison…? L’enfant devient l’adulte et inversement… Les deux acteurs sont très bons mais j’ai eu une préférence pour la superbe Ellen Page, incarnant la cruauté avec brio par ses phrases et répliques abominables, sa logique (si logique que ça ?), ses réflexions… Elle sait comment faire perdre la tête aux gens et elle aime ça. Le seul hic… La fin ! Trop facile, elle ne va pas du tout avec le reste du film, après ces 90 minutes insoutenables, je m’attendais à quelque chose de plus fort… Elle n’a pas satisfaite également beaucoup d’autres gens. Dommage… Appart ce dernier quart d’heure raté, Hard Candy est un thriller pervers qui vaut le détour. Pour nous tenir en haleine, le réalisateur joue sur des sourires, les regards que les deux personnages se font, des mimiques… Et ça marche sacrément bien ! Entre moments d’angoisses et scène de torture, le film de David Slave est un long métrage « coup de poing » qui ne s’adresse surtout pas aux personnes jeunes ou sensibles. Personnellement, je l’aurais même interdit aux mineurs, non pas pour le gore (il n‘y en a presque pas) mais pour l’ambiance malsaine qui s’y dégage…