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    Le temps qui reste
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    152 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 390 abonnés 4 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2024
    "Le Temps qui reste" est un drame émouvant sur la fin de vie, porté avec sensibilité par Melvil Poupaud dans le rôle de Romain, un jeune photographe confronté à un cancer en phase terminale. Le film explore la solitude, l'acceptation et les relations familiales avec une sobriété poignante, évitant le pathos excessif. François Ozon traite le sujet avec une justesse remarquable, en laissant place à des moments de grâce et de douceur, notamment dans la relation de Romain avec sa grand-mère incarnée par Jeanne Moreau.
    Alasky
    Alasky

    360 abonnés 3 470 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Un film poignant, intemporel, la réalisation est belle, la thématique est bouleversante et beau casting.
    TUTUR29
    TUTUR29

    35 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2023
    Le temps qui reste est une belle découverte de mon côté. Dans sa thématique c'est très proche d'un "Juste la fin du monde" de Xavier Dolan mais le style du film s'en éloigne quand même pas mal. Car ici le film est beaucoup plus introspectif, le personnage passe beaucoup plus de temps seul, à contempler le monde et accepter son sort, plutôt qu'à passer du temps avec ses proches avant de les quitter. C'est une approche différente que j'aime un peu moins car si on compare au film de Dolan, on est beaucoup moins dans la subtilité des non-dits avec sa famille, et il y a moins d'émotions de quitter ses proches. Pour autant, le film reste très réussi déjà pour ses acteurs excellents, pour sa magnifique fin et aussi pour la nouvelle vision de la vie qui s'offre au personnage, on sent qu'il s'ouvre peu à peu et c'est touchant. Bref, un bon film à découvrir !
    cinéman
    cinéman

    44 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juin 2024
    Un jeune homosexuel apprend qu'il va bientôt mourir d'un cancer généralisé... c'est le sujet de ce film court qui se repose trop sur ce drame pour ne pas assez soigner ses dialogues ou la psychologie de son personnage principal : on ignore ce qu'il ressent vraiment, tout est suggéré par ses expressions faciales ou son comportement. Certes, l'idée d'immense solitude éprouvée face à un tel choc est bien traitée, mais un thème aussi grave aurait sans doute mérité un approfondissement. Ici le thème de la mort annoncée semble trop effleuré. Enfin, le service incroyable que demande le couple à ce jeune homme condamné, alors qu'ils viennent juste de le rencontrer, parait hautement improbable.
    Emmanuelle Verhoeven
    Emmanuelle Verhoeven

    2 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2023
    Beau film, juste, touchant et délicat. Melvil Poupaud déploie toute sa sensibilité dans ce film, fort et fragile.
    OSC4R _
    OSC4R _

    76 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2023
    Visuellement, ça sent les années 2000. Chaque image pourrait être un fond d’écran Windows.

    Et puis bon ça fonctionne, c’est triste. Surprenant, vrai mais un peu maladroit par moments. Ça pourrait être un premier film.
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2022
    « Le temps qui reste » de François Ozon (2005) est – comme c’est un peu à la mode depuis quelques années – un film sur la fin de vie. Ici c’est Romain (Melvil Poupaud), photographe de mode, âgé de 31 ans et homosexuel qui apprend qu’il a un cancer généralisé avec une espérance de vie de 3 mois. Très sûr de lui et parfois même antipathique, il se sépare de son ami, Sacha, comme pour mettre de l’ordre dans ses affaires. Il ne dira rien à ses parents, ni à sa sœur avec laquelle les relations sont tendues bien que celle-ci fasse un pas vers lui. Après avoir refusé la chimiothérapie, Romain part voir sa grand-mère (Jeanne Moreau) à laquelle il ressemble moralement, et il lui avouera son diagnostic. Elle tentera de le dissuader mais de façon très discrète et elle lui remettra un petit bouquet de roses qui symbolisera dans le film le temps qui passe. Sur le trajet, il a rencontré Jany (Valeria Bruni Tedeschi), serveuse dans un self sur l’autoroute, qu’il reverra lors de son retour à Paris et celle-ci lui proposera un « marché » que Romain finira par accepter.
    Ce marché conclut et après la rédaction d’un acte notarié, il avouera à Jany et à son mari sa maladie puis toujours sans n’avoir rien dit à sa famille, il partira seul à la mer…
    Un film dont la photo et le montage sont d’une grande qualité mais où on peut regretter que les relations avec les membres de sa famille ne soient qu’effleurées (sauf avec son père). Un film un peu « intellectuel » mais qui a le grand mérite d’éviter le pathos et qui – ce qui est rare surtout à cet âge -– montre un refus de traitement… mais avec le combat « éternel » entre Thanatos et Eros !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 728 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 octobre 2021
    Une fois de plus, mon admiration pour la jole Valeria Bruni-Tedeschi m'a conduit vers un film dont j'aurais parié qu'il s'avérerait être plus que mauvais. Je ne sais pas ce qui fait d'Ozon le favori de la foule à moins que ce ne soit un penchant pour la réalisation de film prétentieux déguisées en films d'art mais quoi qu'il en soit il récidive. Tedeschi, comme toujours, en valait la peine mais j'aimerais qu'elle ne soit pas aussi crédule dans le choix de ses réalisateurs. C'est la deuxième fois en deux ans qu'elle travaille avec lui et qu'elle est la meilleure chose dans les deux films et de très loin. Pour ceux qui aiment savoir ces choses, il s'agit du deuxième volet d'une trilogie et concerne un photographe gay de trente ans atteint d'un cancer en phase terminale pour nous faire pleurer. Il lui reste trois mois à vivre et on a l'impression de passer deux fois plus de temps à regarder ce film que lui a vivre...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    705 abonnés 3 072 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2021
    Ce qu’il y a de très beau, que l’on aurait aimé pourtant trouver très fort, c’est le raccord du personnage principal à l’enfant qu’il fut et à celui qu’il engendre à la place d’un autre, dans le corps de la femme d’un autre homme que lui. Les flashbacks mutent en visions, comme ce plan magnifique sur le miroir dans lequel Romain se regarde et voit celui qu’il était quelque vingt années auparavant ; le récit se construit au fil des rencontres organisées selon un chemin de croix, conduisant le condamné à dire adieu à celles et ceux qu’il aime, à se réconcilier avec sa sœur, à donner la vie, lui qui se contentait jusqu’alors de la photographier, artiste cantonné à l’extérieur, au hors-champ. La séquence avec Jeanne Moreau constitue certainement la réussite d’un long métrage que dessert une forme constante, dépourvue d’aspérités et de ces sursauts qui auraient traduit la détresse de Romain. La lumière grisonnante, la mise en scène tout à la fois maîtrisée et dépouillée, la direction d’acteurs jouent à l’unisson du thème investi par le film sans jamais risquer les écarts, la dissonance, les fausses notes. Voilà un drame clinique, propre sur soi, interprété par un Melvil Poupaud convaincant, mais qui manque paradoxalement d’incarnation dans la représentation d’un homme qui se débat avec sa finitude.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2020
    François Ozon est un réalisateur pluriel aux styles très divers. Le temps qui reste appartient à une veine du réalisateur se rattachant à l’image que l’on se fait du pur film d’auteur "à la française". Il n’est donc pas étonnant de retrouver en tête d’affiche des comédiens comme Melvil Poupaud et Valeria Bruni Tedeschi, acteurs souvent liés à ce registre. Étant un réalisateur doué et sensible, François Ozon maîtrise parfaitement ce dernier avec cette histoire d’homme sachant qu’il ne lui reste que quelques mois à vivre. Il a l’intelligence de ne pas céder au pathos (la courte durée de l’œuvre aide à cela) et fait totalement vivre ses personnages malgré le choix de filmer en Cinémascope, format plus souvent adapté au grand spectacle qu’au film intimiste. Le temps qui reste est donc une réussite dans ce genre. Après, faut-il être sensible à ce style de cinéma très présent (trop ?) en France.
    Y Leca
    Y Leca

    33 abonnés 1 008 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    Un bel homo antipathique est atteint d'un cancer incurable...mal joué, pas crédible, irritant. Flashbacks et scènes grotesques (Moreau qui dort maquillée, Tedeschi qui lui demande son sperme, le sexe à 3 etc .)
    Dieu que c'est grotesque. Mieux vaut Tom Hanks (Philadelphia) que Poupaud .Ozon a voulu émouvoir, il ne fait s'irriter. Et les violons sur la scène de la plage n'y changent rien.
    Hotinhere
    Hotinhere

    571 abonnés 5 003 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2019
    François Ozon filme la peur de mourir avec une délicatesse bouleversante, sans pathos, jamais.
    Une œuvre sobre et poignante servie par une interprétation remarquable.
    Caine78
    Caine78

    6 809 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2019
    Je ne dois désormais plus être très loin d'avoir vu tous les François Ozon... « Le temps qui reste » n'est pas mon préféré, mais offre paradoxalement parmi les plus beaux moments que j'ai pu voir chez le cinéaste. Dommage, du coup, que celui-ci se complaise parfois dans quelques plans poseurs, d'autant que si on lui sait gré d'une durée particulièrement courte (moins d'une heure vingt), on sent bien qu'il a du mal à densifier son récit, certains passages spoiler: (notamment autour du couple stérile)
    , malgré un traitement correct, apparaissant peu crédible et surtout peu dans le ton. Difficile, également, de croire au comportement odieux de Romain vis-à-vis de sa sœur, le rendant inutilement antipathique aux yeux des spectateurs durant quelques minutes. Ce qui n'empêche nullement les « instants de grâce », et il y en donc pas mal : tout ce qui touche à la famille, notamment (l'exemple précédent excepté), la relation au père et spoiler: cette lettre qui amène à la réconciliation avec sa frangine
    , que j'ai trouvé d'une grande délicatesse. Mon passage préféré reste toutefois celui avec la grand-mère, interprétée par une magnifique Jeanne Moreau : il paraît tout simple, mais il est incroyablement juste. Chaque plan, chaque dialogue, ce lien extrêmement fort que l'on ressent... Tout coïncide à en faire un très beau moment de cinéma. Enfin, même si cette approche peut paraître un brin distanciée, presque froide, elle évite aussi tout pathos, tout larmoiement pour quelque chose d'assez pur, à l'image d'une conclusion un poil surlignée, mais demeurant assez forte, notamment visuellement. Perfectible, donc. Une légère impression de remplissage pouvant gêner. Mais aussi une œuvre capable de faire des choix forts, à l'opposé des traitements larmoyants si fréquents, évitant habilement plusieurs facilités (le héros (homosexuel) est atteint d'un cancer et non du sida, cela peut paraître anodin mais à mon sens cela change pas mal de choses), l'auteur de « Dans la maison » ayant qui plus est trouvé en la personne de Melvil Poupaud un très bel interprète. Apaisant.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 003 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2019
    via ce scénario, F. Ozon met en scène la grande solitude face à l'inéluctable et explore le souvenir, les sentiments, le rachat. les émotions sont à fleur de peau et certains passages bouleversants, à l'image de M. Poupaud. néanmoins d'autres aspects auraient pu être davantage développés, le récit aurait pu aller plus loin puisqu'il nous laisse finalement avec des interrogations.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    215 abonnés 2 870 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2019
    De la sécheresse dans les sentiments plus que de la pudeur, le personnage solidement interprété par Melvil Poupaud nous renvoi à notre vagabondage sur terre, depuis l'enfance. Ozon pose parfaitement les instants, par le regard sur l'enfance, ce qui nous construit ou détuit et le besoin de donner sans se démunir.
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