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Youmna C
41 abonnés
351 critiques
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2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Je suis une inconditionnelle d'Ozon. Mais là, j'avoue j'ai été décue. Le sujet du film devrait être très touchant et poignant. Or le film reste plus ou moins plat, et manque d'émotion. Ca vire plus au bon téléfilm, qu'au grand film de cinéma. Dommage, parce que tous les ingrédients sont dans le scénario, mais à l'image ils passent moins. Et cet enfant qui revient tout le temps, "ringardise" le film! La lumière est trop présente pour un film si sombre! A voir quand même, juste parce que c'est un Ozon!
Autant Ozon est désastreux quand il joue dans le registre comédie autant il est plutôt juste dans la tragédie. Le traitement du sujet, et notamment l'absence de spectaculaire dans les choix de vie de Romain pour les quelques semaines qui lui restent à vivre, me semblent un parti-pris judicieux. La faille majeure réside dans cette invraisemblable histoire d'enfant "station-service" à trois qui donne au film un coté fantasme pédé assez pénible. Il y a à la fois une juste distance qui permet de ne pas tomber dans le pathos, à la fois une trop grande distance qui permet de ne pas être vraiment en empathie avec Romain. En résumé c'est plutôt un bon film (avec un Melvil Poupaud squelettique hallucinant) mais il manque quelque chose pour que ce soit un vrai bon film.
Très beau film, beau dans le sens si bien interprété et magnifiquement bien filmé jusqu'à la dernière seconde. On se laisse emporter et on arrive à la fin sans s'en rendre compte.
Quelle déception!!!!! Ce film est un véritable navet alors que la thématique générale était intéressante au départ. Malheureusement le film commence mal dès les premières minutes, notamment lorsque le personnage principal apprend qu'il souffre d'un cancer. La scène est particulièrement mal jouée puisque Melvil poupaud demande à son médecin s'il a des chances de survivre sur un air de "je voudrais une baguette et deux croissants SVP"!!! Ce film est fade, tout comme l'histoire. Pas un seul personnage n'est émouvant mis à part le père lors de la scène de la voiture. Jeanne Moreau aurait pu sauver le film mais la scène du réveil gâche tout. En effet, melvil poupaud rentre dans sa chambre en lui demandant si il peut venir s'allonger près d'elle. Et c'est une Jeanne Moreau maquillée comme une voiture volée à 4 heures du matin qui lui répond que oui!!! De plus la scène de la backroom n'apporte rien sinon une dose de voyeurisme inutile à ce film. Enfin, comme par magie tous les problèmes relationnels du "héros" s'évanouissent au fur et à mesure que le film avance (il se réconcilie avec sa soeur, son mec, etc...). Tout ça pour finir sur une plan de melvil poupaud sur une plage bretonne en train de crever sous un soleil couchant (ouhaaaa! on dirait un plan réalisé par des étudiants en BTS audiovisuel!!!) Pitié, François Ozon, plus jamais ça!!!!
Melvil Poupaud est magnifique et au début, vraiment beau. Il joue bien. J'avais détesté 8 Femmes tellement j'avais trouvé que les actrices, et en particulier Virginie Ledoyen, jouaient mal, mais là, j'ai trouvé que c'était un beau film. D'accord, on peut lui reprocher son côté un peu poussif, et rempli de bons sentiments, mais ça m'a touchée. Je ne voulais pas le voir et on m'y a emmenée, et j'ai beaucoup aimé !
Ce film permet à François Ozon de nous livrer un film simple mais sincère, souvent très juste et plein démotion. Aucun autre réalisateur naurait pu traiter ce thème aussi brillamment que lui. Dautant plus que ce film lui permet de traiter également dautres sujets qui lui tiennent particulièrement à coeur tel que la paternité des homosexuels. A travers ce film Ozon suit le personnage de Romain, 30 ans interpreté par Melvil Poupeau.Lacteur incarne ce personnage avec une justesse extraordinaire. Sa dégradation physique tout au long du film est à la fois saisissante mais aussi très bouleversante. Sa faiblesse en devient presque palpable, on voudrait tant le sortir de cette impasse tellement on est transporté dés le début jusquà la scène finale, une scène très simple, lourde de sens mais pleine profondeur. On doit alors se résoudre à abandonner pour de bon Romain, un personnage captivant pour un film inoubliable Encore une fois mercis Mr Ozon!
Melvil Poupaud grandiose... Un film sur un sujet pas facile, qui aurait vite pu tomber dans le sentimentalisme et le larmoiement à deux euros, mais qui nous prend à contre pied... L'homme solde sa vie, comme il peut, comme il est... Sa personnalité détestable et pourtant si touchante nous met à distance du film, si bien que lorsqu'il meurt (ou pas? la scene de la plage est très allégorique), on ne ressens pas grand chose, si ce n'est un soulagement pour le personnage... Un film doux amer, qui commence à me faire apprécier Ozon.
Il navait dyeux que pour elles, maintenant cest au tour de lui. Lui cest Romain, premier personnage masculin central dans la filmo d'Ozon qui tourne vraisemblablement beaucoup et vraisemblablement de meilleur en meilleur. Romain cest à première vue un mec pressé qui pose son regard uniquement sur lui-même et sur son numérique par pur mépris pour les collègues et la famille. Atteint dun cancer généralisé, les risques den sortir sont faibles mais il y a une lueur de guérison. Romain sy soustrait et se condamne. La première sortie en extérieur, avec le poids de la mort sur la conscience, lève son regard regretté sur des petites choses devenues impressionnantes : les nonchalants allongés sur les jardins publics, les minets des sous-sols sadomaso de boîtes gay, les gosses soucieux de rien sur les balançoires Romain récupère la parole autour de lui, pas de la manière délicate pour ce personnage bourru, il règle ses comptes dans cette irréversibilité coupable dun tracas maladif mais aussi libérateur, à côté du choix de ne mettre presque personne au parfum de sa pénitence. Son corps se ternit et la souffrance le poignarde, son appareil photo dans les mains est la mémoire du deuil quil marque dinstants précieux et de preuves de rédemption. Pour Le temps qui reste Romain retrouve, dans son reflet, le visage de lenfant quil était ou dans les lieux de souvenirs et de leçons, la première marquante sur la mort dun lapin. Le film est triste, pas le genre de cobaye pour kleenex mais une sensibilité déplaisante qui fiche le spectateur aux pupilles brûlées dans un mal ambigu. Ozon offre aussi quelque chose de beau pour briser des tabous, la dernière image mémorable du coucher de soleil sur une âme soignée, une vie remerciée, un corps inerte sur la plage.
Ozon c'est pour moi un des plus grands realisateurs français même si ces derniers temps il a un peu baissé de niveau ces derniers temps c'est pourqoi je me devais de voir ce film. C'est donc un vrai drame que nous sert le realisteur de 8 femmes. Un type apprend qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre. Il a 30 ans il est pas très sympathique et est photographe homosexuel (l'homsexualité qui est la seule vraie patte Ozon dans ce film). Le début est très interressant. Les relations familiales qu'il tisse avec ses parents et sa soeur et surtout avec sa grand mère magnificié par Jeanne Moreau donne au film un début passionant.La suite confirme. Il ya un enchainement de tres belles scénes. L'homosexualité propre à Ozon, la famille, les enfants, le desir de paternité,tous ses thèmes se retrouvent dans ce film petit par sa durée mais grand par son propos qui s'avère passionant. Melvil Poupaud que je n'aimais pas trop reussit à merveille son interprétation. Malgré une simplicité de façade et quelques longeurs Ozon signe un film profond sublimé par un final somptueux. Tout en nuance, c'est une metaphore de la vie, un film qui fait reflechir, un film qui fait du bien.
François Ozon nous confronte ici à une histoire d'une banalité déconcertante et que d'aucun ont vécu ou vivront, malheureusement pour eux. Il ose de surcroît mettre en scène un personnage pas très sympathique, capricieux et immature qui va devoir en quelques secondes prendre la décision de toute une vie, de toute sa vie, de celle qui lui reste. Ceci est fait sans aucune concession au spectateur, au pathos ou à la mièvrerie. C'est tourné avec un réalisme exacerbé à l'extrême et l'émotion réelle qui enveloppe les acteurs dans leurs personnages nous renvoie à notre propre souffrance face à l'inéluctable. Melvil Poupaud, d'ordinaire si transparent (et là encore il faut reconnaître le talent de Ozon pour filmer d(es acteurs quil transcende), est d'une acuité parfois difficile à supporter dans ce rôle qui l'a visiblement mangé de l'intérieur, tout comme ce foutu crabe qui dévore peu à peu Romain. C'est un travail de deuil, pas pour ceux qui restent mais pour celui qui part . Ces vivants qui d'ailleurs ne comprendraient pas, sauf peut-être une grand-mère si vivante et pourtant mathématiquement au seuil de la mort elle aussi. Ce sont également les flash back récurrents qui hante limaginaire à la recherche de tous ces moments dhumanité à jamais perdus, les plaisirs simples de lenfance, les douces sensations, tous ces instantanés de la vie que lon stocke dans un appareil numérique bientôt inutile, lamour quon veut faire encore une dernière fois et lespoir de la vie quon veut quand même laisser au bout du compte. Le tout forme un film bouleversant, au ton très juste et où tous les acteurs sont magnifiques de retenue et de pudeur. Décidément François Ozon est le tout meilleur de sa génération, et mis à part le très cucul
Comme d'habitude avec François Ozon, Le Temps Qui Reste est un film magnifique sur les derniers mois d'un photographe atteint d'un cancer incurable... Dans la droite lignée de Cinq Fois Deux où le pathos n'était pas grotesque mais simplement silencieux et douloureux, Ozon dirige Melvil Poupaud (dont la transformation physique est impressionante) et Valeria Bruni Tedeschi avec une rare maestria. Encore une fois, Ozon a frappé en plein coeur !
Ce film n'est ni plus ni moins qu'un navet. Déjà, le thème, surexploité par la télévision, laissait présager le pire. Et le film remplit cette "ambition" avec brio : incohérence totale de la trame scénaristique (comme si le quotidien d'un homo serait de faire une partouze avec la première venue et son mari, afin d'assurer sa descendance), portraits totalement caricaturaux (la famille BCBG avec la fille modèle qui materne un peu trop ses enfants selon le protagonniste principal qui préfère aller voir sa grand-mère, sorte de "vieille pute aigrie") et complaisance totale dans le porno-trash. Au lieu d'être une analyse psychologique, le film ne fait que multiplier les clichés, si bien que dans les scènes où le spectateur devrait être ému, on finit par rire ! Même les acteurs qui se démènent tant bien que mal dans cette "histoire" bas de gamme n'arrivent pas à convaincre. Ce film est donc un grand moment de n'importe quoi. Difficile pour Ozon de retrouver la qualité et la pureté de "Sous le Sable". A éviter !
Je suis allée voir ce film, sans grande conviction, et j'en suis sortie étonnée. Agréable surprise d'un film certes plutot monocorde , épuré mais intense. La fin est vraiment belle , et donne a positiver sur la fragile relativité de la vie !
TRès beau film, un peu provocateur parfois (une habitude chez Ozon), mais qui-et c'est là ce qui fait sa valeur-évite le mélo larmoyant pour se concentrer sur un personnage vrai et totalement humain, bien interprété par Melvil Poupaud.
Le jeune Romain n'a plus longtemps à vivre puisqu'il est atteind d'un tumeur...Pour lui, c'est un peu 58mn pour vivre mais en tranquillité...il plaque tout et se casse, va vivre enfin...pour ce qui lui reste... Jeanne Moreau est touchante, le jeune homme rend des derniers services et donne des explications à une seule personne, celle qui peut le comprendre... Le film est touchant mais me laisse perplexe, froid...2 ètoiles, j'en suis presque désolé...