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Un visiteur
4,0
Publiée le 10 septembre 2019
Un film magnifique qui montre le cheminement d'un homme qui se sait condamné, un personnage superbement interprété par Melvil Poupaud, oscillant entre diverses attitudes vis à vis de son entourage, sans verser dans le pathos, il faut juste se laisser aller à la découverte de ce portrait !
Merci François Ozon de nous offrir de beaux films tels que « Le Temps qui reste ». Ce film narre le parcours de Romain, un jeune homme de 30 ans qui est atteint d'un cancer généralisé et qui n'a plus que quelques mois à vivre. C'est alors que nous le suivons dans ses relations de famille (l'amour pour sa grand-mère, la haine puis la réconciliation avec sa sœur, etc...) et dans sa recherche de lui-même. Le film de Ozon est lent, pur et possède la beauté d'un diamant. Melvil Poupaud est excellent dans le rôle de Romain, tout comme l'est Jeanne Moreau dans le rôle de la grand-mère. Ce film distille subtilement l'émotion et les images sont belles, très belles même et calmes de surcroît. « Le Temps qui reste » est un excellent film à méditer.
Après le deuil de l'être aimé ("Sous le sable"), Ozon filme le deuil de soi. En effet Romain (magnifique Melvil Poupaud), le personnage central n'a plus que trois mois à vivre. Comment va-t-il donc les occuper ? Il se tournera alors vers sa famille, ceux qu'il aime et ce, malgré son caractère égoïste. Mais surtout, il apprendra à accepter l'inéluctable. La fin, sur la plage, est d'une beauté rare. Un grand film, malgré sa courte durée.
Quelle émotion.... Un film magnifique sur la mort et l'attente. Encore une fois à la plage, comme "sous le sable". Le spectateur est le témoin bien involontaire de cette fin de vie et de cette délivrance des sentiments: tout devient limpide jusqu'à ce qu'arrive ce dernier moment. Et quelques touches de musique ou quelques silences suffisent pour créer un climat bouleversant. Film d'une grande force.
La fin est sublime. Vraiment. Il faut rester pour ça. Avant ? C'est inégal. Melvil Poupaud est bon mais il manque quelque chose à son personnage. Jeanne Moreau ne fait que passer et l'histoire avec le couple emmené par Valeria Bruni-Tedeschi est malheureusement superficielle. On sent que Ozon veut creuser le sillage de sa thématique sur la mort, entamé avec "Sous le sable" mais le film a quelque chose de plus fabriqué, de moins mystérieux, de moins attrayant...
Encore le thème du deuil pour Ozon, mais cette fois-ci sur ce qui se passe avant ("Sous le sable" parlait de l'après). Le film montre sans pudeur les derniers mois de Romain, jeune homosexuel qui apprend qu'il va mourir d'un cancer. Belle performance de l'acteur principal qui s'est impliqué jusqu’à en être changer physiquement. (Pas mal)
Ozon est décidément à son meilleur quand il aborde le thème délicat du deuil. Après le très pudique et réussi "Sous le sable", il signe "Le temps qui reste" (de loin son meilleur film en ce qui me concerne) avec l'excellent et trop rare Melvil Poupaud. Force est de constater que la mort sied à merveille à ce réalisateur.
Un peu trop de sexe, à mon goût. On s'interroge pour définir si le personnage principal est à la dérive (ou s'il s'isole consciemment) car on ne l'a pas connu avant que sa maladie soit déclarée. La fin est belle mais elle est comme je m'y attendais. Ce film ne réserve pas vraiment de surprise mais pas mal d'interrogations - à réserver aux personnes patientes.
j'ai vraiment eu du mal au début. je trouve le début raté. on rentre tout de suite dans le drame. je trouve çà maladroit. j'aurais préféré une mise en bouche plus tranquille. une fois que l'on commence à cerner le personnage principale, au passage encore une très belle performance de Melvil Poupaud qui est un acteur que j'apprécie fortement, l'histoire se termine. VBT est vraiment bien aussi. cela reste un des meilleure Ozon.
Le temps qui reste en dehors des quelques secondes intéressantes pourrait être largement mis à profit!... Le personnage de Melvil Poupaud devient vite lassant, et provoque une réelle empathie à notre regard. La sélection au festival de Cannes en devient inappropriée.
C'est un relativement bon drame de F. Ozon, malgré la tristesse de fond et la froideur émotionnelle. Il manque juste un certain dynamisme et une certaine saveur pour faire oublier cette impression d'ennui.
Dramatique, lancinant, Le temps qui reste filme le parcours d’un malade sur lequel on n’a pas envie de prendre modèle. Filmé avec douceur par un François Ozon complètement calme, axé sur une prise en compte différente de la maladie, le film n’évite pourtant pas quelques clichés barbants propres aux drames, notamment français.
Particulièrement décevant, très fade, monotone, des rencontres improbables, des rapports humains artificiels tout cela doté d'interprétations très banales et vraiment en dedans pour le sujet. Bref rien de bon. 0/5 à oublier très vite !!!