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    Le temps qui reste
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    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    32 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film sensible, plutôt juste, joliment interpreté.. on y retrouve une certaine patte française, qui gère avec brio les émotions. Jeanne Moreau y est magnifique, Melvil Poupaud très convainquant, et c'est un doux climat qui règne sur cette oeuvre, touchante. Un joli long metrage !
    givree_la_fee
    givree_la_fee

    24 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un François Ozon à la hauteur de nos espérances, une réussite dans la lignée de Sous le sable et Gouttes d'eau sur pierres brûlantes.
    Fin, perturbateur, la mélancolie triste, la vie sur un fil, les yeux qui se vident de tout espoir, recherche de soi-même, de ce que l'on vaut, de ce que sont les autres, sentiments perdus, réconciliation...
    Ozon jour sur la corde de nos émotions et le fait bien, sans bavures ni pathos larmoyant (notemment grâce à l'antipathie du perso principal).
    Melvil Poupaud porte le film sur ses frêles épaules, s'investit totalement, et n'est plus qu'une ombre passagère, un fantôme, un squelette, et s'endort inaperçu au bord de la mort sous le soleil.
    On l'a écrit déjà, Ozon le reformule à sa manière; la vie n'est qu'ombre et poussière...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le thème de la mort est difficile et beaucoup de metteurs en scènes, sont tombés dans des travers malheureux en s'y frottant. Pour Ozon, c'est le contraire, c'est dans cet univers qu'il excelle. Après 'sous le sable', il nous livre là une vision plus individualiste de la mort, lorsqu'elle n'est plus une hyppothèse mais une certitude. On suit le personnage principal dans ses rapports avec ses proches, on cherche à comprendre ses choix, ses secrets. La photographie prend différentes significations au fil du film, l'idée d'un arrêt du temps, de l'instantané qui n'est qu'illusion, et qui pourtant laisse une trace, prend toute sa force dans cette histoire. Ozon a pris soin de laisser les moments les plus dramatiques à l'écart, et ainsi se concentre sur Melville Poupaud. La partie relative au couple stérile m'a paru un peu légère et pas assez finement amenée. Pour le reste, le film est très équilibré et bien construit. Et contrairement à son précédent film (5x2), Ozon met beaucoup d'amour dans son histoire, et ne se laisse pas emporter par la tristesse du sujet. Tout cela me fait penser à Rohmer, d'ailleurs deux acteurs du film ont joué avec Rohmer. Mais il y a la touche particulière d'Ozon, son univers propre qui petit à petit se définit.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Bien-sûr en prenant son billet on s'attend à épuiser son stock de mouchoirs, c'est le cas, mais pas de la façon attendue. Ozon, tout au long du film, prend le spectateur à contre-pied, et rend ainsi son film à la fois lyrique et complexe. On parle bien ici de mélo, mais un mélo fouillé, creusé, servi par une bonne interprétation. Peut-être pas le film de l'année mais une bonne surprise quand même!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film court mais avec une intensité extrême. Tant de sentiments mêlés, d'humanité qu'une deuxième projection s'impose. Le plus abouti des films d'Ozon. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    L’histoire : Un jeune photographe arrogant se sait atteint d’un cancer foudroyant qu’il décide de ne pas combattre…
    Mon avis : Sujet casse gueule, mais traité sans pathos. C’est un choix, mais il peut être difficile pour le spectateur de s’identifier à un personnage aussi ingrat et antipathique. Éviter le mélo c’est louable, néanmoins le film peine à émouvoir vraiment : je retiendrai juste une scène avec le père, joué par Daniel Duval, et la magnifique scène finale. Melvil Poupaud étonne, mais son personnage désespère. Contrairement au très beau Sous le sable dans lequel Ozon s’en tenait à l’essentiel, ce film sec et faussement provoquant (la scène de trio, la scène de backroom) montre qu’il se laisse encore déborder par des tics personnels qui n’apportent décidément rien à ses films.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Melvil Poupaud est magnifique et au début, vraiment beau. Il joue bien.
    J'avais détesté 8 Femmes tellement j'avais trouvé que les actrices, et en particulier Virginie Ledoyen, jouaient mal, mais là, j'ai trouvé que c'était un beau film.
    D'accord, on peut lui reprocher son côté un peu poussif, et rempli de bons sentiments, mais ça m'a touchée.
    Je ne voulais pas le voir et on m'y a emmenée, et j'ai beaucoup aimé !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Il n’avait d’yeux que pour elles, maintenant c’est au tour de lui. Lui c’est Romain, premier personnage masculin central dans la filmo d'Ozon qui tourne vraisemblablement beaucoup et vraisemblablement de meilleur en meilleur. Romain c’est à première vue un mec pressé qui pose son regard uniquement sur lui-même et sur son numérique par pur mépris pour les collègues et la famille. Atteint d’un cancer généralisé, les risques d’en sortir sont faibles mais il y a une lueur de guérison. Romain s’y soustrait et se condamne. La première sortie en extérieur, avec le poids de la mort sur la conscience, lève son regard regretté sur des petites choses devenues impressionnantes : les nonchalants allongés sur les jardins publics, les minets des sous-sols sadomaso de boîtes gay, les gosses soucieux de rien sur les balançoires… Romain récupère la parole autour de lui, pas de la manière délicate pour ce personnage bourru, il règle ses comptes dans cette irréversibilité coupable d’un tracas maladif mais aussi libérateur, à côté du choix de ne mettre presque personne au parfum de sa pénitence. Son corps se ternit et la souffrance le poignarde, son appareil photo dans les mains est la mémoire du deuil qu’il marque d’instants précieux et de preuves de rédemption. Pour Le temps qui reste Romain retrouve, dans son reflet, le visage de l’enfant qu’il était ou dans les lieux de souvenirs et de leçons, la première marquante sur la mort d’un lapin. Le film est triste, pas le genre de cobaye pour kleenex mais une sensibilité déplaisante qui fiche le spectateur aux pupilles brûlées dans un mal ambigu. Ozon offre aussi quelque chose de beau pour briser des tabous, la dernière image mémorable du coucher de soleil sur une âme soignée, une vie remerciée, un corps inerte sur la plage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ozon c'est pour moi un des plus grands realisateurs français même si ces derniers temps il a un peu baissé de niveau ces derniers temps c'est pourqoi je me devais de voir ce film. C'est donc un vrai drame que nous sert le realisteur de 8 femmes. Un type apprend qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre. Il a 30 ans il est pas très sympathique et est photographe homosexuel (l'homsexualité qui est la seule vraie patte Ozon dans ce film). Le début est très interressant. Les relations familiales qu'il tisse avec ses parents et sa soeur et surtout avec sa grand mère magnificié par Jeanne Moreau donne au film un début passionant.La suite confirme. Il ya un enchainement de tres belles scénes. L'homosexualité propre à Ozon, la famille, les enfants, le desir de paternité,tous ses thèmes se retrouvent dans ce film petit par sa durée mais grand par son propos qui s'avère passionant. Melvil Poupaud que je n'aimais pas trop reussit à merveille son interprétation. Malgré une simplicité de façade et quelques longeurs Ozon signe un film profond sublimé par un final somptueux. Tout en nuance, c'est une metaphore de la vie, un film qui fait reflechir, un film qui fait du bien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    François Ozon nous confronte ici à une histoire d'une banalité déconcertante et que d'aucun ont vécu ou vivront, malheureusement pour eux. Il ose de surcroît mettre en scène un personnage pas très sympathique, capricieux et immature qui va devoir en quelques secondes prendre la décision de toute une vie, de toute sa vie, de celle qui lui reste. Ceci est fait sans aucune concession au spectateur, au pathos ou à la mièvrerie. C'est tourné avec un réalisme exacerbé à l'extrême et l'émotion réelle qui enveloppe les acteurs dans leurs personnages nous renvoie à notre propre souffrance face à l'inéluctable. Melvil Poupaud, d'ordinaire si transparent (et là encore il faut reconnaître le talent de Ozon pour filmer d(es acteurs qu’il transcende), est d'une acuité parfois difficile à supporter dans ce rôle qui l'a visiblement mangé de l'intérieur, tout comme ce foutu crabe qui dévore peu à peu Romain. C'est un travail de deuil, pas pour ceux qui restent mais pour celui qui part . Ces vivants qui d'ailleurs ne comprendraient pas, sauf peut-être une grand-mère si vivante et pourtant mathématiquement au seuil de la mort elle aussi. Ce sont également les flash back récurrents qui hante l’imaginaire à la recherche de tous ces moments d’humanité à jamais perdus, les plaisirs simples de l’enfance, les douces sensations, tous ces instantanés de la vie que l’on stocke dans un appareil numérique bientôt inutile, l’amour qu’on veut faire encore une dernière fois et l’espoir de la vie qu’on veut quand même laisser au bout du compte. Le tout forme un film bouleversant, au ton très juste et où tous les acteurs sont magnifiques de retenue et de pudeur. Décidément François Ozon est le tout meilleur de sa génération, et mis à part le très cucul
    Carne
    Carne

    71 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Comme d'habitude avec François Ozon, Le Temps Qui Reste est un film magnifique sur les derniers mois d'un photographe atteint d'un cancer incurable... Dans la droite lignée de Cinq Fois Deux où le pathos n'était pas grotesque mais simplement silencieux et douloureux, Ozon dirige Melvil Poupaud (dont la transformation physique est impressionante) et Valeria Bruni Tedeschi avec une rare maestria.
    Encore une fois, Ozon a frappé en plein coeur !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ce film n'est ni plus ni moins qu'un navet. Déjà, le thème, surexploité par la télévision, laissait présager le pire. Et le film remplit cette "ambition" avec brio : incohérence totale de la trame scénaristique (comme si le quotidien d'un homo serait de faire une partouze avec la première venue et son mari, afin d'assurer sa descendance), portraits totalement caricaturaux (la famille BCBG avec la fille modèle qui materne un peu trop ses enfants selon le protagonniste principal qui préfère aller voir sa grand-mère, sorte de "vieille pute aigrie") et complaisance totale dans le porno-trash. Au lieu d'être une analyse psychologique, le film ne fait que multiplier les clichés, si bien que dans les scènes où le spectateur devrait être ému, on finit par rire ! Même les acteurs qui se démènent tant bien que mal dans cette "histoire" bas de gamme n'arrivent pas à convaincre. Ce film est donc un grand moment de n'importe quoi. Difficile pour Ozon de retrouver la qualité et la pureté de "Sous le Sable". A éviter !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je suis allée voir ce film, sans grande conviction, et j'en suis sortie étonnée. Agréable surprise d'un film certes plutot monocorde , épuré mais intense.
    La fin est vraiment belle , et donne a positiver sur la fragile relativité de la vie !
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    44 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2007
    TRès beau film, un peu provocateur parfois (une habitude chez Ozon), mais qui-et c'est là ce qui fait sa valeur-évite le mélo larmoyant pour se concentrer sur un personnage vrai et totalement humain, bien interprété par Melvil Poupaud.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 août 2010
    Le jeune Romain n'a plus longtemps à vivre puisqu'il est atteind d'un tumeur...Pour lui, c'est un peu 58mn pour vivre mais en tranquillité...il plaque tout et se casse, va vivre enfin...pour ce qui lui reste...
    Jeanne Moreau est touchante, le jeune homme rend des derniers services et donne des explications à une seule personne, celle qui peut le comprendre...
    Le film est touchant mais me laisse perplexe, froid...2 ètoiles, j'en suis presque désolé...
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