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    Le temps qui reste
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    152 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je ne fais pas partie de ceux qui détestent Ozon. J'avais adoré "Sous le sable" pour sa délicatesse et son étonnante maturité. Là, je suis consterné. C'est lacrymal, facile, cliché (ah ! Poupaud se regardant dans la glace et se revoyant enfant). Ce film est nombriliste, égoïste. La presse est hypocrite. Ozon n'est pas Douglas Sirk !!!
    Chatterer
    Chatterer

    84 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film très dur qui nous raconte les derniers jours d’un homme de 30 ans atteint du cancer…
    Plutôt que de se battre, et de subir un traitement violent, il décide de partir en quète de lui-même, loin de la pitié de ses proches. Il va d’abord commencer par éloigner son petit ami, puis sa sœur en la rabaissant très cyniquement lors d’un repas qui se termine en catastrophe…
    Il vit alors ses derniers instants en prenant en photos ceux qu’il aime. Il se revoit enfant et préfère un face à face et seul avec cet enfant qu’il était …
    Le film nous montre comment il est difficile d’appréhender le temps qui reste, de voir chaque individus que l’on a aimé une dernière fois, de vivre les choses que l’on aime pour une dernière fois…
    L’acteur principal, Melvil Poupaud est sublime, touchant…
    Le film mérite vraiment d’être vu.
    Fritz L
    Fritz L

    182 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Quand l’émotion vous saisit à ce point vous ne pouvez sortir de la salle tout à fait indemne. François Ozon réalise la une œuvre infiniment troublante et personnelle. Le sujet n’est pas des plus originaux ; les derniers jours d’un homme et la manière d’appréhender sa mort. On pourrait même faire un parallèle avec les nuits fauves de Collard. Mais là où ce dernier voulait un héros dévoreur de vie, inconscient et jouissant d’excès, Ozon lui, nous raconte l’histoire simple de Romain. Lui aussi est beau, lui aussi jouit d’une belle prestance dans la vie, lui aussi apparaît comme un monstre d’égoïsme. Ces deux héros ont tout pour eux et il y a comme une injustice de les voir frappés si jeune par la mort. Mais la comparaison s’arrête là. Les dernières heures de Romain sont empreintes d’une spiritualité et se fondent sur le pourquoi de l’existence. Faire table rase du présent qui ne répondra plus au futur, et se pencher solitairement sur le passé. Non avec regrets mais avec un certain fatalisme pour trouver enfin la sérénité de dire oui à la mort. Aux couleurs bigarrées et au brouhaha, Ozon préfère distiller des petites tranches de vie. La maladie n’est pas le sujet, il pourrait s’agir tout autant du sida que du cancer, moins encore la mort. Ici c’est la vie qui est exposée dans toute sa puissance avec la pudeur et le respect que ressent chaque individu dans ces moments là. Interprété par un Melvil Poupaud plus enchanteur que jamais et une admirable Jeanne Moreau ce film est sans aucun doute l’une des plus belles surprises de l’année.
    freedom13
    freedom13

    5 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Il y'a des oeuvres qui vous touchent profondemment et qui vous hantent pendant longtemps. "Le temps qui reste" fait parti de celles là. Je ne me souviens pas avoir autant pleuré devant un film, sauf peut être "Elephant Man". Melvil Poupaud est incroyable de justesse et de retenue dans ce rôle de trentenaire homosexuel qui apprend qu'il va mourir (et non pas du sida, d'un cancer). Que ferions-nous à sa place ? Cette question revient sans cesse. Chaque scène de ce film est d'une beauté sidérante et ravive souvent des souvenirs d'enfance. Que faire lorsque l'émotion vous envahie ? Rien, si ce n'est se laisser aller. Que dire de plus ? Rien, si ce n'est remercier Monsieur François Ozon d'avoir réalisé cette oeuvre si simple et délicate mais tellement bouleversante et essentielle.
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Certes la réalisation est encore une fois superbe. Cependant François Ozon est loin du sublime 5X2 et de Swimming Pool. La faute ? Un personnage loin d'etre sympathique et vraiment pas attachant dont on a alors du mal à s'y identifier et à s'y intéresser. L'excellent Melvil Poupaud signe une belle prestation mais c'est son personnage dont on se fout un peu. Ozon parle encore de l'homosexualité (il serait peut-etre temps qu'il change un peu de registre) et de la famille avec quelques touches très émouvantes notamment lors de la belle et poigante confrontation Poupaud-Daniel Duval. Ozon aborde le theme de la mort de façon paisible sans jamais pour autant tomber dans le mélodrame. Le final n'est pas sans rappeler celui de son précédent film, sans toutefois en retrouver la force, la beauté et l'originalité. On ne sent pas vraiment d'évolution dans le parcours initiatique limité du personnage de Romain. Le personnage est si méprisant que le spectateur n'est pas aussi ému que le laissait présager une telle histoire. La prestation de Jeanne Moreau n'a rien d'exceptionnel et la partie avec Valeria Bruni-Tedeschi est ridicule, comme si le réalisateur avait cherché une intrigue permettant à son film de dépasser une heure. Réussite technique irréprochable (mais cela fait longtemps qu'Ozon n'a plus rien à prouver quant à sa maitrise de la caméra), « Le temps qui reste » est un film assez superficiel, au personnage principal vraiment pas attachant et qui ne touche que rarement le spectateur.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film sensible, plutôt juste, joliment interpreté.. on y retrouve une certaine patte française, qui gère avec brio les émotions. Jeanne Moreau y est magnifique, Melvil Poupaud très convainquant, et c'est un doux climat qui règne sur cette oeuvre, touchante. Un joli long metrage !
    givree_la_fee
    givree_la_fee

    27 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un François Ozon à la hauteur de nos espérances, une réussite dans la lignée de Sous le sable et Gouttes d'eau sur pierres brûlantes.
    Fin, perturbateur, la mélancolie triste, la vie sur un fil, les yeux qui se vident de tout espoir, recherche de soi-même, de ce que l'on vaut, de ce que sont les autres, sentiments perdus, réconciliation...
    Ozon jour sur la corde de nos émotions et le fait bien, sans bavures ni pathos larmoyant (notemment grâce à l'antipathie du perso principal).
    Melvil Poupaud porte le film sur ses frêles épaules, s'investit totalement, et n'est plus qu'une ombre passagère, un fantôme, un squelette, et s'endort inaperçu au bord de la mort sous le soleil.
    On l'a écrit déjà, Ozon le reformule à sa manière; la vie n'est qu'ombre et poussière...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le thème de la mort est difficile et beaucoup de metteurs en scènes, sont tombés dans des travers malheureux en s'y frottant. Pour Ozon, c'est le contraire, c'est dans cet univers qu'il excelle. Après 'sous le sable', il nous livre là une vision plus individualiste de la mort, lorsqu'elle n'est plus une hyppothèse mais une certitude. On suit le personnage principal dans ses rapports avec ses proches, on cherche à comprendre ses choix, ses secrets. La photographie prend différentes significations au fil du film, l'idée d'un arrêt du temps, de l'instantané qui n'est qu'illusion, et qui pourtant laisse une trace, prend toute sa force dans cette histoire. Ozon a pris soin de laisser les moments les plus dramatiques à l'écart, et ainsi se concentre sur Melville Poupaud. La partie relative au couple stérile m'a paru un peu légère et pas assez finement amenée. Pour le reste, le film est très équilibré et bien construit. Et contrairement à son précédent film (5x2), Ozon met beaucoup d'amour dans son histoire, et ne se laisse pas emporter par la tristesse du sujet. Tout cela me fait penser à Rohmer, d'ailleurs deux acteurs du film ont joué avec Rohmer. Mais il y a la touche particulière d'Ozon, son univers propre qui petit à petit se définit.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Bien-sûr en prenant son billet on s'attend à épuiser son stock de mouchoirs, c'est le cas, mais pas de la façon attendue. Ozon, tout au long du film, prend le spectateur à contre-pied, et rend ainsi son film à la fois lyrique et complexe. On parle bien ici de mélo, mais un mélo fouillé, creusé, servi par une bonne interprétation. Peut-être pas le film de l'année mais une bonne surprise quand même!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    L’histoire : Un jeune photographe arrogant se sait atteint d’un cancer foudroyant qu’il décide de ne pas combattre…
    Mon avis : Sujet casse gueule, mais traité sans pathos. C’est un choix, mais il peut être difficile pour le spectateur de s’identifier à un personnage aussi ingrat et antipathique. Éviter le mélo c’est louable, néanmoins le film peine à émouvoir vraiment : je retiendrai juste une scène avec le père, joué par Daniel Duval, et la magnifique scène finale. Melvil Poupaud étonne, mais son personnage désespère. Contrairement au très beau Sous le sable dans lequel Ozon s’en tenait à l’essentiel, ce film sec et faussement provoquant (la scène de trio, la scène de backroom) montre qu’il se laisse encore déborder par des tics personnels qui n’apportent décidément rien à ses films.
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un jeune homme apprenant qu'il va mourir, voilà un sujet très cinématographique ! Mais qu'a voulu faire Ozon ? Ses films sont souvent très léchés, ce sont des splendeurs visuelles avec une recherche de cadre à chaque plan, et pourtant ce "temps qui reste" ressemble à un téléfilm, il n'y a aucun parti pris de mise en scène, c'est plat, froid, terne. Les scènes attendues défilent, avec la grand-mère, avec l'amant, avec les parents, à l'église, avec le médecin à l'hôpital, et puis tiens, un petit coup de souvenirs d'enfance, tout ça pourrait être très émouvant, c'est juste anecdotique, dialogué sans crédibilité. Le personnage principal est très antipathique (Melvil Poupaud, pas de charme, pas drôle, juste un peu beau), et son adoucissement progressif est artificiel. La seule surprise, c'est la rencontre avec le personnage de la serveuse (Valeria Bruni-Tedeschi), mais à la réflexion, elle apparaît comme une balise un peu facile du cheminement du héros.
    Après un 5X2 pas très réussi, François Ozon déçoit, encore. Peut-être a-t-il besoin de légèreté (Huit femmes, Swimming pool) pour être convaincant...
    fleur29
    fleur29

    69 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    je suis déçu par le film. Je ne vois pas l'intéret de scenes de sexe dans le film qui n'apportent rien. Les parents, inexistants ! Heureusement qu'il y a la scène avec j. Moreau, excellente. Melvil Poupaud est un excellent acteur. J'ai nettement préféré le film le petit lieutenant qui m'a apporté beaucoup d'émotion. Les films de F. Ozon sont spéciaux, le seul que j'ai aimé, c'est 8 femmes.
    arnaud P
    arnaud P

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un bon casting, une histoire qui aurait pu être captivante... mais ça manque de punch. C'est parfois un peu long. On a du mal à être touché par l'histoire qui se déroule sous nos yeux. Dommage !
    dgz63
    dgz63

    3 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Quel beau film !
    Melvil Poupaud est magnifique, il trouve enfin un rôle à la mesure de son grand talent.
    La caméra et les dialogues de François Ozon sont sans complaisance aucune et montrent superbement le parcours intérieur du héros (mais s'agit-il d'un héros?).
    On peut simplement regretter que le personnage de Jeanne Moreau ne soit pas plus à l'écran.
    L'émotion est présente du début du film jusqu'à la scène finale, finale et définitive..
    Lord LYNDON
    Lord LYNDON

    19 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 août 2010
    OZON a fait mieux que ce petit film sans surprises qu'on a l'impression d'avoir vu mille fois. Les acteurs sont excellents et le film comporte quelques scènes réussies par ci par là (celles avec Valeria BRUNI TEDESCHI notamment).
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