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    Le temps qui reste
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    151 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    On est pas loin d'un chef-d'oeuvre! Emouvant, poignant, réaliste, excellement porté par le magnifique Melvil Poupaud ! Est-ce le réel début de sa carriere ? Petit bémol pour le rôle de Jeanne Moreau ! Je ne souhaite à personne d'avoir un membre de son entourage aussi peu psychologue ! De plus, la performance de Mme Moreau est très plate ! A part ça, Dieu que Marie Rivière a vieilli !
    On peut à présent dire que Mr Ozon fait partie des grands du cinéma ! Son style est sublimissime ! Bravo ! Un grand moment... A ne pourtant pas conseiller aux dépressifs !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    François Ozon prend la vie à contre-pied. Alors que le monde s'inquiète du temps qui passe, du futur incertain, d'une vie incertaine, Ozon nous narre le temps qui nous reste. De manière dépouillée et sobre, on assiste à l'histoire d'un jeune homme apprenant une maladie grave et dont les jours sont comptés. D'une vie faste et aisée, son existence bascule du jour au lendemain. La vie lui aura repris brutalement tout ce qu'elle lui avait offert.

    Intensément sobre, Le Temps Qui Reste engendre au travers de son personnage principal un sentiment de profond vertige face à un abîme aussi insurmontable que demeure la mort. On ne peut que compatir face au profond désarroi d'un homme qui sait qu'il va mourir et qu'il ne peut rien y faire. Tout s'exprime par des gestes simples, des paroles simples, face à une fin annoncée, plus aucun artifice n'est nécéssaire, plus de superflu, seul ce qui est important reste. Finalement le personnage de Romain se heurte au seul questionnment conditionnant toute vie : son sens. Essayer de marquer de son empreinte, essayer de compter et d'exister dans la vie d'un autre, c'est tout ce qui importe alors quand le temps devant soi nous est compté. Tout s'efface, ne reste que l'essentiel : la vie, la mort, les sentiments.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film splendide, très émouvant. Certaines scènes sont superbes ( de par la beauté du jeu des acteurs mais aussi du paysage )
    Chapeau Ozon !
    fleur29
    fleur29

    69 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    je suis déçu par le film. Je ne vois pas l'intéret de scenes de sexe dans le film qui n'apportent rien. Les parents, inexistants ! Heureusement qu'il y a la scène avec j. Moreau, excellente. Melvil Poupaud est un excellent acteur. J'ai nettement préféré le film le petit lieutenant qui m'a apporté beaucoup d'émotion. Les films de F. Ozon sont spéciaux, le seul que j'ai aimé, c'est 8 femmes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    "Le temps qui reste" est l'expression qui convient ici et s'applique au pauvre spectateur qui scrute sa montre tout au long de la projection. Comment François Ozon, réalisateur que j'estime, a-t-il pu s'enliser à ce point dans un récit qui, pour évoquer une mort annoncée, manque autant de vie ? J'ai eu des proches confrontés au cancer et, dans l'extrème diversité de leurs réactions face à la maladie (courage, défaitisme, optimisme, renoncement, indifférence, inconscience), je n'ai jamais perçu ce côté froid et clinique qui plane tout au long du film. J'ai lu quelque part que le réalisateur a voulu éviter "le côté larmoyant de Philadelphia et le côté trash des Nuits Fauves". Le problème, c'est qu'à la place, il distille une sorte d'émotion-frigidaire glaçante qui laisse beaucoup de spectateurs en dehors du film et de son histoire. Vivement le prochain film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Nouvel opus de François Ozon qui devient de plus en plus tendre avec ses personnages.
    Le propos est tragique mais tellement beau en même temps.
    Jeanne Moreau est une grand Dame. Mais on le savait déjà.
    Melvil Poupau est adorable et insupportable en même temps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est un film bouleversant et magnifique qui vous prend et ne vous lâche plus d'un bout à l'autre. Melvil Poupaud est superbe. François Ozon filme avec une retenue et une grâce remarquables. Malgré le sujet, il évite complètement le pathos et saisit l'étrangeté de l'humaine condition entre enfance, mort et sexualité. Le meilleur film que j'aie vu depuis de longs mois.
    arnaud P
    arnaud P

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un bon casting, une histoire qui aurait pu être captivante... mais ça manque de punch. C'est parfois un peu long. On a du mal à être touché par l'histoire qui se déroule sous nos yeux. Dommage !
    dgz63
    dgz63

    3 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Quel beau film !
    Melvil Poupaud est magnifique, il trouve enfin un rôle à la mesure de son grand talent.
    La caméra et les dialogues de François Ozon sont sans complaisance aucune et montrent superbement le parcours intérieur du héros (mais s'agit-il d'un héros?).
    On peut simplement regretter que le personnage de Jeanne Moreau ne soit pas plus à l'écran.
    L'émotion est présente du début du film jusqu'à la scène finale, finale et définitive..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un magnifique film, d'une finesse exemplaire. Le sujet a certes déjà été traité, mais il ne l'avait jamais été avec tant de vérité et d'intimité. La performance de l'acteur principal est criante de vraisemblance, de sincérité. On se lie très vite à celui-ci en voulant partager son combat perdu d'avance face la vie, face à son inéluctable mort. Une grande oeuvre cinématique, très émouvante, sans jamais basculer dans la niaiserie et le trop-plein de sentiments. Merci pour cette humanité.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je ne fais pas partie de ceux qui détestent Ozon. J'avais adoré "Sous le sable" pour sa délicatesse et son étonnante maturité. Là, je suis consterné. C'est lacrymal, facile, cliché (ah ! Poupaud se regardant dans la glace et se revoyant enfant). Ce film est nombriliste, égoïste. La presse est hypocrite. Ozon n'est pas Douglas Sirk !!!
    Chatterer
    Chatterer

    81 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film très dur qui nous raconte les derniers jours d’un homme de 30 ans atteint du cancer…
    Plutôt que de se battre, et de subir un traitement violent, il décide de partir en quète de lui-même, loin de la pitié de ses proches. Il va d’abord commencer par éloigner son petit ami, puis sa sœur en la rabaissant très cyniquement lors d’un repas qui se termine en catastrophe…
    Il vit alors ses derniers instants en prenant en photos ceux qu’il aime. Il se revoit enfant et préfère un face à face et seul avec cet enfant qu’il était …
    Le film nous montre comment il est difficile d’appréhender le temps qui reste, de voir chaque individus que l’on a aimé une dernière fois, de vivre les choses que l’on aime pour une dernière fois…
    L’acteur principal, Melvil Poupaud est sublime, touchant…
    Le film mérite vraiment d’être vu.
    Fritz L
    Fritz L

    173 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Quand l’émotion vous saisit à ce point vous ne pouvez sortir de la salle tout à fait indemne. François Ozon réalise la une œuvre infiniment troublante et personnelle. Le sujet n’est pas des plus originaux ; les derniers jours d’un homme et la manière d’appréhender sa mort. On pourrait même faire un parallèle avec les nuits fauves de Collard. Mais là où ce dernier voulait un héros dévoreur de vie, inconscient et jouissant d’excès, Ozon lui, nous raconte l’histoire simple de Romain. Lui aussi est beau, lui aussi jouit d’une belle prestance dans la vie, lui aussi apparaît comme un monstre d’égoïsme. Ces deux héros ont tout pour eux et il y a comme une injustice de les voir frappés si jeune par la mort. Mais la comparaison s’arrête là. Les dernières heures de Romain sont empreintes d’une spiritualité et se fondent sur le pourquoi de l’existence. Faire table rase du présent qui ne répondra plus au futur, et se pencher solitairement sur le passé. Non avec regrets mais avec un certain fatalisme pour trouver enfin la sérénité de dire oui à la mort. Aux couleurs bigarrées et au brouhaha, Ozon préfère distiller des petites tranches de vie. La maladie n’est pas le sujet, il pourrait s’agir tout autant du sida que du cancer, moins encore la mort. Ici c’est la vie qui est exposée dans toute sa puissance avec la pudeur et le respect que ressent chaque individu dans ces moments là. Interprété par un Melvil Poupaud plus enchanteur que jamais et une admirable Jeanne Moreau ce film est sans aucun doute l’une des plus belles surprises de l’année.
    freedom13
    freedom13

    5 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Il y'a des oeuvres qui vous touchent profondemment et qui vous hantent pendant longtemps. "Le temps qui reste" fait parti de celles là. Je ne me souviens pas avoir autant pleuré devant un film, sauf peut être "Elephant Man". Melvil Poupaud est incroyable de justesse et de retenue dans ce rôle de trentenaire homosexuel qui apprend qu'il va mourir (et non pas du sida, d'un cancer). Que ferions-nous à sa place ? Cette question revient sans cesse. Chaque scène de ce film est d'une beauté sidérante et ravive souvent des souvenirs d'enfance. Que faire lorsque l'émotion vous envahie ? Rien, si ce n'est se laisser aller. Que dire de plus ? Rien, si ce n'est remercier Monsieur François Ozon d'avoir réalisé cette oeuvre si simple et délicate mais tellement bouleversante et essentielle.
    JamesDomb
    JamesDomb

    91 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Certes la réalisation est encore une fois superbe. Cependant François Ozon est loin du sublime 5X2 et de Swimming Pool. La faute ? Un personnage loin d'etre sympathique et vraiment pas attachant dont on a alors du mal à s'y identifier et à s'y intéresser. L'excellent Melvil Poupaud signe une belle prestation mais c'est son personnage dont on se fout un peu. Ozon parle encore de l'homosexualité (il serait peut-etre temps qu'il change un peu de registre) et de la famille avec quelques touches très émouvantes notamment lors de la belle et poigante confrontation Poupaud-Daniel Duval. Ozon aborde le theme de la mort de façon paisible sans jamais pour autant tomber dans le mélodrame. Le final n'est pas sans rappeler celui de son précédent film, sans toutefois en retrouver la force, la beauté et l'originalité. On ne sent pas vraiment d'évolution dans le parcours initiatique limité du personnage de Romain. Le personnage est si méprisant que le spectateur n'est pas aussi ému que le laissait présager une telle histoire. La prestation de Jeanne Moreau n'a rien d'exceptionnel et la partie avec Valeria Bruni-Tedeschi est ridicule, comme si le réalisateur avait cherché une intrigue permettant à son film de dépasser une heure. Réussite technique irréprochable (mais cela fait longtemps qu'Ozon n'a plus rien à prouver quant à sa maitrise de la caméra), « Le temps qui reste » est un film assez superficiel, au personnage principal vraiment pas attachant et qui ne touche que rarement le spectateur.
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