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septembergirl
607 abonnés
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2,0
Publiée le 1 février 2014
Un polar noir américain de Brian de Palma, adapté du roman de James Ellroy. Un film qui s’avère rapidement décevant, proposant un rythme lent, un scénario alambiqué, noyé au milieu d’intrigues secondaires, et des acteurs peu inspirés. Même sur le plan visuel, le film ennuie, proposant des choix artistiques faibles et convenus. Long, brouillon, bâclé… Pour une meilleure perception de l’univers de l’écrivain, il est préférable d’opter pour le bien plus réussi "L.A. Confidential" de Curtis Hanson !
J'en attendais beaucoup de par le casting, le sujet et la bande annonce (qui pour une fois donne envie), mais au final quelle déception. Les scénaristes ont compliqué le film à outrance, pourquoi ? Je n'arrive toujours pas à le comprendre, mais au final ça rend le tout chiant et pesant, voir long. On se retrouve plongé dans les années 40 sans soucis, mais suivre l'enquête s'avère déjà plus difficile à rendre pour le réalisateur. Rien ne ressort vraiment, tout est moyen, musique (sauf celle de la bande annonce, mais le reste n'est pas génial), dialogues, jeu d'acteur... Les costumes et le décor sont mieux mais c'est accessoire, par contre l'histoire est bien étirée, donc lourde, dommage, on s'ennuie.
Déçu de ce film ! Le roman de James Ellroy est un grand classique des romans policier et un véritable chef d'oeuvre littéraire. C'est une mauvaise adaptation, je vous conseille de lire le livre et de ne pas regarder ce film. Il s'agit d'une suite d'une infime partie des scènes présentes dans le roman, très difficile a suivre. Le film n'est pas fidèle à l'histoire de Ellroy et l'on ne retrouve pas l’ambiance du livre de même que l'attitude des personnages y est différente. Le jeux d'acteur est mauvais. Adaptation raté.
L'équation Brian De Palma et James Ellroy était évidente. Les deux hommes partageant ce goût pour le vice qui suinte et la mauvaise conscience qui se planque derrière le rêve américain. Sans parler de leur appétence pour le voyeurisme, la sexualité trouble et les obsessions derrière l'image (fixe ou en mouvement). C'était donc naturel de voir le premier adapter le second, surtout qu'il s'agit du roman le plus personnel de son auteur. Dans les grandes lignes, le script de Josh Friedman colle au livre d'Ellroy. Un meurtre barbare, un enquêteur paumé au milieu des pistes, suspects et femmes qui gravitent autour de lui et de son collègue Lee. Malheureusement, cette transposition souffre assez rapidement de son artificialité. Les divers protagonistes sont trimballés au gré d'une intrigue qui ne sait pas quand elle doit se servir d'eux. Ce qui nous amène à deux autres problèmes. Le premier touche essentiellement à l'enquête dont les rebondissements sont amenés en dépit du bon sens, ce qui tend à rendre invraisemblable ce qui était cohérent et terrifiant dans l'œuvre écrite. Le film est lui poussif voire balourd, piétinant le suspense qui devrait pourtant mener la danse. Deuxième point, le manque de subtilité de Brian De Palma, qui transforme le sulfureux et le morbide en voyeurisme prude et ringard. On tombe même dans le grand-guignol dans son dernier acte, qui achève de rabaisser le film, finalement plus proche du pastiche que du polar. Seuls les comédiens semblent à même d'empêcher le Dahlia Noir de s'écraser. Aaron Eckhart est probablement celui qui s'en sort le mieux en Lee Blanchard, suivi par Scarlett Johansson, bien que le film semble déterminer à la restreindre à une image de femme fatale rétro avec son fume-cigarette. Puis Hilary Swank qui jongle avec les nuances de son personnage. En dernier, Josh Hartnett fait le job, malgré un manque de charisme évident. C'est principalement eux qui rendent la vision de ce Dahlia Noir possible. Puis De Palma parvient de temps à autre à glisser quelques belles idées de mise en scène. On peut également saluer la reconstitution assez jolie du LA des années 40. Mais bon, c'est bien peu pour en faire un bon polar. Encore moins s'il s'agit de l'adaptation d'un des plus grands polars de ces 30 dernières années.
P.S : Pour ceux qui ont découvert le roman, vous avez sûrement lu la postface signée par James Ellroy lui-même. En plus de donner moults détails sur l'écriture du roman et sur sa vie, l'auteur dressait les louanges du film et des acteurs. Ne vous y trompez pas, Ellroy a lui-même débiné le film après sa sortie. "Money is the gift that no one ever returns", James Ellroy (septembre 2016).
Long et brouillon avec une intrigue peu efficace et trop alambiquée, cette adaptation ne convainc pas. Un certain ennui s'installe durant le film malgré une palette d'acteurs qui s'agitent efficacement et une bonne photographie.
Brian De Palma tombe dans le piège de l'adaptation de roman : en voulant reproduire exactement le livre, le film se densifie parfois inutilement dans des intrigues secondaires et l'on peine souvent à retrouver la trame principale. Pour moi, une adaptation doit justement être une adaptation et non pas une copie identique d'un livre.
Depuis L'impasse Brian De Palma n'avait plus réalisé de grand film, je croyais qu'avec Le Dalhia noir se serait le retour marquant pour ce génie (que fut?) qu'est Brian De Palma mais je suis ressorti du cinéma assez dépité. L'ambiance du film n'est pas très noir, le casting n'est pas réellement convaincant (les actrices n'ont pas l'allure de femmes fatales) en fait seul Josh Hartnett s'en sort très bien. Le suspense est faible, Brian De Palma aurait du plus centrer le scénario sur le meurtre de Betty Short, seul quelques scènes notamment celle de la chute du haut des escaliers est très palmienne, le final est pas mal mais pour moi Le Dahlia noir reste toutefois une déception. Pour revenir au casting il y a quelques habitués des films de De Palma comme Gregg Henry ou encore William Finchey.
Malgré son casting de rêve, ce Dahlia Noir n'est que l'imitation d'un polar noir. L'enquête principale est noyée au milieu des intrigues secondaires. C'est brouillon et ennuyeux. Bien en dessous des Incorruptibles. La mise en scène est plate, seuls les décors et costumes sont réussis. Scarlett Johansson est la seule crédible dans les années 40. Je regrette que ce projet n'ait pas été confié à David Fincher... (Pas terrible)
Faisant preuve dun esthétisme et dun savoir-faire irréprochable, The Black Dahlia reste un Brian De Palma mineur, faute à un scénario prenant mais alambiqué dans se dernière partie et à un rythme parfois très lent. Reste des acteurs de qualité (Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Hilary Swank, Aaron Eckhart, Gregg Henry ou encore William Finley) et une séquence splendide dans un escalier qui prouve clairement la magnificence du style De Palma. A voir !
Les films noirs ! Oui je crois que c'est la deuxième fois que je critique un film noir (le premier étant la Nuit nous appartient). A savoir un film qui prend on compte les codes du polar noir, c'est à dire une ambiance sombre et inquiétante, avec un héro torturé et en générale froid, et des décisions irréversibles. Alors lorsque j'ai décidé de voir ce film, adapté du roman le Dalhia Noir, réalisé par Brian de Palma (Mission impossible, les incorruptibles, Scarface !!!), donc je me suis précipité dessus et...j'ai déchanté.
Oui malheureusement. J'ai été déçu. Ce film n'est pas mauvais, la réalisation est bonne, l'histoire est bonne, le scénario est bon, la musique et l'ambiance propice. Bref rien à dire. Oui je n'ai rien à critiquer. Car ce film est bon, juste bon. Mais affreusement plat. La réalisation est classique, du début à la fin. Il n'y a pas d'idée de mise en scène, il n'y a pas de plans inspirés. Tout a déjà été fait depuis longtemps en terme de mise en scène, et l'ambiance est trop gentillet pour un film noir.
Et les personnages ce n'est pas glorieux. Le personnage principal Dwight « Bucky » Bleichert est vraiment lisse pour un héro de film noir. Il ne dégage aucune prestance, ni aucun charisme. Il fait pâle figure face à un Lee Blanchart Joué par Aaron Ekhart qui crève littéralement l'écran. Autre personnage bien décevant Kay Lake (jouée par Scarlett Johanson), la love interest n°80. Il n'y a guère Madeleine Lindcott (jouée par Hillary Swank) de potable mais elle aussi est oubliable.
L'histoire est certes bonne mais peu intéressante au fond. Je me suis ennuyé tout le long. Je ne demande pas à ce film qu'il pétarade mais qu'il est un atmosphère. Alors que là non. C'est convenu, ennuyant, lisse et plat. Même dans Seul au Monde je me suis plus senti concerné. Même le remake de Shaft était plus fun (en même temps ils ont tout fait pour qu'il soit fun).
Bref, pour un film de De Palma, je trouve le Dalhia Noir très en dessous de ce que j'espérais. On m'avait promis un film noir, je n'ai vu qu'un film simpliste. J'espère que le film Passion que j'espère voir sera plus à la hauteur
A la base, il y a un fait divers sordide survenu en 1947 : le meurtre et la mutilation de Betty Ann Short, une jeune femme qui voulait devenir actrice. James Ellroy en a tiré un livre somptueux et vénéneux et voilà que Brian De Palma s'attelle à son adaptation cinématographique. Il y a, dans "Le Dahlia noir", tous les éléments réunis pour un film noir comme on les aime. Un meurtre horrible, des femmes aussi belles que dangereuses (ici, ce sont Scarlett Johansson et Hilary Swank), des flics obstinés à la recherche d'une vérité forcément dérangeante dans la Los Angeles des années 40. Pourtant, le cocktail ne prend pas. Ce ne sera pas à cause de la mise en scène du réalisateur, qui s'avère très belle et maîtrisée sans pour autant avoir la maestria des films qui ont fait son succès. Là où le bât blesse, c'est dans le scénario qui ne se concentre pas assez sur l'enquête et qui préfère s'intéresser aux personnages et à leur part d'ombre. Sauf qu'aucun acteur du film ne semble entièrement convaincu par leurs personnages et même s'ils sont physiquement bien choisis, ils sont loin d'être en grande forme. Un film noir en demi-teinte donc, plus décevant qu'autre chose lorsqu'on entrevoit son potentiel mais pas forcément déplaisant non plus.
"Le Dahlia noir" suit deux détectives, Bucky Bleichert (Josh Hartnett) et Lee Blanchard (Aaron Eckhart), dans le Los Angeles des années 40 et retrace leur enquête sur le meurtre d'Elizabeth Short (Mia Kirshner), connue sous le nom de "Dahlia noir". Le film de Brian De Palma m'a beaucoup déçu, surtout en raison de son intrigue très confuse et qui fait l'impasse sur bon nombre de moments du livre. En fait, pour vraiment bien adapter "Le Dahlia noir", je pense qu'il aurait au moins fallu faire un film de trois heures. Paradoxalement, j'ai parfois trouvé le temps long... Au niveau de la mise en scène, c'est du De Palma classique (je crois que le début du film avec un plan séquence est mon moment préféré), mais pas toujours approprié au sujet. Certes, la scène des escaliers est un grand moment, mais c'est un peu en décalage avec le reste je trouve. En ce qui concerne les acteurs, j'ai été plutôt agréablement surpris par Josh Hartnett et ébloui par Hilary Swank et Mia Kirshner. Par contre, Scarlett Johansson ne m'a pas convaincu dans ce film. En outre, j'ai bien aimé la musique de Mark Isham. Globalement, "Le Dahlia noir" demeure donc une de mes plus grandes déceptions de ces dernières années, d'autant plus que j'espérais que ce film allait remettre De Palma en selle.