Le plus grand défaut que l’on pourrait reproché à Brian de Palma c’est d’avoir créer un faux rythme dans ce très bon policier. Mais la reconstitution de l’époque, les acteurs tous impeccable et une réalisation très bonne (cela reste quand même à du de Palma). On se laisse embarquer donc cette histoire très convaincante.
Rien à redire sur les interprétations, les décors etc... mais bon sang ce que ça peut être confus. Ce n'est vraiment qu'à la fin que j'ai pu un peu mieux apprécier le film, mais ça fait bien peu pour un film d'une telle durée dont j'attendais beaucoup plus.
Brian De Palma perd de sa superbe dans ce film dramatico-policier. Dans des méandres insoupcenables (situations et personnages s'enchaînent pour ne donner rien ou presque), le scénario, d'après le roman de James Ellroy (un meurtre particulièrement horrible va être élucidé par deux inspecteurs...), se veut intelligent en appuyant sur la psychologie des personnages : De Palma s'y attarde trop. Emmené par un casting pas anodin du tout (Hartnett, Johansson, Swank et Eckhart), d'une musique douce mais prenante (Mark Isham), d'une bonne photographie ainsi que des décors minutieusement préparés, "Le dahlia noir" s'enfonce à cause de l'atmosphère rendue (on s'ennuie pendant tout le film, sauf le début qui semblait prometteur) et des thèmes de prédilection de De Palma (les faux-semblants, le voyeurisme) trop significatifs. De ce fait, on ne se sent pas dans cette enquête policière : on la balaie de long en large san trop voir où De Palma nous incite à venir. Etonnant de la part du réalisateur des "Incorruptibles" et de "Snake eyes". Spectateurs, évitez à tout prix ce dahlia sombre et impétueux. Il y a du mauvais noir dans l'atmosphère...
A première vue, un duo gagnant : Ellroy et De Palma... au final : une déception ! Je n'ai pas très bien compris comment il s'y est pris mais De Palma a réussi à completement me détourner de l'affaire du Dahlia pendant le film. On ne suit cette affaire que de loin et otu ce qui s'y rapporte parait sans importance. Quand vient le dénouement (à ressort comme à chauqe fois chez Ellroy), on ne parvient qu'à feindre l'etonnement. Mais en plus de ça le problème vient aussi du choix des acteurs (Hartnett, Eckhart, Swank) qui n'avaient pas la stature pour leurs roles. Il aurait fallu choisir des acteurs plus charismatique. Bilan : Curtis Hanson aura fait bien mieux.
Après un début intéressant, ce polar s'enlise rapidement dans un faux rythme. La faute à un scénario trop torturé ainsi qu'à des acteurs pas toujours convaincant. Dommage car il s'agit sans doute de l'une des plus belles mise en scène de Brian De Palma.
Réalisation soignée, on assiste à du beau spectacle. Bien que je n'aie pas compris toute l'histoire, car le scénario est très confus, c'est là un bon rôle pour Josh Harnett, et Scarlett est troublante de sensualité. Je souligne aussi le fait que l'ambiance rétro m'a énormément plu.
Si la complexité de l'intrigue est réelle, il n'empeche qu'on attendait du spécialiste du polar De Palma qu'il garde un ryhtme régulier. Malheuresement, le film est trop fouillis pour qu'on y reste accroché. Les acteurs eux sont bien présents.
Le style rapelle l'excellent L.A confidential seulement ici le scénario à multiple tirroir est mal maitrisé. Un mauvais timing et des mauvais enchainements rendent le film difficile à suivre, diluant le meilleur du suspense alors que tout était réunis pour un très bon film.
Hollywood et ses secrets, Hollywood et ses histoires sordides. Un thème relativement peu développé par le septième art. C’est un fait divers avéré qui a inspiré à James Elroy son fameux roman « Le Dahlia noir », ayant lui-même inspiré le film dont cette critique fait l’objet. Comment la starlette Elizabeth Short a-t-elle pu être assassinée dans des circonstances si atroces ? Qui est le meurtrier et quels sont ses motifs ? Le duo de flics Bleickert et Blanchard se retrouvent à enquêter de près sur cette ignoble affaire. « Le Dahlia noir » repose sur l’opposition de deux hommes différents. Blanchard et Bleichert, le feu et la glace, la passion et la sagesse. Au commencement, le duo fonctionne bien et leurs enquêtes se suivent sans mal. Mais plus les personnages se dévoilent, plus l’écart se creuse. Si Aaron Aaron Eckhart donne une profondeur à son rôle tout en lui apportant un charisme monstrueux, Josh Hartnett est fade. Son personnage ne fait naître aucun sentiment d’attachement. Il est droit dans ses choix et ses actes, prévisible... Quel dommage que dans la seconde partie du film l’intrigue se concentre sur son personnage ! Que dire sur le reste des protagonistes ? Kay, le personnage de Scarlett Johannson est un bon rôle pour l’actrice qui pour une fois ne mise pas seulement sur son physique. L’autre tête d’affiche féminine (vivante) du film est Hilary Swank. La jeune femme n’est pas du tout taillée pour son rôle de femme fatale. On a du mal à y croire, d’autant plus qu’elle ne ressemble en rien à Mia Kirshner, dont elle est censée être le sosie. Ces personnages évoluent dans un Los Angeles des années cinquante bien retranscrit. J’ai trouvé la photographie assez jolie, bien que parfois trop sombre. Souvent on se surprend à chercher les détails dans des intérieurs obscurs. Fort heureusement, Brian DePalma assure avec sa mise en scène. Avec tant de classiques à son actif, est-ce vraiment une surprise ? Sa caméra dévoile une intrigue bien ficelée. Encore une fois cependant, la disparition de Blanchard cause une perte de rythme. L’enquête, passé un certain moment, ne passionne plus. Pire ! Le final qui est proposé est théâtral, invraisemblable et confus. On reste sur sa faim, le "happy ending" n’arrangeant rien. Et si on refaisait le scénario ? Et que cette fois au lieu de choisir cette godiche de Josh Hartnett, on donnait à Aaron Eckhart et à son personnage le premier rôle ? Pour sûr, cette fois l’enquête du « Dahlia noir » deviendrait plus palpitante !
Il est très difficile d'avoir un intérêt pour l'enquête, tellement celle-ci est compliquée. On ne nous donne pas assez de détails pour la comprendre véritablement, il y a beaucoup de non-dits (l'inspecteur découvre subitement quelque chose, on est censé avoir deviné avec lui, mais quand on n'a pas lu le livre, ce n'est pas évident). Certains personnages importants pour l'intrigue ne sont que vaguement présentés. Bref, au niveau de l'histoire, c'est raté, même si le film m'a donné envie d'en savoir plus, et je vais donc sûrement lire le livre. Niveau photographie et réalisation, c'est beaucoup plus intéressant, esthétiquement, le film est très bon. Niveau casting, rien à dire, chaque personnage est bien représenté, surtout Aaron Eckhart, qui est vraiment très bon, et Mia Kirshner, dont les passages sont très intéressants et donnent un bon aperçu de la jeune femme qu'elle était. Le gros problème que j'ai eu, avec le film, est définitivement une histoire bien trop simplifiée pour qu'on en comprenne toutes les nuances.
De Palma a voulu réaliser ses fantasmes. Ce film a été fait pour lui, et rien que pour lui. Evidemment, ca bloque. Le scénario, qui pose plus de questions qu'il ne donne de solutions fait qu'on s'ennuie vite. On ne peut cependant lui reprocher une mise en scène très soignée, et les acteurs sont plutot excellents. Ouf !
Blablabla c'est sombre, blablabla c'est noir... bon... OK, sinon pour plus d'originalités, on pourrait quand même dire que les acteurs sont vraiment bons. Mais le tout est parfois un peu trop lent. Au final nous avons un film sombre (blabla...) lent, qui passe à côté du principal... la noirceur de l'oeuvre originelle... Donc oui c'est sombre, mais le tout ne l'est vraiment pas assez. Le poid psychologique n'en est pas vraiment un, on traverse le film comme une enquête presque banale... un comble quand on connait le sort réservé à la victime du film... OK un film mièvre.
L’ambiance voilà l’atout principal de ce film, tout le Los Angeles des années 40 y est : ses policiers corrompus, ces criminels à la petite semaine, ses femmes fatales, les cigarettes fumantes dans tous les plans, les vieilles voitures, les bas-fonds de perdition…. Oui tout y est savoureusement bien rendu. Malheureusement l’histoire alambiquée, typique du polar noir à la Dashiell Hammett, peine à maintenir l’attention et l’intérêt du spectateur. En fait, on est assez perdu dans les rebondissements un peu mollassons de cette enquête, au point qu’à la mise en place des pièces de ce puzzle un peu artificiel on se surprend à n’être ni étonné ni satisfait des explications. Les acteurs sont bons et se fondent bien dans l’ambiance sombre de cet Hollywood des années 40, Hollywood Land en fait. Un film d’ambiance à voir pour les amoureux du polar et des atmosphères rétros mais qui n’en sortiront pas totalement satisfaits, les autres s’ennuieront plutôt devant ce qui ressemble à un exercice de style un peu vain.