J’attendais beaucoup de ce film inspiré d’un des faits divers les plus passionnants du 20e siècle. Avec Brian De Palma aux commandes (« Les Incorruptibles », « Scarface » et « Mission Impossible » quand même !), et un casting alléchant, j’étais encore plus impatient. Mais la déception est là ! Alors certes, la reconstitution du Los Angeles des années 40 est excellente, l’image est travaillée et les acteurs sont très bien (Josh Hartnett et Aaron Eckhart parfaits, Scarlett Johanson troublante, Hilary Swank surprenante, Mia Kirshner trop rare, Fiona Shaw hallucinante…) mais alors le scénario est particulièrement compliqué et le rythme est absent quasiment tout le long du film ! Pourquoi ne pas s’être concentré davantage sur le meurtre ? Reste une scène phénoménale : le plan séquence de la découverte du corps.
Niveau réalisation, on a ici un film noir très élégant bien que légèrement désuet dans son style, un peu comme du De Palma... des années 70...mais c'est certainement voulu... Nous somme donc dans les meilleurs dispositions pour apprécier l'histoire et pourtant, c'est tellement inutilement compliqué qu'on ne sait même plus de quoi on parle et s'il s'agit d'une enquête ou des problèmes de couples de de jalousie des personnages principaux.
un thriller plutôt noir et morbide mais qui divertira le spectateur tout du long avec en prime un casting de jeunes stars. Ce n'est cependant pas le thriller de référence.J'aurais pu mettre 3 étoiles, mais je considère que l'on est en droit d'attendre plus de la part de Brian de Palma
De Palma n'est pas toujours à son aise dans l'univers glauque et sordide d'Elroy et les deux principaux personnages masculins sont ratés. Il reste cependant de brillants moments de mise en scène digne du meilleur De Palma et de sublimes actrices : la blonde et la brune, dignes du cinéma d'Hitchcock. La fin d'ailleurs ressemble un peu à Pas de printemps pour Marnie.
Finalement décu par trop de temps mort. Le scénario est bon, l'histoire est très intéressante, scarlett est trop belle, mais au final, en dépit de belles images, on s'ennuie. Dommage. Mais a voir, pour Scarlett.
Décidément De Palma retrouve plus les sommets . Avec Le Dahlia Noir , il nous prouve que son niveau s'essouffle . Un film , qui remonte un scénario mal adapté . La réalisation est réussie , et il ne ressort que ça pour un film , vraiment d'une piètre qualité . Pire encore , seul Josh Hartnett remonte une pente glissante , avec des acteurs et actrices de haut standing qui font de la configuration . Une adaptation peu glorieuse , et je peux admettre que le film ne m'a pas emmené . Un bien médiocre thriller , policier qui se mélange les pinceaux , à cause d'une scénario bâclé et brouillon . Adaptation ratée ; en tout cas , c'est plus que décevant , surtout venu de Brian De Palma
En caricaturant à peine, on peut classer les films de Brian de Palma en deux catégories : les chefs d'oeuvre et les ratés. "Le Dahlia noir" appartient sans aucun doute à la deuxième catégorie. Avec cette histoire complexe retranscrite de manière confuse, il est difficile d'apprécier les fulgurances visuelles du réalisateur, par ailleurs pas toujours très inspiré, à l'image de la séquence de la mort d'un des personnages principaux, qui en plus d'être maladroite s'avère être un grossier exercice d'auto-citation (on pense à la scène finale de "Scarface" mais aussi à la scène des escaliers des "Incorruptibles") ; les références à Billy Wilder (il y a indéniablement un peu de "Sunset Boulevard", surtout dans la grande tirade de Fiona Shaw) et Hitchcock (le triple raccord dans l'axe sur le cadavre, à la fin, se retrouve dans "Les Oiseaux") sont, comme toujours, plus malins. Il demeure malheureusement difficile de s'intéresser à l'histoire, la faute à des acteurs peu impliqués : Josh Hartnett est plat comme une limande et Scarlett Johansson se contente d'être belle, ce qu'elle fait certes très bien. C'est finalement Mia Kirshner qui marque vraiment le spectateur, grâce à ces très belles scènes d'essais filmés en noir et blanc, dans lesquelles elle répond aux questions d'un réalisateur hors-champ joué par De Palma lui-même. Ce sont probablement les scènes les plus simples du film et ce sont pourtant celles où il se passe le plus de choses à l'écran.
Le dahlia noir, nous plonge dans l'obscurité de l'Hollywood des années 40, ou la corruption était chose courante. Un peu à la maniére d'un LA Confidential, Brian de Palma, nous plonge dans cet univers sombre, mais on en ressort malheureusement un peu deçu. Certe le jeu des acteurs est excellent, et la mise en scéne géniale, mais le scénario souffre de lacunes qui conduisent à une certaines incompréhension, les spectateurs n'ayant pas lu le roman. Dommage.
Malgre une certaine reconstruction de l epoque, le film nous perd un peu par son scenario un peu confus et une distribution inegale : Si Aaron Eckart est irreprochable, Fiona Shaw comme a son habitude est trop dans l exces.
Brian de Palma est décidément très irrégulier... Pour être Hitchcock il y a encore du chemin... "Le dalhia noir" aurait pu être plus réussi, et vu l'époque du film créer une ambiance digne du film noir (et donc ce qu'à voulu Brian)... il aurait du revoir "LA Confidential"... bon film dans le fond mais pêche par la forme... dommage.
Une grosse déception !! La réalisation de Brian De Palma est à la hauteur, mais le scénario est vraiment "lent" et ennuyant !! Quand j'ai vu le casting (Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Hilary Swank...) et le nom du cinéaste je voulais absolument découvrir ce film, mais j'aurais du m'abstenir parce que l’enquête est mal ficelée, et il y aucun suspens...
Quand il aborde cette relecture de la fameuse affaire du Dalhia noir à travers le prisme du roman de James Ellroy, De Palma est au trente sixième dessous au niveau de sa popularité, ses trois derniers films ayant été des flops au box-office. Il commence à porter la scoumoune et les producteurs sont de plus en sceptiques sur sa capacité à retrouver sa verve créatrice des années 80. Le roman de James Ellroy qui mêle étroitement le meurtre de sa propre mère avec celui d'Elizabeth Short à déjà plus de quinze quand De Palma s'attèle au projet, mais entre temps un livre émanant de l'officier Steve Hodel, accrédite de manière très convaincante la thèse selon laquelle ce serait son propre père, George Hill Hodel, célèbre chirurgien introduit dans la jet set de l'époque (il était le compagnon d'orgie de Man Ray et de John Huston) qui aurait commis ce meurtre si particulier pour rendre un hommage à une composition photographique de Man Ray. Ces révélations font grand bruit aux Etats-Unis où ce meurtre jamais résolu, passionne les foules. De Palma décide donc de profiter de ce brusque regain d'intérêt pour tenter de se "refaire la cerise". Pour parachever son coup et frapper à coup sûr dans le mille, il d'ébauche deux jeunes actrices à l'époque très en vogue à Hollywood , la multi-oscarisée Hillary Swank et la pulpeuse Scarlett Johansson qui vient de faire sensation dans "Lost in translation" de Sofia Coppola. Toutes ces raisons sentent un peu le préfabriqué mais on a vu d'autres projets du même type se révéler tout à fait honorables. De Palma ne se sortira pas de cette entreprise bancale; sans doute à cause d'un scénario de Josh Friedman qui développe trop les aventures annexes des deux vedettes féminines qu'il faut bien montrer à l'écran si l'on veut rentabiliser leur venue au final peu justifiée sur ce projet. Du coup l'intrigue passe au second plan pendant la majeure partie du film pour ne réapparaître que dans le dernier quart d'heure délivrant une fin sans doute comestible mais que De Palma n'a pas su faire monter en sauce. Ajouter à cela des décors un peu too much qui n'aident à se transporter dans l'époque et vous comprendrez pourquoi en 2011 le metteur en scène de "Blow Out" et de "Scarface" n'a toujours pas refait surface. S'il continue sur cette voie il ne restera de lui qune le souvenir d'un petit maître en comparaison de ses frères d'armes comme Spielberg,Coppola ou Scorsese. Sur le même propos on ne peut que conseiller de revoir "Zodiac" de David Fincher qui lui n'a pas cherché à courir plusieurs lièvres à la fois.
Réalisé par Brian de Palma, Le Dahlia Noir est un polar à l'ancienne. Images contrastées, mise en scène travaillée, casting alléchant... le film avait tout pour plaire. La prestance d'Aaron Eckhart et de Josh Hartnett, le glamour de Scarlett Johansson et d'Hilary Swank. Cependant, malgré quelques scènes réussies, le film tient difficilement en haleine. D'une part parce que le scénario est confus et pas évident à suivre, d'autre part parce que les musiques sont trop démonstratives, servant de soutien aux scènes tristes notamment. Un film à ne regarder que pour ses images.