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Dora M.
64 abonnés
501 critiques
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2,5
Publiée le 16 août 2024
Le film démarre dans un établissement psychiatrique avec l’interrogatoire d’une jeune fille très perturbée par un événement marquant. On suit ensuite l’arrivée de celle-ci dans une maison isolée, avec sa sœur et son père. Elle y retrouve la nouvelle compagne de celui-ci. Il se passe des choses étranges dans cette maison. Je n’aime malheureusement pas ce genre de film qui use des techniques du genre pour faire peur au public (parquet qui craque, nuit, portes qui s'ouvrent en grinçant, formes qui surgissent d’un coup, traces de sang…). Bref, tous les ingrédients du film type d’horreur sont réunis et c’est ce que je regrette car on s’y attend souvent. Mis à part tout cet enrobage, le scénario est bien trouvé et intéressant, c’est dommage de l’avoir traité ainsi, à mon sens.
Une excellente surprise, le film a 20 ans et n'a pas pris une ride. J'avais vu les autres œuvres suivantes de Kim Jee-Woon mais celle-ci manquait à ma collection. Le scénario est top tout comme l'ambiance générale ainsi que les différents personnages. J'ai aussi été impressionné par le jeu des acteurs et un particulier celui de la jeune protagoniste. On ne s'ennuie pas, il y a du rythme, on passe un peu par toutes les émotions et on est tenu en haleine jusqu'au bout. Ça ne m'étonne pas qu'il ait eu le prix au Festival de Gerardmer à l'époque, c'est mérité. Je regrette juste que la fin soit un peu trop explicite, j'aurais aimé une petite part de mystère mais bon, c'est le jeu. Si vous ne l'avez pas encore vu, foncez vite ! 14/20.
Ça fait peur, c'est l'horreur asiatique comme on l'aime, c'est le Kim Jee Woon que je kiffe, et c'est le genre d'histoire qui fait frissonner tout en restant captivante. 4/5 très mérité
Le cinéma coréen est sans doute la grande révélation des deux dernières décennies de l'histoire du septième art.
Cependant, si de nombreux cinéastes mettront en scène, chacun de leur côté un ou deux titres formidables, peu d'auteurs parviendront a constituer une œuvre de première importance.
Toutefois plusieurs metteurs en scène sont aujourd'hui connus et reconnus dans l'hexagone malgré une filmographie en dent de scie.
A côté de Park Chan Wook et de Bon Jon Hô, figure KJW ( A la différence de ses deux confrères sa filmographie n'a pour le moment pas été récompensée dans les grands festivals internationaux, malgré la qualité de certains de ses opus).
Pourtant " j'ai rencontré le diable", " bittersweet life" ou " the âge of schadows" sont de grandes réussites qui placent le cinéaste dans les sommets des auteurs du pays du matin calme.
La ressortie en salle de " deux soeurs" permet de revenir sur un de ses premiers titres (2004) qui, s'il permet de voir déjà les premiers signes du talent du cinéaste, manque encore grandement du degré de finition qui sera celui qu'il atteindra plus tard.
Le scénario tente de rendre compte de la façon de voir le réel de la part d'une malade qui est tombée dans la folie. La première scène donne le la.
Projection, impossibilité de voir la réalité, imagination débordante ( on touche ici les thèmes du cinéma d'épouvante), culpabilité suite au décès de sa soeur, " deux soeurs" peut parfois faire penser à " Répulsion" de Polanski.
Malheureusement si la photo, les cadrages sont ici de premier ordre, le montage trop relâché et la difficulté qu'éprouve le cinéaste à relancer l'attention du spectateur ( la dernière demi-heure est la plus réussie) affaiblissent grandement cet opus du cinéaste coréen.
Le spectateur occasionnel se tournera avec un bien meilleur bénéfice en direction des titres précités du cinéaste, qui rendent justice à son talent à la différence de ces " deux soeurs", complètement écrasé par la comparaison notamment avec " Mulholland drive" de Lynch ou par " répulsion" de Polanski auxquels le scénario peut faire penser.
Le film s'adresse plus particulièrement aux amateurs de films Sud Coréen et connaisseurs du travail de Kim Jee Woon. L'esthétique et l'ambiance du film en font un objet particulier à connaitre même si la longueur et la complexité de l'histoire s'avère dérangeant sur la fin.
C’est un film tout simplement magnifique. Je ne le rangerai personnellement pas dans la catégorie horreur, bien qu’il y a quelques éléments qui peuvent faire peur. En réalité, je ne saurai pas exactement comment le ranger. ( peut-être comme un mélange d’horreur, de thriller et de drame avec une petite touche de "je ne comprend rien à ce qu’il se passe" à la Nolan) A tale of two sisters est un film assez lent, mais malgré cela, je me suis laissé emportée par l’histoire et j’ai été happé par les mystères et au final la lenteur du film ne fait que rajouter à sa beauté. Ce film m’a mis dans tous mes états et je le conseille fortement. Enfin, je ne peux pas parler de ce film sans parler de la BO. Les musiques sont toutes, tout bonnement, magnifiques et ajoute une dimension poétique au film.
Film d'horreur absolument dingue, qui surprend du début à la toute fin, il nous emmène sur des sentiers innatendu, retournement de situation, twists, tout ça nous offrant une histoire très émouvante au finale, autour de la famille et de la schizophrénie. Le scénario est énorme, pas d'une richesse énorme en terme de relation ou de thématiques, mais purement dans l'histoire et son évolution c'est super. Ajouté à ca une qualité visuelle évidente, au niveau de la mise en scène, plein de mouvements de caméra qui font mouche, des fulgurances dans le montage, plus un sound design impressionnant. Tout ça donne des séquences d'horreur vachement flippante. Du grand Kim Jee Woon
Une véritable leçon de mise en scène ! Kim Jee-Woon nous plonge dans un univers inquiétant et pourtant touchant. L'histoire de 2 soeurs à premières vues à la merci de leur belle mère qui les maltraites devient de plus en plus étrange au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans ce thriller psychologique.
Quels sont ces bruits dans la maison? Je ne veux pas le savoir et pourtant je reste les yeux fixés à mon écran tant la tension ne retombe jamais, c'est le genre d'horreur qui nous force à garder les yeux ouverts. Chaque mouvement de caméra aussi lent soit-il nous fait redouter ce qui se cache dans l'hors champs.
C'est également un véritable chef d'oeuvre de narration qui brise toutes nos attentes quelles qu'elles soient. 2 soeurs a le dons de nous pousser sur une piste et de nous révéler au dernier moment que ce n'était pas la bonne. Un début d'histoire pourtant assez classique et proche d'un conte de fée, on y retrouve la méchante belle-mère, le père absent, la maison de campagne mais le scénario tire un fil et l'angoisse monte crescendo.
Il est des films qui vous marquent pour l'éternité du sceau de la beauté absolue. Ce tatouage gravé à jamais dans notre chair à vif nous suivra dans toutes les salles obscures pour nous rappeler que rien ne peut les surclasser. Deux soeurs est un de ces films. Chaque plan est une oeuvre d'art à décrypter, décortiquer, bourré de symboles. On pourrait presque apercevoir en transparence les coups de pinceau d'un maître impressioniste qui aurait passé des nuits entières à faire et redéfaire son oeuvre jusqu'à ce que les formes et les couleurs s'entremêlent de manière à créer un équilibre si beau mais si fragile que le moindre grain de sable dans cet écheveau complexe aux multiples ramifications viendrait le ruiner à jamais.
Heureusement nul grain de sable dans cette machine aux rouages parfaitement huilés qui nous livre là un joyau immaculé. Deux soeurs c'est avant tout l'histoire d'un drame humain. Ce drame se noue au coeur d'une famille coréenne plutôt aisée dont la relation fusionnelle entre les deux soeurs, qui ont perdu leur mère, leur sert de refuge pour nier leur nouvelle réalité. Leur père s'est remarié avec une marâtre dont elles se seraient bien passées. Histoire vue et revue donc, de Cendrillon à la comtesse de Ségur, en passant par un nom nombre de comédies bien lourdes sur le sujet. Seul change le conteur. Et ici Kim Jee-Woon se prête à l'exercice avec une précision d'horloger. Chaque seconde qu'égrène ce chef-d'oeuvre est un mystère, un questionnement. Qu'est-on en train de regarder ? De nombreux symboles jalonnent le film comme autant de torches dans la brume (le passage à lâge adulte, le deuil, l'amour filial, le concept de famille, ) pour guider le spectateur vers le dénouement tout en l'enjoignant à prendre son temps, à ne pas se focaliser uniquement sur la résolution du mystère mais à voir au-delà de ce qui se montre et se dit. La force du récit nous embarque dans le fragile esquif de ces deux soeurs tel un torrent indomptable et impétueux nous entrainant vers un destin inéluctable. La chute surprend autant qu'elle comble les nombreux questionnements soulevés par cette histoire de revenant, classique du cinéma asiatique (enfin c'est ce qu'on veut nous faire croire). Rien n'est laissé au hasard. Un second, voir troisième visionnage sera nécessaire pour apprécier toutes les subtilités de l'intrigue.
Le réalisateur n'hésite pas à jouer avec ces codes du cinéma d'horreur asiatique que nous connaissons bien. Le film prend parfois l'apparence d'un The Ring pour tromper les habitués du genre mais change aussitôt de forme pour nous emmener sur des terres inconnues. Le fantôme féminin aux long cheveux noirs a autre chose à raconter qu'une simple histoire d'âme vengeresse, pour notre plus grand bonheur.
La fin ne déçoit pas, elle ahurit. Le voile de la brume se déchire enfin et nous laisse pantois devant tant de maestria.
Présenté comme un thriller psychologique aux accents de "Pique-Nique à Hanging Rock", 2 Soeurs est en réalité un véritable film d'épouvante qui prend un malin plaisir à multiplier les jump-scare: l'expérience est vraiment stressante. Un bon point pour les amateurs du genre, qui se régaleront devant l'étalage de techniques visuelles et sonores particulierement efficaces que le réalisateur à utilisé pour les martyriser. Leur profusion tend néanmoins à occulter la part mystérieuse du récit, dont le voile ne se lève que sur le final, avec une pirouette scénaristique (ou deux) au grand potentiel, mais qui aurait pu etre mieux emmenée. Accroché à mon siege, je n'ai pas pu saisir l'ensemble des éléments présenté et un tour sur le net m'a été nécessaire pour comprendre l'ensemble du scénario.
Film sud coréen, drame familiale horrifique bien flippant, très bien dirigé, bien photographié, la magnifique campagne de la région tranche avec les éprouvantes séquences d'épouvante. Ce film est bien une oeuvre cinématographique et non pas un kdrama. Pour ma part les films comme Dossier Warren, Paranormal Activity et autres productions à gros budget ne me font absolument pas peur. C'est plutôt daubiesque ! Mais le réalisateur de 2 soeurs a bien compris que l'épouvante est plus horrifique et dérangeante dans le questionnement de notre rapport à la culpabilité et à sa transmission familiale. Un vrai bijoux de mise en scène !
pas mal... l histoire est assez alambiquée et pas facile à tout comprendre au premier visionnage... la mise en scène est très lente... le film met un temps fou à démarrer... je l ai trouvé soporifique et ennuyeux par moment... en plus il n y a pas beaucoup de dialogues... cependant il se dégage une ambiance spéciale... les acteurs sont plutôt bons... le twist final est sympa... je pense qu'il faut voir ce film plusieurs fois pour en saisir toutes les subtilités...
Une bien belle œuvre. J'ai beaucoup aimé. Découvert dans le cadre d'un festival, il m'aura tout de même fallu le regarder une deuxième fois pour bien tout saisir. J'en garderai un bon souvenir.
Les préjugés favorables que j'avais en allant voir ce film venaient de ce que, depuis quelques temps, les cinéastes coréens nous distillaient à intervalles réguliers de bien jolis chef-d’œuvres, dans des genres très différents. Mais voilà qu'une fois entré dans la salle, à mesure que les minutes s'écoulaient et que grandissait mon ennuie, je me suis mis à me maudire. Je me suis d'ailleurs juré, en quittant la salle exténué, de ne plus avoir ce type de préjugés, et de ne plus me fier aux "critiques" qui, par je ne sais quel snobisme exotiste béat, ont pu voir une quelconque grandeur artistique dans ce qui n'est qu'une débauche gratuite de techniques, certes sophistiquées, mais qui ne donnent que des effets fort convenus, et qui n'arrivent à aucun moment à masquer un scénario confus et exsangue.