Quand Bourne t’allume, t’es mort.
Dans ce deuxième opus, Jason Bourne, alias "l'homme qui a plus de mal à se rappeler qu'un poisson rouge", se pose pépouze en Inde avec Marie. Mais bien sûr, il fallait qu'un abruti russe vienne foutre le boxon et faire passer notre pauvre Jason pour le méchant. Résultat ? Marie se fait dégommer, et Bourne se transforme en Terminator humain, bien décidé à laisser aucun survivant sur son passage. La vengeance, c'est son carburant.
On parle souvent de la caméra épileptique de Greengrass. Alors oui, ça secoue tellement qu'on a l'impression d'être dans un shaker, mais bordel, c’est efficace ! Chaque course-poursuite, chaque bagarre est filmée avec une intensité rare. On n’est pas dans du Fast and Furious où ça fait vroum vroum avec trois explosions par minute, ici, c’est du brutal, du sale, du concret. Jason Bourne, c’est pas un bavard, mais quand il parle, c’est pour t’expliquer qu’il est à deux mètres de toi, prêt à te dégommer la gueule.
Matt Damon, c’est ce pote à l’air sympa qui pourrait t’expliquer comment configurer ton PC, sauf que là, il te défonce à coups de bouquin en deux secondes. Dans La Mort dans la Peau, il incarne Bourne avec encore plus de rage et de détermination que dans le premier. Le gars a perdu sa meuf et il n’a qu’une idée en tête : faire couiner ceux qui lui ont pris. T’en ressors avec l’envie de changer de vie, et de regarder autour de toi avant de sortir de chez toi, au cas où un gars comme Bourne te suivrait...
T’as jamais vu des poursuites filmées comme ça. Laisse tomber ta PlayStation et mate la course-poursuite à Moscou : c’est tellement intense que tu te demandes si tu respires encore. Et ce combat à Berlin avec l'autre agent Treadstone ? Une vraie bagarre de rue où chaque coup fait mal. Bourne, c’est pas un gars qui tire à tout va, non, lui il t’encastre dans un mur et continue son chemin.
Le cinéma d’action n’a plus été le même après ce film. Greengrass a réussi à injecter du réalisme, de la nervosité, et du style dans un genre souvent surfait. T’as l’impression d’être au cœur de l’action, sans jamais voir le coup venir. Et c’est ça la vraie force de ce Bourne Supremacy : t’es scotché du début à la fin, sans un instant de répit.
La Mort dans la Peau ? C’est simple, c’est le film qui a redéfini l’action. Tout y est parfait : un Matt Damon à fond, un réalisateur en transe, des scènes de baston d’anthologie, et des courses-poursuites qui te font regretter ton dernier McDo. Ce n’est pas juste un film, c’est une expérience qui te prend aux tripes.
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