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    Les Parapluies de Cherbourg
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    158 critiques spectateurs

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    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 août 2015
    Réhabilitation totale, je me souviens encore du premier visionnage de ce film au lycée en cours d'option cinéma, ça doit bien remonter à 14 ans, bien entendu en tant que cherbourgeois (Lycée Millet Rpz) on ne pouvait passer à côté de cette œuvre, qui plus est récompensée par la Palme d'Or à Cannes en 1964.
    Et sincèrement ce fut pénible, ce genre d'histoire d'amour ne me touchais sans doute pas à l'époque, de plus voir des personnages chanter leurs dialogues laissait place à un certain ridicule, d'ailleurs à peine sorti de la séance impossible de ne pas subir cet effet rétroactif de se parler en fredonnant les mélodies du film, et croyez moi ça use.
    Ces Parapluies de Cherbourg m'ont donc toujours laissé un goût amer, un sorte d'incompréhension stylistique, un cinéma qui n'était pas fait pour moi. Du moins jusqu'à ce second visionnage, autant dire que je l'ai totalement redécouvert.

    Dès le générique d'introduction le jeu s'installe avec ce ballet de parapluies colorés, l'invitation à la fantaisie de la mise en scène qui ne nous quittera plus, ou presque. Guy bosse dans un garage, Geneviève tiens une petite boutique avec sa mère, ils s'aiment, ils sont jeunes, ils sont beaux, ils ont l'avenir devant eux, mais de l'autre côté des quais la guerre d'Algérie connait ses premières heures et vont fragiliser le ciment frais de cette relation idyllique et aventureuse. Guy est réformé et doit partir en laissant sa belle en proie au doute face à l'insistance de sa mère pour lui trouver un meilleur parti, Geneviève finie par céder à l'évidence de ce temps qui ne peut être rattrapé, elle épouse Cassard, un bijoutier, et quitte Cherbourg.

    Bien sûr l'élément principal et la pierre angulaire de cette œuvre est son rythme et sa musicalité, Jacques Demy fait appel à Michel Legrand en s'inspirant directement des comédies musicales hollywoodiennes telles que Chantons sous la pluie, les tons sont multiples, du jazzy à l'orchestral pour souligner et sublimer les séquences en leur donnant panache et émotion. Autant l'aspect peut résolument choquer au début du film mais l'accoutumance se fait assez vite, la barrière de la demi heure passée l'enchainement garde une excellente fluidité et n'entache en rien la narration, bien au contraire. L'histoire en elle même est d'ailleurs plutôt banale au premier abord, un couple déchiré par la guerre s'en suivant l'ambiguïté des sentiments amoureux, l'attente, l'incertitude, le déchirement puis la substitution et les remords reminiscents, cependant la beauté se fait dans l'instantané par la justesse du parti pris artistique. C'est le véritable tour de force du film, rendre une romance classique en tout point singulière.

    Mais les Parapluies de Cherbourg ne s'arrêtent pas qu'aux mélodies et au rythme, car le cadre et l'esthétisme demeurent hautement étudiés pour rendre un contenu formel hors pair en adéquation avec le fond tragique du couple et des éléments qui les entourent, les mouvements et axes de caméras sont chorégraphiés au millimètre. Sans compter une interprétation ne flirtant à aucun moment dans l'exagération théâtrale alors que tout semble l'indiquer, Catherine Deneuve du haut de ses 20 ans en est la révélation, un véritable petit bonbon doué d'autant de fragilité que de gaité, elle est lumineuse et très touchante. L'ennui et la lassitude ne se font jamais ressentir, l'émotion prend à la gorge jusqu'à l'ultime chapitre du retour de Guy et ce final extrêmement émouvant, une belle leçon de vie, de sa réalité, de son fatalisme mais aussi de sa seconde chance, la neige se recouvrant sur Cherbourg laisse place à la plénitude et l'absolution des regrets.

    Oui ce visionnage fut une excellente petite claque dans ma face de jeune-vieux, l'eau coule sous les ponts et le cinéma garde bien des secrets qu'il faut savoir redécouvrir et apprécier comme il se doit, se laisser aller aux douces et entrainantes notes des Parapluies, c'est beau ...

    PS : Par contre Cherbourg c'est moche en vrai (et ça a bien changé évidemment).
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2017
    Les parapluies de Cherbourg est probablement le meilleur film de Jacques Demy et son oeuvre la plus emblématique. Ce film (en)chanté allie mélodrame tour à tour triste et gai et reconstitution d'époque aux moyens de décors aux couleurs criardes (bleu, vert, rose, voir les papiers peints des appartements) qui se veulent comme autant d'un univers aux émotions primaires de la vie (les problèmes d'argent, la maladie, la guerre, l'amour, la procréation, la mort...) Nous avons l'impression que les décors changent en fonction de la vêture des personnages. Une histoire de la plus grande simplicité : un amour détruit par la guerre et la faiblesse humaine, à la fois tragique et naïve. Catherine Deneuve est exceptionnelle, un de ses plus grands rôles. On n'oubliera jamais ses larmes et son personnage de jeune femme qui doute et qui fuit. Le film assume tout à la fois d'une façon naïve la représentation du monde tel qu'il est et sa stylisation poussée à l'extrême en est la preuve. Mais la forme théâtrale (très belle conception des décors) n'exclue pas la force de la mise en scène. Le découpage des plans est somptueux, les plans larges montrent tout (voir la scène avec la tante de Cassard, allongée mourante sur son lit épiant la scène des deux futurs amants avec le glissement subtil de la caméra. L'émotion est à son comble et la nostalgie à son apogée lors de l'épilogue où les deux anciens amants se retrouvent sans éprouver le besoin de ressasser le passé ; ils ont fait leur temps et n'éprouvent aucun regret, une scène d'une maîtrise exceptionnelle. Autre grand moment, quand Cassard voit le monde s'effondrer autour de lui. Et puis, il y a la musique de Michel Legrand : indépassable de créativité. Les demoiselles de Rochefort sera la veine optimiste des Parapluies de Cherbourg et Une chambre en ville la vision sociale. Ce film surpasse toutes les comédies musicales américaines et est simplement un des plus beaux films du monde qui nous fait pleurer dans retenue pour l'éternité.
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    Avec "Les Parapluies de Cherbourg", Jacques Demy transcende une histoire simple par une mise en scène originale et audacieuse. Cette singularité est en partie représentée par les décors du film, qui valent surtout pour les couleurs qui les composent, irréalistes et qui créent donc un décalage avec le contexte historique traité (la guerre d'Algérie). Mais la dimension formelle est également en parfaite adéquation avec les sentiments des personnages, ces derniers étant merveilleusement accompagnés par la musique poignante de Michel Legrand. On pardonne une légère baisse de rythme dans la deuxième partie du film pour saluer la vision lyrique de l'amour, la précision des dialogues et surtout du choix des mots et enfin une interprétation souvent bouleversante. On ne peut donc que ressortir émerveillé devant ce choc émotionnel perpétuellement inventif.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juin 2013
    Comment rester sec devant "Les parapluies de Cherbourg", Technicolor enchanté.
    LE film de 2013 serait-il donc un "vieux" film tout juste cinquantenaire ?
    Car là, quand même, c'est LA claque. On peut ne pas être sensible, voire être carrément agacé par les dégoulinades de violons MichelLegrandtesques et le jusqu'au-boutisme musical de ce film en chanté... mais on ne peut hélas (ou heureusement) que constater la force lacrymale toujours intense de la partition des "parapluies", qui a grandement contribué à sa notoriété.
    Mais la véritable surprise, c'est le choc visuel de cette nouvelle sortie en salle. La restauration (voire sublimation) numérique flambant neuve efface en une seconde les souvenirs ternes et affadis des éternelles rediffusions télé. Ici, tout pète, tout éclate, tout chatoie ; les rouges, les roses, les oranges, les bleus, dans une incroyable profusion de fleurs, de rayures, d'a-plats, d'associations que même Christian Lacroix, au temps de sa gloire, n'aurait pas osé.
    Encore plus qu'un film en chanté, c'est une peinture en chanté que nous a livré Jacques Demy et qui, cinquante ans après, abasourdit encore de son incroyable modernité et radicalité...
    Caine78
    Caine78

    6 020 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Si certains poufferont devant cette démarche du « tout chanté » pendant 88 minutes avec ce que cela a de déstabilisant au départ, il faut toutefois reconnaître que cela a de l'élégance et du charme, surtout lorsque c'est Jacques Demy qui est derrière la caméra. Couleurs magnifiques, splendide exploitation des décors, casting (surtout féminin) irrésistible, à l'image de Catherine Deneuve et Anne Vernon... Tout y est. Pourtant, si j'ai regardé cela avec plaisir et parfois émotion, les différents rebondissements étant souvent bien menés, justes, le tout saupoudré de mélancolie avec beaucoup de sensibilité, je n'ai pas retrouvé l'euphorie irrésistible qui caractérisaient « Les Demoiselles de Rochefort », réalisé trois ans plus tard. Vous me direz que les deux récits n'ont rien à voir, et vous n'aurez pas tort. Reste que si le second impressionnait par sa passion et ses moments inoubliables, c'est moins le cas ici, aucune scène (hormis peut-être la dernière) ne s'avérant véritablement marquante... Cela n'en reste pas moins une tentative extrêmement audacieuse et loin d'être aussi ridicule qu'elle n'aurait pu l'être, le tout réalisé avec beaucoup de talent : touchant et surprenant.
    reymi586
    reymi586

    402 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Je ne crains être passé à côté de ce film quand je lis les critiques dithyrambiques publiées sur Allociné. Dès les premiers instants j'ai su que je n'allais pas accroché, c'est très difficile de suivre un film avec des dialogues entièrement chantés, presque usant à force. Je comprends que le film a pu parler à toute une génération à sa sortie mais aujourd'hui il semble un peu dépassé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juin 2013
    Tout a été dit sur ce film culte. Chef d'œuvre incontournable, document irremplaçable sur cette époque que ma génération a vécue. Formidablement revisitée par le talent de Jacques Demy et celui de Michel Legrand. Un vrai bonheur et une grande émotion. Merci à tous pour avoir fait en sorte que ce film génial ne sombre pas dans l'oubli. Et si je peux me permettre, une grosse bise à Agnès Varda et une autre à Michel Legrand ! J'attends une circonstance favorable pour retourner voir ce bijou du cinéma français.
    Maxime S
    Maxime S

    13 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2015
    Un film qu'il faut voir plusieurs fois.
    La première, on peut trouver le propos ou la forme un peu cucu. Toutes les répliques sont chantées, ce qui est rare au cinéma, et les décors sont très colorés, ce qui confère une atmosphère très édulcorée au film. La deuxième et les fois suivantes, on apprivoise peu à peu ce langage musical particulier et on est ému et affecté par le malheur de Geneviève et de Guy, on se laisse porter par la mélodie... et on pleure. Plusieurs fois.
    Sans doute le film le plus touchant de Jacques Demy.
    JeffPage
    JeffPage

    34 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juillet 2012
    Palme d'or 1964, ce film à prix un sacré coup de vieux !
    En tant que Cherbourgeois, je trouve un charme particulier au film dans le sens ou je reconnais les décors (bien qu'aillant changer depuis).
    Niveau histoire, on à affaire à une histoire d'amour basique et assez cucul la praline, sentiment renforcé par le fait que le film soit entièrement chanté.
    Les couleurs sont criardes, donnant un style pop au film mais kitch aujourd'hui.
    Au final, le film reste assez décevant mais reste un classique pour Cherbourg.
    Redzing
    Redzing

    922 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2020
    A Cherbourg, Geneviève travaille dans le magasin de sa mère, vendeuse de parapluies. Elle est éprise de Guy, un garagiste également amoureux d'elle. Sauf que nous sommes en 1957, et Guy et appelé pour son service militaire en Algérie... Si comme moi vous êtes réfractaires aux films musicaux, "Les Parapluies de Cherbourg" vous prendra à rebrousse-poil dès les premières minutes, le film étant intégralement chanté sur de la musique d'ambiance ! Un parti pris original à l'époque, d'autant plus que le film ne propose pas de grande scène de danse, chose étonnante. Derrière ce procédé parfois lourd, se trame une intrigue dramatique bien développée, et osée. En effet, "Les Parapluies de Cherbourg" est l'un des premiers films français à aborder la guerre d'Algérie. Au-delà de ceci, Jacques Demy signe une mise en scène très travaillée, exploitant les allées de la vielle ville de Cherbourg, et de nombreuses couleurs criardes. Costumes et décors se fondent l'un dans l'autre, ou au contraire se contrastent, en fonction des sentiments et des évolutions de personnages. Ceux-ci sont incarnés par des acteurs charismatiques, avec en tête la sublime Catherine Deneuve, dont la carrière sera lancée grâce au succès du film. Bref, "Les Parapluies de Cherbourg" ne plaira pas à tous, mais demeure l'une des œuvres marquantes du cinéma français.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 809 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    J'ai regardé ça en pensant vraiment détester, parce que bon à part Lola je n'aime pas Demy, ça m'ennuie tellement... D'ailleurs je ne me souviens pas vraiment de Lola, ça remonte à pas mal d'années maintenant mais on retrouve un personne, alors je suis content ! Je trouve ça vraiment chouette de raconter la suite de l'histoire d'un personnage dans un autre film sans forcément qu'il soit au centre, d'avoir des personnages qui traversent l’œuvre d'un réalisateur.

    Et donc je me disais que si je n'aime pas celui-ci je ne verrai plus aucun Demy et j'allais sans doute me focaliser sur des réalisateurs que j'aime, tant qu'à faire... Et là c'est la claque absolue, sans doute parce que je pensais détester, que j'avais oublié que c'était l'un des films entièrement chanté de Demy, mais j'ai été bouleversé comme je n'ai pas été bouleversé depuis une éternité.

    Je reprochais aux Demoiselles de Rochefort de ne pas être assez tragique, d'être une sorte de truc où l'on voit le destin partout qui fait tout pour que tout soit harmonieux au possible et ça s’insupportait... mais ici, c'est pratiquement l'inverse, ça a beau être chanté tout le temps, il n'y a pas de réelle harmonie, pas de chorégraphies bien symétriques qui me rebutent plus qu'autre chose... juste le tragique des relations humaines et du temps qui passe... D'ailleurs j'ai l'impression que les seuls moments où les paroles riment (à vérifier) et créent ce sentiment de complétude, de perfection et d'harmonie c'est lorsque les personnages sont dans une certaine harmonie, qu'ils sont ensemble, qu'ils pensent à la même chose, qu'ils sont dans le même état d'esprit...

    Quelque part le film m'a rappelé Splendor in the Grass mais en bien, c'est un schéma que j'adore également dans Au Hasard Balthazar, un couple qui semble parfait, qui s'aime fort, avec des scènes de toute beauté, la tête de Deneuve lorsqu'elle voit, lorsqu'elle parle de son amant c'est juste sublime... il n'y a pas de tricherie, c'est d'une pureté... puis ce couple est séparé et il se retrouve, mais le temps a passé... C'est simple comme tout, mais c'est tellement beau et vrai, ça nous arrive à tous... être heureux avec une personne, se séparer pour une raison ou une autre et se rendre compte que nos vies ont pris des chemins différents et que finalement l'amour vécu ne reste plus qu'un souvenir et un souvenir qu'on n'aime peut-être pas se remémorer parce qu'on est passé à autre chose...

    Je trouve le film tellement juste dans tout ce qu'il raconte, Deneuve qui voit petit à petit le souvenir de son amant s'effacer au profit d'une photo qu'elle a de lui, tout ce dont elle se souvient de lui c'est cette photo prise bien après leur séparation... Mais aussi Guy retrouvant sa tante Élise qui peut à présent mourir... comme tous les petits vieux qui tentent de s'accrocher jusqu'à que le fils prodigue soit de retour pour leur dire au revoir... Ou encore le retour de Deneuve à Cherbourg où elle dit qu'elle n'est pas venue ici depuis son mariage... Je trouve ça terrible de quitter un lieu sans retour de la sorte...

    J'adore la mise en scène du film, très vive, quasiment toujours en mouvement tout en réussissant à capter des moments incroyablement vrais comme la tête de Madeleine lors du retour de l'homme qu'elle aime, mais finalement ce qui m'a le plus marqué se sont les quelques plans fixes sur le visage de Deneuve, notamment un absolument terrifiant où ils tirent les rois et elle dit à l'homme qu'elle n'aime pas "vous êtes mon roi" avec un air totalement froid et désabusé...

    Et si au début de la dernière scène je pensais que c'était trop, que cette rencontre n'était pas nécessaire le déroulement de la scène, son amertume ont fait que j'ai adoré et que je me suis retrouvé avec un trou à la place du cœur.

    De manière globale d'ailleurs c'est un film qui vise tellement juste dans tout ce qu'il dit, dans tout ce qu'il montre qu'il m'a fait profondément du mal qu'il a creusé une sorte de gouffre en moi qui m'a dévasté. Le film m'a retourné, ému aux larmes à plusieurs reprises, parce que si la structure est connue, l'exécution est réellement parfaite parce qu'il y a une alchimie totale dans ce couple durant le tout début du film que ça ne rend la chute que plus belle et plus tragique tout en gagnant en puissance. Surtout que Demy n'en fait jamais trop, notamment sur le final qui est vraiment sobre... L'une des plus belle preuve de cet amour au début c'est Deneuve qui aime l'odeur de l'essence sur l'homme quel aime... c'est tellement simple, mais ça veut tout dire...

    Bref, c'est un film absolument sublime et le pire dans tout ça, c'est que je n'aime même pas les chansons...
    Alain D.
    Alain D.

    494 abonnés 3 205 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2019
    Un Film culte Oscarisé en 1965 et remis à l'honneur sur ARTE en hommage à Michel Legrand, disparu en ce triste Samedi 26 janvier 2019.
    Ce mélodrame, écrit et réalisé par Jacques Demy, délivre beaucoup d'émotions. Sur des décors magnifiquement colorés, il effectue une mise en scène avant-gardiste et fantastique. Ayant pris le parti audacieux d'être entièrement musical, les dialogues chantés et la musique captivante de Michel Legrand, servent de tempo à l'histoire. Avec la belle présence d'Anne Vernon (à la comédie comme au chant) et une Catherine Deneuve magnifique en Geneviève, jeune ingénue de 20 ans.
    Hotinhere
    Hotinhere

    421 abonnés 4 739 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Un mélodrame émouvant et lyrique où l'ensemble des dialogues est chanté d'un bout à l'autre sur des mélodies de Michel Legrand. Un peu mièvre mais beau et touchant.
    Palme d’or à Cannes.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 981 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2019
    Prix Louis-Delluc en 1963, Palme d'or en 1964! Ce film mythique du cinèma français, d'un style inimitable, à la fois très sèduisant et très irritant, a rencontrè un large succès populaire mèritè, tout comme "Les demoiselles de Rochefort", du même Jacques Demy en 1967! Une comèdie musicale qui fut bien accueillie à sa sortie parce qu'elle avait le courage d'innover. "Les parapluies de Cherbourg" firent sensation, car tout le dialogue parlè ètait remplacè par des chansons sur la musique admirable de Michel Legrand dont on ne voudrait rien changer tant elle est indissociable à l'oeuvre et a sans doute grandement contribuè à son triomphe! La pâleur pastel y faisait aussi merveille même un demi siècle après! Demy introduisit ègalement une certaine quotidiennetè des personnages et des situations, ce qui rappela un certain Stanley Donen! La danse y ètant très peu prèsente, on serait tentè de dire que "Les parapluies de Cherbourg" est un film moins musical que "Lola". Frèmissante, èmouvante, Catherine Deveune s'y rèvèle dèja une grande actrice à seulement vingt ans! Le film lui doit beaucoup...
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    220 abonnés 2 858 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2015
    Mon avis est mitigé sur ce film ! Je trouve l'intrigue du film passionnante et déchirante et je me suis ému plus d'une fois devant la tragique romance entre Guy et Geneviève mais malheureusement la niaiserie des paroles et l'omniprésence du chant (même si c'est le principe je le sais bien !) m'ont gêné ! J'aurais mille fois plus apprécié si il y avait eu un mélange dialogues/chansons comme dans les Demoiselles de Rochefort ! Dommage car le fond du film est bouleversant ! Un merveilleux moment de cinéma tout de même !
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