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brandade
5 abonnés
110 critiques
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5,0
Publiée le 16 février 2009
Inusable. De la tristesse en barre, du bonheur en rafle. La simplicité des dialogues décuple l'émotion, et quant aux couleurs, à la musique, à Catherine, tout a été dit, n'est ce pas ? Reste juste à le voir et le revoir encore. Et si votre entourage le supporte encore, chanter à tue tête !
Très bon film musical. Il est très original avec l'entièreté des dialogues chanté. Au début ça peut paraître dérangent parce qu'on est pas habitué à ça mais on s'y fait au bout de quelques minutes.
Le film est très fort en émotion, l'amour impossible est parfaitement représenté. Tous les choix ont des conséquences positives ou bien malheureusement négatives. C'est ce que le film veut montrer.spoiler: Il casse également le cliché des films romantiques qui finissent toujours bien.
Pour le côté technique, il y a certains plans que j'ai adoré, notamment ceux avec des miroirs. Il y a énormément de scène où l'on voit un miroir (pratiquement toutes les scènes intérieures). Grâce à celui ci on peut jouer sur l'espace que l'on a et faire rentrer en plan large plusieurs personnages qui sont dans des salles différentes.
Ce film m'a énormément touché car il se rapproche de mon histoire. Il vaut mieux ne pas regarder ce film quand on broie du noir car il peut être frustrant de voir une fin comme celle-ci car on est habitué à voir une autre fin.
depuis le temps que j'habite à cherbourg, ça y est je l'ai vu!. Avec courage j'ai affronter une comédie musicale et au cinema s'il vous plait ( merci l'Odeon), et ben c'était bien mais je n'ai pas pleurer!
J'imagine qu'à l'époque, le film sortait des rangs et marquait un réel tournant dans le cinéma... J'ai acheté le DVD les yeux fermés ("Oh! Palme d'Or!", me suis-je dit... Tssssss...) et bam : regarder ce film en 2013, c'est comme écouter un vieux disque rayé. Le synopsis, banal au possible, se décline en une suite de scènes niaises et "franchouillardes" au possible. Commençons par le début. Premier choc : c'est mal chanté. Bon, dirons les plus gentils, ce sont des comédiens, pas des chanteurs. Mouais. Ce n'est même pas la voix de Catherine que l'on entend... On se demande alors franchement pourquoi Me Deneuve s'est fait doubler par une voix si haut perchée : la plupart de ses envolées lyriques font (sou)rire et n'émeuvent jamais le spectateur. Deuxième choc : la musique ultra-répétitive. Les mêmes sonorités, les mêmes notes, les mêmes mélodies... En bref, aucune surprise. Troisième choc : l'écriture, absolument dégueulasse. Je ne demande pas à Demy d'être un génie poétique à la Rimbaud, mais là, on frôle l'indigestion. Aucune rime, aucun jeu de mots, parfois même des mots qui ressortent grossièrement ("Merde")... Quatrième choc : des plans d'aucune utilité (la scène où Roland Cassard se souvient de sa première femme, où la caméra tourne en mode rectangle pour nous offrir une vue sur... des magasins). Cinquième choc : la Guerre d'Algérie. Je lis partout que ce film "dénonce" la guerre en question et en parle ouvertement. Archi-faux. Trois scènes seulement sont en rapport avec la guerre et elles n'apprennent rien, n'excusent rien et ne font réfléchir à rien. Sixième choc (le seul positif) : Nino Castelnuovo, d'une beauté physique sans pareille :)
Ce qui, pendant la première demie-heure ; pénible, s'annonce comme une bluette pas intéressante, finit comme un drame, très justement joué, sublimé par la musique (et le swing) de Michel Legrand. Il est peut-être dommage que les dialogues soient aussi plats (quelques rimes au moins auraient relevé le niveau) et que les couleurs des décors soient si saturées.
Excellent film d'epoque, mais ces dialogues tous chantés sont fatiguant et inutiles. Quelques chansons de temps à autre auraient largement été suffisants pour une comédie musicale de la sorte.
La perfection atteinte par ce joyau du cinéma interroge. On sait que le cinema offre d'immenses ressources: il emprunte aux arts picturaux, musicaux, poétiques. Le pari de Demy a été d'utiliser «à fond» tous ces moyens en vue d'une oeuvre d'art totale -au fond un vieux rêve du cinéma. Mais comment prétendre à un tel objectif sans faire une oeuvre bâtarde, esthétiquement lâche, un sous-opéra filmé? Nous ne pouvons répondre qu'en évoquant le talent, l'inspiration, et l'heureuse et passionnée collaboration entre Demy, Legrand (musique) et Evein (décors); et décrire à défaut d'expliquer. Musique: le film est une longue et très jolie pièce musicale, avec thèmes et variations; chacun chante au lieu de parler. Art pictural: formellement, des plans composés comme des tableaux -mais cela n'est pas nouveau; en revanche, le travail sur la couleur est sidérant et caractérise le film autant que l'usage qu'il fait du chant. Poésie: les textes sont délicats, bien écrits; les thématiques abordées valent uinversellement: amour, bonheur, temps, mort. Tous ces éléments se répondent les uns les autres en un film parfaitement équilibré. L'excellence du résultat se traduit par sa «communicabilité»: rares sont les films qui puissent séduire les enfants comme le public averti. «Les Parapluies» est un chef d'oeuvre de forme classique: il se suffit à lui-même, s'expose sans reste, sa règle est l'harmonie. Demy est au service du beau, et se sert de la dramatisation afin d'orienter les émotions de l'âme, déjà largement causées par l'action de la couleur et de la musique. Ces affects esthétiques permettent en retour la sublimation de «ce qui arrive». «Les Parapluies de Cherbourg», ou comment une artificialité maximale (des rues repeintes, un film tourné en play back!) rend possible la transfiguration de la réalité en beauté. Au royaume de l'artifice brille toutefois, comme en un écrin, la beauté naturelle de Catherine Deneuve qui deviendra par la grâce de ce film une nouvelle étoile du cinéma.
Beauté plastique inégalable, "Les Parapluies de Cherbourg " nous livre un moment d'extrême beauté allant jusqu'au paroxysme des codes de la comédie musicale (chanté de bout en bout), ce qui pourra en perturber plus d'un. Mais on se laisse prendre à ce spectacle abasourdissant de mélancolie et de beauté archaïque. Jacques Demy mérite amplement cette Palme d'or, pour ce film coloré et presque sur-saturé d'émotion brutes touchant là où il faut.
Un classique du cinéma français avec une musique incroyable. La mise en scène est très moderne pour l'époque et les décors très beau. Par contre, j'ai plus de mal sur le tout chanté. C'est un parti pris qui m'empêche de rentrer dans l'histoire et faire monter l'émotion.
Une délicieuse plongée dans un temps révolu avec une conclusion réaliste : le devoir bien assumé guérit les chagrins d'amour les plus forts. Une toute petite réserve : la même mélodie qui revient sans cesse, à peine retouchée.
Bouleversé par ce film, un drame musical poignant rythmé aux douces mélodies de Michel Legrand... Jacques Demy nous délivre du beau cinéma plein de couleurs et de significations, une pépite dans sa filmographie.
Olympe dans la carrière de Jacques Demy, ce film est une merveille du cinéma du genre. Entièrement chanté, il n’échappe malheureusement pas à quelques dialogues ridicules qui s’accordent mal avec le chant. La direction artistique est très belle, dans un Cherbourg aux allures de mélancolie et de poésie. Les couleurs sont vives, la vie frétille. Et malgré la tragédie de l’histoire, tout semble si poétique. Catherine Deneuve semble pur et naïve derrière sa beauté étincelante, et Nino Castelnuovo nous charme avec sa douceur communicative. C’est ca la magie de Jacques Demy, magie qui servira d’inspiration pour un certain Damian Chazelle sur La La Land …