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    Les Parapluies de Cherbourg
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    3,5
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    158 critiques spectateurs

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    totoro35
    totoro35

    89 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mai 2011
    Palme d'or à Cannes, ce classique du cinéma français, entièrement chanté, peut exercer un certain pouvoir d'attraction grâce à sa mise en scène et à sa jolie tenue visuelle mais peut aussi et surtout franchement agacer et laisser de marbre par la niaiserie de ses dialogues.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 juillet 2013
    Les films de Jacques Demy sont si particuliers qu'on ne peut selon moi que les aimer profondément ou les détester sans appel. J'ai choisi mon camp.
    De ses films je dirais surtout qu'ils sont libres, dans le sens où toute concession (à la mode, à ce que l'on imagine être le goût du public, ou autre...) semble être totalement exclue. L'univers de Demy ne se discute pas; c'est un tout, qui se répond de film en film et qu'il faut accepter dans son ensemble, avec ses obsessions, ses couleurs éclatantes, sa noirceur mélancolique et bien sûr la musique de Michel Legrand.

    Les parapluies de Cherbourg, c'est le nom d'une boutique tenue par une veuve et sa fille de 17 ans, Geneviève. La jeune fille fréquente Guy, un mécanicien de 20 ans: tous deux s'aiment passionnément et veulent se marier. Mais le garçon doit partir pour la guerre en Algérie et Geneviève découvre qu'elle est enceinte. Et leur vie ne sera pas telle qu'ils l'avaient imaginée.

    Les parapluies de Cherbourg est un film entièrement chanté, y compris quand deux ouvriers portant une très lourde machine à laver apostrophent un importun: "Ben pousse ta viande !" Mais contrairement aux Demoiselles de Rochefort, il n' y a pas de scènes dansées.
    Alors un film en-chanté, comme le mentionne malicieusement une affiche d'époque ? Oui, il y a de cela, car les mélodies enveloppent le spectateur et l'entraînent à la manière d'un sortilège. Cependant, cette forme musicale n'arrache pas au réel, qui est toujours présent, qui a même le dernier mot si l'on peut dire; la musique et les couleurs pop avant l'heure créent une forme d'attention plus soutenue et la réalité, somme toute banale et partagée, apparaît au final beaucoup plus âpre et plus tragique. Car chez Demy, toujours la gaieté côtoie la tristesse.
    Les couleurs éclatantes, absolument magnifiques, qu'il affectionne tant, nous décrivent une France de la fin des années 1950, joyeuse, prospère, déjà loin de la guerre et de ses privations, prête aux révolutions sociales de la décennie suivante. Mais derrière apparaît noire et menaçante la guerre d'Algérie.
    L'amour aussi est joie, promesse et tourbillon, mais se dressent très vite l'absence, l'angoisse et l'heure des choix.

    La dernière scène, dans la station service sous la neige, où les anciens amants se recroisent par hasard, m'a bouleversée aux larmes. Dans Les parapluies de Cherbourg, on ne meurt pas d'amour, on continue à vivre et c'est cela qui est terrible. Perdre un amour est une chose, tragique en soi. Mais derrière cet échec, c'est aussi une part de soi-même à laquelle il faut renoncer. Cette part de nous, colorée et enchantée, capable de promettre et de croire, capable de mourir d'amour.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 octobre 2011
    Ode à l'amour, majestueuse et originale. Du grand Demy.
    Starwealther
    Starwealther

    50 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2009
    Ce film est magnifique, Jacques Demy m'a emporté dans ce film coloré, très esthétique. J'ai été très émue et touché.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    933 abonnés 4 849 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Une merveille de cinéma. Une superbe œuvre subtile et tellement belle. Car ici c'est bien la beauté qui compte. L'histoire, les acteurs, la romance, le malheur, la musique, l'émotion. Quelle splendeur, et quel déchirement sur le quai de la gare. Un critique un jour de 2014 disait qu'on pouvait critiquer les films selon les scènes d'adieu sur les quais de gare. Ici on a la note maximale possible
    Jipis
    Jipis

    33 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2012
    Ils sont bien émouvants ces parapluies de Cherbourg répartissant leurs décibels mélodieux dans des intérieurs aux couleurs courageuses par leurs différentes associations dont la complémentarité s’avère parfois douteuse.

    Il en a brisé des histoires d’amour ce maudit service militaire élaborant en temps une longue et laborieuse peau de chagrin non perceptible encore dans ces deux années qu’un arbrisseau en pleine émoi amoureux doit offrir loin de ses terres à une nation procédurière.

    Ce film concept dispose dans ces mélopées quelquefois un peu statiques tout les atouts d’une alliance passionnée naturelle détruite par les contraintes citoyennes brisant un branchement inconditionnel entre deux êtres à la base fait l’un pour l’autre.

    Le fait de rebondir à l’aide d’autres connexions tout en redéployant un mécanisme éternel de sentiments n’efface nullement une voie royale avortée.

    La magnifique scène finale des retrouvailles ou l’on a pratiquement plus rien à se dire est l’exemple parfait de la pire et de la plus merveilleuse des conclusions.

    On se construit avec d’autres personnes certes mais les visages sont devenus fades, impersonnels dilués dans de la fourrure et du patrimoine.

    Deux anciens adeptes d’un amour pur et éternel se séparent sans un regard en gratifiant orgueilleusement les bontés de solutions de rechanges incapables de gommer une aventure d’origine somptueuse uniquement managée par les sens.

    Un traitement réaliste sur un temps dénonçant en parallèle une domination matriarcale étouffante ainsi qu’une époque ou la nation impose sacrifice et contribution individuelle sans battre un cil sur toutes ces idylles anéanties par le devoir.

    Une vision pessimiste de la vie autant que ces meubles et ces papiers peints dont l’essence colorée n’est qu’une fausse protection empêchant l’envol de toute liberté individuelle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juin 2013
    Chef-d'œuvre absolu... Mais si l'on veut se persuader que l'on vit une époque de merde, il suffit de lire les mauvaises critiques publiées ici... Voir ce film pour certains est ce que l'on appelle communément "donner du lard aux cochons"... Film sublime, sidérant de beauté et d'émotion qui raconte une histoire d'amour éternelle... Certainement l'un des plus beaux films du monde...
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    172 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2013
    Des images magnifiques et la musique de Michel Legrand ne suffisent pas à faire un chef d'oeuvre de ce film. Le scénario est convenu, entièrement prévisible et l'émotion quasi absente. Le ton, très haut, sur lequel les comédiens chantent leurs dialogues est irritant et lassant, on attend en vain que ça décolle vraiment. Certes, Demy a fait preuve d'audace, il a même évoqué la guerre d'Algérie, sujet encore tabou en 1963, mais pas un mot, ni même une allusion, pour dénoncer le caractère injuste de cette sale guerre coloniale et son cortège d'horreurs ! On note aussi une grosse erreur : le héros, légèrement blessé, envisage de... vivre de sa pension. La guerre d'Algérie n'était pas reconnue comme une guerre et les appelés ne pouvaient pas espérer toucher de pension...
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2013
    Toute la magie du premier grand succès musical de Jacques Demy, histoire de prolonger le bonheur de l'expo que la Cinémathèque française consacre au cinéaste. C'est coloré, c'est triste, c'est beau, c'est mythique, c'est à voir et à revoir;
    Alasky
    Alasky

    289 abonnés 3 084 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2009
    Tendre, poétique, romantique et coloré à souhait, ce film musical a un charme fou ! Mêlant les couleurs rose bonbon à celles des malheurs de la guerre.. C'est le film de Jacques Demy que je préfère avec Peau d'Ane (qui est de loin mon numéro 1 dans sa filmographie...), tout l'inverse des Demoiselles de Rochefort qui m'agaçent !
    teofoot29
    teofoot29

    68 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2010
    Une belle oeuvre. Mais, toute cette joie de vivre, qu'est-ce que ça peut être lassant à certains moments...
    Truman.
    Truman.

    207 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2013
    En me lançant dans Les Parapluies de Cherbourg je m'attendais a une comédie musicale basique mais non a ma grande surprise c'est bien autre chose, c'est un film ENTIÈREMENT chanté .
    Pour bien expliquer disons que chaque dialogues est chanté, aussi ridicule soit il comme ♫ J'aurais du mettre d'autre chaussures ♫ ou encore ♫ Comment vas tu Guy ♫

    Et en plus de ça le film commence avec des garagistes donc imaginez Roger et Jean Pierre discuter carrosserie en chantant ... C'est tellement ridicule par moment que c'est a mourir de rire, assumé ou pas le résultat n'est pas vraiment convaincant ..
    Plus je regardais le film et plus ça me faisait penser a "Chantons sous la pluie", car j'imaginais que sans chants ça devait être raté alors Jacques Demy a rattrapé la chose en faisant chanter chaque dialogues .

    Rajoutons un scénario creux et de la niaiserie a en découler et il ne reste que deux chose aux parapluie de Cherbourg .
    Le charme des années 60 et Catherine Deneuve mais au final ça ne suffit pas a faire un bon film et je ne comprend toujours pas sa si bonne réputation .
    Cécile HARISTOY
    Cécile HARISTOY

    17 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2021
    Tout de suite, la première impression en entendant ces dialogues entièrement chantés, c'est l'exaspération. Et de me dire que je ne vais jamais pouvoir tenir l'heure et demie que dure le film. Pourtant... Très vite, la magie opère. On se laisse télé-transporter dans un ravissant Cherbourg de carte postale rétro, tout en couleurs bonbons. Des bleus, des roses, des jaunes pimpants, saturés, vêtements et intérieurs délicieusement désuets. Ce choix esthétique de décors façon maison de poupée explique en grande partie l'ambiance si particulière, charmante, dans laquelle baigne le film jusqu'à la dernière image. Prix Louis-Delluc, Palme d'Or à Cannes en 1964, "Les Parapluies de Cherbourg" ont pourtant bien failli ne jamais voir le jour tant le réalisateur a bataillé pour trouver des producteurs prêts à financer son projet atypique. Finalement, Geneviève et Guy pourront s'aimer et leur histoire d'amour prendre vie devant la caméra de Jacques Demy, dont c'était le 3e long-métrage après "Lola" et "La baie des Anges". Le film s'ouvre garage du Port-Aubin, où Guy est mécanicien. Il aime Geneviève, qui tient avec sa mère une boutique de parapluies, et Geneviève l'aime. Nous sommes en novembre 1957. L'histoire, articulée en 3 parties (le départ, l'absence, le retour), s'achèvera 6 ans plus tard, en décembre1963... Y prendront part les personnages de Roland Cassard et Madeleine. Il y aura aussi Françoise et François... Catherine Deneuve décrochait là son premier grand rôle au cinéma. Toute jeune, toute fraîche, très juste, elle est parfaite ! Nino Castelnuovo lui donne la réplique, un cran en-dessous question interprétation. spoiler: Bridés par les conventions sociales, nos 2 amoureux, dont la relation est mal vue par Madame Émery (Anne Vernon), la maman de Geneviève, se voient en cachette. Mais la vie sépare ceux qui s'aiment...
    sur une inoubliable musique de Michel Legrand.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    5 ans avant LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT, Jacques Demy réalise cet autre chef d'oeuvre tout a l'inverse de son successeur. Tout chanté et en couleur, rien de plus originale. Et on ne peut se retenir de pleurer à la scène finale mais il ne faut rien dévoiler...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 septembre 2007
    Gravité et légèreté : d’un côté le départ en Algérie, la guerre, de l’autre, l’amour, les sentiments. Tout est chanté dans le merveilleux monde de Demy et la joie, l’amertume ou la tristesse se ressentent dans le grain de voie, dans les tournants que prend l’imprévisible mélodie. Une mise en scène moderne accompagne ce ballet audacieux, les mouvements de caméra sont incroyablement en avance sur leurs temps et il en ressort un parfum enivrant de cinéma. Magique !
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