Le Samouraï
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245 critiques spectateurs

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gregbutton
gregbutton

29 abonnés 846 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 23 février 2025
Découvert 58 ans plus tard en version remasterisé. C'est très intéressant de faire un voyage dans le passé à ce point (découvrir en image les poinçonneurs de tickets de métro!), on se rend à quel point tout a changé, dans le cinéma notamment.
C'est difficile de le replacer dans son contexte mais ce qui me frappe particulièrement, au delà des longueurs abusives (30 secondes pour rentrer dans une pièce et s'assoir), c'est surtout l'absence TOTALE d'émotions. Personne n'a de réaction dans ce film, c'est juste dingue, est-ce notre époque ? Les usages qui se perdent où chacun aujourd'hui peut s'exprimer / râler / éructer / rire / sourire comme il le souhaite ? Était on davantage policé à l'époque ?
Par exemple sa fausse amante qui est auditionnée au commissariat, son mari auditionné aussi découvre qu'il y a une infidélité. Mais que ce soit une couverture, personne ne bronche. Et c'est tout le temps comme ça, aucune surprise, aucun plaisir, rien, jamais, à part le commissaire.
Au passage j'ai trouvé la fin particulièrement débile et la scène joué par Alain Delon m'a fait rire alors que ça doit être l'effet inverse.
Bon ! Ma réelle note sans prendre en compte les années est donc 0,5 car j'ai par ailleurs du fortement m'accrocher pour voir le bout, heureusement quelques faux raccord m'ont fait tenir, comme ce moment où un plan nous montre que le samourai a les mains vides, et la seconde d'après il a un pistolet et fait basculer l'intrigue. Samourai mais magicien en plus c'est fort.
Arthur Lafont
Arthur Lafont

50 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 février 2025
Delon fidèle à lui même (mais là le scénario le permet et ça fonctionne). Le film se caractérise à mon sens surtout sur l'ambiance qu'à voulu imposé Melville et qui me parle. Ce paris des années 60 , les lumières de la nuit, cette boîte de nuit, cette chambre sous les combles et ce métro. L'histoire n'es pas nouvelle, mais l'atmosphère la rend prenante.
Toompea20
Toompea20

8 abonnés 6 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 janvier 2025
Dans un Paris des années 70, avec une ambiance jazzy de laquelle on sent l'inspiration des hard boiled américains, on suit un tueur à gages à la fois chasseur et proie. La réalisation est sobre, mutique (avec ces longues scènes sans dialogue) et concise à l'instar du protagoniste. A. Delon excelle dans le rôle de ce personnage mutique, froid et rationnel. Un très bon film noir français
ATON2512
ATON2512

62 abonnés 1 206 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 janvier 2025
De Jean-Pierre Melville (1967-2013).
Un grand Melville dans la tradition des policiers français des années 1960. Avec un A Delon assez magistral .
Il y a dans ce film un mélange des histoires issues de la culture nipponne et des films de truands à la françaises . Le premier aspect du film étant un certain minimalisme puisque les quine premières minutes du film sont quasi silencieuses sans aucune dialogue . Le film se veut être une photographie (certainement idéalisée diront certains) du milieu avec ses boites où les truands côtoient les flics est les indics . Tout y est jusqu'aux entraineuses pulpeuses, les musiciens et tout ce qui maintenant donne à cette époque un côté un peu désuet voire un peu idéalisé .
Alain Delon st , il faut le souligné assez magistral en tueur à gage, beau, élégant mais froid comme le marbre .
Avec aussi François Périer et Nathalie Delon .
Noise&sound
Noise&sound

138 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 1 janvier 2025
De nos jours on peut apprécier ce film comme un témoignage sur la société française des années 60. Comme le monde a bien changé….
Personnellement le jeu d’acteur d’Alain Delon m’agace. Ok, il a une très belle gueule qui esthétise la pellicule mais mise à part lancer des regards froids et taiseux, y-a pas grand chose. Disons qu’il est une muse qui ne brille que par le réalisateur qui le filme. Ça tombe bien car, dans « le samouraï », il n’est pas submergé par les dialogues, ni par la nécessité d’exprimer des émotions. Porter trench coat et chapeau reste ça principale mission.
On passera les incohérences scénaristiques - dont les moyens démesurés dont semble disposer la police française de l’époque pour interpeller un simple suspect ?
Au final reste une atmosphère typique de Melville.
Dik ap Prale
Dik ap Prale

233 abonnés 2 909 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 16 décembre 2024
Référence HK incontestable, certaines séquences pourraient aujourd'hui sembler un peu désuètes, telle cette séquence de micro caché ou de pensement abandonnée maladroitement. Le Samouraï construit malgré tout un personnage implacable, en la personne de Jef Costello, capable de séduire le public par sa discipline et son charisme. Maintes fois inspirant, Maintes fois repris, égalé voir aujourd'hui naturellement surpassé, devant la caméra d'un Johnnie To, d'un John Woo.... Un tueur trop complexe pour plaire à ses commanditaires qui voient là le besoin de s'en débarrasser. Un tueur méthodique mais finalement pas assez face au flic qui le poursuit, impeccablement interprété par François Périer, le plus hargneux de la place parisienne. Le Samouraï reste malgré tout encore une référence. Melville un artisant du style.
Michel Mol
Michel Mol

1 abonné 5 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 16 décembre 2024
Film magnifique. Delon dans la scène d'ouverture lors du changement de plaques d'immatriculation n'est pas crédible lorsqu'il paye. Sinon c'est du Melville.
Estonius
Estonius

3 755 abonnés 5 464 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 décembre 2024
Melville est un paradoxe à lui tout seul parce que ses films se regardent sans déplaisir malgré des lenteurs qui virent parfois au ridicule (les jeux de clés, la pose des micros) et de facilités de scénario qu'on ne pardonnerait pas dans une série B. Car enfin, quand on va tuer le boss d'un night-club, la moindre des choses c'est d'opérer avec un silencieux et éventuellement se grimer le visage... Et s'il n'y avait que ça, au lieu de rentrer chez lui, peinard, il se réfugie dans un tripot sans se changer et se fait coffrer... et le voici au milieu d'un paquet de 400 suspects (qui ont tous un chapeau et un imper !), mais Perrier qui a du flair s'intéresse prioritairement à lui (mais pourquoi donc ?) On passera sur le whisky que l'on commande au bar mais qu'on ne bois pas, sur ces plaques d'immatriculation que l'on change (pourquoi ? sur Cathy Rosier qui ne répond pas au téléphone malgré sa promesse, et sur cette surréaliste chasse à l'homme dans le métro. Et histoire d'en rajouter une couche nous avons un final incompréhensible (la filature était cassée, mais on le retrouve ? Et pourquoi ce chargeur vide ? Qu'aurait-il fait si la police n'était pas venue ?. Si on y ajoute un piaf énervant et une musique horripilante, on a assez de casserole pour nourrir un orchestre symphonique. Et pourtant car c'est cela le paradoxe de Melville, on peut apprécier ce film bien réalisé, bien interprété (ah, le sourire de Cathy Rosier.) et quelque par fascinant !
Totoloinloin
Totoloinloin

10 abonnés 335 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 15 novembre 2024
J'ai pas accroché malgré le charisme indéniable d'Alain Delon. C'est plutôt lent et propre à son époque.
jeff2u12
jeff2u12

2 abonnés 33 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 14 novembre 2024
Difficile de bien noter un film dont le binome d'actrices féminines est aussi mauvais. Melville a voulu faire un film noir à l'américaine (la musique de François de Roubaix fait penser à Miles Davis, mais vraiment de loin...). Point positif du film : le cadrage et l'image, très travaillés; et bien sur Alain Delon qui n'est jamais meilleur que dans des rôles guindés où il ne parle presque pas (genre M.Klein). L'ensemble est franchement dispensable et l'intrigue plutot quelconque ne rattrape pas le niveau.
Thibaud Il Capitano
Thibaud Il Capitano

6 abonnés 90 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 octobre 2024
CLASSIQUE ! voilà comment définir ce monument du cinéma français : classique dans la mise en scène du grand melville, classique dans l'interprétation du ténébreux delon, bref aucune fioritures et cela donne un polar sombre, froid, tortueux et étouffant....
rien à jeter, on rentre tout de suite dans l'action et on suit pendant 1h40 (!) les tribulations d'un chasseur de primes, un vrai taiseux (delon, visage de glace et sourcils froncés, est parfait), pourchassé par la police et la mafia dans un paris interlope... melville filme extrêmement bien les silences, les pauses et les atmosphères lourdes à couper au couteau, comme nous le verrons encore plus tard dans le encore plus superbe "cercle rouge"
Josaphat Leonce
Josaphat Leonce

2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 octobre 2024
Le premier film que j'ai vu avec Alain Delon c'etait La Tulipe noir (1964) sur Arte puis Le clan des siciliens (1969), Le cercle rouge (1970), Mr Klein (1976) ...

Un des meilleurs acteurs français (avec Jean Paul Belmondo), sa collaboration avec Jean-Pierre Melville est juste une merveille, la rencontre entre deux géants du cinéma français.

Merci Alain Delon ! Il me reste tant de films à découvrir (Le Guépard, Plein Soleil, Flic Story et Borsalino) et j'ai hâte !
Isabelle K.
Isabelle K.

3 abonnés 65 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 octobre 2024
Selon le bushidō ou « la voie du guerrier », au confluent du shintoïsme, du bouddhisme et du confucianisme, les samouraïs se réfèrent à l’étiquette qui encadre leur pratique, dont la finalité est la victoire « sur le champ de bataille ». Ce code moral, au cœur des relations d’affaires, est celui que s’impose Alain Delon dans « Le Samouraï ». Il exécute ses missions en silence, froid et concentré, suspicieux et sur le qui-vive, tout uniment tendu vers la réussite. Il applique -si possible- les vertus de l’exercice du spadassin : rigueur, courage, grandeur d’âme, élégance, honnêteté, honneur et loyauté.

Mais voilà : trop sûr de lui, il laisse échapper une faille dans le cadre du mandat qui vient de lui être confié par un obscur commanditaire et se retrouve au Quai des Orfèvres. Point de départ de ce film de bonhommes réalisé par Jean-Pierre Melville, diffusé dans le cycle #AlainDelon et #LOeilDansLeRetro au @cinemalasalamandre cette semaine.

Atmosphère noire à la Simenon. Paris la nuit : club de jazz underground et huppé, Champs-Élysées non dévoyés. Alibis au cordeau. Appartements bourgeois énigmatiques. Jeux de regards, panache et sang-froid plutôt que dialogues. Actions millimétrées construites à la perfection. Souci du détail hitchcockien : pardessus de la couleur des bagnoles, mythiques Citroën DS, Stetson, Gitanes bleues, oiseau messager. Irrésistible film d’esthète où le vol devient œuvre d’art, où les hôtels et piaules miteux prennent l’apparence bobo, où le métro semble « the place to be ».

« Le Samouraï », c’est aussi une confrontation ultra-glamour : Delon et Delon. Alain et Nathalie. Beautés aussi ténébreuses qu'ensorcelleuses. Les femmes, chez Melville, ont des rôles courts mais si ingénieusement angulaires. C’est d’ailleurs une femme qui va sonner le glas du samouraï. Fascinant film vintage, qui n’a pas pris une ride.
Tanguy Adisson
Tanguy Adisson

3 abonnés 199 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 27 septembre 2024
Peu habitué aux films de cette époque, je suis forcément mitigé par la réalisation bien différente des productions actuelles. Mais force est d'avouer que cela crée un certain charme.
Alasky
Alasky

375 abonnés 3 621 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 17 septembre 2024
Le mythique Samouraï de Melville, c'est un film noir à la française, avec un Delon impeccable, au sommet de son charme, une mise en scène sobre, froide, intelligente, un suspense palpable. Très peu de dialogues dans ce film, mais une atmosphère oppressante et le tout sur des bruits du métro, des bruits de pas, des piaillements d'un oiseau... Délicieux polar des années 60, j'adore.
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