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    Le Samouraï
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    236 critiques spectateurs

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    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2016
    Pour un film criminel/policier, c'est assez inhabituel.
    Melville a réalisé un polar qui se distingue par sa froideur, son minimalisme angoissant par la photographie volontairement ténébreuse, le jeu des acteurs et un nombre minuscule de dialogues entre autres, ainsi que la musique rétro-grade mais pesante. Tout l'essentiel réside dans le déplacement du personnage d'un lieu à l'autre, les paroles n'étant prononcées pour donner des repères à l'enchaînement des situations. Il ne s'agit qu'après tout de mettre en scène la fuite du héros de la police, et de montrer également cette dernière, bien que très lente dans son processus, ne se déchaîne qu'à la fin. Melville prend son temps pour filmer ses personnages et réussit à les rendre attachants malgré les expressions neutres et la psychologie rudimentaire. Ce film pourrait sembler trop long pour les spectateurs d'aujourd'hui qui préfèrent voir l'intrigue foncer à vive allure avec des coupes rapides.
    Diszi
    Diszi

    1 abonné 70 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Encore un film ou même ceux qui encense un film et disent l'avoir compris se prennent les pieds. J'ai rien compris de la fin et je ne suis certainement pas le seul. Je viens de lire un avis ou la personne affirme que l'arme de Delon s'est enraillé . Marche arrière. Le commissaire dit à la pianiste vous avez eu de la chance et l'on voit en gros plan le barillet qui est vide de munition. Qu'elle était les intentions de Delon ? Mystere ? Surtout que peu de temps avant dans sa voiture il regarde pendant 3 secondes le barillet qui contient les 6 balles.
    Il y a peu de dialogue . Comme souvent dans ces cas là il y a 2 ou 3 mots qu'il faut saisir au vole, son faible ou mauvaise articulation ou musique.
    Ca ressemble par moment a une BD humoristique , un polar ironique. Voir le jeu du barman dans la boite de nuit ou Delon enfilant des gants blancs ! C'est une ballade dans des décore léché? Pour moi une ballade dans un Paris que j'ai connu, le temps des poinçonneurs du Métro.Dans les rues de Paris au feu rouge les clins d'yeux charmeur entre homme charmeur et femme , juste queques secondes pour sourir.
    La pianiste ,une noire belle comme Josephine Baker impossible a ne pas oublier dans un orchestre de jazz, Film avec musique de jazz, juste ce qu'il faut. J'ai envie de dire que tout est bon dans le film sauf le scénario. Je ne met que 2 étoiles par contraste avec les 5 étoiles car ce n'est pas un chef-d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 juin 2015
    Le samouraï ...des temps modernes agit comme il l'entend. Il se déplace quand il veut. Où il en a envie. Prend pour cible une personne au hasard (par exemple, le patron d'une boîte de nuit). Sans savoir ni pourquoi ni comment. Il la tue selon un protocole bien établi. Il sort son pistolet comme un samouraï son épée. Le rengaine à l'intérieur de son veston, chapeau sur la tête. Son devoir accompli, il revient sur ses pas (en rencontrant une pianiste feintant ne pas le reconnaître en salle d’interrogatoire. Salle à la "Usual suspects" pour comparaison.). Tel est l'enjeu du métrage "Le Samouraï" (1967) de Jean-Pierre Melville, tout juste sorti d'un "Deuxième souffle" en compagnie de Ventura.
    Le scénario, écrit au millimètre près par un Melville au sommet, promet de très belles choses, notamment l'esthétique (le rôle campé par Delon ainsi que les décors très bien filmés), tout comme l'ambiance générale. Hélas, 48 ans après sa sortie, les espérances tant attendues sont certes très bien recherchées pour l'époque, mais montrent aujourd'hui les deux points faibles du film melvillien que "Le samouraï" était.
    Le premier point faible, c'est donc Alain Delon (pourtant déjà star ! : remarqué chez Gaspard-Huit, Visconti, Antonioni, Clément) campant ce tueur à gages implacable. Sans doute que la direction d'acteur de Melville était parfaite sur le moment mais paraît complètement ridicule en 2015. Il y a aussi la façon dont Delon joue qui fait qu'on décroche assez rapidement du métrage. Un regard vide, un visage blafard, des phrases certes assassines pour hier qui font décrépies aujourd'hui. Je m'attendais à un grand Delon (un certain rôle de composition à la "Monsieur Klein" ou "Rocco et ses frères") et finalement j'attrris en terrain inconnu. En plus, le personnage qu'il incarne a fait les beaux jours des tuurs à gages modernes (Woo, Mann, Jarmush et Johnny To avouent s’inspirer de cette œuvre pour leur films respectifs). Melville a épuré ce que ses admirateurs ont sublimés (certains plans font d'ailleurs penser à certains films cultes d'aujourd'hui). C'est pour cela que je tenais à donner mon opinion Delon.
    Le second bât qui blesse, c'est bien sûr cette mise en scène décalée qui prend bien le temps d'encadrer Delon ou tout autre personnage. Un coup, un plan large qui se resserre sur la nonchalance d'Alain le beau gosse, et l'autre coup un travelling arrière dégrossi qui encadre Delon dans le champ. De plus, cette lenteur n'est accompagné par aucune musique, ce qui renforce cet aspect ancien, à la Melville. Ce qui avait, par ailleurs, beaucoup mieux marché sur "Le doulos" à mon goût car nous nous sentions accusé de quelque chose. Ici, rien. Ou alors Delon, Delon... ou encore Delon. Pff... .
    Aux côtés d'Alain tout jeune, un François Périer (l'éternel second rôle : "Hôtel du Nord" de Carné, "Orphée", "Max et les ferrailleurs"...) à l'aise et convaincant à souhait dans la peau du commissaire.
    Pour terminer, "Le samouraï", vieillot et démodé, a fait les beaux jours de la bande de cinéastes qui ont commencé leur carrière à la fin des 70's (Woo, Jarmush, Too, Tarantino...). Une œuvre charnière du septième art en somme.
    Pour une culture cinématographique complète. Indéniablement.
    Spectateurs, pour la forme, prenez le maquis tout comme la piqûre melvillienne. Aïe !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 juin 2015
    Je pense que pour le moment je peux faire une pause avec le cinéma de Melville après avoir vu ce qui est pour moi son meilleur film pour le moment : Le samouraï. Ce film est excellent. On y retrouve tout ce qui fait le style de Melville, à une exception prêt que dans ce film il fait ce qu'il veut. Melville, et ça se voit, ne cherche pas à attirer un public avec ce film ou à lui plaire, il lui livre une œuvre, et quelle œuvre ! D'ailleurs Melville fait carrément ce qu'il veut dans ce film, tout est très silencieux, le personnage principal est mutique, il a deux ou trois lignes de dialogue dans le film, les plans sont longs, les scènes aussi, Melville laisse magnifiquement place au silence ou aux bruits de la vie quotidienne (l'oiseau en cage), et il le fait bien, et le film a du coup une sacré ambiance austère, stressante. Bon, les plans de caméra et la réalisation sont excellents, et tout les éléments présents dans le film sont dosés à la perfection, mais comment parler de l'œuvre sans son personnage principal : Jef Costello, un tueur à gage froid, inexpressif, hyper charismatique (plus que ça tu meurs, avec son imper et son chapeau, le visage et le regard de Delon, incroyable !) presque divin (il dégaine sans qu'on ne le voit s'emparer de son arme) et attachant malgré sa nature froide. Delon est juste excellent dans son rôle, il est froid et inexpressif la majeur partie du temps (ce qui est exactement ce que demande le personnage) mais peut également très bien nous humaniser un peu son personnage par moments (avec les gros plans sur son visage angoissé par exemple). Et puis, il y a des scènes, comme celle de l'intrusion ou de la poursuite en métro, qui sont magistrales ! Si j'ai bien un seul reproche à faire au film, c'est que j'aurais aimé qu'il dure plus longtemps, que l'histoire et les personnages soient encore plus poussés.
    Un film qui pour moi frôle de très près le chef-d'œuvre. A ne pas rater.
    Don Keyser
    Don Keyser

    73 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2015
    Long-métrage policier, "Le samouraï" marque par une prestation phénoménale d'Alain Delon. Ce dernier s'offre un rôle parfait pour lui. La réalisation est elle aussi vraiment réussie et maîtrisée. Quant au scénario, il est bien écrit avec une histoire captivante. Ainsi, le film est culte par un ensemble travaillé et qui s'entremêle parfaitement.
    MateoC96
    MateoC96

    4 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2015
    Ouaouh! Ouaouh! Ouaouh! Ce film est super! C'est le genre de film français qu'on aime. Alain Delon est super. Comme quoi c'est un merveilleux acteur! Ce film montre la seule issue possible que peut suivre Jef. Bon Nathalie Delon, elle, paraît être une demande d'Alain Delon pour être intégrée au casting. Bref, voyez ce film de Melville, ce n'est qu'une merveille!
    this is my movies
    this is my movies

    694 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2015
    Ce film de J-P Melville est le plus représentatif de son style et apparaît comme un aboutissement de ses différents polars tant au niveau stylistique que philosophique. Melville ne s’embarrasse ni de vraisemblance ni de lyrisme mais il crée un univers presque abstrait, où chaque personnage est un symbole, son héros étant quand à lui un être presque surnaturel. Difficile d'analyser ce film de manière objective mais il s'agit incontestablement d'une date majeure du polar français. A. Delon est exceptionnel et le casting est également très bon, les rares scènes dialoguées sont très bonnes et l'intrigue, très simple, avance à son rythme. C'est par contre un peu trop propre, trop sec et parfois trop abstrait pour me plaire mais encore une fois, c'est un film essentiel et important. La dernière séquence frise toutefois le ridicule et j'ai trouvé ça un peu trop poseur par instants. Mais un film à revoir pour en saisir toutes les subtilités. D'autres critiques sur
    Loskof
    Loskof

    388 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2015
    Ça fait une éternité que je dois me mettre au cinéma de Melville, après être tombé en admiration devant L'armée des ombres il y a maintenant presque 10 ans (et j'en ai 25...). Et j'ai toujours repoussé l'échéance parce que j'avais peur, peur que le génie que j'ai pu voir sur un film ne s'envole. Et fort heureusement non, le génie est bien là. Alors c'est pas un chef d'oeuvre non plus, on n'atteint pas les sommets, mais on en est très proche quand même. Le Samouraï c'est tout ce qu'il faut faire dans un thriller/polar, absolument tout. Un rythme hyper lent, de la tension, des scènes qui s'étirent, un héros charismatique, du mystère, des femmes. Le seul petit truc qui manque, et encore, et c'est personnel, c'est une petite touche de folie, une petite fantaisie qui ferait que je me dirai "le mec récite sa partition à la perfection et arrive à en rajouter". J'ai retenu surtout une scène, c'est celle de l'intrusion dans l'appartement de Jef. C'est lent, hyper lent, banal presque, mais ça prend tellement son temps (notamment sur le pallier de l'appartement) que tu as peur, que tu es sous tension. Du grand art. Et tout le reste est comme ça, la réalisation est hyper carrée, la photographie idem, la prise de son est parfaite ( et pour l'époque c'est rare). J'ai enfin compris l'aura qui entour Delon. Plus charismatique tu meurs, dans son imper, avec son chapeau, il est froid méticuleux, il a la classe tout simplement. De ce que j'ai pu comprendre, ce film a fortement inspiré les réals américains (Coppola, entre autre), et ça se ressent bien, car quand tu vois ça, tu as envie de faire un film, de faire ressentir toute cette tension et cette lenteur. C'est vraiment la meilleure façon de faire un film, à mille lieu des films d'actions que l'on a depuis 10ans, et Melville avait tout compris.
    Marceau G.
    Marceau G.

    387 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2015
    Œuvre atypique dans la filmographie de Melville, "Le Samouraï" est l'un de ses films les plus reconnus, et du même coup, celui dans lequel le plus de cinéastes puisèrent par la suite. On peut citer parmi eux Jim Jarmusch pour "Ghost Dog : la voie du samouraï", Michael Mann pour "Heat" ou John Woo pour "The Killer". Eh oui, ça en jette ! Quoi, vous ne saviez pas que Jean-Pierre Melville était, pour les dernières générations, la référence ultime du polar ? Bande d'in… d'inconscients…! Adulé aujourd'hui par les cinéphiles du monde entier, ce film froid et fascinant est une plongée incroyable dans l'univers du réalisateur, et accessoirement dans le Paris des années soixante. Dans son film (mais aussi dans une partie importante de sa filmographie), plus muet que parlant, les cadrages sont des outils de narration. Un plan peut faire office de dialogue, voire de voix-off ! Les codes sont constamment bousculés ; c'est ce qui est génial avec Melville ! Delon, dans la peau de Jef Costello, tueur à gage mutique et solitaire, est impérial (sans mauvais jeu de mots).
    Roub E.
    Roub E.

    939 abonnés 4 977 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2015
    Je qualifierai le samouraï de film noir contemplatif. Car l intrigue de ce film est tout à fait basique: un tueur et policier qui cherche à le coincer. Mais l intérêt du film avec ses dialogues minimalistes c est la mise en scène de Melville, l observation que l on fait du personnage de Costello dont on guette le moindre faits et gestes à l image du personnage du policier. Un film qui a énormément influencé le film noir et qui de ce point de vue est extrêmement intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 janvier 2015
    Sur le thème de la solitude, Delon réussit à captiver sans montrer un seul signe d'émotivité, dans des décors somptueux, sublimés par cette magnifique teinte d'image métallique. La mise en scène trè stylisée de Melville ne prendra jamais une seule ride !
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    88 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Dans l'histoire du polar, il y a eu un avant et un après Le Samouraï. C'est avec ce long-métrage que Jean-Pierre Melville atteint sa maturité artistique et trouve véritablement son style qui inspirera tant de cinéastes (Jim Jarmush, John Woo, Johnnie To, Michael Mann et j'en passe...). Si les films précédents de ce réalisateur étaient encore emprunt d'un certain pittoresque français, Le Samouraï prend clairement ses distances avec la réalité. Ici, les décors sont irréalistes, l'intrigue est peu vraisemblable et il n'y a quasiment plus de personnages à proprement parler. Melville vise une forme d'épure minimaliste qui doit autant au film noir américain qu'à la culture nippone. La réalisation rigoureuse, la magnifique photographie aux accents métalliques et le jeu hiératique d'un Alain Delon en grande forme sont autant de passerelles pour entrer dans cet univers mortuaire, aussi froid qu'envoutant.
    Eselce
    Eselce

    1 378 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2015
    J'ai bien aimé le début entre l'alibi et la recherche de l'assassin. Mais il manque un but au film. spoiler: Le seul témoin capable de l'identifier ne le fait pas. Il va devoir le tuer et le film s'arrête sur son échec.
    Mais encore ? …
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    62 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2014
    "Qui êtes-vous?" - "Aucune importance" - "Pourquoi êtes-vous ici?" - "Pour vous tuer" - Bang!
    Jean-Pierre Melville a souvent été qualifié de cinéaste "japonais", et ce n'est nulle part autant justifié que dans ce film. Les faciès imperturbables, les dialogues minimalistes, la solitude du truand... tout y est poussé à l'extrême, jusqu'à une forme d'abstraction. Les lieux mêmes de l'action perdent de leur identité, deviennent des concepts: la boîte de jazz, l'appartement de Jeff, le commissariat, la passerelle où a lieu le paiement... Tout cela donne un film intimidant mais fascinant. Alain Delon, qui retrouvera un personnage similaire dans "Le Cercle rouge", joue complètement le jeu du réalisateur. Ce personnage de solitaire mutique et impitoyable, mâchoire carrée et regard froid face à un destin tragique, lui collera par la suite à la peau, et il aura tendance à s'y auto-caricaturer: ici, on est vraiment impressionné. Face à lui, sa femme Nathalie et François Périer font bien ordinaire... Un cinéma hautement personnel, radical, qui n'a pas vraiment fait école mais qu'on revoit avec beaucoup de plaisir.
    Benjamin A
    Benjamin A

    707 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2014
    Film noir de Jean-Pierre Melville, Le Samouraï offre à Alain Delon l'un de ses plus beaux rôles. Le film est excellent, le suspense tient de bout en bout et suivre cette homme, à première vue froid et solitaire, pris entre plusieurs problèmes est passionnant et surtout magistralement mise en scène par Melville. Entre manipulation, trahison, obsession et soucis du détail, ce thriller au scénario impeccable et bien ficelé est superbe. On ressent les influences Américaines de Melville, notamment à travers sa vision de Paris, des rues pluvieuses et sombres, des boites de nuits où jouent des musiciens noirs... Certaines scènes sont superbes, comme la course-poursuite dans le métro ou le méticuleux interrogatoire. L'atmosphère est sombre et glaciale et coté interprétation, c'est un très grand Alain Delon qui domine les débats. Pierre angulaire du cinéma de Melville, et surtout un grand film, captivant et fascinant.
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